vendredi 2 août 2024

Partenariat entre les Mairies de Djibouti et de Rabat : Un projet phare pour une Commune verte et durable

 Le partenariat entre les mairies de Djibouti et de Rabat à leur tête Mme Fatiha El Moudni et M. Said Daoud , s’apprête à franchir une nouvelle étape décisive avec le lancement des travaux d’extension et d’embellissement du siège de la Commune de Balbala. Ce projet, issu du mémorandum signé en juillet 2022 en présence du président de la commune de Balbala, M. Mohamed Hassan Said, est présenté comme le projet phare du mandat municipal actuel.



La cérémonie de la pose de la première pierre aura lieu le dimanche 17 novembre 2024 au Bureau de la Commune de Balbala. Il s’agit du projet prometteur appuyé par le Fonds Africain d’appui à la Coopération décentralisée internationale des Collectivités Territoriales (FACDI ) et financé par la municipalité de Rabat et la mairie de Djibouti, qui a été précédé par un travail préliminaire important sous la direction du maire Saïd Daoud Mohamed.


L’objectif principal de l’extension du siège de la Commune est de contribuer à l’émergence d’une Commune verte et durable, tout en améliorant les conditions d’accueil de la population. Ce nouvel espace ambitionne de devenir une véritable « Maison du Citoyen », symbolisant l’engagement des autorités locales envers une gestion municipale participative et inclusive.


En effet, il convient de rappeler que la décentralisation, initiée par le président de la République SE M. Ismaïl Omar Guelleh en 2006, a été un vecteur essentiel de la gouvernance locale concertée et participative à Djibouti. Cette politique vise plusieurs objectifs cruciaux . Le projet d’extension et d’embellissement du siège de la Commune de Balbala vise à rendre les actions de l’État plus efficientes en rapprochant l’administration des administrés, à promouvoir la participation des opérateurs économiques dans le développement des collectivités, et à encourager la participation de la société civile à la gestion de la chose publique.


Ce processus de décentralisation, qui se poursuit avec vigueur, a permis de renforcer la coopération entre les différentes collectivités territoriales et de favoriser une dynamique locale plus inclusive et efficace.


Pour sa part , le  maire de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed, s’est investi sans relâche pour faire de la mairie de Djibouti une municipalité dynamique et proactive. Ses efforts se manifestent à travers divers projets structurants, dont l’extension du siège de la Commune de Balbala n’est qu’un exemple. En collaborant étroitement avec des partenaires internationaux comme la mairie de Rabat, Djibouti s’inscrit dans une dynamique de coopération décentralisée qui favorise le développement durable et le bien-être des citoyens.


Enfin, le  projet d’extension et d’embellissement du siège de la Commune de Balbala est une illustration concrète de la vision partagée entre les mairies de Djibouti et de Rabat pour un développement local durable et participatif. Grâce à des initiatives comme celle-ci, Djibouti continue de tracer son chemin vers une gouvernance locale renforcée et une meilleure qualité de vie pour ses habitants.

jeudi 1 août 2024

DP World subit un revers judiciaire devant la cour d'appel de Washington

 


(REPUBLIQUE DE DJIBOUTI) - La République de Djibouti se félicite de la décision de la Cour d'appel des États-Unis pour le circuit du district de Columbia, qui, le 30 juillet 2024, a annulé le jugement rendu le 17 février 2023 par un tribunal de district fédéral des États-Unis.

Cette décision particulièrement importante intervient dans le contexte du différend entre la République de Djibouti et l'opérateur émirati DP World concernant le terminal à conteneurs Doraleh. En confirmant la loi, la Cour d'appel valide les arguments présentés depuis longtemps par la République de Djibouti.




Le jugement invalidé avait, contre toute logique juridique, accordé l'exécution aux États-Unis d'une sentence irrégulière rendue par la Cour d'arbitrage international de Londres (LCIA). Ce dernier avait ordonné à la République de Djibouti de payer un montant de 474 millions de dollars à la société Doraleh Container Terminal (DCT) sur la base d'une demande abusive déposée par DP World et ses avocats, qui n'étaient pas autorisés à agir au nom de DCT.

La société DCT, dont la participation est composée de 66,67 % par l'État de Djibouti et de 33,3 % par DP World, a été placée sous administration judiciaire par le tribunal de Djibouti, avec un administrateur provisoire nommé en septembre 2019. Par conséquent, l'administrateur provisoire était le seul autorisé à agir au nom de l'entreprise.

En outre, la société DCT, l'ancien concessionnaire du terminal à conteneurs Doraleh, ne détient aucun actif portuaire en République de Djibouti à la suite de la résiliation de la concession en février 2018, lorsque la gestion du terminal à conteneurs a été confiée à une nouvelle société nommée SGTD.

Dans la décision du 30 juillet 2024, rendue collectivement par une majorité de trois juges de la cour d'appel fédérale, les juges étaient d'accord avec l'argument de la République de Djibouti selon lequel le cabinet d'avocats Quinn Emanuel, représentant DP World, ne pouvait pas agir valablement au nom de DCT. C'était parce que les tribunaux de Djibouti avaient supprimé les corps corporaux de DCT, contrôlés par DP World, en nommant un administrateur provisoire pour DCT.

La cour d'appel fédérale a donc réitéré un principe juridique fondamental exigeant que tout juge veille à ce que l'avocat représentant une affaire devant le tribunal ait un mandat du client qu'il a l'intention de représenter. Ce principe fondamental a été ignoré par la Cour d'arbitrage international de Londres (LCIA) et le juge du tribunal de district du district de Columbia, qui ont accepté une procédure déposée par un cabinet d'avocats sans mandat de DCT, violant ouvertement les règles de procédure.

Cette décision rétablit la République de Djibouti à ses droits légitimes. Il sape également la stratégie de DP World consistant à manipuler les tribunaux et les médias contre la République de Djibouti.

Le gouvernement de la République de Djibouti réaffirme sa position : seul un accord direct entre les parties, qui garantira des intérêts communs ainsi que la souveraineté de la nation sur ses infrastructures stratégiques, résoudra le conflit commercial avec DP World.


Source : DP World fait face à un recul judiciaire à la Cour d'appel de DC - Ecofin Agency 

mercredi 31 juillet 2024

Revers judiciaire de DPWorld et ses avocats devant la cour d’appel du district de Columbia des Etats Unis

La récente décision de la Cour d’Appel des États-Unis pour le district de Columbia, annulant un jugement antérieur dans le cadre du contentieux entre la République de Djibouti et DP World, constitue un tournant significatif. Cette affaire, centrée sur le terminal à conteneur de Doraleh, révèle des enjeux complexes tant sur le plan juridique qu’économique et politique.



Contexte du litige 


Le différend entre Djibouti et DP World remonte à février 2018, lorsque Djibouti a résilié la concession du terminal à conteneur de Doraleh, transférant la gestion à une nouvelle société nationale, SGTD. Cette résiliation a été suivie de multiples procédures judiciaires et arbitrales, dont une sentence du tribunal arbitral de Londres (LCIA) en faveur de DP World, condamnant Djibouti à payer 474 millions de dollars à Doraleh Conteneur Terminal (DCT).


En septembre 2019, le tribunal de Djibouti a placé DCT sous administration judiciaire, nommant un administrateur provisoire pour gérer la société. Malgré cette décision, DP World a continué ses actions juridiques, aboutissant en février 2023 à une décision d’un tribunal fédéral de première instance des États-Unis accordant l’exequatur de la sentence arbitrale en faveur de DP World.



 La decision de la Cour d’Appel


Le 30 juillet 2024, la Cour d’Appel des États-Unis a annulé cette décision, invalidant l’exequatur accordé par le tribunal de première instance. La cour a jugé que le cabinet d’avocats représentant DP World n’avait pas le mandat légal pour agir au nom de DCT, en raison de l’administration judiciaire en place.


Cette annulation repose sur un principe juridique fondamental : tout avocat plaidant une affaire doit avoir un mandat valide de son client. La cour a estimé que ce principe avait été ignoré par le tribunal arbitral de Londres et par le tribunal de première instance du district de Columbia.


 Implications juridiques et économiques 


Pour Djibouti, cette décision est une victoire majeure. Elle réaffirme la souveraineté du pays sur ses infrastructures stratégiques et valide les mesures juridiques prises pour protéger ses intérêts nationaux. En annulant une sentence arbitrale jugée irrégulière, la cour d’appel a également mis en lumière les pratiques contestables de DP World.


D’un point de vue économique, cette décision permet à Djibouti de consolider sa gestion du terminal de Doraleh, essentiel pour son économie. Le terminal est un hub crucial pour le commerce régional, et son contrôle par une entité nationale renforce la capacité de Djibouti à diriger son développement économique de manière autonome.


 Répercussions politiques et stratégies futures 


Politiquement, cette décision renforce la position de Djibouti sur la scène internationale en montrant sa capacité à défendre ses droits face à de grandes multinationales. Elle envoie également un message fort à d’autres pays et investisseurs sur l’importance de respecter la souveraineté et les décisions judiciaires nationales.


Pour DP World, cette décision est un revers significatif, mettant en question sa stratégie juridique agressive. Elle pourrait pousser l’opérateur à reconsidérer ses approches et à chercher des solutions amiables et directes avec Djibouti pour résoudre le conflit.



Enfin, la  décision de la Cour d’Appel des États-Unis pour le district de Columbia constitue un précédent important dans le domaine du droit international et des conflits commerciaux. En rétablissant les droits de Djibouti, elle souligne l’importance du respect des procédures juridiques et de la souveraineté nationale. Cette victoire juridique pourrait bien ouvrir la voie à des négociations plus équilibrées et à une résolution durable du conflit entre Djibouti et DP World.

COMMUNIQUE DE PRESSE CONDAMNATION DE L'ASSASSINAT D'ISMAIL HANIYEH

 


Le Gouvernement de la République de Djibouti exprime sa profonde indignation et condamne avec la plus grande fermeté l'assassinat lâche et ignoble de M. Ismail Haniyeh, une figure éminente et respectée du peuple palestinien.

Djibouti tient Israël pour responsable de cet acte odieux, perpétré avec une cruauté inqualifiable, qui ne servira en aucun cas la paix au Proche-Orient.



Cet assassinat ne fera que renforcer la détermination du peuple palestinien à lutter contre l'occupation et à poursuivre leur quête légitime de justice et de liberté. 

Djibouti réaffirme son soutien indéfectible à la cause palestinienne et appelle la communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin à la violence en Palestine et au génocide à Gaza, et œuvrer résolument en faveur d'une paix durable et juste dans la région.

Nous appelons également à une enquête approfondie pour que les responsables de cet acte odieux soient traduits en justice et pour que la vérité soit révélée, rendant ainsi hommage à la mémoire de M. Ismail Haniyeh.

Le Gouvernement de la République de Djibouti exhorte à mettre fin au double standard et à faire respecter le droit international, seuls moyens de parvenir à une paix véritable et durable au Proche-Orient.

mardi 30 juillet 2024

Les institutions de Bretton Woods au chevet de l’Éthiopie

 

Dans un contexte économique mondial en perpétuelle évolution, l'Éthiopie se trouve à un tournant décisif. La  récente décision de la Banque centrale éthiopienne de réviser son régime de change, adoptant un taux basé sur le marché, marque une étape cruciale dans la restructuration économique du pays. Ce changement a entraîné une dévaluation immédiate du birr de 30 % par rapport au dollar, révélant les profondes transformations économiques en cours.



Soutien du FMI : Un programme de financement crucial


Pour accompagner cette réforme, le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un programme de financement de 3,4 milliards de dollars sur quatre ans. Cette aide, attendue depuis deux ans par le gouvernement éthiopien, est essentielle pour entamer des négociations avec les créanciers concernant la restructuration de la dette nationale. Le FMI a annoncé que ce programme permettra un décaissement immédiat d'environ 1 milliard de dollars, fournissant ainsi un soutien financier vital pour faire face aux défis économiques et sociaux résultant de la réforme des changes.


Engagement de la Banque mondiale : Une vision pour une croissance durable


En parallèle, la Banque mondiale a engagé 16,6 milliards de dollars en Éthiopie pour les trois prochaines années. Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé une opération politique de développement visant à promouvoir une croissance durable et inclusive. Cette initiative inclut une subvention d'un milliard de dollars et un crédit concessionnel de 500 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA).


Le programme de la Banque mondiale cible des domaines clés tels que le développement du secteur privé, la transparence budgétaire, l'efficacité des dépenses publiques et l'expansion du filet de sécurité sociale. Des réformes globales sont prévues pour encourager une gestion durable des terres et des forêts, l'accès aux énergies renouvelables et la résilience au changement climatique.


Un soutien renforcé pour une transition économique réussie


L'engagement de la Banque mondiale envers l'Éthiopie est l'un des plus importants, avec des engagements en cours dépassant les 2 milliards de dollars. Le nouveau soutien financier de 1,6 milliard de dollars sur les trois prochains exercices fiscaux s'inscrit dans l'objectif du pays de devenir une économie à revenu intermédiaire d'ici 2030. Cette initiative reflète la mission plus large de la Banque mondiale de promouvoir un développement durable et inclusif à travers le monde.


Enfin ,ces   mesures de réforme économique de l'Éthiopie, soutenues par les institutions de Bretton Woods, illustrent la détermination du pays à transformer son économie et à renforcer sa résilience face aux défis mondiaux. Avec l'appui financier et technique du FMI et de la Banque mondiale, l'Éthiopie est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de développement économique et social, tout en assurant une croissance durable et inclusive pour ses citoyens.

Dépôt du dossier du candidat djiboutien pour la présidence de la Commission de l'Union africaine

 

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mahmoud Ali Youssouf, a officiellement déposé son dossier de candidature pour le poste de Président de la Commission de l'Union africaine. Le dépôt a été effectué par l'ambassadeur de Djibouti à Addis-Abeba et à l'Union africaine, M. M. Abdi Mohamoud, qui a remis le dossier au conseiller juridique de la Commission. Les élections pour ce poste stratégique sont prévues pour février 2025.



Outre Hery Rajaonarimampianina et Fozia, qui ne bénéficient pas même du soutien des présidents de leur propre pays, la compétition se jouera principalement entre Odinga, le candidat du Kenya, et Mahmoud Ali Youssouf de Djibouti, qui est considéré comme le favori.


En effet, le poste de Président de la Commission de l'Union africaine exige certaines qualités indispensables. Le candidat doit posséder une forte vision pour l’avenir du continent, une capacité à négocier et à rassembler les États membres autour des objectifs communs. Il doit également démontrer une expérience diplomatique solide et une compréhension approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales de l'Afrique.


Ce poste est stratégique car il permet de guider et d'influencer les politiques de l'Union africaine, unissant les efforts des pays membres pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable sur le continent. Le Président de la Commission joue un rôle crucial dans la coordination des initiatives continentales et dans la représentation de l'Afrique sur la scène internationale.


Enfin, le ministre des Affaires étrangères djiboutien, Mahmoud Ali Youssouf, se montre de plus en plus actif dans la sphère diplomatique du continent, gagnant progressivement le soutien de ses pairs. De son côté, Odinga affirme également bénéficier de nombreux soutiens. La campagne promet d'être dynamique, avec une intensification des efforts de chacun des candidats pour rallier le maximum de votes en vue des élections de février 2025.

dimanche 28 juillet 2024

LES PAYS DE L’IGAD SE PENCHENT SUR UNE STRATÉGIE DE LUTTE CONTRE LES MALADIES TRANSFRONTALIÈRES

 Le Secrétaire Général du ministère de l'Agriculture et des Ressources Halieutiques, M. Ibrahim Elmi représentant son ministre , a participé à la clôture d’une rencontre sur la stratégie de lutte contre les maladies transfrontalières, notamment les criquets pèlerins, dans les pays membres de l'IGAD, en particulier les pays en première ligne tels que Djibouti, l'Éthiopie et la Somalie. 


Des
  réunions des comités techniques  se sont déroulées précédemment avec la participation des représentants des  ministères djiboutiens de l’agriculture, de l’environnement et celui du budget 

 Ces réunions ont eu pour objectif de  discuter de la stratégie de lutte contre les maladies transfrontalières, notamment les criquets pèlerins, dans les pays membres de l'IGAD, en particulier les pays en première ligne tels que Djibouti, l'Éthiopie et la Somalie.



La rencontre, qui s'est tenue à Nairobi, a réuni des représentants de divers pays membres de l'IGAD afin de renforcer la coopération régionale face aux défis posés par les ravageurs transfrontaliers. Ces derniers, tels que les criquets pèlerins, représentent une menace significative pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des populations locales.


Lors de la réunion, M. Ibrahim Elmi a souligné l'importance d'une réponse coordonnée et proactive pour gérer les invasions de criquets pèlerins. Il a insisté sur la nécessité de partager les informations et les ressources entre les pays membres pour améliorer l'efficacité des mesures de lutte et de prévention. 


En outre, les discussions ont porté sur l'évaluation des stratégies actuelles et l'identification des lacunes à combler pour une meilleure gestion des crises. Les participants ont également exploré des solutions innovantes et des approches basées sur les technologies modernes pour surveiller et contrôler les populations de criquets pèlerins. Parmi les solutions envisagées, l'utilisation de drones et de technologies de télédétection a été particulièrement mise en avant.


Enfin, les représentants de l'IGAD ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour renforcer la résilience de la région face aux ravageurs transfrontaliers. Ils ont convenu d'élaborer un plan d'action commun qui inclura des initiatives de formation, de renforcement des capacités et de sensibilisation des communautés locales.

La réunion a marqué une étape importante vers une coopération régionale renforcée et une gestion efficace des menaces transfrontalières, garantissant ainsi une sécurité alimentaire et un développement durable pour les pays de l'IGAD.

La Sovereign Carbon Agency soutient matériellement la région de Dikhil dans un projet durable de gestion des déchets

  Dans le cadre de son engagement en faveur de la transition écologique et de la lutte contre l’urgence climatique, la Sovereign Carbon Agen...