vendredi 31 janvier 2025

Mohamed Ali Gadileh, un ferry au service du désenclavement et de la modernité

 


Tadjourah, la veille. La mer, habituellement impassible, semblait suspendre son souffle. Sur le quai, une foule compacte s’était rassemblée, impatiente d’assister à un événement qui marquera un tournant dans l’histoire maritime de Djibouti. Drapé de ses couleurs éclatantes, le tout nouveau ferry, baptisé « Mohamed Ali Gadileh », s’apprêtait à prendre la mer pour son voyage inaugural.


Parmi les invités de marque, le Premier ministre, Son Excellence Abdoulkader Kamil Mohamed, était présent, entouré d’une délégation prestigieuse. Ministres, élus locaux, figures influentes de Tadjourah… Tous avaient fait le déplacement pour saluer l’arrivée de ce colosse des mers, symbole d’un engagement tenu : celui de renforcer la connexion entre les régions du nord et le reste du pays.



« Ce ferry représente bien plus qu’un simple mode de transport. Il est un véritable lien entre nos territoires, un moteur pour notre unité nationale et un levier essentiel pour notre économie », a affirmé le premier ministre , sa voix portée par la brise marine. Avec ses 50 mètres de long et une vitesse pouvant atteindre 12 nœuds, le « Mohamed Ali Gadileh » ne se limite pas à être un simple navire moderne. Il répond à une demande croissante de mobilité pour des milliers d’usagers qui, chaque jour, traversent le golfe de Tadjourah. Jusqu’à présent, les liaisons maritimes, bien qu’opérationnelles, souffraient de capacités limitées. Ce nouveau ferry vient fluidifier le trafic, raccourcir les temps de trajet et, surtout, renforcer la sécurité des traversées.


Pour les habitants de Tadjourah et ceux d’Obock , cette ligne maritime est une véritable bouée de sauvetage. « Ce ferry va changer notre quotidien. Il nous aidera à expédier nos marchandises plus rapidement, à accéder plus facilement aux soins médicaux et à de nouvelles opportunités économiques », témoigne Ali, un commerçant local.

Le choix du nom « Mohamed Ali Gadileh » n’est pas anodin. Il rend hommage à une figure emblématique des chefferies coutumières de Tadjourah, incarnation de sagesse et de transmission. En gravant son nom sur la proue de ce navire, Djibouti inscrit son développement dans son héritage tout en se tournant vers l’avenir avec ambition et modernité.


Fruit d’un partenariat avec le Japon, ce ferry s’intègre dans une vision plus large de modernisation des infrastructures nationales. Après le « Mohamed Bourhan Kassim », mis en service il y a plus de dix ans, ce nouvel ajout à la flotte djiboutienne témoigne d’une volonté affirmée : exploiter pleinement le potentiel maritime du pays pour en faire un moteur de développement durable.


Alors que le soleil amorçait sa descente, enveloppant le port de Tadjourah d’une lumière dorée, les moteurs du ferry vrombissaient doucement. La passerelle se releva, les amarres se détachèrent. Dans un sillage d’écume, le « Mohamed Ali Gadileh » s’élança, sous les acclamations enthousiastes de la foule.


Un nouvel élan pour Djibouti venait de prendre le large.

Mahmoud Ali Youssouf reçu par le président Bassirou Diomaye Faye

 M. Mahmoud Ali Youssouf, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale , a été reçu ce jeudi après-midi par Son Excellence Bassirou Diomaye Faye,président de la République du Sénégal. Le ministre était porteur d’un message personnel du président Ismaïl Omar Guelleh à son homologue sénégalais.



Cette rencontre illustre non seulement l’excellence des relations bilatérales entre les deux pays, mais aussi leur engagement commun à œuvrer pour le développement du continent. Les discussions ont  abordé des initiatives de coopération bilatérale ainsi que les défis majeurs auxquels l’Afrique . 

En outre , cette  visite s’inscrit également dans le cadre de la campagne du ministre pour la présidence de la Commission de l’Union africaine.



Pour rappel, Djibouti et le Sénégal entretiennent des relations diplomatiques solides et anciennes, fondées sur une proximité historique et des liens humains forts. En effet, une diaspora sénégalaise est établie de longue date à Djibouti, tandis que le Sénégal accueille chaque année plusieurs centaines d’étudiants djiboutiens dans ses établissements d’enseignement supérieur.


Enfin, l’entretien entre le président sénégalais et le chef de la diplomatie djiboutienne reflète la volonté des deux nations de renforcer leur collaboration et de promouvoir des initiatives stratégiques en faveur du développement et de la sécurité en Afrique. L’engagement du Sénégal aux côtés de Djibouti dans cette dynamique régionale et continentale est un élément clé pour assurer la stabilité et le progrès du continent.

jeudi 30 janvier 2025

Le DG du FOGAD à une conférence de haut niveau sur le logement abordable à Rabat

 Dans un contexte où l’accès au logement décent reste un défi majeur pour de nombreuses économies africaines, la Conférence de Haut Niveau sur les politiques gouvernementales de soutien au logement abordable et au financement du secteur, organisée ce 30 janvier 2025 à Rabat, a réuni les décideurs et acteurs clés du continent. Parmi eux, une figure incontournable : M. Aouad Ahmed Aouad Mouti, Directeur Général du Fonds de Garantie et d’Appui au Développement (FOGAD) de Djibouti.  


Pour la deuxième fois en moins de deux ans, le Forum des Ministres Africains du Logement (FMA) a sollicité l’expertise du DG du FOGAD pour partager l’expérience djiboutienne en matière de politiques publiques innovantes et de solutions concrètes pour les populations vulnérables. Une reconnaissance qui ne doit rien au hasard.  



En juin 2023, lors de la première édition de cette conférence à Tunis, M. Aouad Ahmed Aouad Mouti avait déjà marqué les esprits en présentant les avancées significatives de son institution dans la mise en œuvre de programmes de logements sociaux et de mécanismes de financement adaptés aux familles à faible revenu. Cette fois encore, à Rabat, le DG du FOGAD a su captiver son auditoire en détaillant les réalisations tangibles de son pays, en parfaite adéquation avec la vision du président djiboutien, Ismail Omar Guelleh.  


« Le logement abordable n’est pas seulement une question économique, c’est un levier essentiel de cohésion sociale et de développement durable », a-t-il déclaré en ouverture de son intervention. « À Djibouti, nous avons fait le choix de placer les populations les plus précaires au cœur de nos priorités, en leur offrant non seulement un toit, mais aussi un accès aux services de base et à des opportunités économiques. »  


Sous la direction de M. Aouad Ahmed Aouad Mouti, le FOGAD s’est imposé comme une institution phare dans le domaine du développement social et économique. Grâce à des partenariats stratégiques et une gestion rigoureuse, le Fonds a permis la construction de milliers de logements sociaux, tout en mettant en place des dispositifs de garantie facilitant l’accès au crédit pour les ménages modestes.  


Ces résultats, salués par les participants à la conférence, témoignent de la pertinence des choix opérés par le président Guelleh, qui a su s’entourer de compétences avérées pour concrétiser sa vision. « Nommer M. Aouad Ahmed Aouad Mouti à la tête du FOGAD était un pari audacieux, mais les résultats parlent d’eux-mêmes. Aujourd’hui, Djibouti est cité en exemple dans la région », a souligné un représentant du FMA.  



En outre, la conférence de Rabat a également été l’occasion de rappeler l’urgence d’agir face à la crise du logement qui touche des millions de familles africaines. Les échanges ont mis en lumière la nécessité de mutualiser les expériences et de renforcer les coopérations régionales pour trouver des solutions durables.  


Dans ce cadre, l’expérience du FOGAD, portée par son DG, apparaît comme une source d’inspiration. « Nous devons apprendre les uns des autres et adapter les bonnes pratiques à nos contextes locaux », a insisté M. Aouad Ahmed Aouad Mouti. « Le logement est un droit fondamental, et nous avons la responsabilité collective de le rendre accessible à tous. »  


Alors que la conférence s’achève sur des engagements forts, une chose est certaine : le choix du président Ismail Omar Guelleh de confier la direction du FOGAD à M. Aouad Ahmed Aouad Mouti s’avère plus que jamais judicieux. Sous son leadership, l’institution a non seulement rempli sa mission, mais elle est devenue un acteur incontournable du développement social et économique de Djibouti.  


À Rabat, comme à Tunis avant elle, la voix de Djibouti a porté haut et fort, rappelant que les défis du logement ne sont pas insurmontables, pourvu que l’on s’en donne les moyens. Et dans ce combat, M. Aouad Ahmed Aouad Mouti incarne plus que jamais l’excellence et l’engagement au service du bien commun.  

mercredi 29 janvier 2025

Conférence sur « AVC et Pratique Sportive » , une initiative salutaire pour sensibiliser et prévenir

 Ce matin, au palais du peuple, le Secrétariat d’État chargé des Sports a organisé une conférence de haute importance sur le thème « AVC et Pratique Sportive ». Placée sous l’égide du Secrétaire d’État chargé des Sports, S.E. Hassan Mohamed Kamil, cette rencontre a rassemblé plus de 250 participants issus de divers secteurs : institutions étatiques, associations, fédérations sportives, étudiants en médecine, enseignants-formateurs, ainsi que des représentants des corps militaires et civils.  


L’événement a débuté par l’hymne national, suivi d’un mot de bienvenue de S.E. Hassan Mohamed Kamil, qui a rappelé l’importance de la prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et le rôle clé du sport dans cette lutte. Les AVC, qui touchent un nombre croissant de personnes dans le pays, représentent un défi majeur de santé publique. Cette conférence visait à informer, sensibiliser et proposer des solutions concrètes pour réduire les risques grâce à une pratique sportive régulière et une hygiène de vie saine.  



Cinq experts de renom ont animé les débats, apportant des éclairages précieux sur les liens entre AVC et sport. Parmi eux, le Dr Idriss Abdillahi, spécialiste en chirurgie générale et viscérale à l’Hôpital Militaire de Djibouti, a insisté sur les facteurs de risque modifiables, tels que la sédentarité et une alimentation déséquilibrée. Le Dr Maguid Mourad, médecin généraliste à l’hôpital de la Gendarmerie, a quant à lui mis en avant l’importance d’un dépistage précoce et d’un suivi médical régulier.  


Le Dr Liban Ibrahim Mohamed, cardiologue à l’Hôpital de la Police, a souligné les bienfaits de l’activité physique sur la santé cardiovasculaire, tandis que le Dr Gohar Mohamed Gohar, expert en médecine du sport, a détaillé les types d’exercices les plus adaptés pour prévenir les AVC. Enfin, la Dr Khadira Aden Abdi, neurologue à l’Hôpital Soudanais, a partagé des données récentes sur l’impact des AVC et les avancées médicales dans leur prise en charge.  


Un moment fort de la conférence a été les témoignages de deux doyens, âgés d’environ 70 ans, qui ont partagé leur expérience personnelle. Leur récit a illustré de manière poignante comment une activité physique régulière et une hygiène de vie saine peuvent préserver la santé et réduire les risques d’AVC. Ces témoignages ont vivement touché l’auditoire, rappelant l’importance d’adopter des pratiques quotidiennes bénéfiques pour la santé.  



Mme Anab Madar, représentante de l’Institut Supérieur des Sciences de la Santé (ISSS), a salué cette initiative et a félicité le Secrétariat d’État chargé des Sports pour son engagement. « Les AVC sont un fléau qui touche de nombreuses familles dans notre pays. Aborder ce sujet de manière proactive est essentiel pour sensibiliser la population et sauver des vies », a-t-elle déclaré.  


En clôture de l’événement, la Secrétaire Générale du Secrétariat d’État chargé des Sports, Mme Khadiga Ibrahim Idriss, a annoncé la tenue prochaine d’une conférence dédiée à la santé et au sport chez les femmes. Elle a également exprimé son souhait de renforcer la sensibilisation sur les bienfaits du sport dans la lutte contre les maladies chroniques.  




Cette conférence marque une étape importante dans la promotion d’un mode de vie sain et actif, essentiel pour prévenir les AVC et améliorer la qualité de vie des citoyens. Les participants ont quitté la salle avec une meilleure compréhension des enjeux et des outils pour agir au quotidien. Une photo de famille a immortalisé ce moment, symbole d’un engagement collectif pour une société en meilleure santé.  

mardi 28 janvier 2025

Le Président Guelleh regagne Djibouti après le sommet africain sur l'énergie à Dar Es-Salaam

 Le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, est rentré au pays ce mardi en début de soirée, après avoir participé au sommet africain sur l'énergie qui s'est tenu à Dar Es-Salaam, en Tanzanie, du 27 au 28 janvier 2025. Ce sommet a été l'occasion pour les chefs d'État et de gouvernement africains de réaffirmer leur engagement à développer des sources d'énergie renouvelables face aux défis posés par le changement climatique.


Au cours de cette rencontre, les dirigeants africains ont plaidé pour l'Initiative Mission 300, qui vise à fournir un accès à l'électricité à 300 millions d'Africains d'ici 2030, afin de réduire la fracture énergétique sur le continent. Dans son discours, le Président Guelleh a mis en avant les efforts de Djibouti pour diversifier ses sources d'énergie et renforcer sa sécurité énergétique. Il a souligné que "85 % de l'approvisionnement énergétique de Djibouti provient de sources renouvelables", grâce à des réformes structurelles et à des partenariats public-privé.



Le Président a également insisté sur la nécessité pour l'Afrique d'accéder aux financements promis par la communauté internationale pour faire face aux impacts du changement climatique. "Nos États s'endettent considérablement pour mettre en œuvre des stratégies énergétiques résilientes, tandis que le soutien financier promis reste largement théorique", a-t-il déclaré, appelant à un ordre international plus équitable.


Le sommet a abouti à une déclaration officielle qui souligne plusieurs objectifs clés, notamment la réduction des émissions de CO₂, l'accélération des réformes dans le secteur énergétique, la promotion des énergies propres, le renforcement de la coopération régionale et la création de millions d'emplois dans le secteur énergétique.



En marge du sommet, le Président Guelleh a eu des entretiens bilatéraux avec plusieurs de ses homologues, dont le Président somalien, M Hassan Cheick Mahamoud, le Président comorien, M Azali Assoumani, et le Président zambien, M Hakainde Hichilema. Ces discussions ont porté sur l'état des relations bilatérales et les enjeux régionaux et internationaux.


En tant que Président en exercice de l’IGAD , le Chef de l'État a également profité de ces rencontres pour promouvoir la candidature de Djibouti à la présidence de la Commission de l'Union africaine, mettant en avant les compétences de son ministre des Affaires étrangères, M Mahamoud Ali Youssouf.


Le Président Guelleh était accompagné d'une délégation importante, comprenant le Ministre de l'Énergie, M Yonis Ali Guedi, et le Ministre des Affaires étrangères, M Mahamoud Ali Youssouf, ainsi que d'autres diplomates de haut rang.




Enfin, ce sommet a été une étape significative pour Djibouti et pour l'Afrique, marquant un engagement collectif vers un avenir énergétique durable et inclusif.

lundi 27 janvier 2025

L’Afrique à l’aube d’une révolution énergétique



 Le sommet africain de l’Énergie qui s’ouvre aujourd’hui à Dar es Salaam, en Tanzanie, marque un tournant décisif pour l’avenir du continent. Sous l’égide de l’Union africaine et avec le soutien de partenaires financiers de premier plan, ce rassemblement de chefs d’État, d’experts et de décideurs témoigne d’une prise de conscience collective : l’Afrique ne peut plus se permettre de rester à la traîne en matière d’énergie. Les défis sont immenses, mais les opportunités le sont tout autant. Ce sommet est l’occasion de transformer ces défis en leviers pour un avenir plus prospère et durable.

L’accès à une énergie fiable et abordable est un prérequis essentiel pour tout développement économique et social. Pourtant, aujourd’hui encore, des millions d’Africains vivent sans électricité, privés des moyens de se soigner, d’étudier ou de travailler dans des conditions décentes. Cette fracture énergétique, qui creuse les inégalités entre les pays et au sein même des nations, est un frein majeur à l’intégration économique du continent. Le sommet de Dar es Salaam doit donc être l’occasion de définir des stratégies concrètes pour combler ce fossé et permettre à l’Afrique de réaliser son plein potentiel.



Au-delà de l’accès à l’énergie, c’est la question de sa durabilité qui s’impose comme une priorité absolue. Les énergies fossiles, coûteuses et polluantes, ne sont plus une option viable pour un continent confronté aux effets dévastateurs du changement climatique. Sécheresses, inondations, vagues de chaleur extrêmes : l’Afrique paie déjà un lourd tribut à la crise climatique, alors qu’elle contribue le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. La transition vers des sources d’énergie propres ( solaire, éolienne, géothermique et hydroélectrique ) n’est donc pas seulement une question de développement, mais aussi de survie.

Ainsi, ce sommet doit permettre de concrétiser cette transition. Les initiatives existantes, comme celle visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030, montrent que des solutions sont à portée de main. Mais elles nécessitent un engagement politique fort, une coordination régionale accrue et des investissements massifs. Les partenaires internationaux, dont la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, ont un rôle crucial à jouer pour soutenir ces efforts.


Parmi les nations africaines, Djibouti se distingue par son engagement résolu en faveur de l’énergie propre. Sous le leadership visionnaire du président  Ismail Omar Guelleh, le pays a entrepris une transformation énergétique ambitieuse, s’appuyant sur ses ressources naturelles ( solaire, géothermie, éolien ) et sur des projets d’interconnexion avec ses voisins, comme l’Éthiopie. Djibouti montre ainsi que la transition énergétique n’est pas une utopie, mais une réalité à portée de main pour les pays africains, à condition de s’en donner les moyens.


En outre , le sommet de Dar es Salaam est plus qu’une simple réunion de haut niveau : c’est un appel à l’unité et à l’action. L’Afrique ne peut plus se contenter de discours ou de promesses. Elle doit agir, ensemble, pour construire un avenir énergétique qui serve ses populations et préserve son environnement. Les dirigeants africains ont aujourd’hui l’opportunité historique de poser les bases d’une révolution énergétique qui profitera aux générations futures.



En cette année 2025, alors que les défis climatiques et économiques s’intensifient, l’Afrique a le choix : rester dépendante des énergies du passé ou embrasser résolument les énergies de l’avenir. Le sommet de Dar es Salaam doit être le point de départ de cette nouvelle ère. Car, comme le dit un proverbe africain, « seul, on va plus vite ; ensemble, on va plus loin ». C’est ensemble que l’Afrique pourra relever les défis énergétiques et climatiques, et construire un avenir radieux pour ses enfants.



dimanche 26 janvier 2025

Campagne pour l’ #UAC , une carte à jouer en marge du sommet de Tanzanie

 Alors que l’échéance du 15 février, marquant l’élection à la présidence de la Commission de l’Union africaine, approche à grands pas, Djibouti et son candidat, Mohamoud Ali Youssouf, se positionnent avec finesse dans un paysage politique africain en pleine mutation. Le sommet sur l’énergie, prévu les 27 et 28 janvier à Dar es-Salaam, s’annonce comme une étape cruciale, offrant une ultime chance de consolider une avance décisive.



Porté par un solide soutien des pays d’Afrique du Nord et des nations francophones, Mohamoud Ali Youssouf concentre désormais ses efforts sur l’Afrique australe, un terrain diplomatique notoirement complexe. Cependant, les efforts soutenus de Djibouti dans cette région commencent à porter leurs fruits. Pendant ce temps, son principal adversaire, le Kényan Raila Odinga, semble perdre du terrain. Bien que sa récente tournée africaine ait affiché de grandes ambitions, elle n’a pas réussi à dissiper l’image d’un manque de cohérence stratégique ni à apaiser les critiques sur son approche jugée trop arrogante par plusieurs analystes influents de Nairobi.


Les dynamiques récentes au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est, notamment face aux défis persistants liés à la crise en RDC, illustrent ce glissement. Certains États, autrefois alignés sur Raila Odinga, revoient désormais leurs positions, attirés par la diplomatie pragmatique et l’expérience de Mohamoud Ali Youssouf. De même, l’Afrique centrale montre des signes croissants d’adhésion à la candidature djiboutienne, comme en témoignent des enquêtes internes qui soulignent son avance progressive dans cette région stratégique.


Mais l’atout majeur de cette campagne réside dans le soutien indéfectible du président Ismail Omar Guelleh. Figure incontournable du multilatéralisme africain, il jouit d’une reconnaissance unanime pour son aptitude à forger des consensus improbables et sa réputation de sage conseiller auprès de ses pairs. Lors du sommet en Tanzanie, le président Guelleh mènera sans nul doute des discussions stratégiques en tête-à-tête avec les dirigeants clés, combinant subtilement influence directe et accords implicites. Par ailleurs, la participation d’Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances, est un atout et va renforcer l’impact de la délégation djiboutienne en y ajoutant une dimension économique essentielle.


Enfin , le sommet de Dar es-Salaam constitue donc une occasion idéale pour Djibouti de tirer son épingle du jeu. L’enjeu dépasse le cadre de l’élection elle-même : il s’agit de porter une vision ambitieuse d’un leadership africain axé sur la coopération, l’efficacité et le respect mutuel. Avec une stratégie finement orchestrée, il ne fait aucun doute que le président Guelleh et son équipe mettront tout en œuvre pour transformer cette initiative diplomatique en un succès éclatant.

vendredi 24 janvier 2025

Le Maire de Djibouti-ville célèbre la diversité culturelle à Dire-Dawa lors des festivités du Xeer Issa

 Cette semaine, la ville de Dire-Dawa est le théâtre de célébrations marquant l’inscription du Xeer Issa au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Parmi les personnalités de marque présentes à cet événement figure l’Honorable Saïd Daoud Mohamed, Maire de Djibouti-ville, qui a répondu à l’invitation de son homologue, M. Kadir Johar, Maire de Dire-Dawa.


Accompagné d’une délégation officielle de haut niveau, Saïd Daoud Mohamed a honoré ces festivités par sa présence, témoignant de son profond attachement aux valeurs incarnées par le Xeer Issa et de son engagement envers la diversité culturelle et la coopération régionale.



Dans la matinée, le Maire de Djibouti a participé à un symposium organisé à l’hôtel B Capitale de Dire-Dawa, dédié à la mise en valeur du Xeer Issa. Ce code ancestral, véritable pilier des mécanismes traditionnels de justice et de résolution pacifique des conflits, illustre des principes universels de solidarité et de cohésion communautaire. Lors de son intervention, le Maire a exprimé sa fierté face à cette reconnaissance internationale et a souligné l’importance de préserver et de transmettre cet héritage aux générations futures. « Le Xeer Issa ne se limite pas à Dire-Dawa : c’est un trésor culturel partagé par toute la région, qui unit nos peuples dans un esprit de paix et de diversité », a-t-il affirmé.


Représentant une capitale multiculturelle où la cohésion sociale est une priorité, Saïd Daoud Mohamed a également profité de cette occasion pour renforcer les liens historiques et culturels entre Djibouti et Dire-Dawa. Sa présence à cet événement symbolise la volonté de Djibouti de promouvoir la coopération régionale dans la préservation des traditions et l’affirmation d’un patrimoine commun.



En effet, les festivités autour de l’inscription du Xeer Issa à l’UNESCO revêtent une dimension essentielle, car elles soulignent l’identité collective et les valeurs fondamentales du clan Issa. Plus qu’une célébration du passé, cet événement incarne un moment de transmission culturelle, une opportunité de renforcer l’unité régionale et de promouvoir la paix et le dialogue au-delà des frontières.


En s’associant pleinement à ces célébrations, le Maire de Djibouti réaffirme non seulement l’importance de la diversité culturelle, mais aussi le rôle central de la culture dans le rapprochement des communautés. Par son engagement, il met en lumière l’héritage partagé du Xeer Issa, un symbole de justice, de solidarité et de dialogue pacifique, qui continue de jouer un rôle clé dans la consolidation des relations entre les peuples de la région.



Enfin , ces festivités, empreintes d’échanges et de fierté, inscrivent le Xeer Issa comme un vecteur de cohésion sociale et de rapprochement intercommunautaire. Un moment historique auquel Djibouti, à travers son Maire, a tenu à participer pleinement, illustrant ainsi son attachement à préserver et à promouvoir un patrimoine culturel commun.

jeudi 23 janvier 2025

Le Président Guelleh met Djibouti au centre des enjeux régionaux lors de la retraite stratégique de l’IFC

 

Sous les lustres feutrés de l’Ayla Hôtel, un rendez-vous majeur s’est noué ce jeudi à Djibouti. Ce lieu n’a rien d’un cadre anodin : il accueille cette année la retraite stratégique de la Société Financière Internationale (IFC), bras armé du secteur privé au sein de la Banque mondiale. Une occasion unique pour Djibouti de redire sa volonté d’incarner un rôle moteur dans une région en quête de stabilité et de prospérité.


Le Président Ismaïl Omar Guelleh, figure centrale de cette rencontre, a livré un discours mêlant lucidité et vision, dans une posture que l’on connaît : celle d’un leader conscient des défis qui s’imposent à son pays, mais résolument déterminé à y répondre. Djibouti, a-t-il martelé, n’est pas qu’un observateur des dynamiques régionales. C’est un acteur, un artisan, et désormais un catalyseur.



Avec la participation de figures majeures du gouvernement djiboutien, telles que le Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed et le MEFI Ilyas Moussa Dawaleh, ainsi que des responsables éminents de l’IFC et de la Banque mondiale, dont Ousmane Diagana, Vice-Président pour la région Afrique,   Mr Sergio Pimenta Vice-Président de L'IFC région Afrique et Mohamed Gouled, Vice-Président en charge de l’Industrie. 

Cet événement marque une étape importante dans les efforts de Djibouti pour attirer des investissements et renforcer sa compétitivité économique.


Que la retraite stratégique de l’IFC ait lieu à Djibouti ne relève pas du hasard. Le pays, situé au carrefour de la Corne de l’Afrique, incarne un condensé des défis et opportunités d’une région à la fois convoitée et fragile. « L’accueil de cet événement à Djibouti est une reconnaissance », a affirmé le Chef de l’État, rappelant l’importance stratégique d’un territoire qui s’est imposé comme un hub logistique et financier.


Mais au-delà des symboles, le message est clair : Djibouti se veut le point d’ancrage d’une transformation économique et régionale. Ismaïl Omar Guelleh n’a pas seulement salué la présence de l’IFC. Il en a profité pour esquisser les contours d’un développement ambitieux, porté par des axes stratégiques précis : digitalisation, réforme de l’environnement des affaires, et renforcement des partenariats public-privé.


Devant un auditoire de décideurs internationaux, le chef de l’Etat n’a pas hésité à placer la barre haut, tout en ancrant ses propositions dans une réalité partagée par les pays de la Corne de l’Afrique.

Le premier axe évoqué, le développement du tissu entrepreneurial local, met l’accent sur les PME, souvent laissées pour compte. « La solution réside dans une approche intégrée : lignes de crédit adaptées, formations techniques robustes, et formalisation progressive », a plaidé le Président.


L’intégration régionale, deuxième pilier de cette vision, s’impose comme une nécessité vitale. « Harmonisation des cadres réglementaires, corridors économiques transfrontaliers, et renforcement des infrastructures » sont autant de leviers cités pour faire de la Corne de l’Afrique une région véritablement connectée.


Enfin, le troisième axe, sans doute le plus urgent, concerne la résilience climatique. Face à des vulnérabilités exacerbées par le réchauffement global, Djibouti veut miser sur les énergies renouvelables et des infrastructures adaptées aux chocs climatiques. Un pari audacieux qui nécessite, selon le Président, « un programme massif d’investissements et un accompagnement de la communauté internationale ».


Le discours du Président Guelleh, bien que visionnaire, s’inscrit dans un contexte où les attentes à son égard sont immenses. La présence de figures clés de la Banque mondiale et de l’IFC, comme Ousmane Diagana et Mohamed Gouled, témoigne de l’importance stratégique de Djibouti sur l’échiquier africain. Mais elle rappelle aussi que la confiance internationale repose sur des résultats concrets.

Pour Djibouti, le défi n’est pas seulement de se positionner comme un modèle. Il s’agit de prouver que les projets annoncés, de la digitalisation à la modernisation des infrastructures, peuvent transformer durablement une économie encore fragile.



En plaçant Djibouti au cœur des discussions internationales, Ismaïl Omar Guelleh réaffirme une conviction : l’avenir de la Corne de l’Afrique ne peut se construire sans une coopération renforcée, ni sans des acteurs locaux déterminés à prendre leur destin en main.



Enfin, le pari est audacieux, mais Djibouti n’en est pas à son premier défi. Et si le discours du Président Guelleh trouve écho au-delà des murs de l’Ayla Hôtel, il pourrait bien marquer une étape décisive pour une région en quête d’unité et de progrès.


Dans cette lutte pour le développement et la stabilité, le message du Chef de l’État est sans équivoque : Djibouti est prêt à montrer la voie.

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...