dimanche 17 novembre 2024

Projet pilote de Cheikh Moussa, un engagement pour un avenir urbain durable

 La commune de Balbala a accueilli ce matin une cérémonie marquante : la pose de la première pierre du Projet Pilote de Cheikh Moussa, dans le cadre d’un partenariat entre les Mairies de Djibouti-ville et de Rabat. L’ampleur de cette initiative a été immédiatement soulignée par la présence de personnalités de premier plan. Monsieur Said Daoud Mohamed, Maire de Djibouti, et Madame Fatiha El Moudni, Maire de Rabat, ont incarné cette alliance transcontinentale, tandis que le Président de la Commune de Balbala, Mohamed Hassan Said, s’est affirmé en porte-voix des aspirations locales. La cérémonie a également vu la participation de l'ambassadeur de Djibouti au Maroc, M. Douhour, ainsi que d'autres membres de la délégation marocaine, des cadres de la mairie, des élus et un parterre de personnalités.



La diversité des acteurs présents, des élus aux membres de la société civile, témoigne d’un consensus autour de cet ambitieux chantier. Dans l’histoire des nations, certains gestes, simples en apparence, s’avèrent être des marqueurs de changements profonds. Derrière cet événement solennel se dessinent des enjeux bien plus vastes : le développement urbain durable, la coopération intercontinentale et, surtout, l’ambition d’un avenir meilleur.


Dans une Djibouti en quête de modernité, ce projet revêt une importance stratégique. Soutenu par un partenariat entre la Ville de Djibouti et la Ville de Rabat, il met en lumière l’intérêt croissant pour des solutions urbaines qui allient esthétique, fonctionnalité et durabilité. En effet, le Projet Pilote de Cheikh Moussa est, avant tout, un laboratoire grandeur nature pour repenser l’urbanisme. Embellir les espaces publics, aménager des infrastructures modernes, planter des arbres pour atténuer les effets du changement climatique : autant d’objectifs qui traduisent une vision holistique du développement urbain.



Dans un pays où les besoins en infrastructures de base restent pressants, certains pourraient voir dans ces ambitions une déconnexion avec les réalités locales. Mais c’est justement ce paradoxe qui donne au projet toute sa pertinence. En misant sur l’innovation et la durabilité, Balbala pourrait devenir un modèle pour d’autres localités, démontrant qu’un urbanisme inclusif est possible même dans des contextes modestes.


En outre, les discours prononcés lors de la cérémonie n’étaient pas de simples formalités. Ils portaient une promesse : celle d’une amélioration concrète des conditions de vie. Poser une première pierre est une chose ; transformer une vision en réalité en est une autre. La réussite du projet dépendra de l’implication continue des acteurs, des financements durables et, surtout, de la capacité à associer les citoyens à chaque étape.


Symbolique, cet acte inaugural n’en reste pas moins lourd de responsabilités. Il faudra du temps pour mesurer l’impact réel du Projet Pilote de Cheikh Moussa sur la commune de Balbala. Néanmoins, il incarne un changement de paradigme dans l’aménagement urbain à Djibouti : celui de villes qui ne sont plus seulement des lieux de passage, mais des espaces de vie pensés pour et avec leurs habitants.



En posant cette pierre, les villes de Djibouti et de Rabat ont démontré qu’au-delà des frontières, la coopération décentralisée peut être une arme puissante pour relever les défis urbains contemporains. À l’heure où l’Afrique se prépare à devenir l’épicentre de la croissance démographique mondiale, Balbala montre qu’il est possible de transformer ces défis en opportunités.


Enfin, une pierre posée aujourd’hui peut, demain, devenir le socle d’une métropole durable. Ce dimanche 17 novembre pourrait bien entrer dans l’histoire comme le début d’une nouvelle ère pour Balbala et, par extension, pour Djibouti tout entier.

Une alliance prometteuse pour l’autonomisation des femmes

  Après leur passage dans la commune de Balbala, où s’est tenue la cérémonie symbolique de la pose de la première pierre du projet pilote, le maire de Djibouti et la délégation marocaine, conduite par l’honorable Maire de Rabat, Mme Fatiha El Moudni, se sont rendus au siège de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD). Cette visite s’inscrit dans le prolongement de cet événement marquant, renforçant les liens de coopération et d’échange entre les deux pays. Ce moment de rencontre, riche en échanges et en perspectives, a permis de mettre en lumière des valeurs communes et des engagements partagés pour l’émancipation des femmes et le développement durable.



Le Maire de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, accompagné de la délégation marocaine dirigée par Mme Fatiha El Moudni, a été chaleureusement accueilli par la Secrétaire Générale de l’UNFD, Mme Fatouma Moussa Abdi, dans les locaux de l’UNFD. 


Sous la direction de Son Excellence Kadra Mahamoud Haïd, Première Dame de la République de Djibouti, l’UNFD demeure une institution phare, jouant un rôle historique et central dans la transformation sociale. Ce leadership, incarné par des initiatives concrètes en faveur du développement communautaire et de l’autonomisation des femmes, a été unanimement salué par les intervenants.



Aux côtés de la délégation marocaine, étaient présentes des figures majeures de la sphère politique et sociale djiboutienne, telles que Son Excellence Mme Mouna Osman Aden, Ministre de la Femme et de la Famille, et l’honorable Mme Safia Elmi Djibril, Vice-présidente de l’Assemblée nationale. Des parlementaires et des responsables de l’UNFD ont également enrichi ce dialogue constructif. L'événement a aussi vu la participation des trois présidents des communes de la capitale, des élus, des membres de la délégation marocaine et de la société civile ainsi que des membres de l’UNFD.



Mme Fatiha El Moudni a exprimé son admiration pour les réalisations de l’UNFD, tout en soulignant le rôle fondamental que cette institution joue dans la promotion d’une société inclusive et équitable. Ce regard extérieur, émanant d’un pays frère, met en exergue le rayonnement des actions djiboutiennes en faveur des femmes.


Cette rencontre, au-delà des mots, symbolise une volonté mutuelle de renforcer les ponts entre Djibouti et le Maroc. Dans un monde en quête de solutions durables, les femmes apparaissent comme des piliers incontournables du changement. La coopération envisagée entre les deux nations dans le domaine de l’autonomisation des femmes ouvre la voie à des initiatives porteuses d’espoir et de transformation.


Enfin, cette visite témoigne de l’importance de bâtir des alliances solides pour construire une société plus juste, où les femmes jouent un rôle moteur dans le progrès et le développement. L’histoire retiendra que c’est à Djibouti, dans les locaux de l’UNFD, qu’un nouveau chapitre de solidarité féminine a été écrit.

samedi 16 novembre 2024

Visite de la délégation marocaine au SGTD

 Pour leur troisième journée en République de Djibouti, Madame Fatiha El Moudni, Maire de Rabat, accompagnée de sa délégation, a exploré un fleuron de l’économie djiboutienne : la Société de Gestion du Terminal à Conteneurs de Doraleh (SGTD). Cette visite, orchestrée par le Maire de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, s’est déroulée en présence d’élus locaux des communes de Balbala et Ras Dika, ainsi que d’une équipe technique et politique au fait des ambitions portuaires du pays.



Au cœur de la visite, les infrastructures du terminal à conteneurs ont suscité l’admiration. Avec une capacité de traitement avoisinant le million de conteneurs par an, le terminal s’impose comme une plaque tournante du commerce maritime en Afrique. Le SGTD n’est pas qu’un acteur local : il est le troisième plus grand port du continent, aux côtés de Tanger Med et de Port-Saïd, contribuant ainsi à hisser Djibouti au rang de pilier du commerce mondial.


À ce propos, les responsables de la SGTD ont détaillé les innovations technologiques, les projets d’extension, et l’impact direct de cette infrastructure sur l’économie régionale, tout en rappelant la position stratégique de Djibouti sur la route de la mondialisation.



La fierté était palpable dans les discours échangés à l’issue de la visite. Le Maire de Djibouti, dans un élan d’optimisme, a souligné les réalisations de sa ville :« Notre ambition dépasse nos frontières géographiques. Djibouti, petit par sa taille mais grand par son rêve, s’affirme comme un acteur incontournable des échanges internationaux. Chaque conteneur traité ici est un témoignage de notre détermination à bâtir un avenir prospère. »

Madame Fatiha El Moudni, visiblement impressionnée par l’efficacité et la modernité du terminal, a salué l’exemplarité de Djibouti :

« Cette visite est une révélation. Djibouti, ce joyau de la Corne de l’Afrique, est une leçon d’innovation et d’audace. Ce pays, par sa vision et son énergie, montre que rien n’est impossible. »

 En outre, L’ancrage africain et l’ouverture sur le monde. La visite au terminal à conteneurs de Doraleh a également été l’occasion de souligner l’importance de la coopération intra-africaine dans un contexte marqué par la montée en puissance des économies du continent. En effet, Djibouti, grâce à ses infrastructures portuaires ultramodernes, joue un rôle clé dans la facilitation des échanges entre l’Afrique de l’Est et le reste du monde. Madame Fatiha El Moudni a notamment insisté sur la nécessité pour les pays africains de renforcer leurs liens économiques et culturels afin de répondre ensemble aux défis de la mondialisation :

« L’avenir de l’Afrique repose sur notre capacité à collaborer et à nous appuyer sur les réussites des uns et des autres. Djibouti, par son exemplarité logistique, montre qu’une intégration africaine renforcée est non seulement possible, mais essentielle. »


En effet, cet échange de perspectives a renforcé l’idée que des partenariats stratégiques, comme celui entre Rabat et Djibouti, peuvent servir de modèle pour bâtir un continent plus uni et compétitif.

Au-delà de l’admiration, cette journée a marqué un moment fort dans la relation entre Djibouti et Rabat. Les discussions sur les synergies possibles entre les deux capitales ont révélé des ambitions partagées : faire de leurs villes des pôles de développement durable et des exemples de gestion urbaine innovante.



L’alliance entre les deux municipalités semble ainsi destinée à dépasser les simples échanges diplomatiques pour s’enraciner dans des projets concrets. En marge de la visite, des ateliers techniques ont été envisagés pour favoriser le transfert de savoir-faire, notamment dans la gestion des infrastructures urbaines et portuaires.


Alors que la délégation marocaine poursuit son séjour à Djibouti, une certitude émerge : ce partenariat naissant porte les germes d’une collaboration exemplaire pour l’Afrique. Entre Rabat et Djibouti, deux visions se croisent et s’enrichissent, reflétant une Afrique résolument tournée vers l’avenir. 

Djibouti et Rabat : pour un jumelage durable !

 


Le Maire de Djibouti-ville , M. Said Daoud Mohamed, et son éminente hôte, Hon. Fatiha El Moudni, Présidente du Conseil Communal de Rabat, ont co-présidé une réunion stratégique axée sur le renforcement des liens bilatéraux et la formalisation d’un protocole d’accord de jumelage. Cet accord, attendu à l’issue de cette visite, symbolise un engagement commun en faveur d’un partenariat durable entre les deux capitales, partageant des similitudes culturelles et des ambitions communes.



Dans une atmosphère conviviale et constructive, la délégation marocaine, conduite par Madame Fatiha El Moudni, poursuit son séjour officiel à Djibouti jusqu’au 17 novembre 2024. Cette visite s’inscrit dans une dynamique visant à établir un jumelage durable entre les deux villes, avec un objectif clair : partager des expériences sur les défis urbains, échanger des points de vue sur des questions d’intérêt commun, et renforcer les liens d’amitié dans une perspective africaine, arabe et musulmane.



La journée a débuté par une excursion à l’île Moucha, organisée durant le matin par la municipalité de Djibouti. Accompagnée de M. Othman Hamad Mahammad, conseiller technique, et de Mme Kifia Ahmed Ben Ahmed, élue locale, la délégation marocaine a admiré les paysages marins exceptionnels de Djibouti, escortée par les garde-côtes. Cette escapade a permis de mettre en lumière la richesse naturelle et culturelle de la région.


Dans l’après-midi, une réunion de travail stratégique a été organisée dans les locaux de la Mairie de Djibouti-ville, durant laquelle les discussions ont porté sur plusieurs thématiques essentielles :

- Présentation de la Ville de Djibouti : son histoire, son organisation municipale, et ses projets phares dans le cadre de la Vision Djibouti 2035, notamment le développement du Plateau central.

- Stabilité économique et cadre juridique : échanges sur la gestion des redevances municipales et les collaborations internationales, notamment les jumelages avec Konya (Turquie) et Ningbo (Chine).

- Structures municipales : présentation des trois communes et des services sous tutelle, illustrant la diversité et l’efficacité des attributions 


Un comité technique conjoint a été mis en place pour élaborer les modalités de ce partenariat. Dirigé par le Secrétaire Général de la Mairie de Djibouti, ce comité inclut des représentants de la commune de Balbala, de la délégation marocaine, et de conseillers municipaux. Son objectif est d’élaborer un plaidoyer commun pour des initiatives de développement local et d’officialiser le protocole de jumelage.


Sous le leadership du Maire Said Daoud Mohamed, la municipalité de Djibouti s’illustre par son engagement envers le développement urbain durable, avec une vision claire pour une capitale propre et embellie. Ce partenariat avec Rabat ouvre de nouvelles opportunités pour partager des solutions innovantes et renforcer la coopération entre les deux villes sœurs.


À ce titre, la Mairie de Djibouti se réjouit de cette dynamique de collaboration, reflet d’une volonté commune d’œuvrer pour le bien-être des citoyens des deux capitales.



Ainsi , le Maire de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, est animé par une vision ambitieuse de développement pour la capitale. Il aspire à transformer Djibouti en une ville moderne et prospère grâce à des projets d'envergure et à des partenariats stratégiques. Sous son leadership, la mairie a lancé plusieurs initiatives visant à améliorer les infrastructures urbaines, à promouvoir la durabilité environnementale et à renforcer les services publics. M. Said Daoud place une grande importance sur la coopération internationale, nouant des liens solides avec d'autres villes et organisations à travers le monde. En s'inspirant de modèles de gouvernance innovants et en échangeant des bonnes pratiques, il cherche à relever les défis urbains de manière collaborative. Les jumelages avec des villes comme Rabat et les partenariats avec des institutions internationales sont au cœur de sa stratégie pour booster le développement économique, social et culturel de Djibouti, faisant de la capitale un exemple de croissance harmonieuse et de progrès partagé.

vendredi 15 novembre 2024

Hommage posthume à Ahmed Mohamed Mohamoud Silanyo

 Inna lillahi wa inna ilayhi raji’un , C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre  le décès d’Ahmed Mohamed Mohamoud Silanyo, ancien président du Somaliland et l’un des politiciens les plus influents de l’histoire contemporaine de la Somalie. Né à Burao en 1938, Silanyo a marqué de son empreinte des décennies d’histoire somalienne, depuis l’époque du gouvernement de Siad Barré jusqu’à sa présidence du Somaliland en passant par les années où il était à la tête du Somali National Mouvement. 



Diplômé en économie de l’Université de Manchester, où il a également obtenu un master, Ahmed Silanyo s’est illustré dès les années 1960 comme un acteur majeur de la planification économique en Somalie. Ministre de la Planification de 1969 à 1973, puis ministre du Commerce à plusieurs reprises, il a été l’architecte de projets industriels et agroalimentaires qui ont permis à la Somalie d’approcher l’autosuffisance alimentaire à la fin des années 1970. Des infrastructures telles que les usines de Jowhar, Fanoleh et Malay témoignent encore de son engagement pour un développement économique ambitieux et inclusif.



En effet, Silanyo n’était pas seulement un économiste chevronné, mais également un stratège politique hors pair. En 1988, alors qu’il présidait le Somali National Movement (SNM), j’ai eu la chance de le rencontrer au Ras Hôtel de Dire Dawa. Cet échange informel, facilité par un oncle qui faisait partie de son équipe, reste gravé dans ma mémoire. Il était un homme attentif, capable d’écouter ses interlocuteurs avec une profondeur rare, une qualité qui définissait son approche de la politique et du leadership.


Né dans une famille semi-nomade, Silanyo était le seul parmi ses frères à avoir bénéficié d’une éducation formelle, grâce à l’influence d’un oncle visionnaire. Cette opportunité allait transformer sa vie et, par extension, celle de tout un pays. Marié en 1968 à Amina-Weris Sheikh Mohamed, pionnière parmi les femmes somaliennes éduquées, il a su bâtir un foyer solide. Ensemble, ils ont traversé les défis de la vie politique tout en élevant leurs cinq enfants et en célébrant la joie de voir naître leurs sept petits-enfants.


En outre, la contribution d’Ahmed Silanyo à la Somalie et au Somaliland ne se limite pas à ses réalisations économiques ou politiques. Il a incarné une vision et un espoir pour les générations futures. Sa sagesse, son dévouement et sa persévérance resteront des sources d’inspiration pour tous ceux qui l’ont connu et admiré.

Il était parmi les derniers représentant d’un courant de politiciens nationalistes qui ont oeuvré et croyaient au développement de l’Afrique . 

Qu’Allah l’accueille dans son paradis éternel, Naxaris Jano !

Une rencontre historique entre deux capitales en marche vers un avenir partagé

 Hier, Djibouti-ville a eu l’honneur d’accueillir Madame Fatiha El Moudni, Maire de Rabat, accompagnée d’une délégation marocaine. Une visite riche en symboles, marquant une étape significative dans la coopération décentralisée entre les capitales djiboutienne et marocaine. Cette collaboration, ancrée dans une vision commune du développement urbain et du bien-être des citoyens, témoigne de l’amitié croissante entre les deux nations.



Le Maire de Djibouti, M. Said Daoud, entouré de ses adjoints, des présidents des communes de Balbala et Rasdika, ainsi que de nombreux élus locaux, a réservé un accueil chaleureux à la délégation marocaine. Cette rencontre, empreinte de fraternité, a illustré le dynamisme d’une relation qui ne cesse de se consolider depuis plusieurs années.


La journée a débuté par un moment solennel : la signature du livre d’or. Ce geste symbolique, profondément enraciné dans les traditions de protocole, reflète l’engagement mutuel des deux villes à renforcer leurs liens institutionnels et humains. Cette collaboration repose sur le mémorandum d’entente signé en juillet 2022, un cadre qui guide leurs efforts conjoints dans les domaines de l’urbanisme, de la culture, et de l’amélioration des services publics.



Les discussions ont ensuite porté sur les grands défis du développement durable. Madame El Moudni a rencontré les Ministres djiboutiens de l’Enseignement Supérieur et de la Santé pour échanger sur des projets éducatifs et sanitaires, essentiels au bien-être des populations de Djibouti et Rabat. L’expérience de Rabat en matière de gestion durable des infrastructures a suscité un vif intérêt, notamment pour l’aménagement de Balbala, un projet phare soutenu par le Fonds d’Appui à la Coopération Décentralisée Internationale (FACDI).


Un moment fort de cette visite a eu lieu lors de l’entretien avec SEM Abdoulkader Kamil Mohamed, Premier ministre de Djibouti. Ce dernier a réitéré la volonté de son gouvernement de tirer pleinement parti de cette coopération exemplaire. Les échanges ont mis en avant des perspectives communes pour moderniser les infrastructures tout en valorisant les héritages culturels des deux capitales.



Au-delà des aspects techniques, cette visite a été une démonstration éclatante de l’ambition partagée par Djibouti et Rabat : devenir des pôles de référence dans leurs régions respectives. En unissant leurs forces, ces deux capitales montrent qu’il est possible de conjuguer modernité et tradition, tout en œuvrant pour un développement humain et durable.



En accueillant Madame Fatiha El Moudni, Djibouti a une fois de plus confirmé son rôle de carrefour de la coopération internationale, fidèle à son image de “Perle de la Mer Rouge”. Ce partenariat exemplaire inspire non seulement leurs habitants, mais également l’ensemble de la région, invitant à un avenir commun fondé sur la solidarité et la prospérité partagée.


Cette visite, au-delà de l’échange diplomatique, est une promesse : celle d’un avenir où les villes sœurs joueront un rôle central dans la construction d’un monde plus juste et plus durable.

jeudi 14 novembre 2024

Visite de la Mairie de Rabat à Djibouti dans un rapprochement pour bâtir ensemble l’avenir

 Djibouti a ce Jeudi accueilli avec chaleur et fierté une délégation de la ville de Rabat, menée par Madame la Maire Fatiha El Moudni. La cérémonie fut orchestrée avec minutie par le Maire de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, entouré de ses adjoints, des présidents des communes de Balbala et de Rasdika, ainsi que d’un cortège d’élus et de responsables municipaux. Cette réception, marquée par la présence des ambassadeurs de Djibouti et du Maroc, souligne une volonté affirmée : ancrer l’amitié entre nos deux capitales au sein d’une coopération décentralisée durable et ambitieuse.



Pourquoi ce rapprochement entre Djibouti et Rabat ? Parce qu’il incarne une dynamique de « ville à ville » en plein essor, un modèle où les échanges de savoir-faire, de pratiques et d’expériences viennent donner un souffle nouveau aux relations internationales. En somme, une diplomatie locale, à taille humaine, mais dont les effets peuvent être tangibles et de long terme. Au-delà des discours et des photographies officielles, les liens entre Djibouti et Rabat reposent sur une volonté commune de croissance partagée et de solidarité. Car derrière les mots, il y a l’engagement d’échanger sur des thématiques variées : éducation, santé, urbanisme, culture – et surtout d’aller vers un développement qui ne soit pas seulement économique, mais aussi humain.



Il est intéressant de noter que cette visite de Madame Fatiha El Moudni répond à une précédente visite du Maire de Djibouti à Rabat, en juillet 2022. C’était alors le début d’une promesse : celle de deux capitales conscientes des défis contemporains et désireuses de coopérer pour mieux y répondre. Ces échanges réguliers, inscrits dans une démarche de continuité, montrent bien que cette relation entre nos deux villes dépasse les symboles pour s’incarner dans des projets concrets.



On ne peut que saluer cette initiative qui va au-delà des simples obligations diplomatiques. Elle traduit une vision commune, celle de deux villes sœurs, qui souhaitent apporter une contribution utile et pérenne à leurs populations. C’est dans cet esprit que Djibouti et Rabat ont signé une convention de partenariat stratégique, un acte symbolique qui prend toute son importance quand on comprend les enjeux auxquels les villes africaines font face : l’urbanisation rapide, la transition écologique, les aspirations de la jeunesse.



Pour rappel , une convention signée entre la mairie de Rabat et celle de Djibouti le 29 juillet 2022, sous la présidence de Mme Asmaa Rhlalou et M. Said Daoud Mohamed, vise à renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la régénération urbaine . Ce mémorandum d'entente, signé à Rabat, prévoit des projets concrets de développement urbain, notamment dans le quartier de Cheik Moussa à Djibouti, avec un montant global de 3 800 000 dirhams . Cette collaboration s'inscrit dans une dynamique de partenariat innovant entre les deux villes, visant à améliorer les infrastructures et à promouvoir des espaces publics valorisants . 



Enfin , cette visite, enfin, illustre un engagement plus large pour les villes africaines de collaborer en s’appuyant sur des valeurs partagées. Ces moments de coopération sont autant de briques qui bâtissent un pont entre les pays et les cultures, contribuant à forger une identité africaine, faite d’échanges et de compréhension mutuelle. Et peut-être qu’en se tournant vers Djibouti, la « Perle de la Mer Rouge », et vers Rabat, la « Ville des Lumières », d’autres capitales suivront cet exemple de rapprochement et de fraternité au service d’un futur commun.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

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