lundi 7 octobre 2024

Le Président Guelleh inaugure le nouveau restaurant de l’Université de Djibouti

 Ce lundi matin , le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a officiellement inauguré un bâtiment de restauration au sein de l’Université de Djibouti, marquant une étape importante dans l’amélioration des infrastructures destinées aux étudiants.



Lors de son discours, le Président Guelleh a exprimé sa satisfaction quant à l'acquisition de cette nouvelle structure. « L’Université de Djibouti a définitivement acquis cette structure indispensable », a-t-il déclaré, soulignant l'importance de cette installation pour améliorer les conditions de travail et de vie des étudiants. Il a réaffirmé son engagement en faveur du bien-être des étudiants et de l'amélioration continue des infrastructures universitaires.



Le restaurant universitaire, d'une capacité d’accueil de 1 200 repas par service, servira les étudiants tant au petit-déjeuner qu'au déjeuner. Construit sur un espace vaste et équipé d’une salle à manger moderne, il bénéficie d’un mobilier flambant neuf et d’une cuisine respectant les standards d’hygiène et de diététique.



Fruit d’un partenariat public-privé, ce projet est le résultat d’une collaboration entre le Fonds Souverain de Djibouti (FSD) et la société locale « Habon Construction », dirigée par Mme Kadjia Ahmed Barkadleh. Le FSD, sous la direction de M. Slim Feriani, a apporté un financement de 2 millions de dollars pour la réalisation de cet établissement.



Le restaurant se distingue également par ses tarifs abordables, accessibles à tous les étudiants. De plus, l’État prend en charge les frais de nourriture pour 2 300 étudiants issus des régions de l’intérieur, une mesure pilotée par le Ministère des Affaires Sociales à hauteur de 800 FD par étudiant et par jour.



Au-delà de l’inauguration, cet événement a permis aux étudiants de Djibouti de manifester leur attachement au Président Guelleh. En signe de reconnaissance pour son action à la tête du pays, ils ont réservé une standing ovation au Chef de l’État, exprimant ainsi leur soutien à son leadership.



Parmi les personnalités présentes lors de cette cérémonie figuraient le Premier Ministre, M. Abdoukader Kamil Mohamed, le Ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, et Ministre par Intérim de l’Enseignement supérieur, M. Moustapha Mohamed Mahamoud, ainsi que la Ministre des Affaires Sociales et des Solidarités, Mme Ouloufa Ismail Abdo. Le Président de l’Université de Djibouti, M. Djama Mohamed Hassan, entouré de ses principaux collaborateurs, était également présent.



Enfin , l’inauguration de ce nouveau restaurant universitaire témoigne de la volonté du gouvernement djiboutien de continuer à investir dans l’éducation et le bien-être des étudiants, contribuant ainsi à renforcer le rôle central de l’Université de Djibouti dans le développement du pays.

Une nouvelle dynamique pour la ville de Djibouti grâce au projet Progouv

 La rencontre entre le Maire de Djibouti-ville , M. Saïd Daoud Mohamed, et M. Eric de Guerpel, le nouveau directeur de l'Agence Française de Développement (AFD), marque un tournant important dans le cadre des relations bilatérales entre la municipalité de Djibouti et l'AFD. Ce rendez-vous, qui s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée, a principalement porté sur l’avancement du projet Progouv. Celui-ci, cofinancé par l’AFD, est une initiative clé pour l’amélioration de la gouvernance locale et le développement de la ville de Djibouti. 



En effet, le projet Progouv se veut être une réponse concrète aux nombreux défis auxquels est confrontée la municipalité. Face à une population croissante et à une urbanisation rapide, Djibouti doit impérativement moderniser ses infrastructures, améliorer sa gestion des ressources publiques et renforcer la participation citoyenne. Progouv, en ce sens, incarne une approche novatrice en matière de gouvernance urbaine, en intégrant une vision participative et durable du développement. En ce qui concerne la transparence, la gestion publique et la responsabilisation, cette initiative se révèle être un levier pour instaurer de meilleures pratiques.



Lors de l’audience, M. Saïd Daoud Mohamed a souligné la place centrale de Progouv dans la transformation urbaine de Djibouti. En mettant l’accent sur les défis liés à sa mise en œuvre, notamment la gestion des ressources humaines et financières, il a plaidé pour un soutien renouvelé et élargi de l'AFD. La complexité de la gestion urbaine dans un contexte de modernisation accélérée exige des solutions innovantes et des partenariats solides. M. Mohamed a ainsi souligné que l'AFD, en tant que partenaire technique et financier, doit jouer un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif.


M. Eric de Guerpel, nouvellement nommé à la tête de l’AFD à Djibouti, a pour sa part rassuré la municipalité sur la volonté de son institution d'accompagner durablement la ville dans ses projets de développement. Il a réaffirmé l’engagement de l’AFD à soutenir la municipalité non seulement sur le plan financier, mais également en apportant une expertise technique visant à pallier les défis structurels auxquels la ville fait face. Il a également évoqué la nécessité d'une coordination accrue avec les autres acteurs, tant au niveau local qu’international, pour optimiser les impacts du projet Progouv.


Le fait que les deux parties aient convenu de l’élaboration d’un plan d’action clair est une avancée significative. Ce plan devrait non seulement permettre une meilleure gestion des infrastructures, mais aussi renforcer les capacités administratives de la municipalité, en encourageant notamment la formation des cadres locaux et l’utilisation d’outils modernes de gestion. L'objectif ultime est d'instaurer une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques, élément crucial pour gagner la confiance des citoyens et attirer de nouveaux partenaires.


La dimension citoyenne de Progouv n'est pas à négliger. L'une des ambitions majeures de ce projet est de redonner aux habitants de Djibouti une place centrale dans le processus décisionnel local. Une gouvernance inclusive, où la voix des citoyens est prise en compte, est essentielle pour réussir la transformation urbaine. En ce sens, la municipalité devra redoubler d’efforts pour sensibiliser la population et la rendre partie prenante de cette évolution.


Sur le plan politique, cette rencontre et l’évolution du projet Progouv illustrent une volonté des autorités locales d’inscrire Djibouti dans une démarche de modernisation et de transparence. Le Maire de Djibouti semble vouloir faire de la bonne gouvernance un pilier de son mandat. Dans un contexte où la gestion des ressources publiques est souvent critiquée, un tel projet pourrait constituer un tournant dans la manière dont les affaires publiques sont conduites à Djibouti.


D’un point de vue social, la transformation urbaine engendrée par Progouv pourrait également améliorer la qualité de vie des citoyens. En renforçant les infrastructures, en optimisant la gestion des services publics et en impliquant davantage la population, la municipalité pourrait non seulement répondre aux besoins immédiats de ses habitants, mais aussi préparer Djibouti à faire face aux défis futurs.


En outre , les perspectives du projet Progouv pour la ville de Djibouti sont prometteuses, tant sur le plan du développement urbain que de la gouvernance locale. En renforçant la coopération entre la municipalité et l’AFD, ce projet ouvre la voie à une gestion plus transparente et efficace des ressources publiques, tout en améliorant les infrastructures nécessaires à l’urbanisation rapide de la ville. Avec un accent mis sur la participation citoyenne, Progouv pourrait également transformer le lien entre les autorités locales et la population, favorisant une gouvernance plus inclusive. Si les défis liés à la mise en œuvre, tels que la coordination entre les acteurs et l’adaptation des outils modernes, sont surmontés, le projet pourrait servir de modèle de développement durable pour les autres villes de la région.


Enfin , le projet Progouv représente bien plus qu’une simple initiative de développement urbain. Il symbolise une ambition plus large de redéfinir les pratiques de gouvernance locale à Djibouti. La coopération renforcée entre la municipalité de Djibouti et l’AFD, comme en témoigne la rencontre entre le Maire et le nouveau directeur de l’AFD, M. Eric de Guerpel, laisse entrevoir un avenir prometteur pour la ville. Toutefois, la réussite de cette entreprise dépendra de la capacité des parties prenantes à maintenir un dialogue constructif et à adapter leur approche aux réalités locales. Si ces conditions sont réunies, Progouv pourrait bien être le catalyseur d'une transformation durable pour Djibouti.

samedi 5 octobre 2024

Décryptage : Visite de travail à Riyad du SG du gouvernement

 


La visite officielle de la délégation djiboutienne à Riyad, dirigée par M. Almis Mohamed Abdillahi, Secrétaire Général du Gouvernement, accompagnée de hauts responsables tels que M. Abdourahman Ali Said, Conseiller du Président, et M. Moustapha Mohamed Ismaël, Directeur Général de l'Agence Nationale des Systèmes d'Information de l'État, marque un tournant stratégique pour Djibouti dans le domaine du digital et de la cybersécurité. Organisée du 30 septembre au 3 octobre 2024, cette mission s'inscrit dans un cadre de coopération bilatérale renforcée entre Djibouti et le Royaume d'Arabie Saoudite, notamment sur des questions cruciales pour l'avenir numérique des deux pays.



L'enjeu principal de cette visite a été d'accroître la coopération dans le domaine de la cybersécurité, un secteur devenu central pour la sécurité nationale et la souveraineté numérique. Dans un contexte mondial où les cybermenaces sont de plus en plus fréquentes et sophistiquées, il est crucial pour Djibouti de renforcer sa capacité à protéger ses infrastructures numériques et ses données sensibles. Les rencontres avec des institutions saoudiennes telles que l'Autorité du Gouvernement Digital et de la Cybersécurité, la Fédération Saoudienne pour la Cybersécurité et la Programmation, ou encore l'Autorité Saoudienne des Données et de l'Intelligence Artificielle (SDAIA), témoignent de la volonté des deux nations d'avancer ensemble dans ce domaine.


Les discussions ont également permis d’explorer des opportunités dans le domaine du développement technologique et de la recherche. En effet, la rencontre avec le Centre du Roi Abdul-Aziz des Sciences et des Technologies et l'Autorité Saoudienne pour la Recherche, le Développement et l’Innovation ouvre la voie à des projets conjoints de recherche appliquée, favorisant l'innovation dans le secteur numérique. Le transfert d'expertise et la formation des talents djiboutiens figurent aussi parmi les priorités, avec l’objectif de créer un écosystème numérique plus résilient.


Un point culminant de cette visite a été la signature d'un accord de coopération entre Djibouti et l'Arabie Saoudite, symbolisant une alliance stratégique dans la lutte contre les cybermenaces et la promotion de la digitalisation. Cet accord, signé par M. Almis Mohamed Abdillahi et M. Majed Ben Mohamed Mazyad, Gouverneur de l’Autorité Saoudienne de la Cybersécurité, marque une nouvelle étape dans les relations entre les deux pays. Il comprend des initiatives communes en matière de recherche et développement, de formation et de partage d'expertise, et a le potentiel de propulser Djibouti sur la scène internationale en tant qu’acteur majeur dans le domaine de la cybersécurité en Afrique.


L’engagement de l'Arabie Saoudite à accompagner Djibouti dans la mise en place d'une infrastructure numérique plus sécurisée témoigne également de l'importance croissante de la cybersécurité dans les relations internationales. En collaborant avec des institutions de renom telles que le Centre National des Systèmes de Ressources Gouvernementales, la délégation djiboutienne a pu échanger sur les meilleures pratiques en matière de gouvernance numérique, notamment autour de la plateforme Etimad, un exemple de gestion innovante des ressources gouvernementales.


En effet, la délégation djiboutienne, avec l'appui de l’Ambassade de Djibouti en Arabie Saoudite, a également pris part au Global Cybersecurity Forum, un événement international rassemblant des décideurs politiques, des experts en cybersécurité et des représentants du secteur privé. Ce forum a permis à Djibouti de s'informer sur les dernières avancées en matière de cybersécurité et d'intelligence artificielle appliquée, et d’envisager des collaborations futures avec des entreprises internationales spécialisées dans ces secteurs.


Ainsi ,les  débats autour de la protection de l'enfance dans le cyberespace, la cyberdiplomatie, et l'application de l'intelligence artificielle à la sécurité ont mis en lumière l'importance de la cybersécurité comme pilier de la stabilité internationale. Pour Djibouti, ce forum a représenté une occasion unique d'élargir ses horizons et d'affirmer son ambition de devenir un pôle d'expertise en cybersécurité dans la région de la Corne de l'Afrique.



Dans cette optique, cette visite marque une étape décisive dans le renforcement des relations bilatérales entre Djibouti et l'Arabie Saoudite, en mettant en avant la cybersécurité et le digital comme des axes de coopération prioritaires. L'avenir s'annonce prometteur, avec des partenariats qui permettront non seulement de sécuriser l’infrastructure numérique de Djibouti, mais aussi de positionner le pays comme un modèle de développement technologique en Afrique.


Enfin , les  perspectives offertes par cet accord de coopération, combinées à l'expérience acquise lors du Global Cybersecurity Forum, montrent que Djibouti est déterminé à moderniser ses structures digitales et à se protéger des cybermenaces croissantes. Grâce à cette visite, Djibouti renforce sa place sur l'échiquier international du numérique et se prépare à relever les défis du futur avec des partenaires solides.

Signature d’un protocole d’accord entre Djibouti et l’Arabie Saoudite dans le domaine de la cybersécurité

 


Dans le cadre du renforcement de la coopération entre la République de Djibouti et le Royaume d’Arabie Saoudite, un protocole d'accord a été signé le [date] entre le Secrétaire Général du Gouvernement de Djibouti, M. Almis Mohamad Abdillahi, et le Gouverneur de l'Autorité Nationale de Cybersécurité de l’Arabie Saoudite. Cet accord marque une nouvelle étape dans la collaboration entre les deux pays, notamment dans un domaine devenu stratégique en raison des défis posés par l’essor rapide de la numérisation.



Les discussions ont porté sur la nécessité de renforcer les capacités des deux nations à faire face aux cybermenaces croissantes, de sécuriser leurs infrastructures critiques et de promouvoir un échange d'expertise et de bonnes pratiques. La cybersécurité est désormais au cœur des préoccupations nationales et internationales, notamment avec les avancées technologiques qui transforment les secteurs publics et privés.



M. Almis Mohamad Abdillahi a souligné l'importance de cet accord pour Djibouti, un pays en pleine transition numérique, où la protection des données et des systèmes informatiques est essentielle pour soutenir le développement économique et social. Le gouverneur de l'Autorité Nationale de Cybersécurité d’Arabie Saoudite, pour sa part, a exprimé son souhait de voir cette coopération se traduire par des actions concrètes et efficaces, contribuant ainsi à la stabilité et à la sécurité des deux nations dans le cyberespace.



Cette nouvelle alliance entre Djibouti et l'Arabie Saoudite dans le domaine de la cybersécurité témoigne de la volonté des deux États de relever les défis technologiques de demain, tout en assurant un développement numérique sûr et durable. 



En perspective , les retombées potentielles de cet accord de coopération dans le domaine de la cybersécurité entre Djibouti et l'Arabie Saoudite sont nombreuses. Tout d’abord, il permettra à Djibouti de renforcer ses capacités techniques et institutionnelles pour faire face aux menaces croissantes dans le cyberespace, en s'appuyant sur l'expertise avancée de l'Arabie Saoudite. Cela favorisera la protection des infrastructures critiques du pays, comme les secteurs financier et énergétique, tout en sécurisant les données sensibles. Par ailleurs, cet accord ouvre la voie à des échanges technologiques et des formations spécialisées pour les professionnels du secteur, ce qui contribuera à l’essor de l'économie numérique djiboutienne. En renforçant la résilience face aux cyberattaques, Djibouti pourra également attirer davantage d’investissements étrangers, rassurés par un environnement numérique sécurisé. Enfin, cette coopération renforcera la position stratégique de Djibouti en tant que hub régional dans un contexte de numérisation croissante en Afrique de l’Est.


Enfin , le protocole d'accord prévoit également des programmes de formation et de sensibilisation pour les experts en cybersécurité, ainsi qu'une coopération dans les enquêtes liées aux cyberattaques transfrontalières. Les deux pays entendent jouer un rôle actif dans la sécurisation du cyberespace régional et mondial.

mercredi 2 octobre 2024

Le gouvernement Djiboutien et l’International Finance Corporation s'associent pour promouvoir le développement des services financiers par le dialogue public-privé

 


 Le Secrétariat d'État à l'Investissement et au Développement du Secteur Privé, en collaboration avec l'International Finance Corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale, a organisé ce matin, un atelier de formation visant à renforcer le dialogue public-privé (DPP) pour promouvoir le développement des services financiers à Djibouti.



Cet atelier s'est tenu en présence de Mme Safia Ali Gadileh, ministre d'État chargée des Investissements et du Développement du Secteur Privé, de M. Hassan Houmad Ibrahim, ministre de l'Infrastructure et de l'Équipement, de M. Youssouf Moussa Dawaleh, président de la Chambre de Commerce, de Mme Fatou Fall, représentante de la Banque Mondiale à Djibouti, ainsi que de M. Abdel-Razzaq Ahmed Idris, secrétaire général du ministère de l'Économie et des Finances. Des représentants des secteurs public et privé ont également pris part à cet événement.



Cette initiative s'inscrit dans les efforts continus du gouvernement de Djibouti pour améliorer l'environnement économique du pays, en particulier pour les femmes et les jeunes entrepreneurs, tout en favorisant les investissements privés dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, le tourisme et l'agrobusiness.



L'atelier a réuni les principaux acteurs du secteur financier, dont des représentants du gouvernement, du secteur privé et des institutions financières, pour discuter des meilleures pratiques en matière de DPP. L'IFC a partagé des expériences internationales et des exemples de bonnes pratiques en matière de plateformes d'engagement entre les secteurs public et privé, avec pour objectif de soutenir le développement des services financiers à Djibouti.



Cette rencontre, axée sur l'innovation dans le secteur financier, a permis aux participants de mieux appréhender les défis et opportunités liés à l'implémentation de mécanismes de crédit-bail. Ils ont également eu l'occasion de découvrir des outils pratiques pour la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de réformes clés. Un accent particulier a été mis sur l'amélioration de l'accès des PME à des services financiers innovants, incluant le crédit-bail, les solutions de paiement numérique et d'autres produits financiers adaptés aux besoins spécifiques des entreprises locales.



Les discussions ont souligné l'importance du dialogue public-privé pour créer un environnement favorable à une croissance économique inclusive, dans lequel le secteur financier joue un rôle central dans la compétitivité des PME. Ces dernières sont perçues comme des moteurs essentiels de la création de richesse, d'emplois et de réduction de la pauvreté. La collaboration entre le gouvernement djiboutien et l'IFC vise ainsi à renforcer un secteur financier efficace, capable de stimuler l'attractivité du pays et de promouvoir le développement du secteur privé national.

Le renforcement des capacités des agents municipaux à Djibouti, un enjeu stratégique pour la gouvernance locale

 La Mairie de Djibouti-ville  a célébré ce  mercredi 02 octobre 2024, une étape clé dans le processus de renforcement des capacités de ses agents municipaux à travers une cérémonie de remise d'attestations organisée à l'Hôtel Best Western. 



Cet événement, organisé dans le cadre du

projet Progouv, s'est tenu en présence  du

Maire de Djibouti M. Said Daoud, du Secrétaire Général du Ministère délégué chargé de la décentralisation, M. Mohamed Issé Faradje Mohamed, M. Eric de Guerpel, le Directeur de l’AFD à Djibouti, , M. Charmake Idriss Ali  ,directeur de l’INAP), M. Emanuel  coordinateur  de l’expertise France du   PROUGOUV A la  Mairie , Le Secrétaire de l'exécutif de Réforme administrative , président de la commune de Balbala , président adjoint de la commune de Boulaos et l’adjointe de la commune de Ras Dika et des représentants du ministère de la Decentralisation ainsi que les formés . 



Ce moment symbolise l'aboutissement d'un premier cycle de formation, destiné à plus de 50 agents des communes et de la Mairie, organisé en collaboration avec l'Institut National d'Administration Publique (INAP) et Expertise France. L'initiative s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la Gouvernance de la Ville de Djibouti (PROGOUV), financé par l'Agence Française de Développement (AFD).



Ce cycle de formation, qui s'est déroulé entre le 24 mars et le 5 juin 2024, marque une étape essentielle dans l'approfondissement de la décentralisation à Djibouti. Le discours du Secrétaire Général du Ministère délégué chargé de la décentralisation, M. Mohamed Issé Faradje, lors de la cérémonie, a souligné l'importance cruciale des collectivités territoriales dans la fourniture de services publics de proximité. La formation continue des agents municipaux, dans des domaines aussi stratégiques que la gestion de projet, les ressources humaines, et la passation des marchés publics, vise à améliorer la qualité des services rendus aux citoyens.



En effet, cette initiative est en phase avec l'un des objectifs centraux du gouvernement djiboutien, à savoir le renforcement des capacités des collectivités locales, gage de la réussite de la décentralisation. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation légale, mais d'une nécessité pour permettre aux collectivités de mieux répondre aux besoins des populations, surtout dans une capitale en pleine croissance comme Djibouti. La formation des agents municipaux devient ainsi un levier stratégique pour l'efficience des administrations locales.



Dans cette optique , l’organisation de ces formations, facilitée par l'INAP et Expertise France dans le cadre du PROGOUV, montre bien que la gouvernance locale est au cœur des préoccupations des partenaires internationaux comme l'AFD. Le financement de l'AFD à travers ce projet témoigne de l'intérêt croissant des partenaires internationaux pour accompagner les pays en développement dans la mise en œuvre de réformes de gouvernance et de décentralisation. Comme l’a indiqué M. Eric de Guerpel, le Directeur de l’AFD à Djibouti, ces formations sont primordiales pour équiper les agents municipaux des compétences nécessaires à la gestion des affaires locales.


Ce partenariat entre les acteurs locaux et internationaux souligne également la volonté des institutions djiboutiennes de s'inscrire dans une dynamique de modernisation administrative, notamment par le biais de la formation continue. Il s'agit là d'un facteur essentiel pour la pérennisation des acquis et la réussite des réformes dans le cadre de la décentralisation.



Dans son discours, le Maire de la Ville, Saïd Daoud Mohamed, a insisté sur l'importance pour les agents de tirer profit des opportunités de formation offertes, en rappelant leur rôle central dans l'amélioration des services aux citoyens. Les compétences acquises par ces agents sont destinées à se traduire concrètement sur le terrain, par une plus grande efficacité dans la gestion quotidienne des affaires municipales, que ce soit dans les domaines des archives, des ressources humaines ou de la passation des marchés publics.


La prochaine étape annoncée par le Maire est le lancement, dans les semaines à venir, d'un deuxième cycle de formation, cette fois destiné aux agents de l'état civil. Ces formations à venir, en linguistique et en gestion de l’état civil, revêtent une importance stratégique, notamment parce que ces agents représentent une part significative de l'effectif de la Mairie et des communes. Le renforcement des compétences dans ce secteur précis répond à une double exigence : l'amélioration de la gestion administrative et la satisfaction des besoins croissants des citoyens, notamment en matière d'enregistrement et de gestion des données personnelles.


Ainsi , cette cérémonie de remise d’attestations s'inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de la gouvernance à Djibouti. Elle reflète une vision de la Mairie et du gouvernement djiboutien qui misent sur le développement des ressources humaines pour atteindre des objectifs de gouvernance locale efficace. Dans un contexte où la décentralisation devient un pilier essentiel du développement, la formation continue des agents municipaux s’avère être l’une des pierres angulaires de la réussite des réformes engagées.


Il est à noter que l’Agence Française de Développement (AFD) joue un rôle majeur dans ce projet gouvernemental en apportant son expertise technique et financière. Grâce à son engagement en faveur du développement durable et de la réduction des inégalités, l'AFD soutient l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies innovantes qui répondent aux besoins spécifiques du pays. En facilitant l'accès à des financements adaptés et en favorisant des partenariats solides entre les acteurs locaux et internationaux, l'AFD contribue significativement à la réalisation des objectifs du projet. Son accompagnement permet également d'assurer la pérennité des initiatives engagées, garantissant ainsi des impacts durables sur le développement économique et social de la région.


Pour rappel , le renforcement des capacités des agents de la Mairie et des communes  est un levier stratégique pour améliorer la gouvernance locale et soutenir la décentralisation. En formant ces agents à la gestion des services publics, notamment dans des domaines clés tels que la gestion de projet et la passation des marchés, le programme contribue à une meilleure efficacité des administrations locales. Cela permet d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens, renforçant ainsi la légitimité et la confiance envers les institutions locales, tout en réduisant les tensions sociales liées aux dysfonctionnements des services publics.


 In fine, les retombées potentielles du programme de renforcement des capacités des agents municipaux à Djibouti, illustrées par la cérémonie du 2 octobre 2024, sont significatives pour la gouvernance locale. La formation des agents sur des thématiques clés telles que la gestion de projet, les ressources humaines et la passation des marchés publics constitue un levier stratégique pour améliorer l’efficacité des services municipaux. Ces nouvelles compétences permettront d’optimiser la gestion des affaires locales et d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens, conformément aux objectifs de décentralisation. En renforçant la professionnalisation des équipes, ce programme contribue à une meilleure gestion administrative tout en offrant des réponses plus rapides et adaptées aux besoins des populations. De plus, le soutien international, notamment à travers le partenariat avec l’AFD et Expertise France, renforce la crédibilité des réformes en cours et stimule la modernisation des institutions locales. L’extension du programme à d’autres secteurs, comme l’état civil, assure également une amélioration continue des services publics de proximité, répondant ainsi aux attentes croissantes des citoyens.


Cette initiative favorise également une gouvernance plus participative et inclusive dans la gestion des affaires locales. Le partenariat avec des acteurs internationaux tels que l’AFD et Expertise France accompagne la modernisation des institutions djiboutiennes et garantit la durabilité des réformes entreprises. À terme, la décentralisation et la professionnalisation accrue des agents municipaux contribueront à dynamiser l’économie locale, attirer des investissements, et ainsi soutenir la croissance ainsi que la stabilité politique et économique du pays. Ainsi , ce programme initié par la Mairie de Djibouti-ville s’inspire de la feuille de route du président de la République S/E Ismail Omar Guelleh en politique de décentralisation. 


Enfin , le  Projet d’appui à la Gouvernance de la Ville de Djibouti (PROGOUV) et les actions qui en découlent témoignent de la volonté de bâtir des collectivités territoriales fortes, capables de porter les aspirations des citoyens et de répondre efficacement aux défis auxquels fait face la capitale. Cette cérémonie du 02 octobre n'est donc pas seulement la clôture d'un programme de formation, mais aussi le signe d'un engagement fort pour une gouvernance municipale modernisée, au service de la population. 

mardi 1 octobre 2024

Promouvoir une gouvernance mondiale plus juste et équitable

 


Dans un entretien accordé au Quotidien du Peuple , le Président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh indique que des initiatives dans les infrastructures, le commerce, l'investissement et le financement, l'éducation, la santé et les technologies de l'information sont mises en œuvre à travers ce forum, avec des résultats abondants. Il fait part de son espoir que l'Afrique et la Chine continueront à renforcer leur solidarité et coopération dans les domaines concernés et à construire conjointement une communauté de haut niveau avec un avenir partagé pour l'Afrique et la Chine.


S/E Ismail Omar Guelleh 

« Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est une plateforme cruciale pour renforcer les relations entre les pays africains et la Chine, en particulier dans le contexte de la construction d'une communauté d'avenir partagé de haut niveau ».


Le président Guelleh souligne que l'Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI) lancée par la Chine et la Vision Djibouti 2035 de Djibouti sont deux cadres stratégiques qui se sont alignés pour réaliser le développement à Djibouti et améliorer le bien-être de la population. Le Chemin de fer Djibouti-Addis-Abeba, reliant Djibouti à l'Éthiopie, aide beaucoup à favoriser la circulation des personnels et des biens et à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays. La Zone franche internationale de Djibouti est un projet phare qui permet à Djibouti d'être un centre économique important dans la région, attirant des investissements étrangers et créant des emplois locaux. Les projets structurants tel que l'Adduction d'eau construite par les entreprises chinoises améliorent les conditions de vie locales. Le président Guelleh formule son attente d'approfondir davantage la coopération entre Djibouti et la Chine et d'accélérer le développement durable et inclusif à Djibouti.

« Le FOCAC contribue au développement socio-économique des pays africains ». Selon le président Guelleh, le FOCAC est un mécanisme de dialogue collectif et de recherche de consensus entre l'Afrique et la Chine, qui aide les deux parties à mener une coopération basée sur le respect mutuel et les avantages réciproques. Il donne comme exemple la construction des routes, des ports et des chemins de fer en Afrique qui contribuent à l'intégration économique régionale, l'envoi d'équipes médicales et la construction d'hôpitaux pour soutenir les systèmes de santé et améliorer la qualité des soins en Afrique. « Le FOCAC continue à jouer un rôle central dans le renforcement de la coopération Afrique-Chine, offrant un cadre pour des partenariats mutuellement bénéfiques », conclut le président Guelleh.


« La Chine reste un partenaire incontournable pour l'Afrique », déclare le président Guelleh, soulignant que « la Chine a toujours adhéré aux principes de sincérité, de résultats réels, d'affinité et de bonne foi envers l'Afrique, ainsi qu'au principe de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, tout en renforçant son soutien et coopération avec les pays africains. Les résultats sont visibles ».


« La modernisation à la chinoise constitue un exemple important pour l'Afrique », poursuit le président Guelleh, pour qui la transformation de la Chine au cours des dernières décennies est spectaculaire. « Des villes comme Shanghai, Shenzhen, et Beijing sont devenues des symboles de cette modernisation rapide, avec des infrastructures de pointe, une urbanisation rapide, et un développement technologique impressionnant », détaille-t-il. Selon le président, l'Afrique pourrait s'inspirer de ce modèle pour créer des zones économiques spéciales, attirer les investissements étrangers et développer ses industries locales, pour moderniser l'agriculture et améliorer la sécurité alimentaire, pour faciliter le commerce intra-africain et attirer les investissements au profit de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

« L'engagement actuel du gouvernement chinois en faveur d'un développement de haute qualité et d'une ouverture de plus haut niveau présente plusieurs opportunités importantes pour la coopération internationale et le développement de l'économie mondiale », le président Guelleh souligne. Il observe que la Chine intensifie ses efforts en matière d'innovation technologique, notamment dans les secteurs émergents comme l'intelligence artificielle, la biotechnologie, et les énergies renouvelables, ce qui ouvre la porte à davantage de collaborations internationales et au développement commun. « Un engagement fort de la Chine en faveur d'un développement de qualité peut également contribuer à la stabilité économique mondiale », dit le président Guelleh.

« Le FOCAC renforce la position collective de la Chine et des pays africains dans les forums internationaux, favorisant une gouvernance mondiale plus juste et équitable et permet ainsi à faire entendre la voix des pays en développement sur la scène mondiale ». Le président Guelleh appelle que les pays africains et la Chine unissent leurs voix afin de mieux refléter les intérêts du Sud global sur la scène internationale et de renforcer leur influence collective dans les négociations internationales, notamment sur des sujets comme le changement climatique et le développement durable.


Source : Le Quotidien du peuple en ligne 

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