vendredi 7 juin 2024

AFRIQUE / CHINE

 


Consensus entre les Groupes de Réflexion Africains et Chinois sur le Renforcement de la Coopération Mondiale pour le Développement 


Actuellement, le monde est confronté à des défis et nourrit des espoirs de paix et de développement. En ce moment, il est essentiel de tisser une plus grande sagesse et de parvenir à un consensus plus large dans le domaine de la connaissance et des idées, car la société humaine a besoin d'une plus grande dépendance mutuelle pour partager le bonheur et le malheur. En tant que membres importants du Sud global, l'Afrique et la Chine portent toutes deux la mission historique de développement et de renouveau au profit de leur population. Ensemble, ils devront participer activement aux systèmes de gouvernance mondiale, encourager les pays à progresser vers la modernisation et construire une Communauté de Destin pour l'Humanité. C'est pourquoi, lors de la 13ème Réunion du Forum Chine-Afrique des des Think Tanks, nous sommes parvenus à un consensus et avons appelé la Communauté Internationale à approfondir la coopération au développement basée sur les principes de respect mutuel, de solidarité, de coopération gagnant-gagnant, d'ouverture et de prospérité commune, renforçant ainsi le partage des connaissances, le consensus idéologique ainsi que la co-prospérité culturelle.



1. Nous appelons à donner la priorité au développement et à explorer des voies indépendantes et centrées sur les personnes, de respect mutuel et d'apprentissage mutual:

Nous défendons les valeurs communes de paix, de développement, d'équité, de justice, de démocratie et de liberté pour toute l'humanité et mettons en œuvre des initiatives de développement mondial. Nous convenons d'aider les pays à explorer des modèles de modernisation basés sur les caractéristiques culturelles et les besoins de développement, à renforcer le dialogue plutôt que les conflits et à échanger des expériences en matière de gouvernance. Nous veillerons à ce que notre développement soit pour le peuple et par le peuple et que les fruits du développement soient partagés entre les êtres humains afin de protéger le droit de chacun à mener une vie meilleure.


2. Nous appelons à promouvoir la construction d'un monde multipolaire équitable et ordonné pour faciliter le développement commun.

Nous préconisons une plus grande démocratie dans les relations internationales, augmentons la représentation et la voix des pays en développement dans le système international et réparons en temps opportun les injustices historiques subies par l'Afrique.

Nous respectons et défendons la souveraineté nationale, l'intégrité territoriale et le droit au développement de chaque pays. En outre, nous optimiserons une repartition equitable des ressources mondiales, remédierons au déséquilibre du développement entre et au sein des pays dans le cadre de l'Initiative de Développement Mondial, afin que tous les pays, grands et petits, forts et faibles, riches et pauvres, puissent bénéficier des mêmes opportunités de développement.

3. Nous appelons à promouvoir une mondialisation économique universellement bénéfique et inclusive afin de partager les dividendes du développement:

Nous nous engageons à renforcer la gouvernance économique mondiale, à éliminer les barrières commerciales et économiques et à établir une chaîne d'approvisionnement mondiale plus résiliente, inclusive, fluide et efficace. Nous pensons et soutenons que les pays d'Afrique et d'ailleurs pourraient tirer parti de leurs avantages comparatifs, continuer à faire progresser l'industrialisation et la modernisation agricole, mieux participer à la division internationale du travail et apporter des contributions positives à la promotion de la circulation économique mondiale, à la croissance économique mondiale et au bien-être de tous les peuples.

4. Nous appelons à promouvoir activement la réforme du système financier international pour combler le déficit de développement

Nous convenons d'augmenter le capital des banques multilatérales de développement, telles que la Banque Mondiale (BM), afin d'améliorer leurs conditions financières et de renforcer leurs capacités de financement. Nous convenons également de fournir davantage de soutien à la réduction de la pauvreté et au développement grâce à des outils de financement basés sur le respect des politiques, des philosophies et des demandes réelles de toutes les parties. Conformément au principe de prise en compte de l'équité, nous augmenterons la participation et les droits de vote des marchés émergents et des pays en développement au sein du Fonds Monétaire International (FMI), créerons un troisième siège de Directeur Exécutif pour les pays africains et prendrons pleinement en compte les intérêts des pays les moins avancés dans les répartitions de droits de tirage spéciaux (DTS).


5. Nous appelons à nous aligner sur les initiatives internationales et les plans nationaux pour renforcer les obligations de développement durable de haute qualité :

Dans le cadre de l'Agenda 2030 des Nations Unies pour le développement durable, de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine, de l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) et autres, nous nous engageons à renforcer la connectivité des infrastructures et la libre circulation des facteurs de production en fonction des besoins de chaque pays, des plans nationaux.

Nous promouvons également le développement des énergies propres, des technologies de l'information, de l'aérospatiale et d'autres industries de haute technologie. Nous adhérons au principe des « responsabilités communes mais différenciées » (RCD) dans la lutte contre le changement climatique et la promotion du développement vert.

6. Nous appelons à activer le développement national grâce à des marchés efficaces et à des gouvernements proactifs :

Nous préconisons la construction d'une gouvernance efficace, incorruptible et fondée sur le droit, l'optimisation de la réglementation macroéconomique et des services publics pour stimuler la vitalité du marché, ainsi que la facilitation de l'industrialisation et de la modernisation de l'agriculture en Afrique. Les pays devraient renforcer la coordination des politiques économiques et l'alignement des différentes normes réglementaires, libéraliser et faciliter davantage le commerce et l'investissement, protéger les droits et intérêts légitimes des entreprises, ainsi que guider et encourager de nouveaux modèles de financement tels que les partenariats public-privé, l'investissement-construction, l'intégration des opérations et la coordination des prêts et des investissements pour accroître la liquidité et l'efficacité de l'utilisation des fonds.


7. Nous appelons à prendre en compte les menaces de sécurité traditionnelles et non traditionnelles pour créer un environnement de développement sécurisé :

Nous appelons à valoriser les préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays, à résoudre les conflits par le dialogue et la consultation, et à nous efforcer d'éviter les guerres, les conflits, le terrorisme, les maladies ou le « piège » de la pan-sécurisation qui entravent le développement. Nous pensons que la mise en œuvre d'initiatives de sécurité mondiale contribuerait à instaurer la paix et la sécurité dans le monde entier. Ensemble, nous exhortons la communauté internationale à résoudre les conflits par des moyens rationnels et pacifiques et à accorder une attention particulière aux souffrances des personnes touchées par les conflits. Concernant la crise financière, nous encourageons les efforts visant à renforcer la coopération en matière de sécurité économique et financière, à ouvrir des canaux de règlement internationaux stables et fluides et à élargir le règlement bilatéral en devises et les diverses réserves de change. Nous explorerons également la création d'une agence internationale de notation de crédit juste et objective dans le cadre du Forum sur la Coopération Sino-africaine (FSCSA), des BRICS et d'autres mécanismes de coopération.


8. Nous appelons à encourager l'adoption de mesures plus pratiques et efficaces pour promouvoir le partage des connaissances:

Nous promouvons conjointement la mise en œuvre des Initiatives de Civilisation Mondiale et approfondissons les échanges et l'apprentissage mutuel entre la Chine et l'Afrique. A cette fin, nous préconisons et encourageons la création d'un réseau étroit d'alliances de Think Tanks et le renforcement des échanges et de la coopération entre les médias et les Think Tanks. Nous visons à promouvoir le développement de haute qualité du mécanisme d'échange du Consortium des universités Chine-Afrique, à renforcer les échanges dans les domaines de l'éducation, de la science et de la technologie, de la santé, de la culture et des arts, ainsi qu'à mettre en œuvre le Plan de Coopération Sino-africaine pour le Développement des Talents, former des ressources humaines hautement qualifiées, approfondir les échanges et la coopération dans les pays du Sud et faire entendre notre voix dans les affaires mondiales.

DÉCRYPTAGE

 ÉTUDE DE LA SGTD SELON LES CRITÈRES DE LA B.M EN COLLABORATION AVEC S&P GLOBAL MARKET INT. 



Dans cette étude succincte, on a repris les données publiées par Djibouti Ports and Free Zones Authority sur la plateforme X. Puis , on les a ensuite examinées minutieusement en utilisant les critères de la Banque mondiale, en collaboration avec S&P Global Market Intelligence, pour établir le classement mondial des ports à conteneurs. Ces critères sont analysés et pondérés pour dresser un classement global des ports à terminaux conteneurs, reflétant leur performance relative et leur efficacité dans le secteur maritime mondial. Évaluer les performances du SGTD grâce aux données selon les critères établis ,c’est le sujet de cet article d’investigation. 






L'analyse du Port à Conteneurs de Djibouti (SGTD) selon les critères de performance établis par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence révèle une image globale de sa compétitivité, son efficacité opérationnelle, et sa capacité à répondre aux exigences mondiales du commerce maritime. En utilisant les données fournies, nous allons examiner les différents aspects de la performance du port.


Efficacité opérationnelle 


Temps Moyen d'Escale des Navires

En 2023, le SGTD a accueilli 556 navires, contre 422 en 2022, ce qui représente une augmentation de 31,75%. Le nombre moyen de mouvements par navire est passé de 1 765 à 2 124 sur la même période. Cette augmentation du nombre de mouvements par navire, couplée à une augmentation du nombre total d'escales, démontre une amélioration significative de l'efficacité opérationnelle. Le port a pu traiter un plus grand volume de marchandises par escale, réduisant potentiellement le temps que chaque navire passe au port.


Performance des infrastructures 


Productivité du Poste à Quai

La productivité du poste à quai du port est de 120 mouvements par heure, ce qui est un indicateur de l'efficacité des installations portuaires et de la qualité des équipements utilisés. Cette productivité permet au SGTD de gérer efficacement un grand volume de conteneurs, réduisant ainsi le temps d'attente pour le chargement et le déchargement.


Volume de trafic 


Nombre de Conteneurs Manutentionnés

Bien que les données spécifiques sur le nombre total de conteneurs manutentionnés (en EVP) ne soient pas fournies, l'augmentation du nombre de navires et des mouvements par navire suggère une croissance significative du volume de trafic. Cette croissance reflète la capacité du port à attirer et à gérer un flux croissant de commerce maritime.


Connectivités 


 Accessibilité et Fréquence des Liaisons

Le port de Djibouti est stratégiquement situé et bénéficie d'une excellente connectivité avec d'autres ports majeurs grâce à sa position sur les routes maritimes internationales cruciales. Cela permet une fréquence élevée des liaisons maritimes, augmentant ainsi son attrait pour les compagnies maritimes.


Temps de rotation des navires 


Temps de Rotation des Camions

En 2023, le temps de rotation des camions était en moyenne de seulement 70 minutes. Ce faible temps de rotation est un indicateur clé de l'efficacité du port dans la gestion des opérations terrestres, contribuant à la réduction du temps global de séjour des navires.


Flexibilité et résilience 


Gestion des Fluctuations de Trafic

La capacité du port à accueillir une augmentation de 31,75 % du nombre de navires en une année démontre sa flexibilité et sa résilience face aux fluctuations du trafic maritime. La gestion efficace des opérations même avec une augmentation significative de la charge de travail indique une bonne préparation aux situations d'urgence et aux conditions imprévues.


Coûts opérationnels 


Frais Portuaires et Coûts de Manutention

Pour une évaluation complète des coûts opérationnels, il serait nécessaire d'examiner les frais portuaires spécifiques et les coûts de manutention des conteneurs. Toutefois, l'efficacité accrue et la productivité du port suggèrent une optimisation des coûts opérationnels par le biais de processus améliorés et d'équipements modernes.Cependant, le SGTD possède l’un des bas coûts opérationnels dans toute la zone Mer Rouge et Océan indien. 


Technologie et innovation 


Utilisation de Technologies Avancées

L'amélioration de la productivité du port et la réduction des temps de rotation indiquent probablement une adoption de technologies avancées et de systèmes de gestion portuaires numériques. L'automatisation et les pratiques durables seraient des facteurs clés contribuant à ces performances améliorées.


Service à la clientèle 


Qualité des Services Offerts

Les nombreuses récompenses internationales et les commentaires positifs des partenaires maritimes mondiaux témoignent de la qualité des services offerts par le SGTD. La rapidité et l'efficacité du traitement des documents et des transactions sont essentielles pour maintenir une satisfaction élevée des clients.



En somme, le Port à Conteneurs de Djibouti (SGTD) montre une performance remarquable selon les critères de la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence. L'augmentation significative du trafic, l'efficacité opérationnelle, la productivité des infrastructures, et la qualité des services sont des indicateurs clairs de sa compétitivité mondiale. Le port est bien positionné pour continuer à jouer un rôle clé dans le commerce maritime international, grâce à ses infrastructures modernes, sa connectivité stratégique, et son engagement envers l'innovation et la qualité du service.


À la lumière de tous ces éléments, on remarque l’hyper compétitivité du SGTD et on comprend à ce titre l’indignation et l’incompréhension de la République de Djibouti face à ce classement qui ne  reflète aucunement la réalité du SGTD.  Dans cette optique, il est légitime de remettre en question ce classement injustifié par le rapport Container Port Performance Index 2023 publié par la Banque mondiale en collaboration avec S&P Global Market Intelligence. 


jeudi 6 juin 2024

COMMUNIQUÉ PRÉSIDENCE

 Le classement aberrant du port de Djibouti dans le Container Port Performance Index 2023 de la Banque mondiale





6 juin 2024

C’est avec une profonde consternation que le gouvernement de la République de Djibouti a pris connaissance du rapport Container Port Performance Index 2023 publié par la Banque mondiale en collaboration avec S&P Global Market Intelligence.

 
Ce classement, qui place le port de Djibouti à la 379e place mondiale, soit une chute vertigineuse de plus de 300 places par rapport à la 26e place occupée dans le classement de 2022, est non seulement absurde mais également insultant pour les efforts considérables déployés par les autorités djiboutiennes pour développer et moderniser leurs infrastructures portuaires.

Une méthodologie opaque et des résultats contestables
Cette dégringolade spectaculaire dans le classement défie toute logique et ne correspond en aucun cas à la réalité observable sur le terrain. En effet, le port de Djibouti (SGTD) a connu une année 2023 faste, marquée par des investissements continus en matière d’installations et de productivité, ainsi que par le développement de nouvelles activités telles que le transbordement. L’acquisition de portiques de dernière génération pour les navires de grande capacité témoigne de l’engagement du SGTD à offrir des services de pointe à sa clientèle internationale.
De plus, il est ahurissant de constater que le rapport de la Banque mondiale « déplace » miraculeusement le port de Djibouti vers une région « West, central and South Asia », englobant une zone allant de l’Arabie saoudite au Bangladesh. Cette erreur géographique grossière jette le doute sur la crédibilité de l’ensemble de l’étude et soulève des interrogations quant à la méthodologie employée.

Un manque de respect envers les efforts de Djibouti et un frein à la coopération
Le classement aberrant du port de Djibouti dans le CPPI 2023 porte un préjudice injustifiable à la réputation de notre pays et de ses infrastructures portuaires, d’autant plus regrettable dans un contexte international marqué par des tensions complexes qui affectent les conditions d’exploitation des ports.
Face à cette situation inacceptable, la République de Djibouti exige de la Banque mondiale des explications claires et détaillées sur les éléments ayant conduit à ce classement erroné. Nous demandons également une révision immédiate de ce rapport afin de refléter fidèlement la performance réelle du port de Djibouti et de rendre justice aux efforts considérables déployés par les autorités djiboutiennes pour développer un hub logistique de premier ordre.
Le gouvernement de la République de Djibouti réaffirme sa détermination à poursuivre sa politique de développement ambitieux du secteur portuaire, en vue de renforcer la position stratégique de Djibouti comme plateforme maritime incontournable au service du commerce international. Nous espérons que la Banque mondiale fera preuve de transparence et de rigueur dans ses futures analyses, afin de promouvoir une collaboration constructive et mutuellement bénéfique


L’Autorité des ports et zones franches de Djibouti s’inquiète du classement des ports de la Banque mondiale pour 2023

L’Autorité des ports et zones franches de Djibouti a noté avec une profonde indignation les derniers résultats publiés dans le Rapport sur la performance des conteneurs de la Banque mondiale, qui classe le port de Djibouti à la 379e place, un déclin drastique et injustifié par rapport à notre classement précédent de 26e. Nous exprimons notre vive désapprobation à l’égard de ce rapport qui, à notre avis, donne une fausse idée de l’état réel de nos installations et de la qualité des services que nous fournissons.

Ce qui est encore plus choquant, c’est que notre port n’a pas été classé ou représenté dans le classement de la région de l’Afrique subsaharienne, bien que la Banque mondiale l’ait reconnu comme le premier port de cette région au cours des trois dernières années. Cette omission laisse perplexe et est inacceptable.

Nos ports sont des leaders reconnus de la logistique maritime, réputés pour leur efficacité et leur importance stratégique pour le commerce international, en particulier pour relier l’Afrique aux marchés mondiaux. Cette réputation s’est consolidée grâce à des performances constantes et à des investissements importants dans l’infrastructure et la technologie, tels que notre système avancé de guichet unique maritime qui facilite les opérations commerciales en toute transparence.

Le classement de la Banque mondiale reflète mal les performances bien établies de Djibouti en matière de transport maritime et de services portuaires. Nous pensons que ce classement peut être dû à des divergences dans la collecte des données ou à une mauvaise compréhension de notre contexte opérationnel actuel. DPFZA voudrait clarifier qu’il n’y a pas eu de déclin dans la qualité ou l’efficacité de nos services. En fait, nos indicateurs de performance se sont constamment améliorés, comme le démontrent les éléments suivants :
La productivité du poste à quai au port à conteneurs de Djibouti est de 120 mouvements par heure.
Les statistiques d’escale des navires montrent une croissance significative, avec 422 navires pour une moyenne de 1 765 mouvements par navire en 2022, passant à 556 navires avec 2 124 mouvements par navire en 2023, ce qui représente une augmentation de 31,75 %.
Le temps de rotation des camions en 2023 était en moyenne de seulement 70 minutes. 
En outre, Djibouti a reçu de nombreuses accolades internationales et des commentaires positifs continus de la part de nos partenaires maritimes mondiaux.

À la lumière de ces questions, nous procédons à un examen approfondi de la méthodologie et des données utilisées par la Banque mondiale dans son évaluation. Nous nous engagerons directement avec la Banque mondiale pour remédier à ces divergences et faire en sorte que les performances de notre port soient représentées de manière plus précise.

Nous restons déterminés à maintenir les normes les plus élevées en matière d’excellence opérationnelle et de transparence. DPFZA continue de s’efforcer d’améliorer ses installations et sa prestation de services, contribuant ainsi de manière positive à l’économie régionale et mondiale.

Nous remercions tous nos partenaires et parties prenantes pour leur confiance et leur soutien.

 

DJIBOUTI / U.E

 RÉUNION DE TRAVAIL ENTRE LE MEFI IMD ET JUTA URPILAIEB , COMMISSAIRE UE AUX PARTENARIATS INTERNATIONALES 



Après une visite de travail à Paris, le ministre djiboutien de l'Économie et des Finances chargé de l'Industrie, Ilyas Moussa Dawaleh, s'est rendu à Bruxelles pour une rencontre importante avec Jutta Urpilainen, commissaire européenne chargée des partenariats internationaux, au siège de la Commission européenne. 


M. IMD et Mme Jutta Urpilainen

Lors de cette réunion, les deux hauts responsables ont discuté de la situation géopolitique et géoéconomique, tant au niveau régional qu'international, ainsi que de l'état actuel de la coopération entre Djibouti et l'Union européenne. Les discussions ont mis en lumière un souhait commun d'approfondir le partenariat entre Djibouti et l'UE, reflétant l'excellence de leurs relations bilatérales.



Mme Jutta Urpilainen a profité de l'occasion pour exprimer sa gratitude envers le gouvernement djiboutien pour son rôle dans la facilitation des opérations de l'UE dans la région. Le ministre Dawaleh, quant à lui, a souligné la solidité et l'importance du partenariat avec l'UE, en se réjouissant des résultats positifs obtenus jusqu'à présent.



Les discussions ont également porté sur plusieurs projets financés dans le cadre de l'Initiative Horn of Africa. Parmi ces projets figurent des initiatives de facilitation du commerce et du secteur privé, ainsi que des projets transfrontaliers connus sous le nom de "Borderlands". Ces projets visent à améliorer le commerce et la connectivité entre les pays de la région, notamment par le développement des corridors routiers régionaux.



Cette visite a permis de réaffirmer la robustesse du partenariat entre l'Union européenne et Djibouti. Elle a également été l'occasion de discuter de la mise en œuvre de la programmation pluriannuelle, avec le lancement de plusieurs projets prioritaires pour les deux parties dans le cadre de l'initiative "Global Gateway" de l'UE. Ce programme ambitieux vise à renforcer les infrastructures et les réseaux de coopération internationale, consolidant ainsi les bases d'une collaboration durable et mutuellement bénéfique.


Enfin, cette rencontre entre le ministre Ilyas Moussa Dawaleh et la commissaire Jutta Urpilainen a été un pas important vers le renforcement des liens entre Djibouti et l'Union européenne, ouvrant de nouvelles perspectives pour une coopération encore plus étroite et fructueuse.

mercredi 5 juin 2024

COOPÉRATION DJIBOUTI / FRANCE

 DJIBOUTI EN SCÈNE, UN DEMI-SIÈCLE DE PARTENARIAT CÉLÉBRÉ AU SIÈGE DE L’AFD À PARIS 


Sous la direction du ministre de l'économie et des finances, Ilyas Moussa Dawaleh, une délégation de haut niveau a représenté représenter la République de Djibouti. Cette délégation incluait des personnalités de première ordre telles que Mohamed Ali Hassan, secrétaire général des Affaires étrangères, ainsi que Mohamed Ali Hassan, secrétaire général de la Chambre du Commerce, et l'ambassadeur en France, Ayed Mousseid Yahya. Cette équipe a pris part à un événement marquant, la Journée pays « Djibouti », organisée au siège de l'Agence Française de Développement (AFD).



Cette journée spéciale, orchestrée par le Département Afrique de l’AFD, s'est tenue le mardi 4 juin 2024. C'était une première, un événement intégral qui s'est déroulé de 09h00 à 18h30, ouvert à un public large grâce à son format hybride.



À ce propos, l’événement avait pour but de célébrer deux jalons importants : les 50 ans de l’ouverture de l’agence AFD à Djibouti et les 47 ans de partenariat fructueux avec la République de Djibouti. Il a rassemblé diverses sessions enrichies par les interventions de figures de premier plan, permettant d'échanger sur les projets réalisés et d'explorer les perspectives futures.

M. Ilyas Moussa Dawaleh,Ministre de l’Economie, des Finances chargé de l’industrie 


En effet, cette  journée a également mobilisé la diaspora djiboutienne en France, notamment au sein de l'AFD, et a été soutenue par l'Ambassade de Djibouti en France. Une exposition photo a retracé l'histoire de Djibouti, mettant en lumière les projets accomplis dans des secteurs clés tels que l’éducation et l’assainissement.

L'événement a aussi servi de plateforme pour discuter des enjeux géopolitiques, soulignant l'importance stratégique de Djibouti pour la France dans la région indopacifique et la Corne de l'Afrique. Enfin, la culture djiboutienne a été mise à l'honneur avec des moments dédiés, dont un café littéraire, un spectacle folklorique, et un déjeuner typiquement djiboutien.



Par ailleurs, des  thématiques des différentes sessions ont été stratégiquement orchestrées pour aborder des aspects cruciaux et variés de la relation entre Djibouti et ses partenaires internationaux. 

À ce titre , l’ouverture de l'événement a été marquée par des allocutions de haut niveau des ambassadeurs et du ministre de l'économie et des finances chargé de l'industrie, Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh , posant les jalons d'une série de discussions approfondies . 



Ainsi, cette  session a permis de disséquer la position de Djibouti sur l'échiquier mondial, son importance stratégique, et ses relations diplomatiques, particulièrement avec la France et d'autres puissances globales.


Dans un premier temps , le partenariat entre l'Agence Française de Développement (AFD) et Djibouti a été au centre de cette session. Les discussions ont porté sur les projets de coopération, notamment dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement.


En seconde session , il a été mis en lumière l'apport significatif de la diaspora djiboutienne en France. Elle a rassemblé des collègues de l'AFD, des étudiants, et des leaders associatifs pour discuter de leurs contributions et de leur rôle dans le renforcement des liens bilatéraux.


Puis , les initiatives de l'AFD dans le domaine de l'éducation à Djibouti ont été examinées lors de cette session, mettant en avant des projets réalisés en partenariat avec la Chambre de commerce de Djibouti.


Ensuite, une session littéraire a offert une plongée culturelle au cœur de Djibouti, à travers les œuvres d'écrivains inspirés par ce pays, tels qu'Arthur Rimbaud, en présence de Dr Chehem Watta.


Enfin, en marge des sessions, des moments culturels et de convivialité ont été organisés, incluant un spectacle de danse traditionnelle djiboutienne et un déjeuner typiquement djiboutien. Les participants ont également pu apprécier une exposition photographique, offrant une vision artistique du pays et de ses paysages.

DJIBOUTI ET ARABIE SAOUDITE, UN PARTENARIAT ÉCONOMIQUE STRATÉGIQUE EN PLEINE EXPANSION

DJIBOUTI ET ARABIE SAOUDITE, UN PARTENARIAT ÉCONOMIQUE STRATÉGIQUE EN PLEINE EXPANSION 

 Un événement d'importance stratégique s'est tenu le  4 juin 2024 à l'Ayla Hotel de Djibouti, sous la présidence du Premier ministre par intérim, M. Ali Hassan Bahdon, également ministre de la Justice et des Affaires pénitentiaires. Ce forum de haut niveau, dédié au développement des échanges économiques entre Djibouti et l'Arabie Saoudite, a marqué une étape cruciale dans les relations bilatérales entre les deux nations.



Organisé par la Chambre de commerce de Djibouti en collaboration avec l'Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD) et les Chambres de commerce saoudiennes, le forum a réuni une délégation saoudienne de haut niveau. Parmi les participants figuraient des opérateurs économiques renommés et des représentants gouvernementaux des deux pays. La délégation saoudienne, conduite par M Hassan Huwaizi, président des Chambres de commerce d'Arabie Saoudite, et comprenant l'ambassadeur de Djibouti en Arabie Saoudite, Dya-Eddine Saïd Bamakhrama, a exploré les opportunités offertes par Djibouti.




À ce propos, M. Youssouf Moussa Dawaleh, président de la Chambre de commerce de Djibouti, a mis en avant les atouts économiques de son pays, soulignant les politiques incitatives pour les investisseurs étrangers et la position géostratégique unique de Djibouti. Il a rappelé les infrastructures portuaires modernes et la plus grande zone franche d'Afrique, ambitionnant de faire de Djibouti un centre névralgique pour les télécommunications et un pionnier de l'énergie verte.



Quant à M Aboubaker Omar Hadi, président de l'APZFD, il a réaffirmé cette vision commune, tandis qu'Ali Hassan Bahdon a clôturé les interventions en mettant l'accent sur les secteurs clés pour l'avenir économique de Djibouti, notamment l'agriculture, les technologies, le tourisme et les services financiers.


Dans cette optique, le forum s'est conclu par la signature d'une convention de partenariat entre Djibouti et l'Arabie Saoudite. Cet accord, signé par Abdoubaker Omar Hadi et Hassan Huwaizi, permettra aux investisseurs saoudiens d'exploiter une zone de 12 hectares dans la Djibouti International Free Trade Zone (DIFTZ). Cette initiative marque une avancée significative dans le renforcement des relations économiques entre les deux pays, ouvrant de nouvelles perspectives pour la coopération et les investissements.


En effet, cet événement souligne l'importance de Djibouti dans le paysage économique africain et mondial. Sa position stratégique à l'intersection de la mer Rouge et de l'océan Indien en fait un hub logistique et commercial incontournable. Le soutien de l'Arabie Saoudite, acteur économique majeur au Moyen-Orient, renforce cette position et ouvre de nouvelles opportunités pour le développement de Djibouti.


En conclusion , ce forum de haut niveau témoigne de l'engagement mutuel de Djibouti et de l'Arabie Saoudite à renforcer leurs liens économiques. La signature de l'accord de partenariat et les discours des différents intervenants mettent en lumière une vision commune de croissance et de coopération, augurant un avenir prometteur pour les relations entre les deux nations.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

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