Pour leur troisième journée en République de Djibouti, Madame Fatiha El Moudni, Maire de Rabat, accompagnée de sa délégation, a exploré un fleuron de l’économie djiboutienne : la Société de Gestion du Terminal à Conteneurs de Doraleh (SGTD). Cette visite, orchestrée par le Maire de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, s’est déroulée en présence d’élus locaux des communes de Balbala et Ras Dika, ainsi que d’une équipe technique et politique au fait des ambitions portuaires du pays.
Au cœur de la visite, les infrastructures du terminal à conteneurs ont suscité l’admiration. Avec une capacité de traitement avoisinant le million de conteneurs par an, le terminal s’impose comme une plaque tournante du commerce maritime en Afrique. Le SGTD n’est pas qu’un acteur local : il est le troisième plus grand port du continent, aux côtés de Tanger Med et de Port-Saïd, contribuant ainsi à hisser Djibouti au rang de pilier du commerce mondial.
À ce propos, les responsables de la SGTD ont détaillé les innovations technologiques, les projets d’extension, et l’impact direct de cette infrastructure sur l’économie régionale, tout en rappelant la position stratégique de Djibouti sur la route de la mondialisation.
La fierté était palpable dans les discours échangés à l’issue de la visite. Le Maire de Djibouti, dans un élan d’optimisme, a souligné les réalisations de sa ville :« Notre ambition dépasse nos frontières géographiques. Djibouti, petit par sa taille mais grand par son rêve, s’affirme comme un acteur incontournable des échanges internationaux. Chaque conteneur traité ici est un témoignage de notre détermination à bâtir un avenir prospère. »
Madame Fatiha El Moudni, visiblement impressionnée par l’efficacité et la modernité du terminal, a salué l’exemplarité de Djibouti :
« Cette visite est une révélation. Djibouti, ce joyau de la Corne de l’Afrique, est une leçon d’innovation et d’audace. Ce pays, par sa vision et son énergie, montre que rien n’est impossible. »
En outre, L’ancrage africain et l’ouverture sur le monde. La visite au terminal à conteneurs de Doraleh a également été l’occasion de souligner l’importance de la coopération intra-africaine dans un contexte marqué par la montée en puissance des économies du continent. En effet, Djibouti, grâce à ses infrastructures portuaires ultramodernes, joue un rôle clé dans la facilitation des échanges entre l’Afrique de l’Est et le reste du monde. Madame Fatiha El Moudni a notamment insisté sur la nécessité pour les pays africains de renforcer leurs liens économiques et culturels afin de répondre ensemble aux défis de la mondialisation :
« L’avenir de l’Afrique repose sur notre capacité à collaborer et à nous appuyer sur les réussites des uns et des autres. Djibouti, par son exemplarité logistique, montre qu’une intégration africaine renforcée est non seulement possible, mais essentielle. »
En effet, cet échange de perspectives a renforcé l’idée que des partenariats stratégiques, comme celui entre Rabat et Djibouti, peuvent servir de modèle pour bâtir un continent plus uni et compétitif.
Au-delà de l’admiration, cette journée a marqué un moment fort dans la relation entre Djibouti et Rabat. Les discussions sur les synergies possibles entre les deux capitales ont révélé des ambitions partagées : faire de leurs villes des pôles de développement durable et des exemples de gestion urbaine innovante.
L’alliance entre les deux municipalités semble ainsi destinée à dépasser les simples échanges diplomatiques pour s’enraciner dans des projets concrets. En marge de la visite, des ateliers techniques ont été envisagés pour favoriser le transfert de savoir-faire, notamment dans la gestion des infrastructures urbaines et portuaires.
Alors que la délégation marocaine poursuit son séjour à Djibouti, une certitude émerge : ce partenariat naissant porte les germes d’une collaboration exemplaire pour l’Afrique. Entre Rabat et Djibouti, deux visions se croisent et s’enrichissent, reflétant une Afrique résolument tournée vers l’avenir.
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