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jeudi 26 juin 2025

L’édile de la capitale convié par le CEMGA à une cérémonie de grande standing au CCO

 


Le camp Cheikh Osman a abrité hier soir une cérémonie de haut standing sous la houlette du  le Chef d’état-major général des armées, le général Zakaria Cheikh Ibrahim. 

Après avoir parcouru les régions de l’intérieur, c’est dans la capitale que le mythique groupe Harbi a posé ses instruments pour la dernière étape de sa caravane musicale dédiée au 48e anniversaire de l’indépendance nationale. Une soirée vibrante et solennelle, marquée par la participation distinguée du Maire de la Ville de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, et placée sous le haut patronage de l’état-major général des armées.



Organisée dans l’enceinte du camp militaire Cheikh Osman, cette cérémonie culturelle et militaire a réuni les principaux corps constituant les Forces Armées Djiboutiennes : la Garde Républicaine, la Garde-Côte, la Police Nationale, la Gendarmerie et la Protection Civile. L’invitation du Maire, par le Chef d’état-major général des armées, le général Zakaria Cheikh Ibrahim, a été saluée par un accueil officiel à la hauteur de l’événement, renforçant les liens entre les institutions civiles et militaires à l’aube de la fête nationale.


La soirée s’est ouverte dans un climat de recueillement, avec la lecture d’un verset coranique en guise de préambule spirituel. Puis, le groupe Harbi a pris la scène avec son répertoire emblématique, mêlant chants patriotiques, sketches historiques et hommages vibrants aux martyrs de la nation. Une performance qui a su mêler mémoire et modernité, et rappeler l’ancrage populaire du combat pour la liberté.

Le moment le plus solennel est survenu avec la levée des couleurs et l’interprétation de la Fatiha en mémoire des martyrs tombés pour l’indépendance. Un instant d’unité nationale où l’hymne et la prière se sont unis pour magnifier la souveraineté retrouvée de la République de Djibouti.


Dans une brève allocution, le Maire Said Daoud Mohamed a exprimé sa reconnaissance à l’endroit du général Zakaria Cheikh Ibrahim pour l’invitation et l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a salué “la loyauté et la bravoure dont le Chef d’état-major général des armées fait preuve au service de la modernisation et du développement de nos Forces Armées Djiboutiennes.”

À l’issue de la cérémonie, l’édile a également adressé ses vœux de succès aux FAD, appelées à défiler, comme le veut la tradition, le 27 juin lors de la grande parade militaire sur le Boulevard du 27 Juin, événement phare des festivités nationales.

“Vive nos FAD, et joyeuse fête nationale à tout le peuple djiboutien !” a-t-il conclu, dans un message empreint de fierté et d’unité.



Enfin , ce rendez-vous au camp Cheikh Osman a permis de sceller l’unité entre les forces de défense et les représentants civils, à travers une célébration artistique à la fois ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir. À quelques heures de la date anniversaire, l’émotion collective est palpable et le ton est donné : le 48e anniversaire de l’indépendance sera célébré avec honneur, mémoire et fierté nationale.








mardi 24 juin 2025

Gouvernance de proximité , le Maire de Djibouti à l’écoute des sages et relais coutumiers

 


Dans un climat empreint de solennité et de reconnaissance mutuelle, la salle de réunion de la Mairie de Djibouti a été le théâtre, ce mardi 24 juin, d’un échange institutionnel à haute portée symbolique. Le Maire de la capitale y a rencontré les assesseurs, sages et okals de plusieurs quartiers, véritables piliers de la régulation sociale et du vivre-ensemble à l’échelle communautaire.



Aux côtés du Secrétaire général de la Mairie, du greffier du tribunal coutumier et de cadres de l’administration municipale, le Maire a présidé cette réunion qu’il a qualifiée de « fraternelle, utile et enracinée dans nos traditions républicaines ». À travers cette initiative, la Mairie entend consolider un maillage social souvent discret, mais d’une redoutable efficacité, qui veille quotidiennement à la stabilité des quartiers.


Dès l’ouverture de la séance, le Maire a salué avec émotion le rôle central joué par les assesseurs dans la prévention des conflits, la médiation de proximité et la transmission des valeurs républicaines. « Ce sont eux qui incarnent la sagesse de notre société. Je suis moi-même le fruit de leurs conseils et de leur vigilance », a-t-il confié avec gravité, en rendant hommage à leur contribution silencieuse mais essentielle à la paix sociale.


Le Maire a également inscrit cette rencontre dans la droite ligne de la vision du Président de la République, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, « dont la gouvernance prône l’ancrage local, le respect des coutumes et le rejet du tribalisme comme vecteur de division ». Il a exhorté les assesseurs à demeurer les « sentinelles du patriotisme » auprès des jeunes générations, en ravivant les valeurs de solidarité, de civisme et d’unité nationale.


Du côté des participants, la parole a été libre, digne et sans détour. Un porte-parole des assesseurs a pris la parole pour remercier les autorités et faire part de deux préoccupations majeures : l’absence de réunions régulières de concertation et, plus criant encore, le blocage des salaires dus aux assesseurs depuis plus de six mois.

Ce point sensible a suscité une réponse directe du Maire, qui s’est voulu transparent. Il a précisé que les feuilles de paie étaient bel et bien signées mensuellement par ses soins, mais que le blocage se situait à l’échelon ministériel. « Vous êtes des agents de l’État au service de la paix sociale. Il est inconcevable que vous soyez marginalisés », a-t-il martelé, promettant d’intervenir personnellement auprès des ministères de l’Intérieur et du Budget afin d’obtenir la levée du blocage.


Loin d’être un simple échange protocolaire, cette rencontre s’inscrit dans une stratégie plus large de gouvernance de proximité voulue par l’équipe municipale actuelle. Elle vise à revaloriser les mécanismes coutumiers de médiation dans une logique complémentaire au droit positif, en intégrant les acteurs communautaires dans le processus décisionnel local.


Les assesseurs, figures tutélaires dans les quartiers, agissent à la croisée du droit, de la tradition et de la morale collective. Ils sont souvent les premiers interlocuteurs en cas de litige familial, de différend de voisinage ou de déséquilibre communautaire. En leur ouvrant les portes de l’institution, la Mairie leur offre une légitimité renforcée et réaffirme leur utilité sociale dans un environnement urbain en constante mutation.


En perspective , ce type de rencontre, à la fois enracinée dans le réel et tournée vers l’avenir, pourrait bien servir de modèle à d’autres collectivités locales du pays. Il ne s’agit pas uniquement de consultation formelle, mais d’un acte politique fort : celui de faire place, au cœur de la République, à la parole des anciens, des médiateurs et des sages.


En conjuguant modernité administrative et héritage coutumier, la Mairie de Djibouti assume pleinement son rôle d’articulation entre les institutions et les réalités du terrain. Un pari audacieux, mais essentiel, pour bâtir une ville à l’écoute de ses habitants, réconciliée avec ses racines, et résolument tournée vers un futur inclusif.


Ainsi, la séance s’est achevée sur des invocations religieuses, prononcées par les sages présents, en signe de clôture spirituelle de ce moment de dialogue franc et d’écoute réciproque. Le silence recueilli qui s’en est suivi témoignait d’un consensus : celui d’une gouvernance partagée, où chacun, du plus haut fonctionnaire au plus discret des assesseurs, a sa place dans la construction d’une cité apaisée.




Enfin de compte , cette réunion du 24 juin 2025 restera, sans conteste, un jalon fort dans la consolidation d’une gouvernance de proximité, réconciliant modernité institutionnelle et sagesse ancestrale. Une ville, donc, qui avance sans oublier ses fondations.



vendredi 20 juin 2025

Youssouf Moussa Dawaleh prend la tête des chambres consulaires francophones

 À l'occasion de l’Assemblée générale annuelle de la Conférence Permanente des Chambres Consulaires Africaines et Francophones (CPCCAF), qui s’est déroulée ce jeudi à Fès, M. Youssouf Moussa Dawaleh, Président de la Chambre de Commerce de Djibouti (CCD), a été porté à la présidence de ce réseau consulaire renommé.

Cette nomination représente un moment important pour la CCD, dont l'engagement grandissant au sein des dynamiques économiques régionales et francophones est désormais salué au plus haut niveau. Le réseau CPCCAF, rassemblant les chambres consulaires de plus de 30 pays d'Afrique, d'Europe, des Caraïbes et de l'Océan Indien, joue un rôle clé dans le soutien à la coopération économique, le renforcement de l'intégration régionale et l'accompagnement des petites et moyennes entreprises francophones.


Après son élection, M. Youssouf Moussa Dawaleh a exprimé sa gratitude et son sens du devoir :

« Je reçois avec humilité et détermination la confiance qui m'est attribuée », a-t-il affirmé.

Il a immédiatement défini les grands axes de son mandat : « Notre but partagé sera de faire de la CPCCAF un acteur de premier plan pour soutenir les transitions économiques, numériques et entrepreneuriales dans l'univers francophone. »


L'arrivée d'un leader djiboutien à la présidence de la CPCCAF illustre également une reconnaissance internationale de l'implication de Djibouti dans les grands enjeux contemporains. Comme le communiqué de la CCD le souligne, cette élection « démontre que Djibouti est préparé à proposer des solutions concertées et audacieuses face aux défis liés au climat, à la compétitivité des entreprises et à la création d'emplois ».



Placée sous la direction de M. Youssouf Moussa Dawaleh, la CPCCAF aspire à devenir une source incontournable de propositions. Elle vise à encourager un développement économique francophone juste, innovant et inclusif, attentive aux réalités locales tout en tenant compte des grandes transitions mondiales.


À Djibouti, cette élection est accueillie avec fierté. Tous les acteurs économiques nationaux se réjouissent et réitèrent leur soutien total à M. Youssouf Moussa Dawaleh pour le succès de sa mission à la tête de la CPCCAF. Un mandat qui commence sous le signe de la confiance, de la coopération et de l'engagement collectif.

Célébration populaire organisée par l’association Haween Qaran avec le soutien de la Mairie

 


À l’approche du 48e anniversaire de l’Indépendance nationale, la capitale s’anime déjà avec les festivités en cours. Hier, au sein du complexe Al Rahma, l’association Haween Qaran, en collaboration avec la Mairie de Djibouti, a ouvert les festivités avec une cérémonie publique riche en couleurs. Une soirée placée sous le signe de l’unité, du patriotisme et de l’implication citoyenne.



Soutenue à la fois financièrement et techniquement par la Mairie, cette initiative s’intègre dans un programme d’événements visant à dynamiser la mémoire collective et à renforcer les liens entre les institutions locales et la communauté. Le maire de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, ambitionne de faire de cette commémoration un moment de rassemblement et d'inclusivité. Il a lancé un appel à la société civile, aux élus et aux résidents, les invitant chacun à participer activement aux célébrations marquant cette date fondatrice du 27 juin 1977.


« L’Indépendance ne se commémore pas uniquement par des discours officiels. Elle se vit dans les quartiers, à travers les femmes, les jeunes, et les acteurs locaux qui perpétuent l’esprit de résistance et de fierté nationale », a souligné Mme Fatouma Nour Hassan, présidente de Haween Qaran, devant un public nombreux. Elle a salué le rôle central joué par la Mairie dans la réalisation de cette soirée, qui a rassemblé des élus locaux, y compris le vice-président de la commune de Balbala, M. Souleiman Ali Souleiman, ainsi qu'un large public.


Haween Qaran, réseau associatif reconnu pour sa mobilisation sur les questions de cohésion sociale et d’autonomisation des femmes, a multiplié les initiatives ces dernières années. Cette célébration s’inscrit dans une dynamique d’appropriation populaire des symboles nationaux et témoigne également du rôle croissant des femmes dans l’animation de la vie publique.


La Mairie de Djibouti, de son côté, renforce sa position de facilitateur de l’expression citoyenne. Fidèle à sa mission de proximité, elle se montre prête à soutenir des événements similaires dans les quartiers au profit des associations. L'objectif affiché : que chaque citoyen, indépendamment de son âge ou de sa condition, se sente partie prenante de l'héritage de 1977.


Enfin, cette soirée organisée au complexe Al Rahma n’est pas un simple événement ponctuel. Elle inaugure une série de manifestations qui redonnent tout son sens à la souveraineté populaire. À Djibouti, la célébration de l’Indépendance ne se décrète pas, elle se partage ; dans la rue, au sein des associations, et dans chaque cœur patriote.




Par cette initiative conjointe, Haween Qaran et la Mairie de Djibouti montrent qu’au-delà des discours, c’est par l’action collective que se construit une mémoire vivante et un avenir partagé.



jeudi 19 juin 2025

RGPH-3 , une radiographie nationale au service du développement durable

  La publication officielle des résultats définitifs du Troisième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH-3), ce mardi 17 juin 2025, lors de la 12e séance du Conseil des Ministresprésidée par Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, Président de la République et Chef du Gouvernement, marque une étape majeure dans l’histoire statistique de Djibouti.

Mené avec une rigueur scientifique exemplaire et appuyé par une transition numérique sans précédent, ce recensement ( salué par l’ensemble des partenaires techniques et financiers ) s’impose désormais comme un levier stratégique pour le pilotage et l’orientation des politiques publiques nationales.



Ce sont 1 066 809 habitants qui vivent officiellement sur le territoire national au 20 mai 2024, date de référence du dénombrement principal. Derrière ce chiffre apparemment neutre se dessine un paysage complexe, vivant, en pleine évolution. Retour sur les résultats, les usages et les enjeux de cette opération d’envergure nationale.


Une opération technique au cœur de la souveraineté statistique


Le recensement général n’est pas un simple décompte de la population. Il s’agit d’une opération structurée, planifiée, rigoureuse, visant à collecter, analyser et publier des données fiables et exhaustives sur l’ensemble des habitants d’un pays, ainsi que sur les caractéristiques de leur habitat. Cette opération permet de saisir des réalités sociales, économiques, démographiques et territoriales indispensables à la conduite de toute stratégie de développement.

Lancée sous l’impulsion du Décret n°2021-191/PR/MEFI, cette troisième édition du RGPH succède aux campagnes de 1983 et de 2009. Elle s’inscrit dans une série de grands chantiers statistiques que le pays a menés ces dernières décennies, notamment les Enquêtes Démographiques et de Santé (EDS), les Enquêtes MICS, ou les Enquêtes auprès des Ménages.

Mais ce recensement a introduit une nouveauté majeure : la transition vers la collecte numérique. Terminées les fiches papier. Place aux tablettes, aux systèmes de positionnement géographique (GPS) et aux bases de données interconnectées. Cette digitalisation a permis une meilleure fiabilité des données, une réduction des délais de traitement, et surtout une cartographie dynamique des réalités locales.


À ce propos, les résultats publiés par l’Institut National de la Statistique de Djibouti (INSTAD) sont sans appel. Avec un taux d’accroissement annuel moyen de 3,3 % depuis 1983, la population djiboutienne poursuit sa progression, portée notamment par une natalité élevée et une dynamique urbaine intense.


Djibouti-Ville concentre à elle seule 767 250 habitants, soit 71,9 % de la population nationale. Ce chiffre, à la fois révélateur et préoccupant, montre une concentration urbaine massive autour de la capitale. À l’inverse, les régions de l’intérieur enregistrent des chiffres plus modestes :

Ali-Sabieh : 76 414 habitants (7,2 %)

Dikhil : 66 196 (6,2 %)

Tadjourah : 60 645 (5,7 %)

Arta : 48 922 (4,6 %)

Obock : 47 382 (4,4 %)


Cette disparité interrégionale appelle des réponses politiques concrètes, notamment en matière de répartition des services publics, d’infrastructures, de développement rural et de mobilité. La donnée devient ici un levier de rééquilibrage territorial.


Le RGPH-3 est plus qu’un tableau de bord démographique. Il est l’ossature de la planification nationale pour les années à venir. Grâce à des données actualisées, désagrégées jusqu’aux plus petits échelons géographiques, le Gouvernement dispose désormais d’une boussole pour orienter ses actions.

Que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la santé, de la protection sociale, de l’emploi ou encore du logement, les décideurs ont désormais à leur disposition une base de sondage nationale robuste, géo-référencée et cohérente. Cette base sera utilisée pour élaborer les plans sectoriels, planifier les investissements, évaluer les besoins et suivre les progrès réalisés dans les Objectifs de Développement Durable (ODD).


Par ailleurs, les partenaires internationaux, tels que la Banque Mondiale, l’UNFPA ou les agences onusiennes, fondent désormais leur soutien et leurs financements sur la qualité et la disponibilité des données. Le RGPH-3 renforce ainsi la crédibilité internationale de Djibouti et sa capacité à négocier et piloter des projets structurants.



Une photographie sociale, genrée et équitable


Les chiffres du recensement révèlent une parité quasi-parfaite entre les sexes : 536 447 femmes (50,3 %) pour 530 362 hommes (49,7 %). Cette donnée, souvent sous-estimée, est fondamentale pour l’élaboration de politiques publiques sensibles au genre. Elle permet d’identifier les écarts d’accès aux services, les vulnérabilités spécifiques et les zones où des efforts sont nécessaires pour promouvoir l’égalité.

Les caractéristiques de l’habitat, bien que moins mises en avant dans la communication initiale, sont également cruciales : elles renseignent sur la qualité du logement, l’accès à l’eau, à l’électricité, aux sanitaires, autant de critères essentiels pour mesurer le niveau de vie et identifier les poches de pauvreté.


En outre, le succès du RGPH-3 repose sur une mobilisation sans précédent. Des milliers d’agents recenseurs, de superviseurs, d’experts en SIG, de techniciens informatiques et de statisticiens ont été déployés sur l’ensemble du territoire. Le Gouvernement, à travers l’INSTAD, a mis en place un dispositif robuste, rigoureux, appuyé par les autorités locales et les préfets.

À ce titre, un hommage particulier est adressé à la population djiboutienne, nationale et étrangère, pour son accueil, sa disponibilité et sa coopération tout au long du processus. Cette participation citoyenne témoigne de la maturité démocratique du pays et de la conscience collective de l’importance des données dans le développement.


Avec les résultats du RGPH-3, le temps est venu de passer du diagnostic à l’action. Le Gouvernement dispose désormais d’un socle statistique de haute qualité pour concevoir les politiques de demain. Chaque école construite, chaque centre de santé planifié, chaque route tracée devra désormais s’appuyer sur ces données pour répondre au mieux aux besoins des populations.

Mais au-delà des politiques publiques, ce recensement doit nourrir le débat national, éclairer la société civile, informer les citoyens, outiller les chercheurs et guider les investisseurs. En ce sens, il ne s’agit pas seulement d’un instrument administratif, mais d’un bien commun, à protéger, à mettre à jour et à faire vivre.



Enfin , le RGPH-3 n’est pas un aboutissement. Il est un nouveau point de départ. Un cap pour mieux gouverner, mieux répartir, mieux planifier. Un miroir dans lequel la République se regarde, lucide, pour tracer son avenir avec précision et responsabilité.





mercredi 18 juin 2025

Cérémonie de clôture des stages militaires à Djibouti sous la direction du Général Zakaria Cheick Ibrahim

 Le Centre d’Instruction Technique et Tactique d’Ambouli, situé au Camp Cheick Osman, a accueilli jeudi à l’aube une cérémonie militaire marquant la clôture des stages du premier semestre 2025. Présidée par le Chef d’État-Major Général des Armées, le Général de Corps d’Armée Zakaria Cheick Ibrahim, cette manifestation a rassemblé dès 6h00 les différentes composantes des Forces de Défense et de Sécurité de Djibouti, dans un cadre empreint de rigueur et de fierté nationale.  



Le Général Zakaria Cheick Ibrahim a inspecté les troupes alignées pour la prise d’armes, dispositif placé sous le commandement du Colonel Ibrahim Youssouf Dabar, Directeur de l’Académie Militaire Interarmées d’Arta. Cette démonstration a mis en lumière la diversité des formations militaires, avec notamment la participation du piquet d’honneur féminin, du drapeau du Régiment Blindé, des stagiaires du cours de capitaine, des recrues des stages FETTA (hommes et femmes), ainsi que des spécialistes en bureautique, télégraphie et mortiers.  


Par la suite, la cérémonie, ouverte par la lecture de versets coraniques, a été marquée par l’intervention du Colonel Mohamed Djama Kayad, Directeur des Ressources Humaines, qui a transmis le message du Chef d’État-Major. Le Général Zakaria Cheick Ibrahim a salué la qualité de l’encadrement et la discipline des stagiaires, tout en réaffirmant l’importance des valeurs militaires fondamentales : loyauté, rigueur et dévouement à la Nation. Il a également annoncé une avancée significative pour les forces armées djiboutiennes : l’ouverture en septembre 2025 de l’École des Sous-Officiers au sein de l’École militaire Président Gouled de Holl-Holl, un pas de plus vers la professionnalisation accrue des troupes.  


En outre, une présentation détaillée des formations a permis de revenir sur leurs objectifs, durées et compétences clés. Les résultats des stages ont ensuite été dévoilés, suivis de la remise des distinctions aux meilleurs éléments de chaque promotion. Les lauréats ont reçu des galons, des lettres de félicitations et d’autres marques de reconnaissance, symboles de leur excellence et de leur engagement.  

En marge de l’événement, une cérémonie de remise de galons a honoré les officiers supérieurs et subalternes récemment promus, issus des différentes branches de l’Armée djiboutienne (Terre, Mer, Air et Santé), renforçant ainsi la continuité du commandement.  



Enfin de compte, la matinée s’est achevée sur une note culturelle avec une prestation du groupe folklorique HARBI, dont les chants militaires multilingues ont animé l’événement. Cette touche artistique a apporté une dimension festive à une cérémonie marquée par l’esprit de corps, l’excellence opérationnelle et l’attachement aux valeurs républicaines.  


 




Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...