mardi 4 juin 2024

DJIBOUTI VILLE : LUTTE CONTRE L’INSALUBRITÉ, SENSIBILISATION ET COLLABORATION

 

Face à l'insalubrité et l'encombrement de l'espace public qui constituent un véritable fléau pour la ville, les autorités locales ont décidé de prendre des mesures concrètes. Sous la direction du maire, M. Said Daoud Mohamed, la municipalité de Djibouti a lancé une campagne de sensibilisation afin de mobiliser la population sur l'importance de maintenir un environnement propre et sain.


M. Said Daoud, Maire de Djibouti ville et les partenaires 

Plutôt que d'adopter des mesures coercitives, le maire a choisi d'opter pour une approche plus douce, en mettant l'accent sur la sensibilisation et la collaboration des habitants. Cette décision découle des instructions du président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, qui soutient fermement cette démarche.


Les activités de sensibilisation ont débuté dans la commune de Balbala, où des rencontres ont été organisées avec les sages, les jeunes et les femmes. Ces rencontres ont permis de discuter des enjeux liés à la propreté et de trouver ensemble des solutions durables pour lutter contre l'insalubrité.


Ces efforts s'inscrivent également dans la préparation du 47ème anniversaire de l'indépendance nationale, qui sera célébré le 27 juin prochain. Cette date symbolique offre une occasion idéale pour rappeler aux citoyens l'importance de préserver leur environnement et de prendre soin de leur ville.


En parallèle de ces activités de sensibilisation, un plan communal a été élaboré et validé sous la supervision du président de la commune de Balbala, M. Mohamed Hassan Said. Ce plan vise à définir des mesures concrètes et à coordonner les actions pour lutter efficacement contre l'insalubrité.


Il est encourageant de voir les autorités locales et la population unir leurs forces pour résoudre ce problème qui affecte la qualité de vie des habitants. En travaillant ensemble, ils peuvent espérer transformer leur ville en un endroit propre, accueillant et agréable à vivre.


La lutte contre l'insalubrité est un enjeu important pour Djibouti, et il est essentiel de continuer à mettre en œuvre des actions efficaces pour juguler ce fléau. Avec la détermination et la collaboration de tous les acteurs impliqués, nous pouvons espérer assister à une réelle amélioration de la situation dans les mois à venir.


Enfin, Djibouti ville affronte avec détermination l'insalubrité et l'encombrement de l'espace public. À travers des activités de sensibilisation et une collaboration étroite avec les habitants, la municipalité cherche à trouver des solutions durables à ce problème. En unissant leurs forces, les citoyens peuvent contribuer à transformer leur ville en un modèle de propreté et de bien-être pour tous.

RENCONTRE FRANCO-DJIBOUTIENNE POUR UN PARTENARIAT RENFORCÉ

 C'est dans l'antre du ministère des Finances, à Bercy, que s'est tenue une rencontre marquante entre les représentants de deux nations liées par une histoire et une coopération singulières. La délégation djiboutienne, conduite par Mr Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l'Économie et des Finances chargé de l’Industrie, a été reçue par son homologue français, Bruno Le Maire, dans une atmosphère empreinte de sincérité et de collaboration fructueuse. 


MM. Ilyas Moussa Dawaleh et Bruno Le Maire 

Les discussions, qui ont duré plusieurs heures, ont mis en lumière les nombreuses pistes pour raffermir et élargir les relations économiques bilatérales. M. Bruno Le Maire, dans son discours de bienvenue, a exprimé sa satisfaction quant à l'excellence des relations entre la France et Djibouti. Il a rappelé que la France se positionne en partenaire de choix, prêt à accompagner Djibouti dans son ambitieux programme de développement, avec un accent particulier sur la diversification économique.


Réunion bilatérale à Bercy 

M. Ilyas Moussa Dawaleh, de son côté, a chaleureusement remercié son homologue pour l'accueil et a présenté un tableau précis de la situation macroéconomique de Djibouti. Il a souligné les impacts des crises exogènes récurrentes et l'urgence pour son pays de diversifier son économie, actuellement trop dépendante de ses ports et de ses bases militaires. Cette diversification, a-t-il précisé, est cruciale pour assurer une croissance durable et résiliente.


MM Ilyas M. Dawaleh, Bruno Le Maire et l’ambassadeur Ayed M. Yahya 

En guise de renforcement des relations, le ministre français a accepté l'invitation de Mr Ilyas Moussa Dawaleh à effectuer une visite de travail à Djibouti d'ici la fin de l'année. Cette visite est attendue avec beaucoup d'intérêt, tant elle symbolise l'engagement de la France à soutenir activement le développement économique de Djibouti.





La délégation djiboutienne comprenait également l'ambassadeur de Djibouti à Paris, Mr Ayed Moussa Yahya, et Mr Ali Mohamed Ali, Directeur du Financement Extérieur, témoignant de l'importance accordée à cette rencontre au plus haut niveau de l'État djiboutien. Les échanges se sont terminés sur une note positive, les deux parties réaffirmant leur volonté commune de renforcer un partenariat historique pour le bénéfice mutuel de leurs économies respectives.


Cette rencontre à Paris marque un jalon important dans les relations franco-djiboutiennes et ouvre la voie à de nouvelles opportunités économiques, en harmonie avec les objectifs de développement de Djibouti et les intérêts stratégiques de la France dans la région. Les mois à venir seront déterminants pour concrétiser les projets évoqués et consolider une alliance déjà exceptionnelle.

13ème session du Forum Chine-Afrique des Think-Tanks: le consensus de Dar es Salaam répond aux aspirations légitimes du Sud

 Depuis la création du Forum sur la Coopération Sino-africaine (FSCSA) à Beijing en 2000, les échanges entre la Chine et les pays Africains se sont intensifiées dans tous les domaines pour le bonheur de tous. Ces échanges figurent désormais, au titre des institutions de coopération qui font référence dans les relations internationales. Fondé à Hangzhou, en Chine, en 2011 à l’initiative de l’Université Normale de Zhejiang, le Forum Chine Afrique des Think-Tanks (FCATT) constitue aujourd’hui un évènement majeur dans les relations Sud-Sud, occupant une place de choix au ceur de la grande famille du Forum sur la Coopération Sino-africaine. La 13èmeSession qui vient de se tenir en terre  Africaine de Tanzanie a apporté si besoin était, la preuve que cette conférence Chine-Afrique des Groupes de réflexion joue un rôle crucial dans le dialogue des peuples, les échanges entre intellectuels, le partage d’idées et la promotion de la coopération pragmatique. Elle se révèle aussi comme la plate-forme idoine permettant aux universitaires, décideurs politiques, hommes des medias et experts de Chine et d’Afrique d’échanger sur des questions importantes, d’explorer des voies et moyens de coopération aux bénéfices de tous. Le FCATT contribue sans nul doute à jeter la lumière sur des processus décisionnels en apportant son expertise multiforme aux décideurs en Chine et en Afrique. A cet égard il apporte une contribution remarquable à la consolidation et à la promotion des excellentes relations existant entre les pays Africains et la Chine, au renforcement des échanges dans tous les domains; diplomatique, économique, culturel et social pour une meilleure compréhension mutuelle. Après treize (13) ans d’existance et de pratique le Forum est devenu un exemple de facteur de rapprochement des « peuples » jouant un rôle d’appui aux initiatives des gouvernements de la Chine et des pays africains.



La 13ème Session qui s’est tenue sur le thème: “Pratique Chine-Afrique: Construire une Communauté de Destin” a eu à traiter quatre (4) sous-forums  portant  sur; “Propositions Chine-Afrique: Naviguer dans un monde en mutation”, “Chine – Afrique: établir conjointement un modèle de coopération moderne pour le developpement”, “ Faire progresser l’amitié et la coopération: renforcer les relations sino-africaines”, “ Travailler ensemble: faire progresser « Une initiative et deux plans »

Pour saisir le fondement de l’adoption par la Session du document portant « Consensus de Dar Es Salaam », il faut tout d’abord avoir à l’esprit la situation qui prévaut dans le monde, une situation complexe qui a interpellé le FCATT. En effet, le monde est confronté à de nombreux défis à des tensions multiformes. Dans cet environnement difficile, les peuples nourrissent des espoirs de paix et de développement. Il était important pour les Groupes de réflexion de puiser dans les sagesses  africaine et chinoise, de parvenir à un large consensus dans le domaine de la connaissance et des idées, car la société humaine a besoin d’une plus grande dépendance mutuelle pour partager le bonheur et le malheur. Membres importants du Sud global, l’Afrique et la Chine portent toutes les deux la mission historique de développement et de renouveau au profit de leurs populations. Ensemble, ils devraient participer activement aux systèmes de gouvernance mondiale, encourager les pays à progresser vers la modernisation et construire une Communauté de Destin pour l’Humanité.

Structuré en huit (8) points, le « Consensus de Dar Es Salaam » est axé sur l’approfondissement de la coopération mondiale au développement basée sur les principes de respect mutuel, de solidarité, de coopération gagnant-gagnant, d’ouverture et de prospérité commune. Le Forum a appelé à des actions pour réparer les injustices subies par les pays africains dans les relations  mondiales, à la promotion et à la construction d’un monde multipolaire égalitaire et ordonné pour faciliter le développement commun et préconiser une plus grande démocratie dans les relations internationales. Les Groupes de réflexion Afrique-Chine respectent et défendent la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale et le droit au développement de chaque pays, les valeurs communes de paix, de développement, d’équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l’humanité et mettent en œuvre l’Initiative de développement mondial. Ils appellent à promouvoir une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive afin de partager les dividendes du développement et s’engagent à renforcer la gouvernance économique mondiale, à éliminer les barrières commerciales et économiques et à établir une chaîne d’approvisionnement mondiale plus résiliente, inclusive, fluide et efficace. Les pays d’Afrique et d’ailleurs pourraient tirer parti de leurs avantages comparatifs, faire progresser l’industrialisation et la modernisation de l’agriculture, améliorer la division internationale du travail et apporter des contributions positives à la promotion de la circulation économique mondiale, de la croissance économique mondiale et du bien-être de tous les peuples.

Dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable, de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, de l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR) et d’autres, les Groupes de réflexion préconisent le renforcement de la connectivité des infrastructures et la libre circulation des facteurs de production en fonction des besoins de chaque pays et des plans nationaux. Les préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays, doivent être  valorisées, les conflits doivent être résolus par le dialogue et la consultation, afin d’éviter les guerres, les conflits, le terrorisme, les maladies ou le « piège » de la pan-sécurisation qui entrave le développement. Véritable document de politique stratégique, le Consensus entre les Groupes de réflexion d’Afrique et de Chine est le fruit d’une réflexion profonde et murie, d’une collaboration étroite, d’un travail accompli en symbiose de plus de cents (100) experts de plus de 40 pays d’Afrique et la Chine.

« Le consensus de Dar Es Salaam » tire son essence du fin fond des aspirations légitimes des peuples du Sud, à vivre une vie meilleure. Il est la quintessence des idées et des engagements, des recommandations en faveur d’une meilleure coopération internationale et de la construction d’une Communauté de Destin pour l’Humanité. Le Consensus de Dar Es Salaam est venu au moment opportun pour renforcer la coopération mondiale en matière de développement, en faisant entendre la voix des sans voix, la voix des pays du Sud. Ces idées et recommandations reflètent la vision et la sagesse des mondes universitaires d’Afrique et de Chine et méritent une attention particulière de toute la Communauté internationale.

Jusqu’ici les consensus enregistrés dans l’histoire des relations internationales venaient du Nord et s’imposaient au Sud.  Le « Consensus de Dar es Salaam » vient du Sud et ouvre au monde la voie de la concorde, de la paix, du développement partagé. Telle est la vision des pays du Sud afin de servir de guide pour renforcer la coopération pragmatique Sud-Sud, mais aussi, la coopération internationale. Depuis Dars Es Salaam la Communauté Internationale est invitée à entendre la voix de haute portée que véhicule l’esprit du consensus entre les Groupes de Réflexion d’ Afrique et de Chine.

 

Prof. Yoro DIALLO

Chercheur Principal / Directeur Exécutif du Centre d’Etudes Francophones

Directeur du Musée Africain

Institute of African Studies, Zhejiang Normal University, CHINA

Djibouti /Chine 45 ans : Intervention de S/E Hu Bin


Dans le cadre de la série d’action de communication sur les 45 ans des relations Djibouti /Chine , on partage avec vous dans ce numéro, une intervention de l’ambassadeur Hu Bin sur la chaîne CGTN de l’année dernière. 

S/E Hu Bin, ambassadeur de Chine à Djibouti, a déclaré : « Notre voie de la modernisation à la chinoise inspirera certainement Djibouti et les autres pays africains à prendre leur destin en main et à chercher une voie de modernisation adaptée à leurs propres conditions. Le nouveau développement de la Chine sur la voie de la modernisation à la chinoise offrira de nouvelles opportunités au monde. »


UN MINI REPORTAGE SUR LES ANNÉES 1975-1979

Dans le cadre du programme prévu pour ce mois de juin, nous vous présentons le deuxième sujet sous forme d’un mini-reportage tiré des archives de la RTD. De manière succincte, les grands moments de l’histoire entre 1975 et 1979 seront revisités. Du discours de Pompidou au Palais du Gouverneur de l’époque (aujourd’hui la Présidence de la République) à la création du parti RPP le 4 mars 1979 à Dikhil, vous allez retrouver tous les moments clés de l’histoire de Djibouti durant cette période.

* Cliquez sur les deux flèches à gauche de l’écran pour agrandir 




lundi 3 juin 2024

DIALOGUE CONSTRUCTIF ET SOLUTIONS ÉCOLOGIQUES AU 3 EME ARRONDISSEMENT

 Ce matin, la sous-préfecture du 3ème arrondissement a été le théâtre d'une réunion de grande envergure, présidée par le sous-préfet Haybe Hared Guedid, visant à répondre aux doléances des habitants de l'entourage de l'oued d'Ambouli. Ces derniers se plaignaient de la stagnation des eaux usées épurées et canalisées par l'ONEAD (Office National de l'Eau et de l'Assainissement de Djibouti).



La réunion a rassemblé plusieurs responsables des services déconcentrés concernés, notamment ceux de l'ONEAD, de la direction d'hygiène et de santé publique, de la police nationale, de la gendarmerie, ainsi que des représentants des habitants de la zone. Ces habitants avaient besoin d'explications et d'arguments convaincants pour comprendre l'utilité de ces eaux usées épurées, particulièrement pour la culture et le jardinage.



Dans son intervention, le sous-préfet Haybe Hared Guedid a souligné que ces eaux usées, bien que non potables ni adaptées à la baignade, ne représentaient aucun danger sanitaire une fois épurées. Il a rassuré la population en affirmant qu'il serait leur premier porte-parole pour faciliter l'accès aux branchements d'eau potable fournis par l'ONEAD.



Pour leur part, les responsables des services d'assainissement et de santé publique ont ensuite pris la parole pour expliquer en détail le processus de traitement des eaux usées. Ils ont mis en avant les bénéfices écologiques et agricoles de l'utilisation de ces eaux épurées. Pour renforcer ces explications théoriques, une visite de travail a été organisée sur le champ, guidée par le directeur du service d'assainissement. Cette visite a permis aux participants d'observer de près comment les eaux usées sont traitées pour éliminer les bactéries et quel état elles présentent une fois déversées dans l'oued.



Lors de cette visite, les deux parties - les représentants de la population locale, y compris l'élu local M. Faysal Awaleh, et les responsables des services d'assainissement, notamment le directeur IGAl - ont pu constater l'impact positif des eaux épurées sur l'environnement. Grâce à l'intervention du sous-préfet Haybe Hared Guedid, un consensus a été atteint sur l'avantage et l'utilité incontestables de ces eaux usées, qui ont transformé l'oued en une véritable verdure paradisiaque.


Enfin, cette réunion a démontré qu'un dialogue constructif et une transparence dans la gestion des ressources publiques peuvent aboutir à une compréhension mutuelle et à des solutions bénéfiques pour tous. Le sous-préfet Haybe Hared Guedid a réussi à établir une table de compréhension totale entre les administrés et les administrateurs, assurant ainsi la satisfaction et la collaboration de toutes les parties impliquées.

LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION EN TOURNÉE POUR LE PREMIER JOUR DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT

 Ce matin, lundi 3 janvier 2024, à l'occasion du premier jour des épreuves du baccalauréat général, professionnel et arabe, le Ministre de l'Éducation nationale et de la formation professionnelle, M. Moustapha Mohamed Mohamoud, a effectué une tournée dans plusieurs centres d'examen pour s'enquérir du bon déroulement des épreuves.


Visite du Ministre de l’éducation à un centre d’examen 

Lors de cette visite, le Ministre a tenu des entretiens avec les chefs de centre ainsi que les membres du secrétariat d'examen. Il a fermement exhorté les différents responsables à veiller à la rigueur et à l'organisation durant cette période cruciale. En outre, le Ministre a rappelé l'interdiction stricte du port du téléphone portable dans les salles d'examen, conformément à la note de service sur les examens, afin d'assurer une équité et une concentration optimale pour tous les candidats.



Le Ministre a également exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d'une infirmière dans chaque centre d'examen pour prendre en charge les candidats susceptibles de faire des malaises, montrant ainsi l'engagement du ministère à garantir le bien-être des élèves pendant cette période stressante.



Enfin, le Ministre a souligné les mesures spécifiques prises pour soutenir les candidats venant de localités éloignées comme Damerjog. Le ministère assure leur transport et leurs repas, facilitant ainsi leur accès aux centres d'examen et leur permettant de se concentrer pleinement sur leurs épreuves.


En effet, cette tournée du Ministre de l'Éducation réaffirme l'engagement du gouvernement à garantir des conditions d'examen optimales et équitables pour tous les candidats.


Ainsi, les premières épreuves écrites du baccalauréat session 2024 ont débuté ce lundi 3 juin dans toutes les séries d’enseignement général, professionnel et en arabe. Elles se poursuivront tout au long de la semaine. Plus de 9 150 candidats sont inscrits au baccalauréat 2024. Parmi eux, on note une forte présence des candidats issus des séries générales, avec 7 014 inscrits. Les séries techniques et professionnelles comptabilisent quant à elles 1 656 candidats, tandis que 391 élèves se présentent au baccalauréat arabe. Il est à noter que 89 élèves réfugiés participent également aux épreuves.


Il est à noter que les examens se sont déroulés dans 26 centres répartis sur l’ensemble du territoire national. À Djibouti-ville, le Centre de Formation des Enseignants de l’Enseignement Fondamental, Omar Guelleh Ahmed, ainsi que les lycées de la capitale (Lycée d’État de Djibouti, Gabode, Hodane et Balbala) et les centres sectoriels de formation aux métiers, ont accueilli les épreuves du baccalauréat. Dans les régions, le baccalauréat s’est déroulé dans les différents lycées des chefs-lieux et des localités reculées tels que Holl-Holl, Ali-Addeh, Adailou et Randa.


Pour la session 2024, une avancée majeure est la participation historique des élèves malvoyants aux épreuves anticipées du Bac, soulignant l'engagement du ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) à rendre l'éducation plus inclusive. Ce matin, les sujets d’examen ont été transportés sous haute escorte par la gendarmerie pour en garantir la sécurité et la confidentialité. Le MENFOP a mobilisé des ressources considérables pour le bon déroulement des épreuves, impliquant enseignants et personnel administratif dans la surveillance, le secrétariat et la logistique. Le ministère salue le professionnalisme et le dévouement de tous les personnels impliqués.


Enfin, cette mobilisation nationale témoigne de l’importance accordée à l’éducation et à la réussite des jeunes Djiboutiens, garantissant à chacun une chance équitable de succès dans cette étape déterminante de leur parcours scolaire.

À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...