Le Kenya a franchi une étape significative vendredi en signant un protocole de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) visant à faciliter la libre circulation des éleveurs transhumants dans les zones frontalières. Ce protocole, essentiel pour la mobilité des éleveurs et de leur bétail en quête de pâturages et d'eau, a été signé par le premier secrétaire du cabinet et le secrétaire du cabinet pour les affaires étrangères et la diaspora, Musalia Mudavadi.
Ce protocole de l'Igad sur la transhumance établit un cadre pour assurer des mouvements transfrontaliers libres, sûrs et ordonnés des éleveurs et de leur bétail. Il vise à promouvoir la coexistence pacifique, réduire les risques de violence et protéger les droits des communautés pastorales, notamment en garantissant leur accès à la terre, à l'eau et aux pâturages.
Dans un communiqué publié à Nairobi, la capitale du Kenya, M. Mudavadi a souligné les bénéfices attendus de cet accord : "Cela contribuera à promouvoir la coexistence pacifique, à réduire les risques associés à la violence, à protéger les droits et les intérêts des communautés pastorales, notamment leur accès à la terre, à l'eau et aux pâturages, et à renforcer la coopération et la coordination entre les pays voisins pour relever les défis communs qui se posent de part et d'autre des frontières."
Le protocole aborde plusieurs aspects cruciaux de la transhumance, notamment la gestion durable des ressources naturelles telles que la terre, l'eau et les pâturages, et la prévention, l'atténuation et la résolution des conflits. Adopté lors de la 72e session extraordinaire du Conseil des ministres des affaires étrangères de l'Igad le 24 juin 2021, ce protocole marque un progrès significatif pour les pays de la région.
Avec cette signature, le Kenya devient le cinquième État membre de l'Igad à adhérer à ce protocole, après l'Éthiopie, le Soudan, le Sud-Soudan et Djibouti. Cette démarche renforce la coopération régionale pour soutenir les communautés pastorales, qui jouent un rôle vital dans l'économie et la culture de ces nations.
En signant ce protocole, le Kenya démontre son engagement à résoudre les défis transfrontaliers et à soutenir les pratiques pastorales durables, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité de la région.
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