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jeudi 27 février 2025

Djibouti, laboratoire de la transition énergétique

 L’ouverture de la Conférence internationale sur l’Énergie et ses applications, initiée par l’Université de Djibouti, marque un tournant dans la réflexion sur la transition énergétique dans la région. À l’heure où la dépendance aux énergies fossiles est de plus en plus contestée et où l’urgence climatique impose une réinvention des modèles énergétiques, Djibouti affiche une ambition claire : devenir un acteur de premier plan dans le développement des énergies renouvelables.



Les experts, universitaires et industriels réunis à Ayla Grand Hôtel n’ont pas manqué d’évoquer les défis immenses liés à cette transition, mais aussi les formidables opportunités qu’elle offre. L’électrification durable, la réduction de l’empreinte carbone et l’innovation technologique ne sont plus des chimères mais des nécessités impérieuses. Djibouti, en s’appuyant sur son potentiel solaire, éolien et même marémoteur, se veut un laboratoire d’expérimentation des solutions de demain.


L’engagement affiché par l’EDD et les acteurs privés, notamment à travers les infrastructures modernes et les investissements conséquents, illustre une volonté politique alignée sur la vision présidentielle d’une production énergétique 100 % renouvelable d’ici 2035. Mais la route est encore longue. Développer une autonomie énergétique fondée sur le renouvelable suppose non seulement des investissements massifs, mais aussi une stratégie cohérente qui allie recherche, innovation et pragmatisme industriel.



Les discussions de cette première journée ont rappelé que la transition énergétique ne se résume pas à une simple bascule technologique. C’est un enjeu global qui touche à l’économie, au social et à la souveraineté nationale. La coopération internationale, soulignée par les interventions du recteur de l’Université technique d’Istanbul et des experts turcs, apparaît essentielle pour relever ce défi.



Reste maintenant à transformer ces ambitions en résultats concrets. Le dynamisme affiché lors de cette conférence laisse entrevoir une promesse : celle d’un Djibouti qui, loin de subir les mutations énergétiques mondiales, aspire à en être un acteur influent. À condition que l’élan de ces échanges ne retombe pas dès la fin des travaux et que les engagements prennent le relais des discours.

jeudi 23 janvier 2025

Djibouti-Tanzanie : Un message, une vision, un dessein panafricain




 Dans une Afrique en pleine mutation, confrontée à des défis colossaux mais également riche en opportunités, la rencontre entre le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de Djibouti, S.E.M. Mahmoud Ali Youssouf, et la Présidente de la République Unie de Tanzanie, S.E. Madame Samia Suluhu Hassan, s’inscrit comme un événement à la fois symbolique et stratégique.



Portant un message personnel du Président Ismaïl Omar Guelleh, le ministre Mahmoud Ali Youssouf a incarné l’ambition d’une Afrique unie, audacieuse et tournée vers l’avenir. En retour, la Présidente Suluhu Hassan a salué le leadership visionnaire du Président Guelleh et souligné le rôle clé de Djibouti dans la Corne d’Afrique. Ce moment d’échange a été marqué par une véritable convergence de visions et une volonté commune de bâtir une Afrique prospère et solidaire.


Bien plus qu’une simple visite officielle, cette audience a permis de mettre en lumière les objectifs partagés par les deux nations. Djibouti et la Tanzanie, forts de leur position de leaders régionaux, aspirent à une Afrique où la paix, la stabilité et la coopération deviennent des priorités absolues.

En outre, les discussions ont également porté sur des initiatives conjointes, notamment dans le cadre des missions de maintien de la paix en République Démocratique du Congo et en Centrafrique. Ces efforts traduisent une vision commune : celle d’un continent où les conflits sont remplacés par le dialogue et la reconstruction.


Au cours de cette visite, Mahmoud Ali Youssouf a dévoilé les grandes lignes de son programme en vue de la présidence de la Commission de l’Union Africaine. Son plan s’articule autour de quatre priorités essentielles :

1. Renforcer la paix et la sécurité, socles indispensables pour le développement durable ;

2. Stimuler l’intégration économique à travers la ZLECAf, afin de positionner l’Afrique comme un acteur incontournable sur la scène mondiale ;

3. Promouvoir l’égalité des genres, avec des politiques ambitieuses visant à garantir une gouvernance inclusive ;

4. Miser sur la jeunesse, la santé et l’éducation, pour jeter les bases d’une transformation profonde et pérenne du continent.


Entouré de ses collaborateurs, parmi lesquels les éminents ambassadeurs Abdi Haibe et Moussa Mohamed Omar, le ministre Mahmoud Ali Youssouf illustre une diplomatie alliant rigueur et vision stratégique. Cette visite, jalon majeur d’une campagne diplomatique soigneusement préparée, vise à asseoir sa légitimité et renforcer son aura en tant que candidat à la présidence de la Commission de l’Union Africaine.


Par ailleurs, lors d’une conférence de presse marquée par une intensité et une ambition manifeste, Mahmoud Ali Youssouf a su capter l’attention d’un auditoire composé de journalistes locaux et internationaux. Avec éloquence, il a plaidé pour une refonte profonde des institutions panafricaines, appelées à devenir des leviers puissants de transformation au service des aspirations des peuples africains.



Enfin , cette rencontre à Dar es Salaam illustre une fois encore le rôle central de Djibouti sur la scène africaine, dépassant largement ses limites géographiques. Carrefour stratégique et acteur de paix, le pays s’affirme comme une voix essentielle dans les discussions continentales. Au-delà des symboles, cette visite marque une étape concrète vers une Afrique plus intégrée et solidaire. Sous l’impulsion de figures comme Mahmoud Ali Youssouf, le continent avance vers une véritable transformation, où la diplomatie devient une quête collective pour un avenir meilleur.


Dans un monde en constante évolution, Djibouti ne se contente pas de suivre les grandes dynamiques : il en est l’un des artisans. Et grâce à cette rencontre avec la Présidente Suluhu Hassan, la vision d’une Afrique unie prend véritablement forme. 

samedi 18 janvier 2025

Raila Odinga , la tragédie d’une ambition dévoyée

 Ce qui aurait pu marquer un tournant prometteur dans la politique africaine se transforme peu à peu en un récit amer, révélateur des dérives du pouvoir. Raila Odinga, ancien Premier ministre du Kenya, figure emblématique de nombreux combats politiques qualifiés de progressistes, avait une chance exceptionnelle : celle de devenir le président de la Commission de l’Union africaine (CUA) et d’incarner l’idéal d’une Afrique unie et ambitieuse. Pourtant, cette opportunité semble avoir été sacrifiée sur l’autel du calcul politique et du cynisme.


Sous le slogan porteur de “Raila for Africa”, sa campagne avait tout pour inspirer : promesses d’investissements dans les infrastructures, relance de l’intégration continentale, réponse énergique face aux défis sécuritaires. De quoi éveiller les espoirs d’une population africaine avide de changement. Mais au lieu de s’appuyer sur une vision audacieuse et des propositions substantielles comme son adversaire Mohamoud Ali Youssouf , Raila Odinga semble s’être embourbé dans des pratiques politiciennes douteuses. Selon des accusations récentes, sa candidature serait entachée de scandales de pots-de-vin destinés à acheter le soutien de certains chefs d’État.


Raila Odinga 

Si cette pratique révolte, elle n’a malheureusement rien d’inhabituel dans certaines sphères du pouvoir. L’idée que l’argent puisse l’emporter sur le mérite n’est pas nouvelle. Cependant, voir de telles manœuvres être utilisées pour briguer la présidence de la Commission de l’Union Africaine ( une institution censée symboliser l’unité et l’avenir du continent ) met en lumière un problème systémique inquiétant. Ce recours au clientélisme renforce la perception d’une classe dirigeante africaine trop souvent perçue comme déconnectée des aspirations populaires et focalisée sur ses propres intérêts.


Mais au-delà de l’indignation morale, une question cruciale émerge : quel type de leadership peut offrir un dirigeant qui accède au pouvoir par des moyens aussi douteux ? Une Commission élue à coups de tractations opaques plutôt qu’à travers une adhésion à des idées fortes peut-elle véritablement relever les défis immenses du continent ? Alors que l’Afrique fait face à des crises sécuritaires, économiques et sociales majeures, ce type de gouvernance risque d’accentuer les divisions plutôt que de les apaiser. En agissant de la sorte, Raila Odinga trahit non seulement ses promesses, mais également le potentiel qu’il incarnait. Loin de devenir un symbole de renouveau politique, il alimente l’image désabusée d’une politique africaine où l’argent et les intérêts privés prennent systématiquement le pas sur la compétence et le bien commun.


En effet, cette situation cause un double préjudice : d’une part, elle ternit l’héritage personnel de Raila Odinga, d’autre part, elle fragilise une institution essentielle pour l’avenir de l’Afrique. Une CUA dirigée par un président dont l’élection serait entachée d’irrégularités perdrait toute crédibilité pour promouvoir la transparence et l’intégrité, deux valeurs fondamentales pour le progrès du continent. Raila Odinga avait une occasion unique de devenir un acteur clé dans la construction d’une Afrique plus forte, plus solidaire et plus visionnaire. En cédant à des pratiques de clientélisme, il a non seulement gâché cette chance, mais il a également envoyé un signal déconcertant : celui d’une politique où les principes se négocient au service d’ambitions personnelles.


Enfin, l’Afrique mérite mieux. À l’heure où le continent se trouve à la croisée des chemins entre défis et opportunités, ses dirigeants doivent être choisis pour leur vision et leurs idées, non pour leur capacité à manipuler les rouages du pouvoir. Si la CUA veut être le moteur du développement africain, elle doit commencer par donner l’exemple en se prémunissant des pratiques qui sapent la démocratie et la confiance des citoyens.

Raila Odinga a manqué son rendez-vous avec l’histoire. Mais l’Afrique, elle, ne peut se permettre de manquer le sien.

samedi 11 janvier 2025

MASS , un engagement fort pour un avenir solidaire

 

Ce samedi matin, sous la houlette de Son Excellence Ismail Omar Guelleh, Président de la République, le stade omnisport d’Ali-Sabieh a vibré au rythme d’une cérémonie d’ouverture marquante de la Semaine Nationale de la Solidarité, édition 2025. Un moment d’une rare intensité qui, une fois encore, a permis au peuple djiboutien de démontrer son attachement indéfectible aux valeurs de solidarité, fondamentales pour notre cohésion et notre unité nationale.


En ce jour d’émotion collective, Djiboutiens et Djiboutiennes venus de toutes les régions ont convergé, symbolisant la puissance d’une nation unie. Cette mobilisation exceptionnelle reflète l’adhésion sans faille de notre peuple aux grandes initiatives sociales menées par notre Président, l’artisan d’une politique sociale qui change les vies. Le Fonds Social Djiboutien (FSD) et l’Initiative Nationale pour le Développement Social (INDS) en sont des exemples flagrants, des initiatives qui, chaque jour, améliorent le quotidien des citoyens, tout en consolidant l’idée d’une société plus juste et plus équitable.



Loin d’être un simple événement, cette cérémonie a été un moment de réflexion sur l’avenir, une réaffirmation du soutien populaire au leadership visionnaire du Président Guelleh. Si l’on regarde de plus près, il devient évident que ce sont ces actions concrètes, menées avec rigueur et persévérance, qui permettent à notre nation de se stabiliser tout en préparant les bases d’un futur plus prospère. Chaque étape franchie, chaque programme déployé, s’inscrit dans la volonté de faire de Djibouti un modèle de solidarité et de cohésion.




L’unité a également été au cœur de cet événement, avec la présence de la Première Dame, Mme Kadra Mahamoud Haïd, accompagnée d’un collectif de femmes venues des quatre coins du pays, renforçant ainsi l’idée d’une nation solidaire, où chacun, indépendamment de son genre, de son origine ou de sa situation géographique, a sa place. Ainsi, Ali-Sabieh, cet endroit symbolique, a donc été le témoin d’une rencontre inédite, renforçant l’idée que notre développement passe par une solidarité sans faille, et que notre stabilité, tant politique que sociale, est le fruit de notre engagement collectif. Dans cette dynamique, nous, Djiboutiens, écrivons ensemble l’histoire d’une nation qui se construit sur des bases solides et des valeurs immuables.



 Aujourd’hui, plus que jamais, l’appel à l’unité et à la solidarité n’a jamais été aussi pertinent. Que ce soit à travers des initiatives sociales comme celles du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité, ou dans la simple présence de notre peuple uni autour de ces projets, nous sommes témoins d’un moment où l’avenir de Djibouti s’écrit avec audace, espoir et détermination.

Enfin, la Semaine Nationale de la Solidarité 2025, placée sous le thème « Le développement social, socle de notre cohésion nationale », nous invite à un bilan de l’année écoulée, tout en nous offrant une vision claire des perspectives à venir. Dans ce cheminement, c’est toute la nation qui avance, résolue à bâtir un avenir où solidarité et développement vont de pair, pour un Djibouti plus fort, plus uni et plus solidaire que jamais.

mercredi 4 décembre 2024

Djibouti et la Chine, unis par des ambitions partagées dans un modèle de coopération exemplaire

 


Éditoriale 

Par son sens aigu du pragmatisme politique et économique, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh continue de positionner la République de Djibouti comme un acteur incontournable sur l’échiquier mondial. Ce mercredi, le Palais de la République a une nouvelle fois été le théâtre d’une rencontre de haut niveau, marquant la solidité et la profondeur des relations entre Djibouti et la République Populaire de Chine.



La visite de M. Zhang Qingwei, Vice-Président du Comité permanent de l’Assemblée Populaire Nationale de Chine, à la tête d’une délégation de parlementaires, traduit l’importance stratégique que revêt notre pays dans le partenariat sino-africain. Cette audience, riche en échanges fructueux, a permis au Président Guelleh de partager la vision renouvelée du développement djiboutien et de réaffirmer les priorités stratégiques de la coopération avec Beijing .


Depuis 1979, année de l’établissement des relations bilatérales, Djibouti et la Chine ont construit une relation d’échanges et de collaborations exemplaires. Ce partenariat s’est hissé au rang de partenariat stratégique global, un niveau d’interaction rare et révélateur de l’alignement des intérêts entre nos deux nations.


Au cœur de cette coopération se trouve la participation active de Djibouti à l’ambitieux projet chinois de la « Ceinture et la Route ». Grâce à sa position géographique exceptionnelle et à ses infrastructures modernes, notre pays est devenu un pivot logistique et économique pour l’intégration des marchés mondiaux. Cette intégration stratégique n’est pas le fruit du hasard, mais bien d’une politique clairvoyante, visant à faire de Djibouti un moteur de la croissance régionale et un carrefour pour le commerce international.


Comme l’a souligné notre ambassadeur à Beijing , S.E  Abdallah Abdillahi Miguil, cette visite marque un tournant : celui d’un recadrage stratégique qui transcende les relations bilatérales classiques pour embrasser des objectifs communs de prospérité et de stabilité. À l’heure où les défis globaux, qu’ils soient climatiques, économiques ou sécuritaires, se multiplient, le modèle sino-djiboutien rappelle qu’il est possible de construire des partenariats fondés sur la réciprocité et le respect mutuel.

Lors de ses entretiens avec le Chef de l’Etat, M Zhang Qingwei était accompagné d’une importante délégation du Comité Permanent de l’Assemblée Populaire Nationale de Chine comprenant notamment, le Vice-Président des Affaires financières, M Shi Yaobin et le Membre du Comité du PCC des Institutions, M Wang Lishan.


En outre , le Président Guelleh, dans sa sagesse et son leadership, a une fois de plus su démontrer l’importance de l’équilibre dans les relations internationales. À travers cette rencontre, il a partagé une vision exemplaire de diplomatie stratégique : savoir valoriser ses atouts pour attirer des partenariats gagnant-gagnant, tout en restant fidèle à une vision de développement inclusif et durable pour notre peuple.



Dans un monde marqué par les tensions géopolitiques et la fragmentation économique, Djibouti prouve qu’il est possible de naviguer avec intelligence et détermination. Aujourd’hui, la coopération entre Djibouti et la Chine brille comme un phare, un modèle d’alliance où les ambitions partagées transcendent les dimensions contrastées.


Enfin, le dialogue entre le Président Guelleh et M. Zhang Qingwei augure d’un avenir prometteur pour les deux nations. Pour Djibouti, c’est une opportunité renouvelée de renforcer sa place sur la scène internationale tout en consolidant les bases d’un développement durable et inclusif. Pour la Chine, c’est une confirmation de l’efficacité de sa diplomatie économique et de sa vision d’une mondialisation équilibrée.


Au-delà des mots, ce partenariat incarne une philosophie : celle où la coopération n’est pas seulement un échange de ressources, mais un partage de destins.

jeudi 24 octobre 2024

L’Afrique en quête de réformes et de partenariats pour une intégration économique renforcée

 Éditorial : 

En cette période cruciale pour l’économie mondiale, les récentes réunions internationales mettent en lumière la détermination de l’Afrique à s’imposer sur la scène financière et à consolider son intégration régionale. En marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, les efforts déployés par les dirigeants africains, à l’instar du ministre djiboutien de l’Économie et des Finances, S.E. M. Ilyas Moussa Dawaleh, illustrent cette volonté collective de réformer une architecture financière mondiale peu favorable aux économies africaines.


M. Ilyas Moussa Dawaleh, MEFI 

Lors de la réunion du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale, dirigée par des figures éminentes telles que M. Abebe Aemro Selassie, directeur du département africain du FMI, et le commissaire de l’Union africaine Albert M. Muchanga, les discussions ont porté sur l’impératif de réformer les mécanismes financiers mondiaux pour mieux soutenir les Objectifs de Développement Durable. L’enjeu est de taille : l’Afrique réclame un siège permanent au sein du G20, pour une meilleure représentation et une défense accrue de ses intérêts. En renforçant la candidature de l’Union africaine, ce groupe de travail fait écho aux aspirations d’un continent en quête de justice économique et d’influence politique.



Parallèlement, la délégation djiboutienne menée par le ministre Ilyas Moussa Dawaleh a poursuivi ses échanges avec les instances internationales pour attirer davantage de partenariats et de financements. Lors de sa rencontre avec Muhamet Bamba Fall de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la délégation a plaidé pour un soutien accru dans la mise en œuvre de projets PPP (partenariat public-privé) dans des secteurs clés comme le transport, l’assainissement, ou encore la formation professionnelle. Djibouti souhaite également améliorer son image internationale en réinventant le narratif autour de son attractivité économique. Le ministre I.M Dawaleh a d’ailleurs appelé MIGA à innover dans ses approches pour offrir au secteur privé djiboutien un accompagnement adapté à ses ambitions de développement.



Enfin, la 22ème Réunion ministérielle de l’Initiative de la Corne de l’Afrique, qui a célébré son cinquième anniversaire, témoigne des progrès réalisés dans l’intégration régionale. Avec près de 11,8 milliards de dollars mobilisés à ce jour, les ministres des cinq pays membres – Djibouti, Éthiopie, Kenya, Somalie, et Soudan du Sud – ont salué l’appui des partenaires internationaux, tout en insistant sur la nécessité d’accélérer les projets en cours. Il est clair que, pour surmonter les défis économiques persistants, l’Afrique de l’Est doit explorer de nouvelles sources de financement, telles que les financements climatiques et les prêts concessionnels, sans pour autant abandonner les mécanismes traditionnels.



Cette réunion a également été marquée par un moment de solidarité envers le peuple soudanais, touché par des conflits déstabilisants. En dépit de ces turbulences, la Corne de l’Afrique poursuit son chemin vers une intégration économique plus forte, avec pour objectif commun un avenir de prospérité partagée.



Alors que ces efforts collectifs se poursuivent, l’Afrique démontre une fois de plus sa capacité à relever des défis complexes et à se forger une place dans le nouvel ordre économique mondial. La question demeure : ces réformes et ces partenariats suffiront-ils à transformer durablement les économies africaines ? Il est urgent que le continent soit entendu, non seulement pour ce qu’il représente aujourd’hui, mais pour ce qu’il promet de devenir demain.

dimanche 29 septembre 2024

IOG , un leadership stratégique et visionnaire

 La Corne de l'Afrique est un théâtre de tensions géopolitiques, où les grandes puissances rivalisent d'influence. Cependant, les nations en développement, comme Djibouti, savent tirer leur épingle du jeu en fonction de leurs propres intérêts stratégiques. Djibouti occupe une place de choix, attirant des investissements massifs et des partenariats militaires. Ce positionnement favorable n’est pas dû au hasard, mais au leadership avisé du président Ismaïl Omar Guelleh (IOG). Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, il a jeté les bases de l’émergence du pays en concentrant ses efforts sur le développement des infrastructures, un socle fondamental pour assurer une croissance économique durable.



IOG n'est pas un novice sur la scène politique. Son parcours est celui d’un politicien chevronné, écouté et respecté aussi bien au niveau régional qu’international. Sa capacité à naviguer dans les eaux troubles de la géopolitique lui a permis de mener à bien des négociations complexes, notamment les accords d’Ab’a et la conférence de réconciliation d’Arta. Sous sa direction, Djibouti s’est forgé une réputation de stabilité et de partenaire de confiance dans une région souvent marquée par des troubles.


En effet, le charisme d'IOG ne se limite pas à ses talents diplomatiques. Sur le plan intérieur, il jouit d'une popularité inégalée. De la capitale aux régions les plus reculées, le président est perçu comme un homme proche de ses concitoyens, attentif à leurs préoccupations. Sa proximité avec le peuple se traduit par des dialogues ouverts et inclusifs, comme en témoignent ses tournées dans les différentes régions du pays. IOG sait écouter et répondre aux doléances de toutes les couches sociales, qu'il s'agisse des jeunes, des femmes ou des sages des villages.


Pour IOG, le capital humain est la richesse la plus précieuse de Djibouti. Conscient que la jeunesse constitue la majorité de la population, il œuvre à leur donner les moyens de relever les défis de demain, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). La transformation de Djibouti en un hub multidimensionnel, tant sur le plan portuaire que technologique, est au cœur de sa vision. À travers des initiatives de formation et de soutien à l’entrepreneuriat, le gouvernement vise à créer une génération de jeunes entrepreneurs, innovateurs et créateurs de start-ups, capables de dynamiser l’économie nationale.


Au-delà des réalisations tangibles, la force d’IOG réside dans sa capacité à maintenir une cohésion nationale en période de crises. Durant la pandémie de COVID-19, il a su gérer la situation avec une approche mesurée, évitant le recours à des mesures extrêmes comme le couvre-feu, tout en appelant ses concitoyens à la responsabilité. Sous sa direction, Djibouti a su éviter les débordements observés dans d'autres pays, et l'unité nationale a joué un rôle clé dans la gestion efficace de la crise.


En somme, Ismaïl Omar Guelleh reste une figure centrale dans l'histoire contemporaine de Djibouti. Son leadership visionnaire et son engagement envers le développement du pays en font un dirigeant profondément respecté, aussi bien par son peuple que par la communauté internationale. Ses efforts constants pour assurer la stabilité, promouvoir l'innovation et renforcer la cohésion sociale montrent qu'il pense non seulement à la prochaine élection, mais surtout aux générations futures.


À travers son parcours et ses réalisations, IOG s’impose comme un homme d'État dévoué à son pays et à ses compatriotes. Sous sa direction, Djibouti continue de prospérer malgré les défis géopolitiques et économiques, grâce à une vision claire, un leadership fort et une connexion profonde avec le peuple djiboutien.

vendredi 27 septembre 2024

🔔La rhétorique politique , parlons-en !

  Dans la petite chronique du jour, nous allons nous pencher sur la rhétorique politique, devenue le discours dominant de notre époque. L’idée de ce billet m’est venue en écoutant plusieurs discours lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Le génocide en cours à Gaza et le traitement inégal entre la Palestine et l’Ukraine en sont des exemples concrets, bien que certains puissent les juger illégitimes 😭.



Rassurez-vous, notre sous-région n’est pas en reste. Nous avons aussi nos spécialistes de la rhétorique politique, et parfois, c’est même pire 😂.

En effet, la politique, malheureusement, génère aussi ses propres déchets : des paroles vides de sens et des promesses éphémères qui s'évaporent comme des feuilles mortes emportées par le vent. C’est ce qu’on appelle la réthorique politique dans sa pire version 😎. 


Imaginez un politicien déversant un flot d'objets disparates, symbolisant cette accumulation de discours creux. Les mots, privés de leur essence, s'amoncellent sans jamais laisser de trace tangible. Ces discours, souvent empreints de grandiloquence, finissent par perdre toute crédibilité, laissant les citoyens désabusés et sceptiques face à des engagements qui ne se concrétisent jamais. Ainsi, la rhétorique politique devient une sorte de pollution verbale, où les phrases, bien que soigneusement construites, ne servent qu'à masquer l'absence de véritables actions.


Pendant ce temps, au pied du podium, la tâche ardue de nettoyage revient aux citoyens. Cette femme, balayant les restes du discours, symbolise la société qui, silencieusement, doit réparer et ramasser les fragments laissés par la rhétorique politique. Elle incarne une métaphore puissante du cycle incessant où l’action concrète est souvent reléguée aux marges de la société, tandis que les leaders s’enlisent dans des déclarations sans portée. 


Par ailleurs, je me demande à quoi sert l’ONU, vu ce qui se passe à Gaza, au Soudan, au Liban, en RDC, et j’en passe. Les conflits et crises humanitaires persistent, laissant beaucoup de gens se demander si l'ONU est vraiment efficace dans sa mission de maintenir la paix et la sécurité internationales.

jeudi 26 septembre 2024

Halbeeg qaran iyo hoggan hufan , wa astaanta madaxweyne Geelle

 Hogaamiyaha wanaagsan waxaa lagu yaqaanaa inuu leeyahay aragti fog, faham dheeri ah, awood uu ku xalliyo dhibaatooyinka, iyo bisayl siyaasadeed. Madaxweyne Ismaaciil Cumar Geelle, hoggaamintiisu waxay si qoto dheer u saameysay halbeegga qaran ee Jamhuuriyadda Jabuuti, isagoo horseeday horumar weyn oo ku baahsan dalka oo dhan iyo meelo ka baxsanba.



Hogaaminta Madaxweyne Geelle waxay saameyn muuqata ku yeelatay qaabka iyo xushmadda ay Jabuuti ku leedahay gobolka Geeska Afrika iyo ururrada caalamiga ah. Sababtaas awgeed, waxaa dalka Jabuuti si weyn loogu tixgaliyaa aduunka dacalladiisa. "Hogaamintu waa awooda lagu hirgeliyo himilo dhab ah," ayuu yidhi madaxweyne Geelle, iyadoo higsi cad iyo siyaasado hufan ay astaan u noqdeen maamulka uu ku hoggaaminayo dalka.


Madaxweyne Geelle wuxuu marar badan muujiyay bisayl siyaasadeed iyo haldoor hoggaamineed, isaga oo hirgelinaya qorshayaal horumarineed oo la jaan qaadaya hadafyada Qaramada Midoobay, gaar ahaan kuwa la xiriira tayada waxbarashada, kobcinta dhaqaalaha, horumarinta xirfadaha casriga ah, iyo dagaalka ka dhanka ah saboolnimada. 


Marka dib loo eego 20-kii sano ee la soo dhaafay, horumarka iyo dadaalka madaxweynaha waa mid laga dareemi karo dalka oo dhan, magaalo iyo miyi ba. Jabuuti waxay qaaday tallaabooyin waaweyn oo ay ku gaadheyso himiladeeda sanadka 2035, haddii dadaalladaas si joogto ah loo sii wado.


Maamulka dowladeed ee Madaxweyne Geelle waxaa lagu saleeyaa dhowr dhinac oo muhiim ah, sida horumarinta dhaqaalaha iyo tayeynta bulshada. Maamulkiisa hufan ayaa abaal-marin weyn kaga helay shacbiga Jabuuti, isagoo noqday siyaasi aad ugu xeel dheer arrimaha bulshada, hogaaminta wanaagsan, iyo ilaalinta danta guud ee qaranka.


Waxaa xusid mudan doorka weyn ee Madaxweyne Geelle uu ku lahaa dib u dhiska dowladdii dhexe ee Soomaaliya, iyo kaalinta siyaasadeed ee uu ka qaatay xoojinta nabadda gobolka Geeska Afrika, gaar ahaan Soomaaliya. Madaxweyne Geelle waa siyaasi rug-caddaaya ah oo si weyn uga qayb qaatay dadaallada nabadeynta, isaga oo si joogto ah u taagnaa taageerida nabadda iyo horumarinta xiriirka dowladaha deriska ah iyo guud ahaan gobolka.


Waxaa kale oo aan la dafiri karin doorkiisa ku aaddan kobcinta xiriirka caalamiga ah iyo diblomaasiyadda, taas oo horseeday in Jabuuti noqoto wadan muhiim ah oo kaalin muuqata ka qaata arrimaha siyaasadda iyo nabadda Qaaradda Afrika. Madaxweyne Geelle ayaa mar kale ku caddeeyay inuu yahay hoggaamiye bisil, oo u taagan nabadda iyo horumarka, taas oo astaan u noqotay hogaankiisa.


Madaxweyne Geelle, wax kastaba ha noqotee, wuxuu leeyahay xirfad iyo bisayl siyaasadeed oo ka dhigaya hoggaamiye ku suntan halbeegga qaran ee horumarka iyo xasilloonida dalka Jabuuti iyo gobolkaba. 

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...