mercredi 13 novembre 2024

Djibouti-ville / Rabat : Quand la diplomatie municipale bâtit des ponts de progrès

 À l’heure où le monde se morcelle, où les frontières réelles ou idéologiques se durcissent, l’arrivée de Mme Fatiha EL OUDMI, maire de Rabat, à Djibouti marque le contraire de cette tendance : un partenariat inspiré, sous le signe de la coopération et de la construction. C’est dans un contexte sobre mais porteur d’ambitions que M. Saïd Daoud Mohamed, maire de Djibouti, s’apprête à accueillir cette délégation marocaine. Leur projet commun ? Inaugurer, ensemble, un chantier à l’allure modeste mais aux résonances profondes : la pose de la première pierre du quartier Cheikh Moussa, dans le 5e arrondissement de Balbala.



La « diplomatie municipale », ce terme qui semble encore réservé aux séminaires d’experts, prend ici un visage bien concret. Dans ce coin de Djibouti-Ville, les autorités locales ne se contentent pas de signer des accords et d’échanger des bons mots. Elles bâtissent – littéralement – pour leurs citoyens, offrant une vision tangible d’un avenir meilleur, au-delà des protocoles.


Ainsi ce partenariat s’inscrit dans le cadre du Fonds africain d’appui à la coopération décentralisée internationale (FACDI), une initiative qui, mine de rien, montre combien les collectivités africaines peuvent tirer leur épingle du jeu de la mondialisation. Ce fonds n’a rien de l’abstraction : il permet de financer des infrastructures, des écoles, des réseaux de transport, des espaces de vie. Surtout, il concrétise une coopération Sud-Sud active et intelligente, où l’on ne dépend plus uniquement des capitaux étrangers ou des institutions internationales pour construire.


À l’heure de la globalisation souvent brute, où les grands axes économiques ignorent souvent les réalités locales, le FACDI permet d’investir dans une urbanisation durable, créatrice de lien social, et surtout, respectueuse de l’identité locale. Le projet Cheikh Moussa va ainsi au-delà de simples murs et de routes pavées ; il redonne un sens collectif à cette partie de Balbala, une dignité nouvelle aux quartiers populaires de Djibouti-Ville.



À ce titre, le programme de la délégation, riche en réunions, visites et cérémonies, résonne d’une évidence : cette rencontre ne se veut pas symbolique, elle est une incarnation vivante d’un dialogue fructueux, un modèle que beaucoup de pays devraient méditer. Ce projet nous rappelle combien l’Afrique, avec ses talents, son énergie, et ses dynamiques locales, peut se passer de dépendances pesantes pour bâtir une prospérité autonome.


Par ailleurs, sous la direction du maire M. Saïd Daoud Mohamed, Djibouti-Ville connaît un nouvel élan vers l’embellissement et le rayonnement de la capitale. Ce chantier de transformation inclut des efforts intensifs de modernisation urbaine : requalification des espaces verts, rénovation des avenues, et installation de mobiliers urbains qui reflètent l’identité culturelle locale tout en améliorant le cadre de vie des citoyens. Soucieux de dynamiser cette vision, le maire a également intensifié les partenariats internationaux, notamment avec des villes comme Rabat, dans une démarche de coopération décentralisée. Ce réseau de collaborations permet non seulement d’échanger des bonnes pratiques, mais aussi d’attirer des financements pour de nouveaux projets durables, intégrant ainsi Djibouti dans une dynamique de croissance inclusive et respectueuse de l’environnement.


Enfin , la chronologie des événements, du premier jour jusqu’à la pose de la pierre inaugurale, n’a rien de protocolaire. Elle porte en elle une profonde signification : celle de l’entente entre deux villes, deux cultures, mais avant tout entre deux visions qui font le pari de la coopération directe et de l’engagement local. Les maires de Djibouti et de Rabat ne se contentent pas de célébrer une amitié ; ils la traduisent en actes, en pierre, en ciment, et surtout, en espoir.

mercredi 6 novembre 2024

Djibouti et Arabie Saoudite, les artisans d’une coopération pragmatique et visionnaire

 Dans le monde diplomatique, certaines rencontres marquent de façon éclatante la volonté d’un engagement mutuel et stratégique. Ce matin , Djibouti et l’Arabie Saoudite ont solidifié leur partenariat à travers des échanges profonds et ambitieux. En effet, le ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, puis le Premier ministre chef de gouvernement par intérim, S.E.M. Abdoulkader Kamil Mohamed, ont reçu une délégation saoudienne conduite par le président du Fonds Saoudien pour le Développement (FSD), M. Sultan bin Abdulrahman Al-Murshed.



Ces entretiens dépassent le cadre protocolaire. En abordant des domaines clés tels que la santé, l’énergie, et les infrastructures, les deux nations montrent leur engagement commun pour un avenir durable et résilient. Djibouti, par sa position stratégique dans la Corne de l’Afrique, bénéficie du soutien de l’Arabie Saoudite pour dynamiser des secteurs structurants. Les discussions entre M. Ilyas M. Dawaleh et M. Al-Murshed ont permis de faire le point sur les projets en cours et d’affiner une vision partagée d’une économie diversifiée, interconnectée. Ce message a été consolidé par le Premier ministre, S.E.M. Abdoulkader Kamil Mohamed, qui a rendu hommage à M. Al-Murshed en lui décernant la distinction de Commandeur de l’Ordre National du 27 Juin.



Cet honneur souligne l’impact réel des actions du FSD, qui se traduisent par des projets concrets comme la réhabilitation du centre de dialyse Sultan bin Abdulaziz à l’Hôpital Général Peltier et la construction d’un second centre à Balbala. Ces infrastructures améliorent directement l’accès aux soins pour les patients djiboutiens, tout en intégrant des éléments de formation de personnel médical. La délégation saoudienne, aux côtés du ministre de la Santé, M. Ahmed Robleh, et de l’ambassadeur de Djibouti en Arabie Saoudite, S.E. Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, a visité ces installations pour évaluer les progrès accomplis et se rendre compte des besoins restants. Elle s’est ensuite rendue sur le site de Douda, qui accueillera l’Hôpital Peltier financé par le FSD, un projet phare témoignant de l’engagement saoudien envers le bien-être des Djiboutiens.



En outre, la présence du ministre des Transports et des Infrastructures, M. Hassan Houmed, illustre la volonté de Djibouti de bâtir une infrastructure robuste, essentielle pour son développement régional. Le soutien de l’Arabie Saoudite ne se limite pas à des investissements financiers, mais vise à promouvoir une modernisation cohérente et bénéfique à long terme pour la région. Plus qu’un simple allié, l’Arabie Saoudite s’affirme ainsi comme un partenaire clé qui contribue activement au progrès de Djibouti, dans une démarche de prospérité partagée.



Par ailleurs , les perspectives d’initiatives comme celles engagées entre Djibouti et l’Arabie Saoudite sont prometteuses, car elles posent les bases d’une coopération durable et multisectorielle. En renforçant les infrastructures de santé, de transport et d’énergie, ces projets ne se limitent pas à des gains immédiats, mais visent à transformer profondément les capacités locales, rendant Djibouti plus résilient et attractif aux investissements étrangers. Ce type de partenariat ouvre également la voie à des transferts de compétences techniques et à la formation de personnel qualifié, favorisant l’autonomie de Djibouti dans des secteurs clés. À plus long terme, ce modèle de collaboration pourrait inspirer d’autres nations de la Corne de l’Afrique à s’engager dans des alliances similaires, stimulant ainsi une dynamique régionale de développement, d’intégration économique et de stabilité. Par ailleurs, en s’alignant sur des objectifs communs de prospérité et de modernisation, Djibouti et l’Arabie Saoudite consolident leur rôle stratégique dans une région en mutation, contribuant non seulement à l’essor de Djibouti mais aussi à la sécurité et à la croissance durable de tout le continent.



En fin de compte, ces échanges ne sont pas simplement des dialogues diplomatiques ; ils symbolisent une vision commune pour un avenir dans lequel Djibouti, épanoui et dynamique, avance avec le soutien constant de l’Arabie Saoudite. Ce partenariat, fondé sur des valeurs de solidarité et d’ambition, représente la promesse d’un avenir plus intégré et prospère pour les deux nations.

dimanche 3 novembre 2024

Khor Angar , le sport au cœur du développement social

 Le Secrétaire d’État aux Sports, S.E Hassan Mohamed Kamil, s’est rendu à Khor Angar pour superviser un projet qui tient particulièrement à cœur aux habitants de cette sous-préfecture : la construction d’un terrain omnisport. Accompagné des responsables locaux et des hauts cadres de son département, il a pu constater l’avancement des travaux d’une infrastructure destinée à devenir un véritable moteur de dynamisme pour la jeunesse locale.



Située dans une région où le sport prend une place croissante dans la vie quotidienne des jeunes, Khor Angar pourrait ainsi bénéficier d’une installation sportive moderne, offrant un espace polyvalent pour diverses disciplines. Cette initiative répond au besoin urgent de modernisation des infrastructures locales, et marque une volonté claire des autorités de promouvoir une pratique sportive saine et accessible.


Outre le plaisir de la compétition et du jeu, l’enjeu de ce terrain omnisport dépasse les simples frontières de la pratique sportive. Cet espace vise à encourager la cohésion sociale, renforcer les liens entre les jeunes et contribuer à lutter contre la délinquance juvénile. “En facilitant l’accès aux installations sportives, notre objectif est de promouvoir le sport comme vecteur d’intégration sociale et de développement personnel”, a déclaré le Secrétaire d’État aux Sports.



Ce projet ambitieux et rassembleur est un signe fort pour la région d’Obock  . L’infrastructure à venir s’inscrit dans une politique d’égalité des chances et d’accompagnement de la jeunesse. Par cette initiative, les responsables locaux espèrent non seulement susciter de nouvelles vocations sportives, mais aussi transmettre des valeurs de respect, de discipline et de solidarité.



Enfin , la jeunesse de Khor Angar peut désormais envisager l’avenir sous un autre jour, dans un cadre qui valorise le bien-être physique, la saine émulation, et un sentiment d’appartenance communautaire. Avec l’arrivée de ce terrain omnisport, le sport à Khor Angar est bien plus qu’un simple divertissement : c’est un levier essentiel pour bâtir un avenir meilleur.

samedi 2 novembre 2024

À propos de l’éducation souverainiste

 


Chronique éducative 

Former des esprits libres et indépendants, c’est construire les bases d’une citoyenneté souveraine, ancrée dans un esprit critique solide et profondément attachée à la cohésion et aux valeurs de la patrie. Une éducation qui privilégie l’autonomie intellectuelle et le libre arbitre développe des individus capables de réfléchir par eux-mêmes, de défendre leurs convictions, tout en restant ouverts au monde et aux différences. Ainsi, au lieu de se replier dans des schémas ethnocentriques, ces citoyens cultivent une vision inclusive et résolument orientée vers le bien commun, assurant une société plus soudée et résiliente, où l’attachement aux racines nationales va de pair avec une ouverture constructive à la diversité.



Le but ultime de l’éducation , en tant que processus fondamental de construction des savoirs et des compétences, va bien au-delà de l’acquisition de connaissances techniques ou de l’accumulation d’informations. Elle est avant tout destinée à former des esprits libres et indépendants, capables de penser par eux-mêmes et de contribuer activement au développement de la société. Dans un monde où la quantité de données et d’informations explose, il est indispensable d’apprendre aux jeunes non seulement à naviguer dans ce flot, mais surtout à questionner, analyser et construire un raisonnement qui leur est propre.


Or , l’indépendance d’esprit ne se résume pas à une capacité à accumuler des connaissances, mais à une compétence critique à interpréter et questionner les informations reçues. Former un élève à réfléchir par lui-même signifie lui permettre d’aborder des situations complexes, de développer un esprit critique et d’acquérir la confiance nécessaire pour remettre en question des idées préétablies. C’est cette aptitude à se poser les bonnes questions et à ne pas accepter passivement le discours ambiant qui constitue le socle de l’autonomie intellectuelle.


En effet, un système éducatif qui se limite à inculquer des réponses figées à des questions standardisées échoue dans sa mission. Aujourd’hui, le monde exige des individus capables de s’adapter, de résoudre des problèmes nouveaux et de faire preuve d’une créativité sans limite. L’esprit critique, une compétence essentielle à cette fin, devrait être cultivé dès les premières années d’apprentissage. Cela peut se faire à travers des méthodes pédagogiques actives et interactives, qui encouragent les étudiants à analyser, débattre et argumenter sur des sujets divers et complexes.


Les enseignants jouent un rôle central dans ce processus. Ils ne sont pas seulement des transmetteurs de savoirs mais des guides qui aident les élèves à devenir des penseurs autonomes. Leur mission est d’encourager les jeunes à explorer, à s’interroger et à forger leurs propres opinions. En initiant les élèves aux techniques de la recherche, de l’analyse et de la réflexion critique, les enseignants construisent des fondations solides pour le développement d’une pensée libre.


Former des esprits libres et indépendants, c’est aussi former des citoyens engagés, conscients de leurs droits et de leurs devoirs envers la société. En cultivant une autonomie intellectuelle chez les jeunes, l’éducation prépare des individus capables de contribuer activement à l’évolution de leur communauté. Ces citoyens éclairés, dotés d’une pensée indépendante et d’un esprit critique, sont en mesure de jouer un rôle clé dans le développement économique, social et culturel de leur pays.


Enfin, le véritable succès de l’éducation ne réside pas uniquement dans les diplômes ou les qualifications professionnelles, mais dans la capacité de chaque individu à devenir un acteur libre et éclairé de la société. Former des esprits libres et indépendants, c’est investir dans un avenir où chaque citoyen peut, par sa réflexion et ses actions, contribuer à une société plus juste et plus progressiste.

vendredi 1 novembre 2024

Inauguration de la rue de Konya dans une capitale en pleine transformation

 


L’inauguration, aujourd’hui, de la nouvelle Rue de Konya, désormais parfaitement asphaltée, représente plus qu’un simple ruban coupé. Elle est le symbole d’une capitale en mouvement, cherchant à améliorer la vie de ses citoyens. En donnant accès de manière plus directe et confortable à la mosquée Abdulhamid Han, ce projet d’infrastructure souligne une volonté forte des autorités djiboutiennes d’inscrire Djibouti dans une dynamique de modernisation.



Cette cérémonie, marquée par la présence du Ministre des Transports, de l’Infrastructure et de l’Équipement, Monsieur Hassan Houmed, ainsi que celle du Ministre des Affaires Musulmanes, Monsieur Moumin Hassan Barreh, a également réuni des personnalités turques de premier plan, dont le Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Monsieur Burhanettin Duran. La symbolique d’une collaboration internationale est forte. La Turquie, représentée par son ambassadeur, Monsieur Erdal Sabri Ergen, témoigne d’un partenariat qui dépasse les frontières, consolidant l’alliance djibouto-turque dans des projets de développement ambitieux.



Pour le maire de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, l’achèvement de cette rue n’est qu’une étape dans un vaste chantier de transformation. Avec une détermination bien visible, il a rappelé combien il était crucial d’offrir des infrastructures modernes. « Cette voie était autrefois non goudronnée, mais grâce à ces travaux, elle l’est maintenant », a-t-il déclaré avec une pointe de fierté, avant de promettre un avenir où Djibouti s’érigera en modèle régional d’une capitale accueillante et moderne.


En effet, cette transformation de la Rue de Konya résonne d’autant plus fort qu’elle redonne aux fidèles une proximité nouvelle avec leur lieu de culte. Ce vendredi, la prière prendra une dimension particulière. Pour Djibouti, ce n’est pas seulement une question de logistique urbaine, mais bien de dignité retrouvée pour ses citoyens, de respect pour leurs besoins et de valorisation du lien social.



La Mairie de Djibouti, en s’engageant dans cette voie, rappelle que l’urbanisme n’est pas un exercice de style, mais bien une responsabilité partagée. Améliorer les routes, c’est relier les hommes ; moderniser la ville, c’est ancrer un projet de société. Il reste beaucoup à faire, mais les Djiboutiens peuvent désormais être fiers d’une capitale qui, pas à pas, devient le reflet de leurs aspirations.


Pour rappel, depuis deux ans , la mairie de Djibouti, sous la direction déterminée de Said Daoud Mohamed, a entrepris plusieurs initiatives pour embellir la capitale . Parmi les actions notables, on trouve le programme de plantation d'arbres et le décasement des occupations abusives, visant à redéfinir le paysage urbain . La mairie a également intensifié les opérations de nettoyage des espaces publics, notamment les plages Siesta et Héron, et a entrepris la rénovation des parcs à matériels roulants . Ces efforts  entre autres reflètent une stratégie globale pour améliorer la qualité de vie des citoyens et promouvoir une conscience civique et écologique collective. 



Enfin, l’embellissement de la capitale  est devenu une priorité pour les autorités locales, qui souhaitent faire de Djibouti une ville plus agréable et accueillante. Des initiatives concrètes, comme l’asphaltage de nouvelles voies d’accès, l’aménagement de parcs urbains, et l’installation de nouveaux espaces de verdure, redessinent progressivement le visage de la ville. En rendant les infrastructures plus accessibles et en soignant l’esthétique urbaine, la Mairie de Djibouti vise à améliorer la qualité de vie des citoyens tout en renforçant l’attractivité touristique de la capitale. Ces efforts traduisent une vision moderne de développement durable, où chaque intervention contribue non seulement à l’embellissement visuel, mais également à un cadre de vie harmonieux pour tous les Djiboutiens.

Rencontre du MEFI , M. Ilyas M. Dawaleh avec les chercheurs de l’université de Djibouti

  Dans le cadre de sa volonté de renforcer les liens entre le monde universitaire et les institutions publiques, le Ministre de l’Économie, des Finances et chargé de l’Industrie a tenu, hier, une rencontre de haut niveau avec des chercheurs djiboutiens de renom à l’Université de Djibouti.


Accueilli par le Président de l’Université, Dr Djama Mohamed Hassan, et entouré de nombreux professeurs et académiciens, le Ministre a partagé sa vision pour une alliance stratégique entre les institutions publiques et les départements opérationnels d’un côté, et les milieux académiques de l’autre. Cette synergie vise à utiliser les travaux de recherche de nos académiciens pour répondre concrètement aux besoins et aux réalités spécifiques de Djibouti.



Le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique de Djibouti (INSTAD), Dr Ibrahim Abdi Hadi, accompagnait le Ministre lors de cette rencontre. Le Ministre a souligné que le ministère, comprenant également sous sa tutelle l’INSTAD, se tient prêt à soutenir et à intégrer les chercheurs djiboutiens dans ses institutions, notamment dans les domaines des statistiques, de l’économie et de l’industrie.



« Nos travaux de recherche doivent servir notre développement économique et industriel et trouver des applications concrètes au sein de nos institutions, » a déclaré le Ministre. Cette collaboration devrait permettre de valoriser les compétences locales et de renforcer l’impact des recherches académiques sur le développement socio-économique du pays.



Enfin, cette rencontre marque une étape importante vers une coopération accrue entre le monde académique et le secteur public, dans le but de répondre aux défis nationaux à travers l’innovation et l’expertise djiboutienne.

Semaine Nationale de la Cybersécurité : un rendez-vous citoyen et pédagogique, une initiative devenue incontournable

 La 3ème édition de la Semaine Nationale de la Cybersécurité s’est achevée en apothéose, ce jeudi 31 octobre, au Sheraton Djibouti Hôtel. Cette clôture, empreinte d’émotion et de gravité, a su rappeler l’importance d’une mobilisation collective autour des enjeux numériques, tant pour les jeunes que pour les adultes, dans un monde où la frontière entre le virtuel et le réel s’estompe chaque jour davantage.


M. Almis Mohamed Abdillahi, SG du gouvernement 

La cérémonie s’est ouverte sous les auspices de l’hymne national, symbole fort d’unité, marquant un moment de communion autour des valeurs djiboutiennes de solidarité et de vigilance citoyenne. Cette introduction solennelle a cédé la place à une intervention d’un autre ordre mais tout aussi percutante : le collège de Boulaos a donné la parole à ses élèves, qui, par un sketch vibrant et drôle, ont mis en lumière les pièges de l’internet. À travers des scènes tour à tour humoristiques et criantes de vérité, ces jeunes acteurs ont exposé, sans complaisance, les réalités du cybermonde : addiction, désinformation, cyberharcèlement, autant de phénomènes qui menacent l’équilibre social, mais surtout, qui imposent à chacun de faire preuve d’une vigilance constante.


M. Moustapha Mohamed Ismail , DG de l’ANSIE 

Dans cette même veine, une élève a magnifiquement récité un poème poignant intitulé “Sur le Web, Prudence et Sagesse”. Ses mots ont résonné comme un appel universel à la prudence dans le monde numérique, un monde où l’information se transforme à la vitesse de la lumière, où les moindres erreurs de navigation peuvent laisser des traces indélébiles. Cette interpellation poétique a renforcé la dimension humaine de cette semaine de sensibilisation, rappelant que derrière chaque écran se cache une vie, une identité, une personne.



Le Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information de l’État (ANSIE), M. Moustapha Mohamed Ismail, a pris la parole pour saluer la justesse du travail des élèves et de leurs enseignants, véritables pédagogues de la cybersécurité. Avec justesse, il a encouragé la jeunesse djiboutienne à devenir les porte-paroles d’une utilisation responsable du numérique, à travers des initiatives telles que le Livret Licence Internet. Car si la technologie est une opportunité sans précédent, elle est également un champ miné qui exige une éducation constante et une vigilance renouvelée.



Les échanges, nourris et enrichis par des vidéos de sensibilisation aux arnaques en ligne et au cyberharcèlement, ont offert des moments d’introspection pour les participants, qui ont pu mesurer l’ampleur des défis auxquels nous sommes tous confrontés. Les experts présents, tout en saluant l’impact concret de cette Semaine de la Cybersécurité, ont rappelé que la pédagogie doit rester au cœur de la prévention. C’est un combat de longue haleine, un effort continu qui doit impliquer les institutions, les écoles, les familles, et bien sûr, chaque citoyen.



Enfin, M. Almis Mohamed Abdillahi, Secrétaire Général du Gouvernement, a clos la cérémonie avec un discours empreint de sagesse. Il a insisté sur la nécessité de pérenniser les enseignements de cette semaine dans notre quotidien, qu’il s’agisse de notre vie professionnelle ou personnelle. Il a souligné que l’éducation à la cybersécurité n’est pas une mode, mais une exigence de notre époque.



Ainsi, cette 3ème édition de la Semaine Nationale de la Cybersécurité a non seulement démontré la capacité des institutions djiboutiennes à mobiliser les jeunes et les moins jeunes autour des enjeux numériques, mais elle a aussi ouvert une voie prometteuse pour l’avenir. Djibouti, à travers cette initiative, se dote des moyens d’une véritable résilience numérique. Une chose est certaine : la cybersécurité, à l’ère du tout numérique, n’est plus une option. Elle est devenue un impératif.


Crédit photo : G.P 

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...