samedi 18 janvier 2025

Raila Odinga , la tragédie d’une ambition dévoyée

 Ce qui aurait pu marquer un tournant prometteur dans la politique africaine se transforme peu à peu en un récit amer, révélateur des dérives du pouvoir. Raila Odinga, ancien Premier ministre du Kenya, figure emblématique de nombreux combats politiques qualifiés de progressistes, avait une chance exceptionnelle : celle de devenir le président de la Commission de l’Union africaine (CUA) et d’incarner l’idéal d’une Afrique unie et ambitieuse. Pourtant, cette opportunité semble avoir été sacrifiée sur l’autel du calcul politique et du cynisme.


Sous le slogan porteur de “Raila for Africa”, sa campagne avait tout pour inspirer : promesses d’investissements dans les infrastructures, relance de l’intégration continentale, réponse énergique face aux défis sécuritaires. De quoi éveiller les espoirs d’une population africaine avide de changement. Mais au lieu de s’appuyer sur une vision audacieuse et des propositions substantielles comme son adversaire Mohamoud Ali Youssouf , Raila Odinga semble s’être embourbé dans des pratiques politiciennes douteuses. Selon des accusations récentes, sa candidature serait entachée de scandales de pots-de-vin destinés à acheter le soutien de certains chefs d’État.


Raila Odinga 

Si cette pratique révolte, elle n’a malheureusement rien d’inhabituel dans certaines sphères du pouvoir. L’idée que l’argent puisse l’emporter sur le mérite n’est pas nouvelle. Cependant, voir de telles manœuvres être utilisées pour briguer la présidence de la Commission de l’Union Africaine ( une institution censée symboliser l’unité et l’avenir du continent ) met en lumière un problème systémique inquiétant. Ce recours au clientélisme renforce la perception d’une classe dirigeante africaine trop souvent perçue comme déconnectée des aspirations populaires et focalisée sur ses propres intérêts.


Mais au-delà de l’indignation morale, une question cruciale émerge : quel type de leadership peut offrir un dirigeant qui accède au pouvoir par des moyens aussi douteux ? Une Commission élue à coups de tractations opaques plutôt qu’à travers une adhésion à des idées fortes peut-elle véritablement relever les défis immenses du continent ? Alors que l’Afrique fait face à des crises sécuritaires, économiques et sociales majeures, ce type de gouvernance risque d’accentuer les divisions plutôt que de les apaiser. En agissant de la sorte, Raila Odinga trahit non seulement ses promesses, mais également le potentiel qu’il incarnait. Loin de devenir un symbole de renouveau politique, il alimente l’image désabusée d’une politique africaine où l’argent et les intérêts privés prennent systématiquement le pas sur la compétence et le bien commun.


En effet, cette situation cause un double préjudice : d’une part, elle ternit l’héritage personnel de Raila Odinga, d’autre part, elle fragilise une institution essentielle pour l’avenir de l’Afrique. Une CUA dirigée par un président dont l’élection serait entachée d’irrégularités perdrait toute crédibilité pour promouvoir la transparence et l’intégrité, deux valeurs fondamentales pour le progrès du continent. Raila Odinga avait une occasion unique de devenir un acteur clé dans la construction d’une Afrique plus forte, plus solidaire et plus visionnaire. En cédant à des pratiques de clientélisme, il a non seulement gâché cette chance, mais il a également envoyé un signal déconcertant : celui d’une politique où les principes se négocient au service d’ambitions personnelles.


Enfin, l’Afrique mérite mieux. À l’heure où le continent se trouve à la croisée des chemins entre défis et opportunités, ses dirigeants doivent être choisis pour leur vision et leurs idées, non pour leur capacité à manipuler les rouages du pouvoir. Si la CUA veut être le moteur du développement africain, elle doit commencer par donner l’exemple en se prémunissant des pratiques qui sapent la démocratie et la confiance des citoyens.

Raila Odinga a manqué son rendez-vous avec l’histoire. Mais l’Afrique, elle, ne peut se permettre de manquer le sien.

jeudi 16 janvier 2025

Djibouti : Médecine et conquête de l’avenir

 Éditorial 

Djibouti franchit une étape marquante de son histoire, affirmant sa volonté d’avancer avec confiance et ambition. La remise des diplômes aux 250 premiers médecins formés localement incarne bien plus qu’un simple événement : c’est une pierre angulaire de notre développement. Ces nouveaux professionnels, fruits d’un effort collectif et d’une vision audacieuse, joueront un rôle clé dans l’amélioration de notre système de santé. Ils garantiront un accès équitable aux soins et contribueront à la mise en place d’une véritable couverture santé universelle.


Dans un monde où les ressources naturelles ne suffisent plus à assurer un développement durable, miser sur l’éducation, la formation et la recherche s’impose comme une évidence. À Djibouti, nous avons fait de cette priorité un véritable engagement stratégique. En valorisant notre potentiel intellectuel, nous posons les bases d’une souveraineté forte et d’une croissance pérenne. Former nos propres médecins aux normes internationales est une preuve éclatante de cette stratégie : c’est non seulement garantir des soins de qualité à notre population, mais aussi limiter les coûts liés à l’exode médical et renforcer notre autonomie sanitaire.



En effet, le succès rencontré dans le domaine de la médecine illustre un mouvement plus large. Dans quelques jours, Djibouti s’apprête à lancer son deuxième nano-satellite, consolidant ainsi sa position parmi les nations tournées vers l’innovation. Ce progrès technologique n’est pas qu’un exploit isolé, il symbolise une vision claire : celle d’un Djibouti capable de maîtriser les outils de demain. Qu’il s’agisse de médecine ou d’aéronautique, l’objectif reste le même : bâtir un pays autonome, résilient, et acteur majeur de son avenir.


Le président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a exprimé, dans son discours, sa profonde gratitude envers nos partenaires, notamment la Tunisie, pour leur soutien précieux dans l’établissement d’une faculté de médecine répondant aux normes internationales. Il a souligné que ce projet ambitieux marque une avancée majeure, mettant fin aux déplacements onéreux pour des soins spécialisés à l’étranger et offrant à notre pays une autonomie médicale essentielle.





Par ailleurs, ces progrès n’auraient pu être réalisés sans des partenariats solides. La coopération exemplaire avec la Tunisie, qui a joué un rôle déterminant dans la création de cette faculté, mérite une reconnaissance particulière. Leur expertise a permis de bâtir une institution de haut niveau, ouvrant une nouvelle ère pour le système de santé djiboutien. Ce partenariat fructueux renforce notre indépendance en matière de soins spécialisés et garantit des solutions médicales accessibles directement sur notre sol, au bénéfice de l’ensemble de la population.





 Si cette journée est celle de la célébration, elle marque également un appel à poursuivre l’effort. Les défis restent nombreux, mais l’élan est donné. En unissant nos forces, en cultivant nos talents et en continuant à innover, Djibouti a tout pour devenir un exemple de résilience et de prospérité en Afrique et au-delà. À travers cet accomplissement, nous honorons nos valeurs fondamentales : l’audace, le travail et la solidarité. Et nous proclamons avec conviction que l’avenir de Djibouti s’écrit avec ambition et détermination.

mardi 14 janvier 2025

Hajiya Kadra Mohamoud Haid , une voix pour la cause féminine et de la famille

 Depuis 1999, Mme Kadra Mohamoud Haid incarne le rôle de Première Dame de la République de Djibouti, un titre qu’elle a façonné avec une profondeur d’engagement rare et une vision déterminée. demeure l’une des figures les plus influentes de la scène sociale djiboutienne.


Née dans une famille où valeurs et éducation étaient primordiales, Kadra Mohamoud Haid a grandi dans un environnement douillet et chaleureux. Son parcours scolaire débuta chez les sœurs franciscaines à l’école de la Nativité, avant de se poursuivre au Lycée d’État, où elle brilla par son sérieux et son intelligence. Sensible aux besoins de son pays et en phase avec une demande croissante d’enseignants locaux, elle choisit la voie de l’enseignement, suivant les traces de sa sœur aînée, Mme Chafiqa.



Dans les années 1970, elle se consacra à l’éducation, enseignant dans des écoles emblématiques de Djibouti, comme Boulaos, la Plaine ou encore le Stade. Son rôle ne se limitait pas à la salle de classe ; en tant que bibliothécaire et gestionnaire, elle encourageait les jeunes à fréquenter la bibliothèque, voyant dans les livres un outil d’émancipation intellectuelle et sociale. Son militantisme remonte également à cette époque. Active dans le LPAI aux côtés de Hassan Gouled Aptidon, puis au sein du RPP dès 1979, elle posait les jalons d’un engagement politique qui allait se renforcer au fil des décennies.



En tant que présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), Mme Kadra Mohamoud Haid s’est imposée comme une ardente défenseure des droits des femmes et une adversaire résolue des mutilations génitales féminines. Grâce à son leadership, Djibouti a adopté des lois progressistes interdisant ces pratiques néfastes. Sa détermination dans cette lutte a été saluée lors de la Conférence sous-régionale sur l’élimination des MGF en 2005, où Emma Bonino, alors commissaire européenne, avait souligné que « le sens de l’engagement humaniste de la Première Dame a permis à Djibouti d’améliorer la promotion du genre dans tous ses aspects ».


Surnommée « la dame de fer » par ses compatriotes, Mme Kadra Mohamoud Haid a redéfini le rôle de Première Dame à Djibouti, en y insufflant une dimension profondément humaniste. Forte de son charisme, elle a su transformer ce poste en une plateforme d’influence pour les plus vulnérables.Aujourd’hui, elle demeure un pilier de la promotion du genre et du développement social à Djibouti. À travers ses initiatives, Kadra Mohamoud Haid laisse une empreinte indélébile, démontrant que derrière chaque avancée significative se trouve souvent la vision d’une femme forte et dévouée.

Crédit photo : D.L 

M.G 

samedi 11 janvier 2025

MASS , un engagement fort pour un avenir solidaire

 

Ce samedi matin, sous la houlette de Son Excellence Ismail Omar Guelleh, Président de la République, le stade omnisport d’Ali-Sabieh a vibré au rythme d’une cérémonie d’ouverture marquante de la Semaine Nationale de la Solidarité, édition 2025. Un moment d’une rare intensité qui, une fois encore, a permis au peuple djiboutien de démontrer son attachement indéfectible aux valeurs de solidarité, fondamentales pour notre cohésion et notre unité nationale.


En ce jour d’émotion collective, Djiboutiens et Djiboutiennes venus de toutes les régions ont convergé, symbolisant la puissance d’une nation unie. Cette mobilisation exceptionnelle reflète l’adhésion sans faille de notre peuple aux grandes initiatives sociales menées par notre Président, l’artisan d’une politique sociale qui change les vies. Le Fonds Social Djiboutien (FSD) et l’Initiative Nationale pour le Développement Social (INDS) en sont des exemples flagrants, des initiatives qui, chaque jour, améliorent le quotidien des citoyens, tout en consolidant l’idée d’une société plus juste et plus équitable.



Loin d’être un simple événement, cette cérémonie a été un moment de réflexion sur l’avenir, une réaffirmation du soutien populaire au leadership visionnaire du Président Guelleh. Si l’on regarde de plus près, il devient évident que ce sont ces actions concrètes, menées avec rigueur et persévérance, qui permettent à notre nation de se stabiliser tout en préparant les bases d’un futur plus prospère. Chaque étape franchie, chaque programme déployé, s’inscrit dans la volonté de faire de Djibouti un modèle de solidarité et de cohésion.




L’unité a également été au cœur de cet événement, avec la présence de la Première Dame, Mme Kadra Mahamoud Haïd, accompagnée d’un collectif de femmes venues des quatre coins du pays, renforçant ainsi l’idée d’une nation solidaire, où chacun, indépendamment de son genre, de son origine ou de sa situation géographique, a sa place. Ainsi, Ali-Sabieh, cet endroit symbolique, a donc été le témoin d’une rencontre inédite, renforçant l’idée que notre développement passe par une solidarité sans faille, et que notre stabilité, tant politique que sociale, est le fruit de notre engagement collectif. Dans cette dynamique, nous, Djiboutiens, écrivons ensemble l’histoire d’une nation qui se construit sur des bases solides et des valeurs immuables.



 Aujourd’hui, plus que jamais, l’appel à l’unité et à la solidarité n’a jamais été aussi pertinent. Que ce soit à travers des initiatives sociales comme celles du ministère des Affaires Sociales et de la Solidarité, ou dans la simple présence de notre peuple uni autour de ces projets, nous sommes témoins d’un moment où l’avenir de Djibouti s’écrit avec audace, espoir et détermination.

Enfin, la Semaine Nationale de la Solidarité 2025, placée sous le thème « Le développement social, socle de notre cohésion nationale », nous invite à un bilan de l’année écoulée, tout en nous offrant une vision claire des perspectives à venir. Dans ce cheminement, c’est toute la nation qui avance, résolue à bâtir un avenir où solidarité et développement vont de pair, pour un Djibouti plus fort, plus uni et plus solidaire que jamais.

Le Maire de la capitale prend part au coup d’envoi de la Semaine Nationale de la Solidarité


Le Président de la République, Al-Hadj Ismaïl Omar Guelleh, a marqué de sa présence le lancement officiel de la Semaine Nationale de la Solidarité, qui s’est tenu au complexe sportif d’Ali Sabieh. Cette initiative emblématique, inscrite depuis dix-sept ans dans l’agenda national, dépasse le simple cadre d’un moment de mobilisation pour incarner l’essence même de l’identité djiboutienne : solidarité, cohésion et unité. Portée par la vision politique du Chef de l’État, cette semaine dédiée à la solidarité reflète un engagement constant à construire une nation unie, où chaque citoyen joue un rôle dans le développement collectif.



Aux côtés du Chef de l’État et de la Première Dame, marwo Kadra Mahamoud Haïd, le Maire de la Capitale, M.  Said Daoud Mohamed, a marqué de sa présence cet événement fondateur. Accompagné d’une délégation imposante, composée notamment des okals de la ville de Djibouti, des présidents des communes et des élus locaux, le Premier Édile a rappelé, par son implication, le rôle central de la capitale dans le rayonnement des valeurs nationales.


En prélude à la cérémonie officielle, le Maire Said Daoud avait organisé, la veille, une soirée musicale dédiée à la diversité culturelle et à l’élan de solidarité nationale. Sur l’esplanade de la résidence de l’honorable Charmaké Moussa Arreh, artistes et citoyens ont célébré ensemble ce qui fait la force de Djibouti : son unité dans la pluralité.

« Ce soir, nous sommes tous Assajog, Beninjog, Inkitino, Midnimo, Al-Wayda », a déclaré Said Daoud dans un discours empreint de lyrisme, illustrant cette communion qui transcende les appartenances tribales et régionales.



La Semaine de la Solidarité, pierre angulaire de la vision 2035, témoigne de l’engagement indéfectible du Président Guelleh en faveur des plus vulnérables. Depuis sa création, cette initiative vise à ériger la solidarité en pilier de la politique nationale de lutte contre la pauvreté. Elle invite chaque Djiboutien à être acteur de son propre développement, tout en renforçant les liens intergénérationnels et communautaires.


Dans une intervention accordée à Warsantv24, le Maire Said Daoud a salué le leadership du Chef de l’État :

« Merci au Père de la Nation. Aux côtés de notre Président Ismaïl Omar Guelleh, nous continuerons à renforcer les liens entre les générations pour construire un Djibouti fort, uni, prospère et totalement solidaire. »

Par sa participation active à Ali Sabieh, le Maire de la Capitale a réaffirmé la place de la municipalité dans cette dynamique collective. L’engouement des Assajog et Beninjog présents témoigne de l’adhésion populaire à cette vision de cohésion et de développement inclusif.



À travers cet événement, Djibouti ne célèbre pas seulement une semaine de solidarité : elle revendique une identité, un projet commun, et une ambition pour l’avenir. Sous l’impulsion du Président Guelleh, cette flamme de l’unité continue de briller, rappelant à chaque citoyen que, face aux défis, la solidarité reste l’arme la plus puissante. 

Lancement historique de la première Bourse des valeurs en Éthiopie , un tournant économique majeur

 L’Éthiopie a franchi une étape historique aujourd’hui avec le lancement officiel de sa première Bourse des valeurs mobilières, l’Ethiopian Securities Exchange (ESX). Ce projet ambitieux, en gestation depuis plusieurs années, marque un tournant dans le développement économique et financier du pays.


Lors de la cérémonie inaugurale, le Premier ministre Abiy Ahmed a exprimé sa fierté en déclarant : « Nous avons sonné la cloche de la première bourse d’Éthiopie, une étape historique pour notre paysage économique et financier. » Il a également appelé les investisseurs à saisir cette opportunité unique : « Investissez votre capital en Éthiopie, un pays à la croissance économique rapide et au vaste potentiel de prospérité, où une voie favorable est en train d’être tracée. »

L’ESX a déjà attiré une attention considérable de la part des investisseurs nationaux et internationaux, témoignant de l’enthousiasme suscité par ce nouvel outil économique.



Parmi les principaux acteurs ayant contribué à sa création, de grandes entreprises publiques comme Ethio Telecom, l’Ethiopian Shipping and Logistics Services Enterprise, la Berhanena Selam Printing Enterprise et l’Ethiopian Insurance Corporation ont collectivement acquis une participation de 25 % dans la bourse. Ce soutien des institutions étatiques illustre l’importance stratégique de ce projet. Des banques privées influentes, notamment Awash Bank et Global Bank, ont également investi dans l’ESX, renforçant davantage la crédibilité et le potentiel de croissance de cette plateforme.


La création de l’ESX ouvre de nouvelles perspectives pour les entreprises éthiopiennes, qui auront désormais accès à une source de financement plus diversifiée. Elle permet également de renforcer la transparence et l’efficacité du marché financier, deux éléments essentiels pour stimuler la confiance des investisseurs. Ce lancement intervient à un moment crucial pour l’Éthiopie, qui s’efforce de diversifier son économie et d’attirer davantage d’investissements étrangers. Avec une croissance économique robuste et un marché en expansion, l’ESX pourrait devenir un catalyseur de transformation pour le pays, consolidant ainsi sa position sur la scène économique régionale et internationale.


L’inauguration de l’ESX symbolise l’entrée de l’Éthiopie dans une nouvelle ère de modernisation et de compétitivité économique. En facilitant le financement des entreprises et en offrant des opportunités d’investissement inédites, cette initiative a le potentiel de redéfinir l’avenir économique du pays tout en attirant un flux croissant de capitaux.

Avec ce lancement, l’Éthiopie se positionne comme un acteur clé en Afrique dans le domaine des marchés financiers, promettant de nouvelles opportunités pour ses citoyens et ses partenaires internationaux.

vendredi 10 janvier 2025

La solidarité comme levier du progrès national

 Sous le haut patronage de Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, la Semaine Nationale de la Solidarité, qui s’ouvrira ce samedi 11 janvier 2025 à Ali Sabieh, incarne l’âme même de la République de Djibouti. Ce rendez-vous annuel, placé sous le signe de l’unité et de l’entraide, reflète les ambitions d’une nation qui place la solidarité au cœur de son projet de société.


Dans un monde de plus en plus fragmenté, la solidarité djiboutienne demeure une force fédératrice, transcendant les différences pour bâtir un socle commun de paix et de prospérité. Ce n’est pas qu’un idéal, mais une réalité palpable qui se traduit par des actes concrets.

Ainsi, la région d’Ali Sabieh, véritable carrefour stratégique, sera sous les feux des projecteurs pour cet événement exceptionnel. Deux inaugurations majeures marqueront cette journée historique. La Maison des Sages, nouvellement établie, se dresse comme un temple du dialogue et de la sagesse ancestrale, où les dignitaires locaux joueront leur rôle d’arbitres et de médiateurs. Cette institution n’est pas seulement un hommage au passé, mais aussi un outil moderne pour renforcer la cohésion sociale et prévenir les tensions communautaires.

En parallèle, l’ouverture d’une agence de la Salam Banque symbolise le dynamisme économique de la région. En offrant des services financiers accessibles à tous, cette implantation souligne l’engagement du gouvernement à stimuler les initiatives entrepreneuriales et à créer des opportunités économiques pour les habitants d’Ali Sabieh et ses environs.



Mais cette journée ne sera pas qu’une succession de cérémonies officielles. Ali Sabieh vibrera au rythme de ses traditions et de sa modernité. De la culture maraîchère aux innovations artisanales, chaque coin de la région, de Holl-Holl à Assamo, montrera fièrement ses réussites, fruits d’un travail collectif et d’une solidarité inébranlable.


Cette Semaine Nationale de la Solidarité est bien plus qu’un événement symbolique. Elle est une démonstration vivante de ce que Djibouti peut accomplir lorsqu’il s’appuie sur ses valeurs fondamentales d’entraide et de progrès. Ali Sabieh devient ainsi, l’espace d’un moment, le miroir de tout un pays : uni dans la diversité, tourné vers un avenir ambitieux, mais fidèle à ses racines.



Enfin, il est permis d’espérer que cette célébration, riche en significations, inspire chaque Djiboutien à jouer sa part dans cette grande aventure nationale qu’est la solidarité. Car, après tout, c’est ensemble que nous avançons.


#Djibouti #SemSolidarité2025 #IOG 

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...