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vendredi 27 juin 2025

Djibouti réaffirme son engagement en faveur d’une souveraineté pleine et entière, souligne le Président Guelleh

 À l’occasion du 48ème anniversaire de l’Indépendance nationale, le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a prononcé un discours solennel réaffirmant l’attachement indéfectible du pays à sa souveraineté, à l’unité nationale et à la résilience face aux défis mondiaux.  

Célébrée sous le signe de la cohésion et de la fierté patriotique, cette journée historique a débuté par un grandiose défilé militaire, symbole de la force et de la détermination des forces armées et de sécurité djiboutiennes. Sous l’autorité directe du Président Guelleh, cette parade a mis en lumière les avancées technologiques et opérationnelles de Djibouti en matière de défense, avec la présentation d’un arsenal moderne, incluant des équipements aériens de pointe.  



Dans son allocution, le Chef de l’État a souligné l’importance pour Djibouti de consolider son autonomie économique et stratégique dans un contexte international marqué par l’incertitude. « Les crises climatiques, migratoires et sécuritaires exigent une réponse unie et innovante », a-t-il déclaré, appelant à une diversification économique pour affronter les chocs externes.  

Le Président Guelleh a insisté sur la nécessité de préserver le modèle social djiboutien, tout en saluant la résilience du peuple face aux adversités. «Notre nation doit puiser dans ses propres ressources pour bâtir une souveraineté inclusive et compétitive », a-t-il affirmé, rappelant que l’innovation et la solidarité nationale restent les piliers du développement.  


Le discours présidentiel a également rendu hommage aux martyrs de l’indépendance, «ces héros qui ont sacrifié leur vie pour libérer Djibouti du joug colonial ». Le Président a salué le dévouement continu des forces de sécurité et de tous les citoyens œuvrant pour l’unité nationale.  


Sur le plan international, Djibouti a réitéré son soutien aux nations sœurs en proie à des conflits, notamment le Soudan et la Palestine. « Nous condamnons fermement les violences au Soudan et soutenons une solution pacifique », a déclaré le Président Guelleh, réaffirmant l’engagement diplomatique de Djibouti en faveur de la réconciliation. Concernant la Palestine, il a exigé «un règlement définitif fondé sur la solution à deux États, conformément aux résolutions de l’ONU », dénonçant avec vigueur «les exactions à Gaza ». 


Les festivités, marquées par une ferveur populaire, ont rassemblé des milliers de citoyens venus de toutes les régions du pays, ainsi que les hautes autorités gouvernementales et parlementaires. La Première Dame, Mme Kadra Mahamoud Haid, figure emblématique de l’émancipation féminine et de la cohésion sociale, était également présente, incarnant les valeurs progressistes de la nation.  


Enfin , cette journée a une fois de plus démontré l’attachement du peuple djiboutien à son indépendance, à sa stabilité et à sa vocation de paix, sous la conduite éclairée du Président Guelleh. Djibouti, fort de ses traditions et tourné vers l’avenir, continue d’incarner un modèle de résilience et de solidarité en Afrique et dans le monde.


















  













 

mercredi 25 juin 2025

Le Président Guelleh accueille six nouveaux ambassadeurs accrédités à #Djibouti

 


Dans le cérémonial républicain sobre et solennel qui entoure les grands rendez-vous de la diplomatie, le Palais présidentiel a prêté son décor ce mercredi matin à la remise des Lettres de créance de six nouveaux ambassadeurs accrédités auprès de la République de Djibouti.


Le Chef de l’État, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, a ainsi reçu tour à tour les émissaires de l’Afrique du Sud, de la République Démocratique du Congo, de l’Irak, de l’Iran, de l’Australie et du Bangladesh, tous mandatés par leurs gouvernements respectifs pour représenter leurs nations sur le sol djiboutien. Il s’agit de :

S.E. Mme Monceba Losi, Ambassadrice de la République d’Afrique du Sud,

S.E. M. Jean Ngandu Ilunga, Ambassadeur de la République Démocratique du Congo,

S.E. M. Kahtan Taha Khalaf, Ambassadeur de la République d’Irak,

S.E. M. Ali Akbar Rezaei, Ambassadeur de la République Islamique d’Iran,

S.E. M. Peter Hunter, Ambassadeur du Commonwealth d’Australie,

S.E. M. Delwar Hossain, Ambassadeur de la République Populaire du Bangladesh.



Portés par des discours empreints de courtoisie diplomatique et d’aspirations partagées, les six diplomates ( tous non-résidents) ont exprimé une volonté commune : faire de leurs mandats à Djibouti une opportunité de renforcement stratégique des relations bilatérales. Leurs interventions ont reflété un respect manifeste envers notre pays, perçu de plus en plus comme un acteur crédible, stable et incontournable sur la scène régionale et internationale.


Prenant la parole à l’issue de la cérémonie protocolaire, l’ambassadrice sud-africaine, Mme Monceba Losi, a salué la constance des relations entre Pretoria et Djibouti, tissées depuis 1996. « Nous souhaitons explorer davantage la coopération économique, le commerce et le tourisme, tout en consolidant notre partenariat dans le domaine stratégique des télécommunications sous-marines », a-t-elle déclaré, insistant sur l’intérêt particulier de son pays pour les infrastructures de connectivité numérique entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe.


Même tonalité de convergence chez son homologue congolais, M. Jean Ngandu Ilunga, qui a souligné le souhait de la République Démocratique du Congo de bâtir une coopération multisectorielle avec Djibouti, tout en valorisant l’expérience reconnue du pays dans les domaines maritime et portuaire. « Nos deux nations gagneraient à mutualiser leurs forces au service d’un développement partagé », a-t-il affirmé, en écho à la politique de coopération Sud-Sud prônée par les deux Chefs d’État.


De son côté, M. Kahtan Taha Khalaf, ambassadeur de la République d’Irak, a mis en avant les « liens fraternels » entre Bagdad et Djibouti, en exprimant sa volonté de les renforcer dans des domaines aussi variés que la formation, la culture ou les échanges économiques.

Plus offensif dans les perspectives sectorielles, le diplomate iranien, M. Ali Akbar Rezaei, a évoqué des axes de collaboration précis : investissements conjoints dans le transit maritime, développement du tourisme médical, échanges techniques et soutien au secteur logistique.


Quant à l’ambassadeur australien, M. Peter Hunter, il a fait état de la disponibilité de son pays à collaborer dans les secteurs sensibles de la sécurité maritime, de la production d’énergie renouvelable et de la lutte contre le changement climatique. « Djibouti est une plateforme stratégique. Nous souhaitons établir des partenariats durables et équilibrés », a-t-il insisté.

Enfin, le représentant du Bangladesh, M. Delwar Hossain, a mis l’accent sur les valeurs communes entre les deux pays, affirmant que Dacca souhaite intensifier sa coopération avec Djibouti, notamment dans l’éducation, le commerce et les investissements.


En clôture de cette matinée diplomatique, le Président Ismaïl Omar Guelleh a salué, dans une brève allocution, la présence des nouveaux ambassadeurs. Il leur a souhaité la bienvenue et les a assurés de son soutien personnel, ainsi que de celui du Gouvernement et du peuple djiboutien, pour mener à bien leurs missions.

Par ce geste de haute portée symbolique et politique, le Chef de l’État a une fois de plus réaffirmé la position de Djibouti comme un carrefour d’ouverture et de dialogue, ancré dans une diplomatie active, respectueuse des souverainetés et résolument tournée vers les partenariats utiles.


Au-delà du rituel diplomatique, cette série d’accréditations traduit une dynamique d’internationalisation croissante de Djibouti, désormais perçu comme un interlocuteur incontournable pour des pays aux profils variés. Les ambitions portées par ces nouveaux ambassadeurs témoignent d’un monde où la coopération ne se limite plus aux sphères classiques, mais embrasse les enjeux d’infrastructure, de connectivité, d’éducation, d’énergie et de sécurité.


L’avenir dira quelles promesses tiendront ces lettres signées entre les États, mais une chose est certaine : Djibouti, par sa stabilité et son positionnement géostratégique, continue de séduire les chancelleries du monde.







A.

lundi 23 juin 2025

Djibouti plaide pour un multilatéralisme rénové, fidèle à la Charte fondatrice de l’ONU

 Le Président Ismail Omar Guelleh a, ce lundi, prêté sa voix à la commémoration du 80e anniversaire des Nations Unies, lors d’une cérémonie tenue par visioconférence. Dans une déclaration dense et calibrée, diffusée à la tribune de cet évènement planétaire, le Chef de l’État djiboutien a réaffirmé l’attachement profond de son pays à la centralité de l’ONU dans l’architecture du monde contemporain. Plus qu’un hommage, c’est un plaidoyer lucide en faveur d’un multilatéralisme rénové, mais fidèle à l’esprit originel de la Charte de San Francisco.

S.E.M Ismail Omar Guelleh, president de la République 


« Aujourd’hui, plusieurs décennies après son adoption, la Charte des Nations Unies continue de régir notre monde », a déclaré le Président Guelleh, rappelant que le texte fondateur, loin d’être dépassé, conserve toute sa pertinence pour répondre aux défis de notre temps : paix, sécurité, climat, pauvreté, menaces émergentes. Cette déclaration s’inscrit dans une ligne constante de la diplomatie djiboutienne : défendre le droit international, favoriser les règles collectives, et promouvoir un ordre mondial inclusif.


Une organisation en quête de réinvention


Le Président Guelleh n’a pas esquivé les critiques ni les défis internes que traverse le système onusien. Il a salué les efforts continus de réforme menés sous la houlette du Secrétaire général António Guterres, soulignant la transition vers un « multilatéralisme en réseau ». Une dynamique qui, selon lui, tente de rapprocher les Nations Unies des autres piliers du système global : institutions financières, organisations régionales, blocs économiques.

« L’Organisation a cherché à se réformer en permanence », a-t-il reconnu, tout en appelant à une vigilance accrue face aux dérives potentielles de cette mutation. En ligne de mire : les réductions budgétaires, les suppressions de postes et les conflits de compétences qui pourraient, à terme, altérer l’essence même de l’ONU. « Les efforts actuels visant à réduire les coûts de fonctionnement et à éliminer le gaspillage ne doivent cependant pas diminuer notre ambition d’accroître l’efficacité et la légitimité de notre Organisation », a averti le Chef de l’État.


En effet, cette mise en garde revêt une dimension stratégique : alors que le monde s’enfonce dans un paysage international plus fragmenté, la question n’est plus tant de savoir si les Nations Unies doivent changer, mais comment préserver leur âme tout en les adaptant à l’époque.


Dans son intervention, le Président Guelleh a tenu à replacer l’Afrique au cœur du dispositif onusien. Un continent qui, selon ses termes, a adopté l’ONU « comme un bien commun mondial ». Le choix des mots n’est pas anodin. Il illustre une vision selon laquelle les États africains, loin d’être de simples bénéficiaires des actions onusiennes, sont des co-constructeurs de la légitimité globale de l’Organisation.


La stabilité régionale, les droits de l’Homme, la protection de l’environnement : autant de chantiers où l’Afrique s’investit avec vigueur et qui, selon Djibouti, justifient une représentativité accrue du continent dans les sphères décisionnelles. Cette position est constante dans les prises de parole djiboutiennes aux Nations Unies, que ce soit au Conseil des droits de l’Homme à Genève ou à l’Assemblée générale à New York.


Un message aligné avec la doctrine diplomatique djiboutienne


Dans cet esprit, le Président Guelleh a réitéré un appel à « une plus grande collaboration des nations du monde » pour doter l’Organisation d’une capacité d’action renforcée, au service de tousles États membres, « grands et petits ». Une allusion claire au besoin d’équité, de parité et de respect des souverainetés dans la gouvernance mondiale.


Ce discours présidentiel n’est pas une simple réponse protocolaire à une célébration. Il reflète la doctrine diplomatique de Djibouti, qui, depuis plusieurs années, se positionne comme une voix pondérée, constructive et active sur la scène internationale. Membre respecté de la Corne de l’Afrique, siège de multiples bases militaires internationales, hôte de forums de paix et de conférences régionales, Djibouti connaît mieux que quiconque la valeur des mécanismes multilatéraux pour désamorcer les tensions, stabiliser les zones sensibles et promouvoir la coopération.


En réaffirmant son attachement à la Charte, le Président Guelleh place Djibouti dans la continuité d’une ligne qui allie fidélité aux principes fondateurs de l’ONU et pragmatisme face aux réalités changeantes du monde. Une manière aussi de dire que la réforme est nécessaire, mais qu’elle ne doit pas sacrifier ce que l’ONU a de plus précieux : sa capacité à incarner un idéal commun de paix, de justice et de solidarité.


Enfin , à l’occasion de ce 80e anniversaire, Djibouti ne célèbre pas une organisation figée, mais une institution vivante qu’il faut protéger, moderniser et surtout faire mieux fonctionner. Le message est clair : la Charte des Nations Unies n’est pas un vestige. Elle est, pour Djibouti et pour bien d’autres, une boussole dans un monde en recomposition.



mercredi 18 juin 2025

Minneapolis adopte une résolution en l’honneur de Djibouti

 Dans un geste hautement symbolique de reconnaissance et d’ouverture, le Conseil municipal de Minneapolis a adopté aujourd’hui une résolution proclamant officiellement le 27 juin 2024 comme journée de célébration de l’indépendance de Djibouti au sein de la ville.

Cette initiative vise à honorer le parcours historique du peuple djiboutien vers la liberté, tout en mettant en lumière les contributions essentielles de la communauté djiboutienne-américaine à la vie culturelle, sociale et économique de Minneapolis.



La résolution a été saluée par les membres du Conseil, qui ont unanimement souligné l’importance de reconnaître la diversité qui façonne Minneapolis. Plusieurs figures de la communauté djiboutienne étaient présentes dans l’hémicycle, témoignant de leur fierté et de leur attachement à la ville.

« Merci à mes collègues membres du Conseil pour leur soutien indéfectible à cette résolution, et un immense merci aux membres de la communauté djiboutienne de Minneapolis qui nous ont rejoints aujourd’hui. Ce moment est le vôtre », a déclaré l’un des élus à l’origine de cette démarche.


Cet événement revêt une portée historique, car il marque une reconnaissance institutionnelle forte de la présence djiboutienne aux États-Unis et témoigne de l’essor croissant de cette diaspora ces dernières années à Minneapolis et au-delà. La décision du Conseil municipal traduit l’attachement profond de cette communauté à son pays d’origine, la République de Djibouti, en exprimant la volonté de célébrer, même loin des rives de la Corne de l’Afrique, la mémoire collective et la souveraineté nationale.

Cette initiative illustre également la vitalité et la dynamique d’une diaspora bien intégrée, que ce soit au sein de communautés plus anciennes comme celle des Somaliens, avec lesquels elle partage des racines culturelles et historiques, ou dans le tissu plus large de la société américaine. Cette intégration réussie, bâtie sur la solidarité, le travail et l’attachement aux valeurs citoyennes, rehausse l’image de Djibouti à l’international et incarne une forme de diplomatie communautaire par l’exemple.



Au-delà du symbole, cette reconnaissance s’inscrit dans une dynamique plus large d’inclusion et de célébration des identités multiples qui cohabitent dans la ville. Le 27 juin devient ainsi non seulement un rappel historique de l’indépendance de Djibouti en 1977, mais aussi une journée de fierté communautaire et de dialogue interculturel.

« Unissons-nous pour célébrer notre communauté diversifiée et la richesse qu’elle apporte à notre ville, » a conclu le Conseil, réaffirmant l’engagement de Minneapolis à valoriser chaque voix et chaque héritage.

Une page de fraternité s’écrit entre Djibouti et Minneapolis.



lundi 16 juin 2025

Djibouti, une administration en mutation

Du Palais du Peuple à la fabrique d’un État agile, récit d’une semaine d’apprentissage stratégique où la réforme publique prend chair.


Un air de changement flottait dans les couloirs solennels du Palais du Peuple. Du 8 au 12 juin, ce haut lieu institutionnel s’est transformé en campus stratégique, accueillant une cohorte de cadres de l’administration publique djiboutienne réunis autour d’un objectif commun : penser autrement, gérer autrement, décider autrement. À l’initiative de l’Agence Nationale des Systèmes d’Information de l’État (ANSIE), deux sessions intensives ont proposé bien plus qu’une montée en compétence. Elles ont incarné une ambition : faire de la formation le moteur d’une gouvernance renouvelée.


M.Almis Mohamed Abdillahi, SG du gouvernement 

Dans les salles de formation , les mots « performance », « leadership », « redevabilité » ne sonnaient plus comme de simples slogans. Ils s’incarnaient dans des exercices concrets, des outils méthodologiques, des échanges denses. Arbre à problèmes, matrices SWOT, diagrammes de Venn : loin de l’abstraction, ces instruments sont devenus, en cinq jours, les compagnons d’une administration en quête de sens et de cohérence.


Un moment de bascule


La transition numérique n’est plus un projet, elle est une réalité. L’intelligence artificielle, hier encore apanage des géants technologiques, bouleverse désormais les chaînes de décision publique. Dans ce contexte, l’administration djiboutienne, à l’instar de ses homologues africaines, est sommée de réinventer ses réflexes. Fini le temps des procédures figées et des décisions verticales. Place à une culture de l’agilité, de l’évaluation continue, et d’un management aligné sur les attentes du XXIe siècle.


C’est ce saut qualitatif que l’ANSIE a voulu initier. Au cœur du dispositif : trois piliers structurants ; stratégie, management, gestion contractuelle. Un triptyque pensé pour outiller les cadres, mais aussi pour ancrer des pratiques durables, résolument tournées vers l’impact.


Dès les premières heures, les fondamentaux de la Gestion du Cycle de Projet (GCP) et de l’Approche Cadre Logique (ACL) ont été posés. Loin d’un simple déballage théorique, les formateurs ont insisté sur la logique d’intervention, la construction rigoureuse des indicateurs, l’alignement des objectifs avec les réalités du terrain. Il s’agissait, in fine, de transformer chaque participant en stratège opérationnel, capable de bâtir un projet, d’en anticiper les dérives, et surtout de le défendre auprès de partenaires techniques et financiers.


Mais la réforme ne se joue pas uniquement sur les grilles d’analyse. Elle s’incarne dans les relations humaines. Les modules consacrés au leadership ont ainsi exploré les ressorts du management transformationnel : comprendre les dynamiques de groupe, déconstruire les biais cognitifs, bâtir une posture d’autorité éclairée. Dans un environnement administratif souvent verticalisé, cet apprentissage constitue une petite révolution culturelle.


Quant à la gestion des marchés publics ( trop souvent perçue comme un exercice technique ) elle a été repositionnée au cœur de la performance institutionnelle. Maîtriser les règles de passation, c’est garantir une mise en œuvre efficace des politiques publiques, mais aussi rétablir un lien de confiance entre l’État et ses partenaires.


L’un des mérites les plus significatifs de cette initiative aura été la mixité des profils. Présidence, SGG, ANSIE, ANPH, Cour des comptes, IGE, CNIPLC, ministères du Budget et de l’Éducation : tous réunis, sans hiérarchie, autour d’un même objectif d’excellence. Cette diversité a généré une fertilisation croisée rare, propice à l’émergence d’une intelligence collective. Problèmes partagés, solutions croisées, et une idée commune : la réforme n’est ni sectorielle, ni solitaire.


Dans son discours de clôture, le Secrétaire Général du Gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi, n’a pas éludé les défis. Mais il a salué l’effort collectif avec justesse : « Cette session de formation a été une occasion d’apprentissage précieuse. Ces leçons seront intégrées dans notre pratique de tous les jours pour garantir une amélioration continue de notre administration. »


Demain commence aujourd’hui


Là où beaucoup d’initiatives se contentent de transmettre, l’ANSIE a misé sur la transformation. Les séances de restitution, les retours d’expérience et les feuilles de route élaborées en fin de session témoignent d’une volonté de prolonger l’impact dans la durée. Il ne s’agissait pas d’enseigner, mais de convertir. Non de transmettre, mais d’enraciner.

Car si la compétence peut être acquise, elle ne devient ressource que lorsqu’elle s’inscrit dans un système ; structurel, collectif, durable.


Il ne s’agit pas d’une « réforme de l’administration » en grande pompe. Pas de décret, pas de remaniement. Mais une réforme en actes, lente, structurante, presque silencieuse. Un changement de logiciel plus qu’un changement de visages. Une réforme par la base, menée non contre les cadres, mais avec eux.

Et c’est peut-être là sa plus grande force : faire de la montée en compétence un acte politique, de la formation un levier de transformation, et de l’apprentissage un outil de gouvernance.


Au sortir de cette semaine dense, une certitude se dessine : l’administration djiboutienne se donne les moyens de son ambition. Elle comprend que la qualité de la dépense publique, la fluidité des processus et l’efficience de l’action ne sont pas des accidents heureux, mais les fruits d’une méthode, d’une vision, d’un engagement.

Ce que l’ANSIE a enclenché, ce que les participants ont porté, ce que les institutions doivent désormais prolonger, c’est une dynamique de réforme permanente, exigeante, mais porteuse d’un véritable changement de paradigme.



Face aux défis du siècle ( du numérique à la gouvernance éthique, de la performance à la transparence ), la réponse commence ici, dans une salle de formation, entre collègues devenus acteurs du changement.

Et si la réforme, finalement, commençait par une chaise, un tableau blanc, et une conviction partagée : celle que l’on peut faire mieux ? 






Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...