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dimanche 6 avril 2025

Djibouti renforce son partenariat avec la BAD

 Un nouveau cap pour le développement économique et régional


Ce lundi 6 avril, dans les bureaux du ministère de l’Économie et des Finances, une rencontre stratégique a marqué une étape importante pour Djibouti. Son Excellence Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances, a reçu le Dr. Khaled Fouad Sherif, représentant de la Banque africaine de développement (BAD), pour des discussions riches et constructives. L’objectif ? Dynamiser une collaboration déjà solide et ouvrir de nouvelles perspectives.  


Au cœur des échanges : la mise en œuvre de la stratégie nationale (Document de stratégie pays 2023-2027) et la Vision 2035, qui vise à faire de Djibouti un pôle économique incontournable entre l’Afrique de l’Est, le Golfe et l’Asie. Les thèmes clés ( résilience, diversification, intégration régionale et bonne gouvernance ) ont rythmé les discussions, avec une priorité affirmée : passer à l’action.  



Les infrastructures restent un axe majeur, mais pas seulement pour leur dimension technique. Pour le ministre Dawaleh, elles incarnent une véritable stratégie de souveraineté et d’équilibre territorial.  « Routes, électrification rurale, urbanisme maîtrisé… Il s’agit d’assurer la mobilité, l’accès à l’énergie, et donc à la dignité », a-t-il souligné. Une vision partagée par le Dr. Sherif, qui a salué les progrès réalisés, notamment autour des zones franches et du port de Doraleh.  


Les projets prioritaires pour 2025 ont également été abordés, avec un accent sur la résilience climatique, l’économie verte et l’innovation logistique. Le Dr. Sherif a insisté sur l’importance d’une gouvernance transparente et d’un suivi rigoureux des projets financés.  « Une gestion exemplaire conditionne l’accès aux ressources »,  a-t-il rappelé.  


Cette rencontre intervient à un moment clé, à quelques semaines de l’élection présidentielle de la BAD, qui orientera les politiques de développement en Afrique. Pour Djibouti, l’enjeu est de taille : affirmer son rôle et capter les financements structurants.  



Enfin, le ministre IMD  a résumé l’ambition du jour :  «  Cette discussion ouvre la voie à une meilleure convergence entre nos priorités nationales et les instruments de la BAD, pour une croissance résiliente et partagée. » Le Dr. Sherif a, quant à lui, salué la “ maturité institutionnelle ”de Djibouti.  



Sur ce , dans une Afrique qui bouge, Djibouti ne suit pas la cadence : il l’impose, en traçant avec audace les contours de son propre destin.



mardi 17 décembre 2024

Le FOGAD, catalyseur d’une croissance inclusive

 Depuis sa création en 2016 sous l’impulsion du Président de la République Son Excellence Ismail Omar Guelleh et sous la tutelle du Ministère de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie M. Ilyas Moussa Dawaleh, le Fonds de Garantie de Djibouti (FOGAD) s’est affirmé comme un pilier essentiel du développement économique national. Avec une mission claire : partager les risques avec les établissements de crédit afin de permettre à nos Micros, Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (MTPME) d’accéder à des financements, le FOGAD a franchi des étapes remarquables en l’espace de quatre ans.



299 dossiers traités en 4 ans  pour un montant global approchant le milliard de francs djiboutiens (967 659 421 FDJ). Derrière ces chiffres, ce sont des hommes et des femmes qui, grâce à cette garantie innovante, ont vu leurs projets se concrétiser. Il est important de souligner la participation significative des femmes bénéficiaires, représentant 23 % des projets, dans un secteur où les défis sont encore nombreux pour l’entrepreneuriat féminin.


Mais ces réalisations ne sont qu’un prélude. En fixant un objectif ambitieux de 7 milliards FDJ pour les cinq prochaines années, le FOGAD élargit ses horizons pour toucher davantage de citoyens et d’entreprises. Cette somme colossale sera déployée autour de deux axes majeurs : soutenir nos MTPME et favoriser l’accès à la propriété grâce à la garantie hypothécaire pour les logements abordables. Ce dernier dispositif, en particulier, représente un tournant social : 2 000 citoyens aux revenus modestes, compris entre 80 000 et 270 000 FDJ, pourront réaliser le rêve d’une vie, celui de devenir propriétaires dans un pays où la demande en logements est forte.



À travers ces initiatives, le FOGAD prouve que les défis structurels, souvent cités pour expliquer le frein au financement des petites entreprises et des ménages modestes, ne sont pas insurmontables. Les conventions signées avec les banques partenaires( Bank of Africa, EXIM Bank, International Business Bank, pour n’en citer que quelques-unes ) témoignent de la confiance mutuelle entre les institutions financières et cet outil d’avant-garde. Cette synergie public-privé est la clé d’une économie robuste et inclusive.


L’innovation du FOGAD ne s’arrête pas là. En ajoutant, dès 2022, la garantie des crédits de fonctionnement pour soutenir les besoins opérationnels des entreprises, et en lançant en 2023 une fenêtre dédiée à la garantie hypothécaire, il démontre sa capacité d’adaptation face aux réalités économiques et sociales du pays. Cette vision prospective mérite d’être saluée.



À l’heure où le continent africain cherche des réponses aux défis de financement des petites entreprises, Djibouti se distingue. Avec le FOGAD, nous avons non seulement posé les fondations d’un modèle économique inclusif, mais nous avons prouvé que l’État pouvait être un facilitateur efficace, créant des ponts là où, hier encore, les banques voyaient des risques.


En effet, le succès du FOGAD est le fruit d’une équipe déterminée et d’un leadership éclairé. C’est également le résultat d’un partenariat stratégique avec nos institutions bancaires, qui jouent pleinement leur rôle dans la construction d’un Djibouti prospère et solidaire. Alors que nous regardons vers l’avenir, avec des objectifs toujours plus audacieux, le chemin est tracé : bâtir un écosystème économique où chaque entrepreneur, chaque famille et chaque citoyen trouve les moyens de réaliser son ambition.



Enfin , le FOGAD n’est pas qu’un simple fonds de garantie. Il est une promesse tenue. Une promesse que Djibouti continuera de progresser, en plaçant ses citoyens et ses entreprises au cœur de sa stratégie de développement.

mercredi 5 juin 2024

DJIBOUTI ET ARABIE SAOUDITE, UN PARTENARIAT ÉCONOMIQUE STRATÉGIQUE EN PLEINE EXPANSION

DJIBOUTI ET ARABIE SAOUDITE, UN PARTENARIAT ÉCONOMIQUE STRATÉGIQUE EN PLEINE EXPANSION 

 Un événement d'importance stratégique s'est tenu le  4 juin 2024 à l'Ayla Hotel de Djibouti, sous la présidence du Premier ministre par intérim, M. Ali Hassan Bahdon, également ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires. Ce forum de haut niveau, dédié au développement des échanges économiques entre Djibouti et l'Arabie Saoudite, a marqué une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux nations.



Organisé par la Chambre de commerce de Djibouti en collaboration avec l'Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD) et les Chambres de commerce saoudiennes, le forum a réuni une délégation saoudienne de haut niveau. Parmi les participants figuraient des opérateurs économiques renommés et des représentants gouvernementaux des deux pays. La délégation saoudienne, conduite par M Hassan Huwaizi, président des Chambres de commerce d'Arabie Saoudite, et comprenant l'ambassadeur de Djibouti en Arabie Saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, a exploré les opportunités offertes par Djibouti.




À ce propos, M. Youssouf Moussa Dawaleh, président de la Chambre de commerce de Djibouti, a mis en avant les atouts économiques de son pays, soulignant les politiques incitatives pour les investisseurs étrangers et la position géostratégique unique de Djibouti. Il a rappelé les infrastructures portuaires modernes et la plus grande zone franche d'Afrique, ambitionnant de faire de Djibouti un centre névralgique pour les télécommunications et un pionnier de l'énergie verte.



Quant à M Aboubaker Omar Hadi, président de l'APZFD, il a réaffirmé cette vision commune, tandis qu'Ali Hassan Bahdon a clôturé les interventions en mettant l'accent sur les secteurs clés pour l'avenir économique de Djibouti, notamment l'agriculture, les technologies, le tourisme et les services financiers.


Dans cette optique, le forum s'est conclu par la signature d'une convention de partenariat entre Djibouti et l'Arabie Saoudite. Cet accord, signé par Abdoubaker Omar Hadi et Hassan Huwaizi, permettra aux investisseurs saoudiens d'exploiter une zone de 12 hectares dans la Djibouti International Free Trade Zone (DIFTZ). Cette initiative marque une avancée significative dans le renforcement des relations économiques entre les deux pays, ouvrant de nouvelles perspectives pour la coopération et les investissements.


En effet, cet événement souligne l'importance de Djibouti dans le paysage économique africain et mondial. Sa position stratégique à l'intersection de la mer Rouge et de l'océan Indien en fait un hub logistique et commercial incontournable. Le soutien de l'Arabie Saoudite, acteur économique majeur au Moyen-Orient, renforce cette position et ouvre de nouvelles opportunités pour le développement de Djibouti.


En conclusion , ce forum de haut niveau témoigne de l'engagement mutuel de Djibouti et de l'Arabie Saoudite à renforcer leurs liens économiques. La signature de l'accord de partenariat et les discours des différents intervenants mettent en lumière une vision commune de croissance et de coopération, augurant un avenir prometteur pour les relations entre les deux nations.

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...