Autour d’une table à Washington, une délégation djiboutienne emmenée par son ministre des Finances a échangé ce jeudi avec des représentants de la Banque mondiale. Objectif ? Trouver ensemble les meilleures solutions pour diversifier l’économie de Djibouti et moderniser son secteur public.
Pendant cette rencontre, les discussions ont été franches et constructives. Comment attirer plus d’investisseurs ? Comment rendre les entreprises publiques plus performantes ? Comment aider les petites et moyennes entreprises à se développer ? Autant de questions cruciales pour l’avenir du pays.
Le ministre a dressé un bilan encourageant : création d’un registre unique pour les entreprises publiques, adoption de nouvelles règles pour plus de transparence… Pourtant, le chemin reste long. « Nous devons améliorer la gestion de ces entreprises, nommer plus d’experts indépendants et garantir une totale clarté dans leurs finances », a-t-il expliqué.
« Réformer les entreprises publiques, c’est faire de la place au secteur privé et mieux utiliser l’argent de l’État », a-t-il insisté. Djibouti souhaite donc un coup de pouce supplémentaire de la Banque mondiale pour finaliser cette restructuration d’ici octobre 2025.
Du côté de la Banque mondiale, on a salué les efforts déjà accomplis. « Djibouti est sur la bonne voie, mais il faut continuer à travailler main dans la main », a souligné un représentant. L’institution promet son soutien pour aider le pays à garder ses finances saines et à favoriser une croissance qui profite à tous.
Ainsi , Les discussions se sont conclues sur une volonté commune d'accélérer la mise en œuvre des réformes. "Nous avons convenu d'un calendrier serré mais réaliste pour transformer notre économie", a affirmé le ministre djiboutien, soulignant l'urgence d'agir tout en garantissant la stabilité financière du pays.
In fine, cette étape cruciale ouvre la voie à une nouvelle dynamique économique pour Djibouti , où chaque avancée devra se traduire par des bénéfices concrets pour la population : création d'emplois durables, amélioration des services publics et émergence d'un secteur privé plus compétitif.
Et en ligne de mire , la prochaine étape qui consiste à la finalisation du plan de restructuration d'ici octobre 2025, un délai ambitieux qui témoigne de la détermination des autorités à concrétiser cette transformation économique tant attendue.
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