La Mairie de la capitale a abrité ce matin
la réunion de la Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) sous la présidence du Maire de la Ville de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed. Ce rendez-vous, théoriquement conçu pour coordonner et fluidifier l’examen des demandes de permis de construire, a pris une tournure révélatrice d’un certain dysfonctionnement institutionnel.
Créée en vertu de l’Arrêté n°2007-0647/PR/MHUEAT, la commission est une instance réunissant des institutions essentielles à la gestion urbaine. Or, la Direction de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat (DATUH) brille une fois de plus par son absence. Depuis la réactivation de cette commission le 26 septembre dernier, cette absence répétée prend l’allure d’un boycott, plaçant ainsi la DATUH en marge des exigences institutionnelles. Pourtant, la mission de cette direction est centrale : en qualité de secrétaire de séance, elle a la responsabilité de préparer les dossiers, dont l’analyse partagée est indispensable à une prise de décision concertée.
Face à cette inertie, M. Saïd Daoud Mohamed n’a pas mâché ses mots. La coopération totale entre les institutions, a-t-il affirmé, est non seulement un impératif pour garantir un service public de qualité, mais aussi un devoir envers les citoyens. Rappelant que « personne n’est au-dessus de la loi », le Maire a insisté sur la nécessité d’une gestion collective, en conformité avec les régulations en vigueur, condition sine qua non de l’efficacité administrative.
Le Maire a exprimé une frustration palpable : ce blocage institutionnel ralentit l’avancement des dossiers de PCO, impactant directement les habitants de la capitale, privés des services essentiels. Cette situation met en lumière un paradoxe : alors que les procédures devraient fluidifier l’urbanisme et répondre aux attentes citoyennes, l’absence d’une direction clé crée un goulot d’étranglement. Dans un élan déterminé, la Mairie envisage désormais de saisir les autorités compétentes pour s’assurer que chacun remplisse ses obligations et que l’esprit de la loi prévale.
En effet , le Maire de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed, exprime avec force ses volontés de voir une administration efficace, rigoureuse et totalement engagée dans le service aux citoyens. Son objectif principal est de garantir que chaque institution remplisse pleinement ses responsabilités, en respectant les règles établies pour une gestion transparente et structurée de la ville. Pour le Maire, la coopération interinstitutionnelle est une condition essentielle afin de bâtir une capitale moderne, où les processus administratifs, comme ceux des permis de construire, sont fluides et orientés vers les besoins réels de la population. En rappelant que personne n’est au-dessus de la loi, il réaffirme son engagement à renforcer le cadre institutionnel et à agir auprès des autorités compétentes pour que chaque acteur public honore ses obligations. Le Maire aspire ainsi à une administration exemplaire, en phase avec les attentes des habitants et prête à répondre aux défis de développement urbain de Djibouti.
Enfin, cette séance de la Commission des PCO, au-delà de l’enjeu technique, devient ainsi le théâtre d’une question de principe : celle de l’engagement institutionnel. À travers cette intervention, M. Saïd Daoud Mohamed réaffirme sa volonté d’instaurer une gouvernance transparente et coordonnée, condition essentielle pour que Djibouti réponde aux défis de son développement urbain et administratif.
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