jeudi 20 mars 2025

Amb Abdi Eybe a remis ses lettres de créances au président centre-africain

 Ce mardi 18 mars 2025, une cérémonie marquante a eu lieu à Bangui, capitale de la République Centrafricaine, où Son Excellence Monsieur Abdi Mahamoud Eybe, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Djibouti auprès de la République Fédérale Démocratique d'Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l'Union Africaine (UA) et de la Commission Économique pour l'Afrique (CEA), a présenté ses lettres de créance au Président de la République Centrafricaine, Son Excellence Monsieur Faustin Archange Touadéra. Cette remise officielle des lettres de créance consacre S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe comme le premier Ambassadeur de Djibouti auprès de la République Centrafricaine, avec résidence à Addis-Abeba.



Cette nomination historique témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leurs liens diplomatiques, économiques et culturels, dans un contexte africain marqué par des défis communs et des aspirations partagées en matière de paix, de stabilité et de développement.


Lors de la cérémonie, l'Ambassadeur Abdi Mahamoud Eybe a transmis au Président Touadéra les salutations chaleureuses de son homologue et frère, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti. Il a également exprimé les vœux ardents de paix, de prospérité et de solidarité du peuple djiboutien envers le peuple centrafricain, soulignant l'importance de renforcer la coopération entre les deux nations.


L'Ambassadeur a également saisi cette occasion pour remercier le Président centrafricain pour son soutien précieux lors de l'élection, le 15 février dernier, de l'ancien Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de Djibouti, M. Mahmoud Ali Youssouf, au poste de Président de la Commission de l'Union Africaine. Ce soutien illustre la solidarité et la confiance mutuelle qui unissent les deux pays dans les enceintes multilatérales africaines.



Le Président Faustin Archange Touadéra a, quant à lui, accueilli avec enthousiasme le nouvel Ambassadeur, félicitant S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe pour sa nomination et lui souhaitant plein succès dans sa mission. Le Président centrafricain a également profité de cette occasion pour demander à l'Ambassadeur de transmettre ses salutations et ses amitiés à son homologue djiboutien, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, réaffirmant ainsi les liens fraternels qui unissent les deux pays.


Cette rencontre a permis d'évoquer les perspectives de coopération entre Djibouti et la Centrafrique, notamment dans les domaines de la sécurité régionale, du développement économique, de l'intégration africaine et de la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et les crises sanitaires. Les deux parties ont exprimé leur engagement à œuvrer ensemble pour promouvoir une Afrique unie, prospère et pacifique.



La nomination de S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe comme premier Ambassadeur de Djibouti en Centrafrique marque une étape importante dans l'histoire des relations bilatérales entre les deux pays. Elle reflète la volonté de Djibouti de renforcer sa présence diplomatique sur le continent et de contribuer activement à la réalisation des objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.


En outre, cette initiative s'inscrit également dans le cadre de la politique étrangère de Djibouti, qui vise à promouvoir la paix, la stabilité et la coopération régionale, tout en soutenant les efforts de développement économique et social des pays africains. En établissant des relations diplomatiques plus étroites avec la Centrafrique, Djibouti renforce son rôle de pont entre l'Afrique de l'Est et l'Afrique centrale, favorisant ainsi l'intégration continentale.


Enfin , la cérémonie de remise des lettres de créance de S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe au Président Faustin Archange Touadéra constitue un moment fort des relations diplomatiques entre Djibouti et la Centrafrique. Elle ouvre la voie à une coopération renforcée entre les deux nations, fondée sur des valeurs communes de fraternité, de solidarité et de développement partagé.



Dans un monde en pleine mutation, où les défis globaux exigent des réponses collectives, cette initiative démontre l'importance de la diplomatie africaine et de l'unité continentale. Elle rappelle également que, malgré les distances géographiques, les peuples africains partagent un destin commun et une aspiration à bâtir un avenir meilleur pour les générations futures.

Le RPP clôture sa tournée du Ramadan à l’annexe de Q7

 Ce mardi soir, sous un ciel embrasé par les  lueurs de la lune , les ruelles du Quartier 7 ont vu affluer les premiers militants vers l’annexe du Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP). Après les prières des Tarawihs, l’atmosphère était imprégnée d’une ferveur particulière, mêlant spiritualité et engagement politique. Militants et cadres du parti se sont rassemblés pour clôturer en beauté la tournée du Ramadan, dans un esprit de convivialité et de solidarité.



Cet événement marquait le point d’orgue d’une tournée entamée quelques jours plus tôt sous la houlette du vice-président du parti, Son Excellence Abdoulkader Kamil Mohamed, et du Secrétaire Général, Son Excellence Ilyas Moussa Dawaleh. Conformément aux directives du président du RPP, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, cette initiative avait pour but de resserrer les liens entre les différentes bases du parti et de réaffirmer son engagement envers ses militants et sympathisants.


La réunion des annexes d’Arhiba, Q7bis/Ambouli, Q7 Stade et Gabode a donné lieu à une soirée riche en échanges et en réflexions. Loin d’être une simple réunion politique, cette veillée a été l’occasion pour les dirigeants de renouer avec la base, d’écouter les préoccupations des citoyens et de partager leurs visions pour l’avenir. « Le RPP est un parti de dialogue, de proximité et d’action. Chaque tournée est une opportunité de renforcer notre engagement et de réaffirmer notre mission », a déclaré la vice-présidente de l’assemblée nationale Honorable Safia Elmi, sous les applaudissements d’un public enthousiaste.



La vingtième nuit du Ramadan, symbole d’introspection et de partage, a ajouté une dimension spirituelle à ces échanges. Au-delà des discours, c’est une véritable communion entre les générations qui s’est dessinée : les vétérans, gardiens de la mémoire du parti, ont croisé leurs regards avec ceux des jeunes militants, porteurs d’une énergie nouvelle et déterminés à façonner l’avenir.


Tout au long de la soirée, les interventions des présidents d’annexes et des militants ont mis en lumière les défis et les attentes de la population. L’unité et la fidélité aux principes du RPP ont été au cœur des discussions, rappelant le rôle central du parti dans la dynamique sociopolitique du pays.



La clôture de cette tournée du Ramadan ne signifie pas une fin, mais plutôt le début d’une nouvelle phase d’action pour le RPP. À travers ces rencontres, le parti entend non seulement consolider sa base, mais aussi construire un avenir aligné sur les aspirations du peuple.





Enfin, la soirée s’est achevée dans une ambiance militante , symbole de la cohésion chère au RPP. Dans la nuit djiboutienne, résonnait encore l’écho d’une conviction partagée : le parti reste à l’écoute de sa base, porteur des espoirs et des ambitions d’une nation en marche vers un avenir prometteur.

lundi 17 mars 2025

RPP , une soirée d’échanges et d’engagement à l’annexe Cheikh Moussa



 Dans le cadre de sa tournée nationale, le Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) a fait escale à l’annexe Cheikh Moussa, marquant ainsi la deuxième étape d’une série de rencontres stratégiques. Une soirée riche en échanges et en émotions, tenue en cette 17ᵉ nuit bénie du Ramadan, qui a réuni les membres des comités locaux, des sages, des jeunes et des femmes issus de quatre annexes de Balbala : Cheikh Moussa, T3, Wahle-Daba et Hayabley.

Conduite par S.E. Mouna Osman Aden, membre du comité exécutif du parti, accompagnée de S.E.M. Ali Hassan Bahdon et S.E.M. Hassan Mohamed Kamil, membres du comité central, la délégation du RPP a rassemblé un large éventail de figures influentes. Parlementaires, élus locaux et cadres du parti ont convergé vers Cheikh Moussa, témoignant ainsi du dynamisme et de la cohésion de cette formation politique.



En outre, cette rencontre a été l’occasion de mettre en lumière des enjeux cruciaux liés à la jeunesse, à la solidarité, aux valeurs citoyennes ainsi qu’aux réformes des annexes. Les discussions ont permis d’aborder les préoccupations des militants tout en réaffirmant les engagements du RPP en faveur d’un développement inclusif et participatif.


 Enfin, l’atmosphère était empreinte d’un fort esprit militant , reflétant la volonté du RPP de demeurer au plus proche de ses adhérents. À travers ces dialogues récurrents, le parti démontre une fois de plus sa détermination à renforcer les liens avec ses militants et à œuvrer sans relâche pour le bien-être de la population.

Cette tournée illustre la dynamique du parti et son engagement constant à écouter, comprendre et répondre aux aspirations des citoyens. Plus qu’un exercice politique, ces rencontres s’inscrivent dans une démarche de consolidation du pacte social et de renforcement du lien entre les gouvernants et le peuple.




Avec cette deuxième étape, le RPP confirme son rôle moteur dans le paysage politique djiboutien et poursuit son engagement à bâtir un avenir fondé sur la concertation et la solidarité.




dimanche 16 mars 2025

Lancement de la tournée de proximité du RPP dans un esprit de dialogue citoyen

 Ce Samedi soir, l’Esplanade de l’annexe des Q4/6-Einguella s’est transformée en véritable théâtre de la proximité et de la convivialité. Sous un ciel clément et dans une atmosphère résolument chaleureuse, le Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) ( fondé le 4 mars 1979 ) a officiellement lancé sa tournée traditionnelle de rencontres de proximité, un rendez-vous annuel ancré dans la culture du dialogue et de l’échange.


Au cœur de cette initiative, le RPP réaffirme sa volonté de maintenir un dialogue permanent avec les militants et les citoyens, pierre angulaire de sa vie politique. Comme en témoignent les organisateurs, cette démarche s’inscrit dans la lignée de valeurs chères au parti depuis sa création, faisant du dialogue non seulement une pratique, mais une véritable philosophie politique.



La soirée, ponctuée de discours , de moments d’échanges et de concertation, a rassemblé un large éventail de personnalités politiques et de militants. Outre la présence  des membres du comité exécutif, plusieurs ministres et parlementaires issus du groupe RPP ont participé activement aux débats et aux célébrations. Les présidents des annexes, ainsi qu’un nombre considérable de militants provenant de toute la fédération de Djibouti-Ville, ont également pris part à cet événement. Ce rassemblement, organisé durant le mois béni du Ramadan, rappelle l’importance de l’union et du partage dans un contexte sociopolitique en constante évolution.


À travers cette tournée, le RPP démontre qu’au-delà des grandes orientations politiques, ce sont les échanges de proximité qui forgent l’essence même du parti. En multipliant les rencontres de terrain, le parti souhaite non seulement recueillir les préoccupations des citoyens, mais également renforcer le lien de confiance avec ses militants. Une démarche qui, dans l’esprit de François Soudan, se veut à la fois incisive et intimiste, mettant en lumière le chemin parcouru depuis plus de quatre décennies et les perspectives d’avenir pour un progrès partagé.



 Derrière les discours officiels et les applaudissements enthousiastes se cache une équipe passionnée qui œuvre pour faire de chaque rencontre une expérience authentique. Les témoignages recueillis sur place reflètent un sentiment unanime : l’importance de redonner la parole à la base et de réaffirmer le pouvoir du dialogue dans une démocratie vivante. Le cadre atypique de l’Esplanade, lieu symbolique où se mêlent histoire et modernité, a offert un décor propice à des échanges riches et diversifiés, dans une ambiance qui, pour l’instant, se veut le prélude d’un nouveau chapitre politique.



En outre, le RPP incarne une vision de la démocratie participative en multipliant les occasions de dialogue direct entre le comité exécutif et la base, illustrant ainsi sa volonté d’une gouvernance ouverte et inclusive. Dans la capitale comme dans les régions, ces rencontres régulières se transforment en véritables laboratoires d’échanges, où chaque voix compte et contribue à la définition des orientations politiques. Parallèlement à ces réunions, diverses activités ( ateliers, forums citoyens etc ) viennent renforcer ce tissu démocratique en donnant aux militants et aux citoyens l’opportunité de s’exprimer, d’évaluer les actions du parti et de proposer des initiatives innovantes. Ce modèle, fondé sur la transparence et la concertation, témoigne de l’attachement indéfectible du RPP à une politique qui place le dialogue et l’engagement collectif au cœur de son action.



Enfin , ce lancement n’est pas seulement le début d’une tournée, mais le symbole d’une dynamique politique résolument tournée vers l’avenir. Le RPP, fidèle à son engagement de longue date, réaffirme ainsi sa confiance dans la force du dialogue pour bâtir un progrès partagé et durable.


 



vendredi 14 mars 2025

Djibouti à la manœuvre pour la paix au Soudan du Sud

 Dans la continuité de son engagement en faveur de la stabilité régionale, le président Ismaïl Omar Guelleh, en sa qualité de  président en exercice de l’IGAD, a tracé les grandes lignes du protocole général d’application des décisions prises lors du sommet extraordinaire de l’organisation régionale sur le Soudan du Sud.


Reçu ce jeudi au Palais de la République, le Secrétaire exécutif de l’IGAD, M. Workneh Gebeyehu, s’est vu remettre une feuille de route claire visant à mettre en œuvre sans délai une cessation des hostilités et à ouvrir un nouveau chapitre de dialogue politique entre les parties prenantes sud-soudanaises.



Selon des sources proches du dossier, ce plan de sortie de crise repose sur une approche graduelle combinant diplomatie de terrain et engagement multilatéral. Une mission de bons offices de l’IGAD sera ainsi dépêchée au Soudan du Sud, immédiatement suivie par le déplacement à Djouba d’une délégation de ministres des Affaires étrangères issus de trois pays membres de l’organisation.


Ce ballet diplomatique traduit la volonté de Djibouti de consolider son rôle de médiateur incontournable dans la Corne de l’Afrique. Consciente des défis sécuritaires et politiques qui entravent la stabilisation du Soudan du Sud, la présidence djiboutienne mise sur une approche inclusive et concertée, loin des effets d’annonce sans lendemain.


L’audience entre le Chef de l’État et le Secrétaire exécutif de l’IGAD s’est tenue en présence de la Conseillère diplomatique du Président, Madame Fathia Djama Oudine, témoignant ainsi de l’importance stratégique accordée à cette initiative par Djibouti.


Si l’IGAD parvient à traduire ces décisions en actes concrets, ce serait une avancée significative pour la région. Mais comme toujours en diplomatie, la volonté politique doit s’accompagner de garanties solides et d’un suivi rigoureux. L’horloge tourne pour le Soudan du Sud, et Djibouti entend bien jouer son rôle d’accélérateur de paix.

jeudi 13 mars 2025

Passation de pouvoir à la CUA , un nouveau chapitre s’ouvre

 Sous la majestueuse coupole du Nelson Mandela Hall, l’Union africaine vient de tourner ce 13 mars 2025  une page et d’en écrire une nouvelle. C’est dans une atmosphère à la fois solennelle et emplie d’optimisme que la Commission sortante a cédé le témoin à la nouvelle équipe dirigeante. Un moment chargé de symboles, où le passé, fort de ses réalisations, rencontre l’avenir, porteur de promesses.


Au premier rang des acteurs de cette journée, le président sortant de la Commission, qui, dans un discours rétrospectif, a dressé un bilan chiffré de ses avancées : consolidation de la paix dans certaines régions du continent, promotion de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et renforcement des mécanismes de gouvernance. « Nous avons jeté des bases solides, mais la tâche est loin d’être achevée », a-t-il martelé, rappelant que l’intégration africaine se nourrit de l’action concertée des États membres.



L’instant fort de la cérémonie est intervenu lorsque Mohamoud Ali Youssouf, nouveau président de la Commission de l’Union africaine, a prêté serment en compagnie des quatre commissaires qui l’accompagneront dans sa mission. Face au parterre de chefs d’État et de délégués, sous le regard bienveillant du président de l’Union africaine, Son Excellence João Gonçalves Lourenço, les nouveaux dirigeants ont juré de servir avec dévouement et intégrité la cause panafricaine.


Dans une allocution brève mais dense, Mohamoud Ali Youssouf a aussitôt fixé le cap : « Nous devons poursuivre le chantier de l’unité africaine et renforcer les synergies économiques, sécuritaires et culturelles. Il est temps de consolider la position de l’Afrique sur la scène internationale. » Il a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des grands projets continentaux, qu’il s’agisse de la modernisation des infrastructures, de la lutte contre le changement climatique ou de la préservation de la souveraineté alimentaire.



La cérémonie, qui s’est conclue par une réception officielle, a ensuite laissé place à une rencontre à huis clos entre le président de l’Union africaine et la nouvelle équipe de la Commission. L’occasion, selon des sources proches du dossier, de définir un plan d’action concret pour les prochains mois.




Au sortir de ce passage de flambeau, c’est toute l’organisation panafricaine qui se prépare à un nouveau départ. Entre les défis d’un continent en pleine mutation et les attentes d’une jeunesse nombreuse et ambitieuse, la Commission renouvelée sait qu’elle sera jugée sur sa capacité à transformer l’élan de cette investiture en progrès tangibles. Pour l’Union africaine, l’heure est venue de passer de la parole à l’action, dans l’espoir de faire rimer souveraineté africaine avec prospérité partagée.




mercredi 12 mars 2025

Mahmoud Ali Youssouf restructure son cabinet de la commission africaine

 Dans les couloirs de l’UA à Addis-Abeba, véritable centre névralgique de la diplomatie africaine, un vent de renouveau souffle sur l’administration de la Commission de l’Union africaine. Mahmoud Ali Youssouf, président de cette institution panafricaine, a récemment désigné Mohamed El-Amine Souef comme Chief of Staff et l’ambassadeur Moussa Mohamed Omar au poste de Deputy Chief of Staff. Ces nominations, loin d’être anodines, reflètent une vision stratégique claire et marquent une évolution réfléchie au sommet de la Commission.



Mohamed El-Amine Souef, succédant à Prof. Mohamed El Hacen Lebatt, est un visage bien connu des cercles décisionnels africains. Ancien représentant spécial du président de la Commission pour la Somalie et ancien chef de la mission ATMIS, il a également travaillé au sein de la MINUSMA au Mali. Diplomate accompli, cet ancien ministre comorien des Affaires étrangères (1999-2006) dispose d’une expertise pointue des dynamiques géopolitiques africaines, qu’il a enrichie à travers la publication de cinq ouvrages majeurs. Francophone, anglophone, arabophone et swahiliphone, il incarne un pont entre les cultures et les sphères diplomatiques du continent.


À ses côtés, Moussa Mohamed Omar, ex-directeur de la communication du ministère des Affaires étrangères de Djibouti, occupe désormais le poste laissé vacant par Amb. Tordeta Ratebaye. Moins médiatisé sur la scène internationale, ce stratège discret mais influent aura un rôle déterminant dans la gestion interne et la communication de la Commission.



Dans un contexte où l’Union africaine tente de renforcer sa souveraineté diplomatique face à des pressions extérieures et des crises internes persistantes, ces nouvelles nominations témoignent d’une volonté claire : s’appuyer sur des experts aguerris, capables de naviguer dans des environnements complexes. Ce changement intervient à un moment critique pour l’institution, confrontée à des enjeux majeurs, tels que les conflits dans la Corne de l’Afrique, les tensions dans les Grands Lacs ou encore la réforme tant attendue du Conseil de sécurité de l’ONU.



Avec Mohamed El-Amine Souef et Moussa Mohamed Omar à la barre, Mahmoud Ali Youssouf joue la carte de l’expérience et de la continuité, tout en insufflant un souffle nouveau à son équipe. Ce remaniement stratégique pourrait bien renforcer la capacité de l’Union africaine à s’imposer comme un acteur crédible et influent sur la scène internationale.

Appel à la solidarité du Maire de Djibouti-ville suite à l’incendie tragique survenu au Quartier 5

   Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin, un incendie d’une rare violence a ravagé treize habitations abritant dix-neuf ménages, au ...