lundi 3 juin 2024

LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION EN TOURNÉE POUR LE PREMIER JOUR DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT

 Ce matin, lundi 3 janvier 2024, à l'occasion du premier jour des épreuves du baccalauréat général, professionnel et arabe, le Ministre de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle, M. Moustapha Mohamed Mohamoud, a effectué une tournée dans plusieurs centres d'examen pour s'enquérir du bon déroulement des épreuves.


Visite du Ministre de l’éducation à un centre d’examen 

Lors de cette visite, le Ministre a tenu des entretiens avec les chefs de centre ainsi que les membres du secrétariat d'examen. Il a fermement exhorté les différents responsables à veiller à la rigueur et à l'organisation durant cette période cruciale. En outre, le Ministre a rappelé l'interdiction stricte du port du téléphone portable dans les salles d'examen, conformément à la note de service sur les examens, afin d'assurer une équité et une concentration optimale pour tous les candidats.



Le Ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d'une infirmière dans chaque centre d'examen pour prendre en charge les candidats susceptibles de faire des malaises, montrant ainsi l'engagement du ministère à garantir le bien-être des élèves pendant cette période stressante.



Enfin, le Ministre a souligné les mesures spécifiques prises pour soutenir les candidats venant de localités éloignées comme Damerjog. Le ministère assure leur transport et leurs repas, facilitant ainsi leur accès aux centres d'examen et leur permettant de se concentrer pleinement sur leurs épreuves.


En effet, cette tournée du Ministre de l'Éducation réaffirme l'engagement du gouvernement à garantir des conditions d'examen optimales et équitables pour tous les candidats.


Ainsi, les premières épreuves écrites du baccalauréat session 2024 ont débuté ce lundi 3 juin dans toutes les séries d’enseignement général, professionnel et en arabe. Elles se poursuivront tout au long de la semaine. Plus de 9 150 candidats sont inscrits au baccalauréat 2024. Parmi eux, on note une forte présence des candidats issus des séries générales, avec 7 014 inscrits. Les séries techniques et professionnelles comptabilisent quant à elles 1 656 candidats, tandis que 391 élèves se présentent au baccalauréat arabe. Il est à noter que 89 élèves réfugiés participent également aux épreuves.


Il est à noter que les examens se sont déroulés dans 26 centres répartis sur l’ensemble du territoire national. À Djibouti-ville, le Centre de Formation des Enseignants de l’Enseignement Fondamental, Omar Guelleh Ahmed, ainsi que les lycées de la capitale (Lycée d’État de Djibouti, Gabode, Hodane et Balbala) et les centres sectoriels de formation aux métiers, ont accueilli les épreuves du baccalauréat. Dans les régions, le baccalauréat s’est déroulé dans les différents lycées des chefs-lieux et des localités reculées tels que Holl-Holl, Ali-Addeh, Adailou et Randa.


Pour la session 2024, une avancée majeure est la participation historique des élèves malvoyants aux épreuves anticipées du Bac, soulignant l'engagement du ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) à rendre l'éducation plus inclusive. Ce matin, les sujets d’examen ont été transportés sous haute escorte par la gendarmerie pour en garantir la sécurité et la confidentialité. Le MENFOP a mobilisé des ressources considérables pour le bon déroulement des épreuves, impliquant enseignants et personnel administratif dans la surveillance, le secrétariat et la logistique. Le ministère salue le professionnalisme et le dévouement de tous les personnels impliqués.


Enfin, cette mobilisation nationale témoigne de l’importance accordée à l’éducation et à la réussite des jeunes Djiboutiens, garantissant à chacun une chance équitable de succès dans cette étape déterminante de leur parcours scolaire.

DJIBOUTI, LA LONGUE MARCHE VERS L’INDÉPENDANCE

Durant ce mois de juin, la rédaction de la Chronique de l’Est va se pencher sur le long combat pour notre souveraineté en offrant d'abord un éclairage global. Par la suite, nous vous proposerons des focus et des zooms sur des événements clés  qui se sont déroulés à différentes périodes. Nous inclurons également des témoignages de personnes ayant vécu ou ayant été acteurs de ces années-là.



Le parcours de Djibouti vers l'indépendance est une histoire de résilience, de courage et de détermination. De la colonisation au 19ème siècle à l'indépendance en 1977, le peuple djiboutien a surmonté de nombreux obstacles pour obtenir sa souveraineté. Comme bon nombre de pays africains, l’idée de souveraineté a émergé après la Seconde Guerre mondiale. Concrètement, c’est vers   la fin des années 1950 que la pensée indépendantiste a réellement germé chez les djiboutiens , avec Mohamoud Harbi comme chef de file. Or, l’histoire de notre nation est marquée par des décennies de colonisation, de luttes politiques et de résistance populaire. 

Aujourd'hui, Djibouti, petit pays situé à la corne de l’Afrique, est un exemple frappant de la lutte pour l'indépendance et la souveraineté en Afrique.


Hassan Gouled et Ahmed Dini, déclaration de l’indépendance 


Le territoire qui constitue actuellement Djibouti a attiré les puissances étrangères dès le 19ème siècle, en raison de sa position stratégique sur le détroit de Bab-el-Mandeb, à l’entrée de la mer Rouge. Les Français ont établi leur présence dans la région dans les années 1860, cherchant à contrôler les routes commerciales maritimes et à concurrencer les Britanniques, établis à Aden de l’autre côté du détroit.

En 1884, la France formalise sa domination en signant des traités avec les chefs locaux, établissant la Côte française des Somalis. Le port de Djibouti devient rapidement un point clé pour le commerce et le transport maritime, ce qui renforce l’importance stratégique de la colonie.

Ainsi, le sentiment nationaliste commence à prendre de l’ampleur après la Seconde Guerre mondiale. Les influences extérieures, notamment des mouvements de décolonisation en Afrique et en Asie, inspirent les habitants de Djibouti à revendiquer leurs droits. En 1958, un référendum est organisé par la France pour déterminer l’avenir de la colonie. Bien que la majorité ait voté pour rester sous la domination française , le mécontentement et les aspirations à l'indépendance continuent de croître.


Général De Gaulle 

Dans cette optique, les années 1960 voient l’émergence de partis politiques qui prônent l’indépendance. Le Front de Libération de la Côte des Somalis (FLCS) se forme en 1960, engageant des actions de guérilla et de résistance contre le pouvoir colonial. Parallèlement, les rivalités ethniques et les tensions internes compliquent le mouvement indépendantiste, la France exploitant ces divisions pour maintenir son contrôle.


Manifestation du 20 Mars 1967 , lendemain du référendum 

En août 1966, le général Charles de Gaulle, alors président de la République française, visite Djibouti dans un contexte de montée des tensions et de revendications indépendantistes. Sa visite est marquée par des manifestations massives organisées par les mouvements indépendantistes, notamment le FLCS, qui voient en sa présence une opportunité pour exprimer leur désir de mettre fin à la domination coloniale française. Les manifestations sont sévèrement réprimées par les forces coloniales, exacerbant les tensions et solidifiant la détermination des militants indépendantistes. La visite de De Gaulle, loin d’apaiser les esprits, renforce les sentiments nationalistes et accélère les démarches pour l’indépendance.




Les lendemains du référendum de 1967 furent marqués par une période de violence et de répression sévère. À Djibouti, les résultats du référendum, qui montraient une majorité en faveur du maintien sous souveraineté française contrairement à la volonté populaire, furent immédiatement contestés par les partisans de l'indépendance. Accusant les autorités françaises de manipulations électorales et de fraudes massives, les nationalistes djiboutiens organisèrent des manifestations qui dégénérèrent rapidement en émeutes. Les tensions internes furent exacerbées, et les forces coloniales françaises réagirent avec une brutalité inouïe, imposant un couvre-feu strict et procédant à des arrestations massives. Les violences qui s'ensuivirent causèrent de nombreuses victimes parmi les manifestants, et les forces de l'ordre n’hésitèrent pas à utiliser des armes à feu pour disperser les foules. 



Cependant, cette  répression sanglante eut des conséquences durables sur le climat politique et social de Djibouti. Les violences intensifièrent les sentiments anti-français et renforcèrent la détermination des mouvements indépendantistes. De nombreux leaders nationalistes furent emprisonnés, et les autorités françaises mirent en place des mesures encore plus strictes pour contrôler la population. C’est suite à ce référendum que le nom “ Côte française des somalis ” est remplacée par “ Territoire Français des Afars et des Issas”. Ce changement n’était pas anodin et le gouvernement français avec Foccart en chef d’orchestre avait fait ce choix pour des manœuvres politiques lui permettant d’accentuer les divisions pour mieux assoir son règne. Peine perdu , le sentiment indépendantiste gagna davantage du terrain. 


Dans la foulée , cette tentative de suppression des aspirations indépendantistes ne fit qu'alimenter la colère et la résistance. La communauté internationale commença à prêter davantage attention à la situation à Djibouti, et la pression sur la France pour accorder l'indépendance s'accrut. Ainsi, les événements sanglants qui suivirent le référendum de 1967 contribuèrent à polariser davantage la société djiboutienne et à préparer le terrain pour les luttes ultérieures qui aboutiraient finalement à l'indépendance en 1977.



Quant aux  années 1970 , elles sont marquées par une intensification des mouvements pour l’indépendance. En janvier 1973, la visite du président Georges Pompidou se déroule sans incident, lui permettant de réaffirmer la volonté de la France de se maintenir à Djibouti. Cependant, la position française se modifie progressivement. Les abus de l’administration coloniale et la situation régionale influencent ce revirement. En 1975, le maintien de la colonisation française à Djibouti est de plus en plus remis en question. Sans oublier , la prise d’otages du bus scolaire le 27  Février 1976 par des éléments du FLCS ( Sujet d’un prochain article) a qui a été fort relaté par les médias du monde et permettant ainsi à la cause indépendantiste d’avoir une meilleure visibilité internationale. 

En juillet 1976, Ali Aref démissionne, amorçant le mouvement de décolonisation.


Enfin, une table ronde s'ouvre à Paris en février 1977 et se conclut en mars par un accord fixant les étapes de l'accession à l'indépendance. Le référendum du 8 mai 1977 donne une majorité écrasante en faveur de l'indépendance, avec 98,8 % des voix. Le 27 juin 1977, Djibouti devient officiellement une nation indépendante, avec Hassan Gouled Aptidon comme premier président et Ahmed Dini au poste de premier Ministre .



 

dimanche 2 juin 2024

TRIPOLI INAUGURE SON ANNÉE COMME CAPITALE ARABE DE LA JEUNESSE 2024

 Dans une ambiance féérique, la cérémonie d'ouverture de « Tripoli, Capitale arabe de la jeunesse arabe 2024 » s'est tenue hier soir à Ghayat al Nasr, à l'hôtel Rixos. Cet événement prestigieux a rassemblé un parterre de personnalités influentes, notamment des ministres, des officiels et de jeunes délégués venus de tous les pays arabes.


La soirée a été marquée par la présence de nombreux dignitaires, dont la ministre de la Jeunesse et de la Culture de Djibouti, Son Excellence Docteur Hibo Moumin Assoweh. Sa participation a souligné l'importance de la coopération inter-arabe pour soutenir et promouvoir l'épanouissement de la jeunesse dans toute la région.



Au cœur de la cérémonie, la Palestine a été mise à l'honneur à travers des animations musicales et théâtrales présentées par des jeunes talents. Cette dédicace spéciale a résonné comme un message fort de solidarité et de soutien collectif envers la cause palestinienne, un thème central des discours prononcés par les officiels.


Les allocutions ont également insisté sur l'engagement de Tripoli à offrir aux jeunes une plateforme pour s'exprimer, innover et contribuer au développement régional. En soulignant les valeurs de partage et de collaboration, les orateurs ont encouragé une solidarité accrue parmi les jeunes des pays arabes.



L'événement a permis de réunir la jeunesse arabe dans un espace de dialogue et d'échange, où chacun a pu partager ses idées et visions pour l'avenir. Cette cérémonie d'ouverture a ainsi marqué le début d'une année riche en initiatives et en projets, tous dédiés à renforcer les liens entre les jeunes et à leur offrir de nouvelles opportunités de croissance et de succès.


Tripoli, désormais sous les feux des projecteurs, incarne pour 2024 une capitale dynamique et inspirante, prête à mener les jeunes vers un avenir prometteur.

CHANG’E-6 A ATTERRI SUR LA FACE CACHÉE DE LA LUNE

 


Début mai, une fusée chinoise a décollé avec à son bord la sonde Chang'e-6, marquant un jalon significatif pour le programme spatial ambitieux de la Chine. Cette mission vise à collecter des échantillons de la face cachée de la Lune, une zone rarement explorée du satellite terrestre.



Une avancée historique


La sonde Chang'e-6, lancée depuis le Centre de lancement spatial de Wenchang sur l'île tropicale de Hainan, a atteint son objectif en se posant dans le bassin Pôle Sud-Aitken. Ce cratère, l'un des plus vastes du système solaire, a accueilli l'engin le 2 juin, selon l'agence Chine nouvelle qui relayait des informations de l'administration spatiale chinoise.


Une mission de 53 jours


Sonde Chang'e-6

Débutée le 3 mai, cette mission de 53 jours est la première à tenter des prélèvements sur la face cachée de la Lune. La sonde a d'abord descendu son orbite de 200 kilomètres pour explorer et identifier un site d'atterrissage optimal. Huang Wu, un responsable de la Société de sciences et technologies aérospatiales de Chine, a expliqué sur CCTV que cette descente nécessitait une gestion précise des risques pour placer la sonde sur sa trajectoire prédéfinie.

La réduction rapide de la vitesse de la sonde par rapport à la Lune, visant à atteindre zéro en 15 minutes, a exigé une énorme quantité de propergol, représentant la moitié du poids total de la sonde.


Président Xi Jinping 

 Collecte et retour des échantillons


La mission prévoit la collecte de matière lunaire à l'aide d'une foreuse et d'un bras robotique. Le processus de collecte devrait se conclure dans les deux prochains jours. Une fois cette étape accomplie, Chang'e-6 tentera de retourner sur Terre avec les échantillons, une première pour la Chine depuis l'atterrissage d'un engin sur la face cachée de la Lune en 2019, qui n'avait pas rapporté de prélèvements.


Potentiel scientifique de la face cachée


Les scientifiques considèrent que la face cachée de la Lune, moins marquée par des coulées de lave anciennes comparée à la face visible, pourrait offrir des échantillons plus purs et fournir de précieuses informations sur la formation de la Lune. Ge Ping, vice-directeur du Centre chinois d'exploration lunaire et d'ingénierie spatiale, a déclaré que les échantillons de Chang'e-6 pourraient dater d'environ quatre milliards d'années.


Ambitions spatiales de la Chine


Sous la présidence de Xi Jinping, la Chine a massivement investi dans ses programmes spatiaux pour rivaliser avec les États-Unis et la Russie. Parmi ses réussites, la construction de la station spatiale Tiangong et l'envoi d'un rover sur Mars se distinguent. De plus, la Chine est le troisième pays à avoir envoyé un humain dans l'espace de manière autonome. Pékin ambitionne d'envoyer une mission habitée sur la Lune d'ici 2030 et projette d'y établir une base.


En 2019, la Chine avait déjà posé un engin sur la face cachée de la Lune, mais il n’avait pas rapporté d’échantillons.

Les scientifiques estiment que la face cachée de la Lune -- appelée ainsi parce qu’elle est invisible depuis la Terre et non parce qu’elle ne capte jamais les rayons du soleil -- est très prometteuse pour la recherche, car ses cratères sont moins recouverts par d’anciennes coulées de lave que ceux de la face proche et visible. Il pourrait donc être plus aisé d’y récolter des échantillons, afin de mieux comprendre comment la Lune s’est formée. 

«Les échantillons collectés par Chang’e 6 auront un âge géologique d’environ quatre milliards d’années», avait expliqué Ge Ping, vice-directeur du Centre chinois d’exploration lunaire et d’ingénierie spatiale. 


La Chine a considérablement développé ses programmes spatiaux injectant des milliards de dollars dans ce secteur afin de rattraper les leaders américain et russe. Elle a déjà enregistré plusieurs succès, notamment la construction de la station spatiale Tiangong (»Palais céleste») où a été envoyé en avril un nouvel équipage de trois astronautes.

La Chine a également fait atterrir un astromobile (un petit «rover» motorisé) sur Mars. Elle est aussi le troisième pays au monde à avoir envoyé un humain dans l’espace par ses propres moyens.


Enfin , cette  mission de Chang'e-6 représente un pas de plus vers la réalisation de ces objectifs, consolidant la position de la Chine comme une puissance spatiale montante.

samedi 1 juin 2024

LA MAIRIE DE DJIBOUTI-VILLE LANCE LES FESTIVITÉS DU 47 EME DE L’INDÉPENDANCE DANS UN ESPRIT PATRIOTIQUE

 La ville de Djibouti a donné le coup d’envoi des célébrations du 47ème anniversaire de l’indépendance nationale, marquant le début d’un mois de festivités. Le 1er juin 2024, sous l’impulsion du Maire Said Daoud Mohamed, les premières activités ont commencé avec une distribution symbolique de drapeaux à travers toute la capitale.


M. Said Daoud , Maire de Djibouti ville 

Ainsi, les équipes municipales se sont déployées dans les quartiers populaires des trois communes de la ville, le centre-ville et le marché Riyad, distribuant des drapeaux aux habitants, aux commerçants et aux passants. Cette initiative vise à insuffler un esprit de patriotisme et de fierté nationale, à mesure que la nation se prépare à célébrer cet événement historique.

Tout au long du mois de juin, la Mairie de Djibouti a prévu un programme riche et varié, comprenant des activités environnementales, culturelles, sportives et partisanes. Ces événements visent à rappeler l’importance de la lutte pour l’indépendance et à célébrer le patrimoine national.





Au programme du 1er juin au 27 juin 2024 :


- Nettoyage et plantation d'arbres : 

Une initiative écologique pour embellir la ville et sensibiliser les citoyens à l’importance de la protection de l’environnement.

- Embellissement : 

Des projets visant à améliorer l’esthétique de la ville pour rendre Djibouti plus accueillante et agréable.

- Activités culturelles et sportives : 

Des manifestations artistiques, concerts, spectacles de danse et compétitions sportives pour raviver la culture et promouvoir la cohésion sociale.

- Activités partisanes et folkloriques : 

Des événements célébrant les traditions et les coutumes locales, mettant en avant la richesse du folklore djiboutien.

- Jeux concours et expositions : 

Des concours et expositions mettant en lumière les talents locaux et la créativité des habitants.

- Kermesses : 

Des foires et marchés festifs pour rassembler la communauté dans une ambiance conviviale et joyeuse.





Dans cette optique, le Maire Said Daoud Mohamed  invite tous les habitants de Djibouti à participer activement à ces célébrations et à arborer fièrement les couleurs nationales. "Ensemble, faisons de ce mois de juin un moment mémorable de partage, de solidarité nationale et de célébration vibrante de l'indépendance de notre très cher pays, libéré au prix du sang de nos braves martyrs et des sacrifices de nos aînés indépendantistes", a-t-il déclaré.


En outre, ces festivités, marquant le 47ème anniversaire de l'indépendance de Djibouti, jouent un rôle crucial dans l'inculcation d'un profond sentiment de patriotisme, particulièrement chez les plus jeunes. En participant à des activités telles que la distribution de drapeaux, les événements culturels et les concours, les enfants et adolescents développent une connexion tangible avec leur histoire et leur identité nationale. Pour l'ensemble de la population de la capitale , ces célébrations renforcent les liens communautaires et ravivent la fierté nationale, en rappelant les sacrifices des générations passées et l'importance de l'unité pour construire un avenir prospère. Ce mois de festivités agit ainsi comme un ciment social, consolidant l'amour de la patrie et le désir collectif de contribuer à son développement.


Par ailleurs, célébrer notre souveraineté est une nécessité impérieuse pour renforcer notre mémoire collective et pour honorer les sacrifices des générations passées. Ces festivités permettent aux Djiboutiens de se rappeler des luttes et des efforts consentis pour obtenir la liberté, tout en inculquant un profond respect pour l'histoire et les valeurs nationales. Elles encouragent un sentiment d'appartenance et de fierté, essentiels pour la cohésion sociale et la stabilité nationale. En se rassemblant pour commémorer ce moment fondateur, les citoyens de Djibouti ville renforcent leur solidarité et leur engagement envers le développement du pays. De plus, ces célébrations offrent des opportunités éducatives et culturelles, en mettant en avant notre riche patrimoine, en stimulant la créativité et en inspirant les jeunes générations à participer activement à la construction de l'avenir de la République de Djibouti. Ainsi, commémorer notre indépendance est un acte de reconnaissance, d'éducation et de mobilisation collective pour un avenir meilleur.


Enfin , ces festivités du 47ème anniversaire de l’indépendance de Djibouti s’annoncent mémorables, offrant à tous les citoyens l’occasion de se rassembler, de célébrer leur histoire commune et de regarder vers l’avenir avec espoir et détermination.

À PARIS, LA FDT RENFORCE SES LIENS INTERNATIONAUX

 

Le président de la Fédération Djiboutienne de Tennis (FDT), M. Sougueh Ibrahim, a récemment honoré de sa présence le Grand Chelem Roland-Garros 2024 à Paris. Invité par la Fédération Française de Tennis (FFT) en tant que membre de la délégation officielle, M. Sougueh a profité de cette opportunité pour renforcer les liens entre les deux fédérations.

En marge du prestigieux tournoi, des réunions importantes ont eu lieu entre les responsables des deux fédérations. Ces discussions ont porté sur les moyens de consolider l’amitié et le partenariat existant, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour le développement du tennis djiboutien.



M. Sougueh a également participé à l'Assemblée Générale 2024 de l'Association des Fédérations Francophones de Tennis (A2FT), qui s’est tenue le 30 mai dans les locaux de la FFT à Boulogne-Billancourt, en banlieue parisienne. Cet événement a marqué une étape importante dans la nouvelle dynamique instaurée par le président de la FDT, visant à redorer le blason du tennis djiboutien.


Sougueh Ibrahim Président de la FDT 

L'Assemblée Générale s'est déroulée dans un contexte de relance de la francophonie après une période d'activité ralentie due à la pandémie de Covid-19. Elle a mis en lumière l'engagement de l'A2FT dans des projets sportifs internationaux, en tant que membre influent de l'Association Francophone des Comités Nationaux Olympiques (AFCNO) et de la Confédération Internationale des Unions Sportives Francophones (CIUSF).


Les projets pour 2024/2025 de l'A2FT comprennent l'organisation du premier tournoi francophone féminin par Salma Guizani et Fatime Kanté, visant à promouvoir le tennis féminin et à encourager les échanges culturels et sportifs entre joueuses de divers pays francophones. Un stage pour jeunes élites à l'Académie Sam Aliassime au Québec, dirigé par Christian Forbin, est également prévu pour offrir une formation de haute qualité aux jeunes talents francophones. De plus, un partenariat avec 10 villes francophones, soutenu par le Ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, vise à former des cadres sportifs et à accueillir de jeunes talents en France, renforçant ainsi les capacités des fédérations locales. Par ailleurs, l'A2FT a créé deux nouveaux espaces géographiques : l'espace Nord Atlantique, dirigé par Christian Forbin, et l'espace Océan Indien, animé par Fatime Kanté, pour mieux coordonner les initiatives locales et soutenir le développement du tennis dans ces régions.



Depuis l’arrivée de M. Sougueh à la tête de la FDT, l'engagement à participer aux grandes réunions internationales s'est intensifié. La fédération ne ménage plus ses efforts pour faire entendre la voix de Djibouti sur la scène mondiale et nouer des partenariats stratégiques dans le cadre du développement du tennis national. Les tennismen et tenniswomen djiboutiens ont ainsi repris leur participation à des tournois de niveau continental et international pour toutes les catégories d’âges.

Il est à noter que le dynamisme influé aux fédérations par le Secrétaire d’Etat aux Sports M. Hassan Mohamed Kamil , les activités sportives ont connues  une croissance significatives . Et il ne faut pas oublier également les efforts de la présidente du CNOSD Mme Aicha Garad Ali . 


Enfin , ces initiatives illustrent la volonté de l'A2FT de dynamiser le tennis francophone et de promouvoir le sport à travers des projets ambitieux et structurants. Le déplacement de M. Sougueh Ibrahim à Paris et sa participation active aux discussions témoignent de l'engagement de la FDT à s'inscrire dans cette dynamique positive et à porter haut les couleurs de Djibouti sur la scène internationale.


Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...