jeudi 12 décembre 2024

Une candidature de conviction, un projet pour l’Afrique

 La campagne pour la présidence de la Commission de l’Union Africaine s’annonce cruciale dans une période où le continent, tiraillé entre défis structurels et opportunités historiques, cherche à redéfinir son avenir. L’élection qui se profile n’est pas une simple formalité : c’est une bataille d’idées, de visions et de personnalités. Dans cette arène exigeante, Mahamoud Ali Youssouf émerge comme une figure incontestablement légitime, animée par un engagement profond et un projet ambitieux pour l’Afrique.



Habile et expérimenté, Mahamoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti depuis près de deux décennies, n’est pas un inconnu des dynamiques continentales et internationales. Sa longue carrière lui a permis d’être au cœur des négociations les plus sensibles, des médiations les plus complexes, et des initiatives diplomatiques les plus audacieuses. Son expérience dans des organisations régionales comme l’IGAD et internationales fait de lui un artisan du dialogue et du consensus.


Mais ce n’est pas seulement son CV qui retient l’attention. Visionnaire et pragmatique, Mahamoud Ali Youssouf incarne une vision pour une Union Africaine plus réactive, plus inclusive et plus efficace. Il propose une approche pragmatique, centrée sur la coordination des efforts entre États membres et sur la mise en œuvre des réformes institutionnelles indispensables pour adapter l’organisation aux réalités du XXIᵉ siècle. La paix, la stabilité, l’intégration économique et le multilatéralisme ne sont pas de simples slogans pour lui : ils constituent les piliers d’un projet qu’il souhaite partager avec l’ensemble des pays membres.


Pleine de dynamisme, la candidature de Mahamoud Ali Youssouf est portée par Djibouti, un pays dont la diplomatie punch above its weight, selon l’expression anglo-saxonne. Située à la croisée des chemins stratégiques entre la mer Rouge et l’océan Indien, Djibouti a su capitaliser sur sa position géopolitique tout en restant un acteur de stabilité et de dialogue dans une région souvent en proie aux tensions.


Historique et inspirante, l’action diplomatique de Djibouti, sous la direction du président Ismaïl Omar Guelleh, s’est affirmée comme un modèle de médiation et de coopération. Depuis l’accession au pouvoir du président Guelleh, Djibouti s’est affirmé comme un médiateur naturel et un contributeur de premier plan aux missions de paix sur le continent. Loin des jeux de puissance ou des ambitions expansionnistes, Djibouti porte une candidature désintéressée et sincère, au service de l’Afrique.


Porté par une détermination claire, Mahamoud Ali Youssouf ne se contente pas d’une posture. Il propose un véritable projet pour l’Union Africaine, articulé autour de priorités claires :

La paix et la sécurité, en renforçant les mécanismes de prévention et de résolution des conflits ;

L’intégration économique, avec une accélération des initiatives comme la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), indispensable pour un développement inclusif ;

La lutte contre le changement climatique, avec un plaidoyer fort pour des financements adaptés aux besoins africains ;

L’inclusion des jeunes et des femmes, en faisant d’eux des acteurs centraux des politiques publiques ;

La réforme institutionnelle, en renforçant la transparence et la gouvernance au sein de la Commission.


Concret et méthodique, ce programme n’est pas une simple liste d’intentions. Il est soutenu par une méthode : une interaction permanente avec les États membres, une recherche systématique du consensus et une action résolue au service des citoyens africains.


Visionnaire et stratégique, Mahamoud Ali Youssouf représente une chance unique pour l’Union Africaine. Dans un monde en pleine recomposition, où le multilatéralisme est souvent remis en cause, l’Afrique doit se doter d’une Union capable de défendre ses intérêts, de relever ses défis et de saisir ses opportunités. La présidence de la Commission sera un poste clé dans cette transformation.


Enfin, Mahamoud Ali Youssouf, par son parcours, sa vision et son engagement, dépasse les frontières de Djibouti pour incarner l’ambition d’un continent résolument tourné vers l’avenir. L’élection ne sera pas un couronnement automatique, mais un choix lucide et stratégique. Les États membres auront à choisir non pas simplement un diplomate ou un gestionnaire, mais un leader. Et ce leader pourrait bien être celui que l’Afrique attend.

Le Président Guelleh définit les grandes lignes d’un plan ambitieux d’action dans les échanges djibouto-japonais

 Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a récemment reçu en audience M. Yano Tetsuro, Président de l’Association d’Amitié Japon-Djibouti, accompagné d’une importante délégation en visite de travail à Djibouti. Cette rencontre, tenue au Palais de la République, a été l’occasion pour le Chef de l’État djiboutien de tracer les contours d’un plan ambitieux destiné à dynamiser et redéfinir les relations bilatérales entre Djibouti et le Japon.



Le Président Guelleh a souligné que les domaines de l’énergie, de l’innovation technologique et du secteur privé constituaient désormais les piliers fondamentaux du développement de Djibouti. Il a appelé l’Association d’Amitié Japon-Djibouti à concentrer ses efforts sur la création de partenariats stratégiques entre les deux nations, mettant en avant l’importance de coopérer pour des bénéfices mutuels. L’objectif est de favoriser une collaboration fructueuse, tirant parti des atouts respectifs des deux pays.



L’Association d’Amitié Japon-Djibouti, fondée il y a un an à Tokyo, a pour vocation de renforcer les liens d’amitié et de solidarité entre les deux peuples. Elle s’est positionnée comme un acteur clé dans la conception et la mise en œuvre de projets communs, contribuant ainsi à l’expansion des échanges bilatéraux tant sur le plan qualitatif que quantitatif.


La réunion a également vu la participation de l’Ambassadeur du Japon à Djibouti, Son Excellence M. Keiichi Hara, ainsi que d’autres personnalités djiboutiennes de haut rang, dont l’Ambassadeur de la République de Djibouti auprès du Japon, Son Excellence Ibrahim Bileh Doualeh, le Secrétaire général de la Présidence, M. Mohamed Abdillahi Waïs, et le Directeur du département des Relations bilatérales du Ministère des Affaires étrangères, M. Mahdi Absieh Bouh.



Pour rappel, Les relations entre Djibouti et le Japon remontent à 1978, marquant ainsi plus de 40 ans de coopération diplomatique . Depuis, les deux pays ont renforcé leurs liens à travers divers projets de développement, notamment la construction de routes, de ponts et de ports . Le Japon a également joué un rôle crucial dans la lutte contre la piraterie dans la région . Cette collaboration s'est intensifiée avec la création de l'Ambassade du Japon à Djibouti en 2012 . Le Japon continue de soutenir Djibouti dans des projets d'infrastructures essentiels, contribuant ainsi au développement économique et social du pays . 



Enfin, cet engagement mutuel dans des secteurs stratégiques pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de coopération entre Djibouti et le Japon, où innovation, échange de savoir-faire et développement durable seront au cœur des priorités. Le Président Guelleh, avec cette initiative, réaffirme sa vision d’un Djibouti tourné vers l’avenir et résolument engagé dans des partenariats internationaux à la fois ambitieux et constructifs.

mercredi 11 décembre 2024

MAY , leadership et innovation, pour une Afrique tourné vers avenir ambitieux



 Aujourd’hui , c’est avec une intensité palpable et une maîtrise stratégique indéniable que le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République de Djibouti, S.E. Mohamoud Ali Youssouf, continue de poser les jalons de sa candidature à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA). Depuis Addis-Abeba, capitale diplomatique du continent, ce dernier s’impose comme le chef de file d’une Afrique ambitieuse et réformatrice, portée par un leadership djiboutien en pleine ascension.



Dans le cadre prestigieux de l’ambassade de Djibouti à Addis-Abeba, S.E. Mohamoud Ali Youssouf a orchestré une série de rencontres d’une ampleur inédite, réunissant les grands partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Union Africaine. L’assistance, qui ressemblait à un véritable « G20 africain élargi », a compté les représentants de puissances globales comme les États-Unis, la Chine, l’Union Européenne, ou encore la Russie, aux côtés des acteurs émergents tels que l’Inde, la Turquie ou le Brésil.


Accompagné d’une équipe comprenant S.E. Abdi M. Eybe, ambassadeur en Éthiopie, Mme Fathia Djama Oudine, conseillère du président de la république  , et S.E. Mohamed Idriss Farah et S.E. Guelleh Idriss Omar, ambassadeurs , notre candidat   a déployé son argumentaire, convaincant par son pragmatisme et sa vision résolument panafricaine.



S.E. Mohamoud Ali Youssouf ne se contente pas de surfer sur les promesses consensuelles de l’agenda 2063. Au contraire, il propose un renouvellement audacieux de la méthodologie : une refonte des mécanismes de gouvernance, le renforcement de la synergie entre les États membres et un investissement accru dans des secteurs stratégiques tels que la sécurité numérique, la transition énergétique et l’intelligence artificielle.



Mais c’est sur les terrains historiques de la paix et de la sécurité que le ministre-candidat a brillamment articulé son discours. Pour un continent trop souvent pris dans l’étau des conflits, Mohamoud Ali Youssouf plaide pour des approches plus inclusives, réconciliant innovation technologique et résilience institutionnelle.




Dans une démonstration de diplomatie subtile,  S.E. Mohamoud a également initié un dialogue inédit avec les ambassadeurs du Mali, du Burkina Faso et du Soudan , trois États suspendus de l’UA dans le sillage des crises politiques. Loin de céder à la polarisation, S.E. Mohamoud Ali Youssouf a opté pour une approche d’écoute constructive, explorant des solutions conformes aux principes de l’organisation tout en réaffirmant son attachement à une Afrique inclusive.


Outre les acteurs étatiques, le numéro un de la diplomatie djiboutienne a pris soin de rencontrer les représentants du personnel de la Commission de l’UA. Cet échange, jugé stratégique, lui a permis de recueillir les attentes et préoccupations de ceux qui font vivre l’institution au quotidien. Un geste qui traduit son engagement à placer l’humain au cœur de son mandat.



Sous la houlette de Mohamoud Ali Youssouf, Djibouti démontre une fois de plus sa capacité à transcender son poids démographique pour occuper une place centrale sur l’échiquier africain. Portée par un leadership clairvoyant et une diplomatie audacieuse, la candidature djiboutienne se positionne désormais comme un modèle d’équilibre entre modernité et ancrage dans les valeurs panafricaines.




Enfin, , pour Mohamoud Ali Youssouf , cette candidature est bien plus qu’une ambition ; c’est un pari sur l’avenir du continent, un avenir où chaque État, aussi modeste soit-il, a un rôle clé à jouer dans la construction de l’Afrique de demain.


Vers une autonomie financière accrue pour la Ville de Djibouti

 La récente mission d’experts en fiscalité et financement des collectivités territoriales marque une étape déterminante dans la quête d’une gouvernance locale plus efficace et transparente pour la capitale djiboutienne. En recevant les experts des cabinets ACL-Consulting (Sénégal) et Arreh & Deil (Djibouti), le Maire de la Ville de Djibouti, Said Daoud Mohamed, confirme son ambition de transformer profondément la gestion financière de la municipalité.



La restitution des travaux menés du 1er au 10 décembre 2024 illustre l’approche méthodique adoptée par la mairie. Des entretiens approfondis ont permis de recueillir des données essentielles pour établir un diagnostic précis de la situation financière actuelle. Cette démarche, réalisée en collaboration avec les acteurs locaux et centraux, jette les bases d’une stratégie claire pour améliorer l’exploitation des ressources fiscales de la municipalité.


L’indépendance financière des collectivités locales est un défi universel, mais particulièrement crucial dans des contextes comme celui de Djibouti, où les pressions démographiques et les attentes citoyennes augmentent. Cette mission, s’inscrivant dans le cadre du Projet d’appui à la gouvernance de la Ville de Djibouti (PROGOUV), vise non seulement à évaluer le potentiel fiscal de la capitale, mais aussi à accompagner la mairie dans la mise en œuvre d’un plan de mobilisation de ses ressources propres.



L’élaboration d’un budget prévisionnel pour 2025, une première historique, en est la preuve tangible. Ce document, qui sera bientôt soumis au conseil de la ville pour approbation, incarne une gestion modernisée et orientée vers des objectifs mesurables.



Or , le rôle clé joué par Expertise France et l’Agence française de développement (AFD) souligne l’importance de partenariats internationaux dans la réalisation de ces projets structurants. En s’appuyant sur des expertises externes, la mairie démontre sa volonté d’apprendre des meilleures pratiques mondiales tout en adaptant ces enseignements à ses réalités locales.


Un avenir prometteur pour la capitale

Cette dynamique ouvre la voie à un cercle vertueux pour la Ville de Djibouti. La mobilisation accrue des ressources propres permettra d’investir dans des services publics de qualité, répondant ainsi aux attentes des citoyens et consolidant leur confiance envers leurs institutions locales.



Par ailleurs, les  retombées potentielles de cette initiative pourraient être considérables pour la Ville de Djibouti et ses habitants. Une mobilisation efficace des ressources propres permettrait d’augmenter les revenus de la mairie, renforçant ainsi son autonomie financière et sa capacité à financer des projets prioritaires, tels que l’amélioration des infrastructures urbaines, le renforcement des services sociaux et le développement de nouveaux équipements publics. Par ailleurs, l’optimisation de la fiscalité locale et la mise en place de mécanismes de recouvrement plus performants contribueraient à instaurer une culture de bonne gouvernance, de transparence et de responsabilité, renforçant la confiance des citoyens envers leurs institutions. À long terme, ces efforts pourraient non seulement améliorer la qualité de vie des habitants, mais également attirer davantage d’investissements locaux et internationaux, faisant de la capitale un véritable moteur de développement économique pour l’ensemble du pays.


En fin de compte, cette démarche ambitieuse incarne une vision : celle d’une capitale capable de prendre en main son développement, en s’appuyant sur une gestion rigoureuse et transparente. Le chemin est tracé ; il appartient désormais à la mairie et à ses partenaires de maintenir cet élan pour transformer durablement la gouvernance locale et faire de la Ville de Djibouti un modèle dans la région.

Djibouti à la conquête de l’Union Africaine

 Depuis Addis-Abeba, siège emblématique de l’Union Africaine, Djibouti s’affirme comme un acteur stratégique et ambitieux de la diplomatie continentale. Sous la conduite de S.E.M Mahmoud Ali Youssouf, notre pays aspire à décrocher la présidence de la Commission de l’Union Africaine, un poste clé dans la construction de l’avenir de l’Afrique.



À quelques jours du débat prévu le 13 décembre 2024 dans l’iconique Multipurpose Hall du siège de l’Union Africaine, la délégation djiboutienne, épaulée en première ligne par notre ambassadeur à Addis-Abeba, S.E. Abdi Mohamoud Eybe, redouble d’efforts. L’objectif est clair : présenter non seulement la vision, mais aussi la crédibilité et l’engagement que représente notre candidat pour l’avenir de l’Afrique.


Le programme qui précède le débat illustre une campagne active et bien orchestrée. Ce soir, le dîner officiel avec les membres du COREP (Comité des Représentants Permanents) constitue une étape décisive. Ces diplomates, garants des intérêts de leurs pays, jouent un rôle clé dans les consultations et le choix final. C’est une opportunité en or pour S.E.M Mahmoud Ali Youssouf d’exposer sa vision pour une Union Africaine renforcée, unifiée et tournée vers l’action.



Demain, le 11 décembre, la rencontre avec les partenaires à l’Ambassade de Djibouti permettra de consolider des alliances stratégiques. Tandis que la rencontre du jeudi avec la presse locale et internationale offrira une plateforme pour partager une vision ambitieuse et bâtir un soutien public large. Une occasion de partager une vision ambitieuse et concrète pour l’Afrique, en mettant en avant des solutions adaptées aux défis du moment.

Ainsi , ces rencontres successives traduisent la stratégie de notre délégation : allier diplomatie de proximité, communication impactante et plaidoyer.


En effet , cette candidature ne se résume pas à une quête individuelle ou nationale. Elle incarne une vision collective pour une Union Africaine plus forte, unifiée et proactive. Les défis auxquels le continent fait face : sécurité, développement durable, intégration économique exigent un leadership clairvoyant et déterminé.


Djibouti arrive avec des atouts solides. Petit par sa taille mais grand par son rôle géopolitique, notre pays est depuis longtemps un modèle de stabilité et un hub régional stratégique. Ses initiatives en matière de paix, notamment dans la Corne de l’Afrique, témoignent de son engagement indéfectible envers les valeurs panafricaines.


Cette candidature est aussi une fierté nationale. Elle reflète notre désir de voir l’Afrique porter des solutions africaines aux problématiques africaines. Chaque citoyen djiboutien, où qu’il soit, peut contribuer à cet effort. Le soutien numérique, notamment sur les réseaux sociaux, est une arme puissante pour renforcer notre message et démontrer que Djibouti a toute la légitimité pour assumer ce rôle de premier plan.



Enfin, l’heure  est venue pour l’Afrique de choisir un leadership visionnaire, capable de guider le continent vers un avenir de prospérité et d’unité. Djibouti, avec son engagement sans faille et sa vision audacieuse, est prêt à relever ce défi. Ensemble, avec S.E.M Mahmoud Ali Youssouf en tête, nous pouvons bâtir une Union Africaine qui incarne les aspirations de tous les Africains.


Alors , Djibouti ne se contente pas de participer. Djibouti aspire à diriger, à transformer et à inspirer. Sur ce , l’Afrique est en quête de leadership visionnaire. Djibouti est prêt à répondre à cet appel.

lundi 9 décembre 2024

Djibouti et le Japon scellent leur coopération parlementaire

 Ce matin, le Salon d’Honneur de l’Assemblée Nationale de Djibouti était baigné d’une lumière tamisée, reflet d’un événement empreint d’une solennité particulière. Une délégation japonaise de haut niveau, conduite par Son Excellence M. YANO Tetsuo, Président de l’Association Afrique-Japon pour l’Économie et le Développement, et Son Excellence M. ARAI Tatsuo, Président de l’Association d’Amitié Djibouti-Japon, a été reçue par le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence M. Dileita Mohamed Dileita.



Les invités nippons ont été accueillis dans une atmosphère de respect mutuel et d’ouverture. Autour du Président de l’Assemblée nationale, les principaux responsables parlementaires djiboutiens étaient présents pour souligner l’importance accordée à cette rencontre.


Mme Safia Elmi Djibril, Première Vice-présidente, M. Omar Ahmed Waïs, Deuxième Vice-président, M. Saleban Daher Bileh, Secrétaire, Mme Fatouma Mohamed Hamadou, Présidente du Groupe d’Amitié Parlementaire Djibouti-Japon, M. Ibrahim Ahmed Abdo, Questeur, et M. Ismaël Goulal, Secrétaire général de l’Assemblée nationale, ont activement participé aux échanges.


La présence de Son Excellence M. Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti, et de Son Excellence M. Ibrahim Bileh Doualeh, Ambassadeur de Djibouti au Japon, a donné une dimension diplomatique forte à cet événement.




L’audience a été suivie d’une réunion de travail entre les Groupes d’Amitié Parlementaire des deux nations. Ces discussions, riches et approfondies, ont porté sur les moyens d’intensifier la coopération bilatérale dans des domaines stratégiques comme la santé publique, les infrastructures, la sécurité maritime et l’éducation.


Dans son discours, M. Dileita Mohamed Dileita a salué la longue amitié entre Djibouti et le Japon, rappelant que cette relation dépasse le cadre diplomatique pour toucher directement le quotidien des populations. Le pont de la Palmeraie, financé par le Japon, reste un exemple frappant de cette collaboration fructueuse.



Du côté japonais, M. YANO Tetsuo et M. ARAI Tatsuo ont insisté sur le rôle unique de Djibouti dans la stratégie régionale du Japon. Ils ont rappelé que Djibouti, qui abrite la seule base militaire japonaise à l’étranger, est un partenaire incontournable pour garantir la sécurité et la stabilité dans la Corne de l’Afrique.


“Le Japon reconnaît en Djibouti un pont stratégique entre l’Afrique et l’Asie”, a déclaré M. YANO Tetsuo. Il a également évoqué l’engagement commun des deux nations à promouvoir un développement durable et inclusif, en mettant l’accent sur des projets adaptés aux besoins locaux.


Enfin, la journée s’est achevée par une visite des locaux du Parlement djiboutien et un échange de présents, symboles d’un respect mutuel profondément ancré. Des sourires, des poignées de main franches et des mots d’encouragement ont marqué la fin de cette rencontre, reflet de la solidité d’une relation bilatérale construite sur la confiance et les valeurs partagées.


Sur ce , Djibouti et le Japon ne se contentent pas de bâtir des ponts au sens propre, ils en construisent aussi dans les cœurs et les esprits, ouvrant la voie à un avenir commun prometteur.

Une jeunesse au cœur de la lutte contre la corruption

 Le 9 décembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim, présidente de la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC), a adressé un message puissant et mobilisateur à la nation à travers le journal La Nation . Sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : Former l’intégrité de demain », son discours a placé la jeunesse djiboutienne au centre du combat contre ce fléau.


Mme Badria Zakaria,présidente du CNIPLC

Avec une population où 51,7 % des citoyens ont moins de 25 ans, Djibouti possède un atout majeur dans cette lutte : ses jeunes. Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim l’a souligné avec force : “Nos jeunes sont les architectes d’une société où l’intégrité, l’équité et la responsabilité doivent primer.” Ce constat met en lumière une vérité essentielle : la corruption n’est pas seulement un obstacle au développement économique, elle est une menace pour les fondements mêmes de nos institutions et pour la confiance dans nos systèmes administratifs et judiciaires.



D’emblée, la  présidente a mis en avant deux outils clés pour équiper les jeunes dans ce combat : l’éducation et la technologie. Elle a annoncé des discussions avec le Ministère de l’Éducation nationale et le Ministère de l’Enseignement supérieur pour intégrer des modules pédagogiques sur la corruption dans les programmes scolaires. “Former l’intégrité de demain commence dès aujourd’hui, dans nos écoles et universités”, a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance d’une éducation fondée sur l’éthique et les principes de bonne gouvernance.


La technologie a également été identifiée comme un levier indispensable. En août 2024, la CNIPLC a conduit une campagne innovante mobilisant les influenceurs djiboutiens pour sensibiliser la jeunesse sur les impacts de la corruption. Grâce à l’utilisation des réseaux sociaux et des plateformes numériques, l’initiative a touché un large public, éveillant les consciences et favorisant une participation active des jeunes.


En effet, cette approche participative a permis à la jeunesse djiboutienne de proposer des solutions concrètes et des recommandations pour renforcer la transparence et l’intégrité dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé ou du développement économique. La vision qui a émergé de ces échanges est claire : faire de Djibouti un modèle de gouvernance juste et équitable.


Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim a exprimé son admiration pour l’engagement et la créativité des jeunes participants : “Vos voix et vos idées sont une source d’inspiration. Les décideurs politiques doivent non seulement vous écouter mais aussi agir en conséquence.”


Or, la lutte contre la corruption ne peut réussir qu’à travers une mobilisation collective. Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim a appelé tous les citoyens à soutenir la jeunesse dans ce combat. “Ensemble, unis avec notre jeunesse, nous pouvons bâtir une société où la corruption n’a plus sa place, une société où chaque citoyen peut s’épanouir dans la dignité et la justice.”


Ainsi , elle a également adressé un message direct aux jeunes : “Vous êtes les gardiens de notre avenir. Vous avez le pouvoir de redéfinir les normes, de dénoncer les injustices et de promouvoir une culture d’intégrité. Ne doutez jamais de votre impact.”


Ce 9 décembre, Djibouti a montré qu’elle entend faire de la transparence et de l’intégrité des priorités nationales. Grâce à la détermination de leaders comme Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim et à l’énergie de sa jeunesse, le pays aspire à devenir un modèle dans la région.


Ensemble, forts de cette synergie entre générations, Djibouti peut espérer un avenir où la corruption est non seulement combattue, mais vaincue. Vive l’intégrité, vive la jeunesse, vive Djibouti !

Appel à la solidarité du Maire de Djibouti-ville suite à l’incendie tragique survenu au Quartier 5

   Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin, un incendie d’une rare violence a ravagé treize habitations abritant dix-neuf ménages, au ...