samedi 7 septembre 2024

Djibouti renforce son alliance avec la Chine dans un partenariat stratégique

 


L’entretien entre M. Ilyas Moussa Dawaleh, MEFI et SG du RPP et M. Liu Jianchao, haut responsable de la diplomatie du Parti Communiste Chinois (PCC), s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations stratégiques entre Djibouti et la Chine. Cette rencontre, qui s’est déroulée à Pékin dans le cadre solennel du siège du PCC, marque une étape décisive dans l’approfondissement du dialogue politique et économique entre les deux pays. Elle révèle également une volonté mutuelle de consolider leur partenariat, non seulement en matière économique mais aussi sur les plans politique et géopolitique.




Dans un contexte de coopération stratégique renforcée , le  rapprochement entre Djibouti et la Chine s’inscrit  dans un cadre plus large, celui du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), un instrument clé de la diplomatie chinoise en Afrique. Le FOCAC, en tant que plateforme multilatérale, permet à la Chine d’entretenir des liens étroits avec les pays africains, et Djibouti y joue un rôle de plus en plus important. Lors de la récente édition du forum, les présidents Xi Jinping et Ismaïl Omar Guelleh ont élevé leur partenariat au rang de priorité stratégique, jetant ainsi les bases d’un nouvel élan dans les relations bilatérales.



Ce contexte géopolitique explique en partie l’importance de la rencontre entre M. Dawaleh et M. Liu. Loin d’être une simple formalité diplomatique, cet entretien s’est révélé être un moment clé pour aborder des questions délicates, mais également pour définir une feuille de route visant à approfondir la coopération entre les deux pays. Un mémorandum d’entente serait en préparation, marquant une avancée notable dans cette relation bilatérale.




En outre, Djibouti, par sa position géographique stratégique à l’entrée de la mer Rouge et face au détroit de Bab-el-Mandeb, est depuis longtemps un point d’intérêt pour la Chine. En tant que point de passage crucial pour les routes commerciales maritimes reliant l’Asie à l’Europe et au Moyen-Orient, le petit pays de la Corne de l’Afrique représente une pièce maîtresse dans l’initiative chinoise des « Nouvelles Routes de la Soie » (BRI). Ainsi, le partenariat entre Djibouti et la Chine est fondé sur des intérêts stratégiques communs : pour la Chine, Djibouti représente un accès direct aux routes maritimes internationales ; pour Djibouti, la Chine constitue un partenaire de premier plan en matière de financement et d’infrastructures.


Depuis le rapprochement revitalisé, initié par les présidents Guelleh et Xi Jinping plusieurs accords bilatéraux entre Djibouti et la Chine, de nombreux projets d'infrastructures ont vu le jour. Parmi les plus emblématiques figurent le port de Doraleh, la modernisation de la ligne de chemin de fer reliant Djibouti à l’Éthiopie, ainsi que la construction de la première base militaire chinoise à l’étranger, implantée à Djibouti en 2017. Ces projets ont non seulement renforcé la position de Djibouti en tant que plaque tournante logistique, mais ils ont également consolidé son rôle au sein de la stratégie chinoise en Afrique.


Dans cette optique , la rencontre entre M. Ilyas Moussa Dawaleh et M. Liu ne se limite pas aux seules questions économiques. Elle reflète une volonté claire des deux parties de diversifier et d’approfondir leur coopération sur le plan politique. À travers cette rencontre, Djibouti cherche à renforcer sa voix au sein des instances internationales et à jouer un rôle plus influent dans les dynamiques régionales.


En effet , pour la Chine, Djibouti représente un allié clé dans sa quête d’influence en Afrique. Le pays se positionne de plus en plus comme un relais pour les ambitions géopolitiques chinoises sur le continent, notamment en matière de sécurité. La base militaire chinoise à Djibouti illustre ce volet sécuritaire du partenariat, soulignant l’importance de Djibouti dans la stratégie militaire et de défense de la Chine en Afrique. Cette base permet à Pékin d’assurer la protection de ses intérêts économiques, tout en contribuant à des missions internationales de lutte contre la piraterie et le terrorisme dans la région.

Dans une autre mesure , Djibouti en tant que partenaire clé de la Chine aspire à devenir un acteur incontournable de cette nouvelle configuration. Le pays cherche à dépasser son rôle traditionnel de plaque tournante logistique pour s’imposer comme un acteur politique et économique à part entière.


Dans les perspectives des retombées escomptées de la rencontre entre M. Ilyas Moussa Dawaleh et M. Liu Jianchao sont multiples et promettent d'accélérer le développement de Djibouti tout en consolidant sa position stratégique sur l’échiquier régional et international. Sur le plan économique, l’éventuelle signature d’un mémorandum d’entente ouvre la voie à de nouveaux investissements chinois dans les infrastructures, l’énergie et les technologies, secteurs clés pour la diversification de l’économie djiboutienne. Les précédents investissements chinois, notamment dans les ports, les chemins de fer et la zone franche internationale de Djibouti, ont déjà permis au pays de devenir un centre névralgique pour le commerce en Afrique de l’Est. Ce renforcement des liens économiques pourrait attirer davantage de partenaires commerciaux et d’investisseurs internationaux, augmentant ainsi l’attractivité du pays. En parallèle, cette rencontre vient renforcer le dialogue politique entre les deux pays, ce qui pourrait accroître l’influence diplomatique de Djibouti en Afrique et au-delà. Le soutien chinois, notamment dans les forums internationaux comme le Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC), pourrait également permettre à Djibouti de mieux se positionner face aux défis géopolitiques contemporains. 

Par ailleurs, la Chine, en tant que puissance montante, offre à Djibouti l’opportunité de jouer un rôle clé dans la nouvelle architecture de la sécurité en Afrique, notamment à travers la lutte contre le terrorisme et la protection des routes maritimes, contribuant ainsi à la stabilité régionale. Cette rencontre illustre donc un partenariat gagnant-gagnant, où Djibouti pourrait profiter à la fois de l’expertise, des financements et du poids diplomatique de la Chine pour renforcer sa croissance économique, sa stabilité politique et sa position géopolitique.


Enfin, la rencontre entre M. Ilyas Moussa Dawaleh et M. Liu Jianchao symbolise une étape importante dans l’évolution des relations sino-djiboutiennes. Elle témoigne de la volonté de Djibouti de capitaliser sur son partenariat avec la Chine pour accroître son influence régionale. En se positionnant comme un hub stratégique pour Pékin en Afrique, Djibouti espère tirer parti de cette relation pour diversifier son économie, renforcer son attractivité et consolider sa position géopolitique. Pour Djibouti, il s’agit d’une opportunité à saisir avec intelligence, dans un contexte international en pleine mutation dans une communauté de destin partagé au sein du Sud Global . 

Édito

 Hier soir, un Space sur la plateforme X (anciennement Twitter) a réuni un large panel de Djiboutiens pour discuter d'un sujet d'importance nationale : le soutien à la candidature de M. Mahamoud Ali Youssouf, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de Djibouti, à la présidence de la Commission de l'Union Africaine (#UAC). Organisé par des membres actifs de la diaspora, tels que Houssein Gortaque, Allaleh, Asli Ougoureh, Mahamoud, Ali, et Bilan, cet événement a permis de rassembler des Djiboutiens des quatre coins du monde, issus de différentes sensibilités politiques, mais unis dans leur volonté de soutenir leur pays.




Ce Space, d’une ampleur rarement observée dans les échanges en ligne concernant Djibouti, a également bénéficié de la participation de figures influentes somaliennes, venues apporter leur expertise et exprimer leur soutien à la candidature de M. Mohamoud Ali Youssouf. L’événement a non seulement permis de discuter des enjeux de la campagne, mais a aussi illustré un besoin de plateformes de dialogue entre Djiboutiens, tant sur les questions nationales que régionales.



Si certains participants ont parfois dévié du thème principal ou tenté de détourner l’attention vers d’autres campagnes, ces écarts sont restés marginaux. L’essentiel des interventions a mis en avant des suggestions concrètes et des doléances concernant l’unité nationale et la lutte contre les discours de division. Les participants ont exprimé leur attachement indéfectible à leur pays, dans un esprit républicain, rappelant l’importance de préserver la cohésion sociale.



L’initiative de ce groupe de la diaspora djiboutienne mérite d’être saluée. Grâce à cet effort collectif, Djibouti retrouve une présence renouvelée et dynamique sur les réseaux sociaux, en particulier sur X. Les discussions ont également souligné la nécessité d’orienter cette énergie positive vers une stratégie de communication solide, élaborée sous la bannière de l’équipe de campagne de M. Mohamoud Ali Youssouf.


Dans mon intervention, j’ai insisté sur l’importance de structurer ces efforts autour d'une stratégie réfléchie. « Au-delà de cette bonne volonté, il est crucial de canaliser ces énergies sous la coordination de l’équipe de campagne de notre ministre », ai-je suggéré. En effet, dans le domaine de la communication numérique, chaque élément de langage doit être soigneusement pesé, sous peine de provoquer des effets contraires à ceux escomptés.


Enfin, la mobilisation des Djiboutiens autour de cette candidature démontre une véritable volonté nationale de participer à l’effort collectif. La balle est désormais dans le camp de l’équipe de M.Mohamoud Ali Youssouf , qui devra capitaliser sur cette synergie et éviter les faux pas dans une campagne où la moindre erreur pourrait être exploitée par les adversaires. Rendez-vous est pris pour vendredi prochain, à 21 heures, heure de Djibouti, pour poursuivre cet élan national.

 

vendredi 6 septembre 2024

Un Motel à Balho, un projet prometteur

 Un projet ambitieux est en cours de réalisation dans le village frontalier de Balho, situé dans la région de Tadjourah. Le Conseil Régional de Tadjourah (CRT) a initié la construction d'un motel moderne, dans le cadre de son plan de relance de l’investissement touristique. Ce projet constitue une réponse à l'absence quasi totale d'infrastructures d'accueil et de restauration dans cette zone stratégique, qui dessert la grande voie reliant Djibouti à l'Éthiopie via Tadjourah.



La construction de ce motel est non seulement un pas en avant vers la promotion du tourisme interne, mais aussi une opportunité pour mettre en valeur l'arrière-pays de la région. Le village de Balho, bénéficiant de sa proximité avec la frontière éthiopienne, est un carrefour pour les automobilistes et voyageurs transitant entre les deux pays. Cependant, jusqu'à présent, cette zone manquait cruellement de structures modernes pour accueillir ces voyageurs, créant un obstacle au développement de son potentiel touristique.



Avec ce projet, la région de Tadjourah cherche à dynamiser son économie locale, attirer de nouveaux visiteurs et renforcer les connexions entre les zones urbaines et rurales. Le motel de Balho incarne ainsi une opportunité de renforcer les liens entre la région et ses habitants, permettant aux natifs de renouer avec leur arrière-pays tout en contribuant à son développement socio-économique.


Le président du CRT, M. Omar Houssein, a su transformer une idée en réalité, en montrant qu'il est possible de développer cette région au fort potentiel. Il mérite d’être félicité pour son esprit d'initiative et son engagement envers la communauté de Tadjourah, en impulsant un projet qui aura sans doute des répercussions positives à long terme.


B. C.  

Un engagement éducatif axé vers l’excellence

 


Le départ des 25 étudiants admis aux concours des Grandes Écoles en France, organisé par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) à l’Ayla Grand Hôtel, marque un jalon important dans la stratégie éducative de Djibouti. Cette cérémonie met en lumière non seulement les réussites académiques, mais également les enjeux politiques et sociaux de l'investissement dans les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), instaurées dans le cadre de l’École d’Excellence.



La présence de figures de haut rang, telles que l’Ambassadrice de France, Mme Dana Purcarescu, et le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle, M. Eric Chevreul, témoigne du rôle clé des partenariats internationaux dans l’évolution du système éducatif djiboutien. Les CPGE, résultat d’un partenariat franco-djiboutien, sont devenues un levier essentiel pour la formation des élites du pays. Ce projet éducatif ambitieux vise à préparer les jeunes à relever les défis scientifiques et technologiques du futur, tout en renforçant leur capacité à contribuer au développement de Djibouti.


La mise en avant du parcours exceptionnel d’étudiants comme Ali Dabaleh et Hassan Mohamed, lauréats des promotions 2023 et 2024, montre la priorité accordée à l'excellence académique. Ces jeunes sont des modèles de réussite qui, par leur talent et leur engagement, incarnent les objectifs du MENFOP : former une nouvelle génération de leaders capables d'intégrer les meilleures institutions académiques internationales.




L’instauration des CPGE à Djibouti représente un tournant majeur dans la politique éducative nationale. Le succès de ces classes, souligné lors de la cérémonie, reflète non seulement la vision de long terme des autorités, mais aussi la volonté de Djibouti de se positionner comme un acteur régional de l’éducation. Comme le rappelle l’inspecteur Chehem Mohamed, Coordinateur de l’École d’Excellence, ce programme est le fruit de l’initiative du Président Ismaïl Omar Guelleh, visant à doter le pays de compétences locales capables de contribuer à la transformation socio-économique.


En effet , les CPGE ne se contentent pas de former les étudiants à l'excellence académique. Elles symbolisent une politique éducative inclusive, qui offre aux jeunes talents djiboutiens la possibilité de poursuivre des études supérieures de haut niveau à l’international. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système éducatif, mettant l’accent sur la qualité, la rigueur et l’ouverture au monde.



Le partenariat avec la France, à travers le soutien des ambassades et des institutions comme l’Institut Français de Djibouti (IFD), est un facteur déterminant du succès de ce programme. La présence de l’Ambassadrice de France et de M. Eric Chevreul lors de la cérémonie témoigne de l’importance de la coopération bilatérale dans la réussite des CPGE. Cette collaboration s'inscrit dans une logique de diplomatie éducative, où l'éducation devient un vecteur de renforcement des relations entre les deux pays.


À ce titre , les discours des intervenants français ont mis en avant leur satisfaction quant aux résultats obtenus, tout en réaffirmant leur engagement à soutenir la montée en puissance de ces programmes. Il est essentiel de noter que cette coopération va au-delà de l’académique. Elle participe à la construction d'une élite djiboutienne, qui sera non seulement un acteur clé du développement du pays, mais aussi un relais du renforcement des relations bilatérales.



En outre , cette cérémonie a été l'occasion de célébrer les réussites, mais aussi de renforcer l'unité et la cohésion entre les différentes promotions des CPGE. Le passage de témoin symbolique entre les deux promotions souligne l'importance de la transmission des valeurs d'excellence, de rigueur et de solidarité. En présence de personnalités de haut rang, l'événement a permis de mettre en lumière les efforts combinés du MENFOP, des enseignants et des partenaires, tout en rappelant les attentes envers ces jeunes qui sont perçus comme les futurs leaders de Djibouti.


Enfin , la cérémonie de départ des lauréats des CPGE à l’Ayla Grand Hôtel ne se limite pas à une simple célébration. Elle incarne une politique éducative ambitieuse, où l'excellence, la coopération internationale et l'investissement dans la jeunesse sont au cœur des priorités. En donnant aux jeunes Djiboutiens les outils pour réussir dans les meilleures institutions internationales, Djibouti se prépare à affronter les défis futurs avec une élite formée et prête à contribuer au développement du pays. Cette stratégie s’inscrit pleinement dans la vision du Président Ismaïl Omar Guelleh, visant à positionner Djibouti comme un hub de talents et d'innovation en Afrique.

Le franc djibouti fête ses 75 ans de stabilité et de résilience

 


Le franc djiboutien (DJF) fête son 75 eme anniversaire en ce mois de Septembre. 

Depuis sa création en 1949, cette monnaie a joué un rôle central dans l'économie et l'identité du pays, tout en traversant les diverses évolutions politiques et économiques du territoire. Ce petit billet de commémoration est l’occasion de revenir sur l’histoire riche et fascinante du franc djiboutien, symbole de stabilité et de résilience.

Dès sa création, cette nouvelle monnaie avait pour objectif d’établir une certaine autonomie monétaire tout en maintenant des liens économiques forts avec la France. Djibouti étant un petit territoire et loin de la zone CFA , les français par crainte que la monnaie éthiopienne engloutisse un franc djibouti même 

indexé au le franc français. L’objectif étant  le franc djiboutien permettent  de stabiliser l’économie locale et de faciliter les échanges commerciaux, notamment avec la France et les autres pays de la région. C’est alors qu’il a été décidé de l’indexer au dollar américain avec une parité de 250 fd/ 1 $. Le conseil représentatif présidé par Said Ali Coubèche entérina ce choix . Dans son livre “ La passion d’entreprendre ”, il a meme indiqué que son collègue Bileh Doualeh avait été choisi pour modèle afin de remplacer Marianne dans le côté pile des pièces de monnaie. 

Cette première phase de parité avec la monnaie coloniale a également permis à Djibouti de s'intégrer plus facilement dans le système économique français et de la sous-région tout en posant les bases d'un développement économique indépendant.



Toutefois, avec la dévaluation du franc français au fil des années et les incertitudes économiques post-coloniales, le territoire a cherché une devise plus stable à laquelle ancrer sa monnaie. En 1973,une  nouvelle parité fixe avec le dollar (1 USD = 177,721 DJF), encore en vigueur aujourd'hui, a marqué un tournant dans l’histoire du franc djiboutien, renforçant la résilience du territoire face aux fluctuations des monnaies mondiales et assurant une solide base pour le développement économique de Djibouti.


Le 27 juin 1977 marque une date charnière dans l’histoire de Djibouti avec l'accession à l’indépendance. La jeune République adopte immédiatement le franc djiboutien comme monnaie officielle, symbolisant ainsi son désir d’affirmer sa souveraineté. À partir de cette période, la Banque nationale de Djibouti qui deviendra plus tard la banque centrale de Djibouti prend en charge la gestion de la politique monétaire du pays, garantissant la stabilité de la devise.


Contrairement à de nombreux pays africains qui ont connu des dévaluations monétaires ou des crises économiques sévères, Djibouti a maintenu une relative stabilité économique, en partie grâce à sa monnaie. Le franc djiboutien, bien que modeste à l’échelle mondiale, a su garantir une inflation modérée et a joué un rôle stabilisateur dans la gestion des finances publiques.


Cette stabilité a permis à Djibouti de se positionner comme un hub stratégique en Afrique de l'Est. Les grands projets d'infrastructures, tels que les ports et les zones franches, ont bénéficié d'un climat économique sain, favorisé par la stabilité monétaire. De plus, la confiance dans le franc djiboutien a encouragé les investissements étrangers, notamment dans les secteurs du transport maritime et de la logistique.


Alors que le franc djiboutien fête ses 75 ans, le pays fait face à de nouveaux défis économiques, à commencer par la diversification de son économie. Djibouti, en tant que centre logistique et financier, est de plus en plus influencé par les grandes dynamiques économiques mondiales, notamment en Asie et dans la Corne de l'Afrique.


En outre , l’augmentation de la finance islamique et la croissance du secteur bancaire témoigne de la bonne santé de la monnaie djiboutienne. Il faut savoir que Djibouti est devenu en quelques années , une place forte en finances islamiques avec un ratio d’un quart des banques islamiques dans le secteur des banques. 

Également, l’introduction nouvelles technologies financières, la croissance des secteurs numériques, ainsi que la nécessité de renforcer l'inclusion financière, sont autant de défis que la Banque centrale et le gouvernement doivent relever. Cependant, avec une monnaie stable et une économie en pleine mutation, Djibouti semble bien équipé pour affronter l'avenir.


En 47 ans de souveraineté , le franc djiboutien est devenu bien plus qu’un simple moyen de transaction. Il est le témoin des évolutions politiques, économiques et sociales du pays. Symbole de l'identité nationale et de la résilience djiboutienne, il incarne également la stabilité qui a permis à ce petit pays de la Corne de l'Afrique de se distinguer dans une région souvent marquée par l'instabilité.

Alors que le franc djiboutien célèbre cet anniversaire historique, la nation peut être fière de son parcours monétaire et des bases solides qu'elle a posées pour l'avenir. Le franc djiboutien, fort de son histoire, continue de jouer un rôle crucial dans le développement économique du pays, tout en étant prêt à relever les défis de demain.

Dernière interview du ministre des affaires étrangères de Djibouti

 Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale M. Mohamoud Ali Youssouf a donné une interview à Bloomberg en marge du #FOCAC2024 à Beijing 



Retour au pays du président Guelleh après sa participation au 9ème sommet du FOCAC

 Le président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, est rentré jeudi soir après avoir participé au 9ème sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, la capitale de la Chine. La présence du Chef de l’État à ce sommet a été marquée par une allocution prononcée lors de cet événement, centrée sur la nécessité d’un multilatéralisme renforcé pour résoudre les crises transfrontalières et offrir une vue d'ensemble sur la situation régionale.



Cependant, le moment phare de cette mission a sans doute été l’audience bilatérale entre le président Guelleh et son homologue chinois, M. Xi Jinping. Cette rencontre a été couronnée de succès, aboutissant à l’élévation des relations entre la Chine et Djibouti au rang de partenariat stratégique global, le plus haut niveau de coopération que la Chine entretient avec un pays tiers.


En marge de cette audience, le président Guelleh a également eu l’occasion de rencontrer plusieurs chefs d'État et de gouvernement africains participant au sommet du FOCAC. Une autre étape clé de son voyage en Chine a été sa visite à Shanghai, symbole du dynamisme économique chinois, où il a présidé un forum économique Chine-Djibouti. Ce forum visait à promouvoir les infrastructures portuaires et les zones franches de Djibouti, des secteurs vitaux pour le développement économique du pays.


L'événement, qualifié de succès, a rassemblé des personnalités de premier plan telles que le Maire de Shanghai et 350 hommes et femmes d'affaires chinois, mis en contact direct avec des responsables politiques et économiques djiboutiens. Durant son séjour à Shanghai, le Président Guelleh a également rencontré M. Chen Jining, Secrétaire du Parti Communiste Chinois et figure influente de la scène politique chinoise.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...