Un nouveau cap pour le développement économique et régional
Ce lundi 6 avril, dans les bureaux du ministère de l’Économie et des Finances, une rencontre stratégique a marqué une étape importante pour Djibouti. Son Excellence Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances, a reçu le Dr. Khaled Fouad Sherif, représentant de la Banque africaine de développement (BAD), pour des discussions riches et constructives. L’objectif ? Dynamiser une collaboration déjà solide et ouvrir de nouvelles perspectives.
Au cœur des échanges : la mise en œuvre de la stratégie nationale (Document de stratégie pays 2023-2027) et la Vision 2035, qui vise à faire de Djibouti un pôle économique incontournable entre l’Afrique de l’Est, le Golfe et l’Asie. Les thèmes clés ( résilience, diversification, intégration régionale et bonne gouvernance ) ont rythmé les discussions, avec une priorité affirmée : passer à l’action.
Les infrastructures restent un axe majeur, mais pas seulement pour leur dimension technique. Pour le ministre Dawaleh, elles incarnent une véritable stratégie de souveraineté et d’équilibre territorial. « Routes, électrification rurale, urbanisme maîtrisé… Il s’agit d’assurer la mobilité, l’accès à l’énergie, et donc à la dignité », a-t-il souligné. Une vision partagée par le Dr. Sherif, qui a salué les progrès réalisés, notamment autour des zones franches et du port de Doraleh.
Les projets prioritaires pour 2025 ont également été abordés, avec un accent sur la résilience climatique, l’économie verte et l’innovation logistique. Le Dr. Sherif a insisté sur l’importance d’une gouvernance transparente et d’un suivi rigoureux des projets financés. « Une gestion exemplaire conditionne l’accès aux ressources », a-t-il rappelé.
Cette rencontre intervient à un moment clé, à quelques semaines de l’élection présidentielle de la BAD, qui orientera les politiques de développement en Afrique. Pour Djibouti, l’enjeu est de taille : affirmer son rôle et capter les financements structurants.
Enfin, le ministre IMD a résumé l’ambition du jour : « Cette discussion ouvre la voie à une meilleure convergence entre nos priorités nationales et les instruments de la BAD, pour une croissance résiliente et partagée. » Le Dr. Sherif a, quant à lui, salué la “ maturité institutionnelle ”de Djibouti.
Sur ce , dans une Afrique qui bouge, Djibouti ne suit pas la cadence : il l’impose, en traçant avec audace les contours de son propre destin.