dimanche 9 juin 2024

🟢 DJIBOUTI / RUSSIE, RENFORCEMENT DE LA DIPLOMATIE SPORTIVE

 Le récent accueil par le Secrétaire d’État chargé des Sports, S.E. Hassan Mohamed Kamil, de l'ambassadeur de Russie à Djibouti, S.E. Mikhail Golovanov, illustre une volonté manifeste de Djibouti de diversifier et d'intensifier ses partenariats sportifs internationaux. Cette rencontre, marquée par des échanges cordiaux et prometteurs, constitue une étape stratégique dans le développement des relations bilatérales, particulièrement dans le domaine du sport.



Contexte et importance de la rencontre 


Dans un contexte mondial où le sport devient un vecteur important de la diplomatie et du soft power, Djibouti et la Russie semblent avoir saisi l'opportunité de consolider leurs liens. La présence de M. Moussa Ali, inspecteur général du Secrétariat d’État chargé des Sports, souligne l'importance accordée à cette réunion. Les discussions n'ont pas seulement abordé des initiatives générales, mais se sont concentrées sur des projets concrets visant à promouvoir le sport et à favoriser des échanges sportifs mutuellement bénéfiques.



Les Enjeux des relations sportives


Les relations sportives entre Djibouti et la Russie se présentent comme une stratégie gagnant-gagnant. Pour Djibouti, qui cherche à dynamiser son secteur sportif, l'expertise russe représente une ressource précieuse. La Russie, avec sa longue tradition sportive et ses infrastructures de pointe, peut offrir un soutien technique et des opportunités de formation pour les athlètes djiboutiens. En retour, la Russie pourrait renforcer sa présence et son influence dans la région de la Corne de l’Afrique, un axe stratégique tant sur le plan géopolitique que sportif.



Impact de la réunion de Kazan


La prochaine réunion des ministres des Sports à Kazan est un événement clé mentionné lors de la rencontre. Cette réunion pourrait servir de catalyseur pour une collaboration plus étroite, en offrant une plateforme pour discuter des politiques sportives régionales et internationales. Les idées innovantes et les meilleures pratiques échangées lors de cet événement peuvent être adaptées aux contextes nationaux respectifs, contribuant ainsi à un développement sportif harmonisé et efficace.


Perspectives futures  et opportunités 


S.E. Hassan Mohamed Kamil a clairement exprimé son optimisme quant aux perspectives futures de cette coopération. Le développement sportif à Djibouti peut grandement bénéficier de l'expertise et du soutien russes. En outre, cette collaboration pourrait se traduire par des programmes d'échanges d'athlètes, des formations techniques pour les entraîneurs et des compétitions conjointes, créant ainsi une dynamique positive pour le sport djiboutien.


Alors que S.E. Mikhail Golovanov a, de son côté, réitéré l'engagement de la Russie à soutenir les efforts de Djibouti. Cet appui ne se limite pas à des aspects techniques, mais englobe aussi un partenariat stratégique plus large visant à renforcer les capacités sportives de Djibouti. Cette démarche s'inscrit dans une vision plus globale de la diplomatie sportive russe, qui cherche à utiliser le sport comme un outil de rapprochement et de coopération internationale.




Enfin , la  rencontre entre S.E. Hassan Mohamed Kamil et S.E. Mikhail Golovanov marque un tournant significatif dans les relations sportives entre Djibouti et la Russie. En ouvrant la voie à une collaboration accrue et en explorant de nouvelles opportunités, les deux nations montrent une volonté commune de s'appuyer sur le sport pour renforcer leurs liens bilatéraux. Ce partenariat prometteur pourrait non seulement dynamiser le secteur sportif de Djibouti, mais aussi servir de modèle de coopération sportive internationale dans la région.

DJIBOUTI /CHINE , POUR UN RENFORCEMENT DE LA COOPÉRATION POLICIÈRE

 


Ce matin, le Colonel Abdourahman Ali Kahin, Directeur Général de la Police nationale de Djibouti, a eu l'honneur d'être reçu par Son Excellence Hu Bin, Ambassadeur de Chine à Djibouti. Cette rencontre a été marquée par des discussions fructueuses sur les moyens de renforcer la coopération policière entre les deux nations.


Amb Hu Bin avec Col Abdourahman Kahin et ses collaborateurs 

L'ambiance de cet entretien amical a été caractérisée par un échange chaleureux, témoignant ainsi des solides relations diplomatiques et amicales entre Djibouti et la Chine. À l'issue de cette rencontre, Son Excellence Hu Bin a exprimé ses vives félicitations à l'occasion du 47e anniversaire prochain de la police djiboutienne.


Cette réunion revêt une importance particulière, surtout en cette période où Djibouti célèbre à la fois le 47e anniversaire de son indépendance et se prépare à commémorer la création de sa police nationale. Cela témoigne de l'engagement continu des deux pays à renforcer leur collaboration dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre la criminalité.


Il convient de souligner que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des nombreux échanges multidimensionnels entre les institutions djiboutiennes et chinoises. Ces initiatives contribuent à consolider les liens bilatéraux et à promouvoir le partage de formation et d'expertise dans divers domaines , y compris celui de la sécurité publique.


Enfin, cette rencontre entre le Colonel Abdourahman Ali Kahin et l'Ambassadeur Hu Bin ouvre la voie à de nouvelles opportunités de coopération entre la Police nationale de Djibouti et les autorités chinoises. Elle témoigne également de l'importance de la diplomatie policière dans le maintien de la sécurité et de la stabilité régionale comme l’exemple des missions effectuées au Soudan par des  policiers djiboutiens sous la bannière de l’Union Africaine. 

samedi 8 juin 2024

RETOUR SUR LE PARCOURS DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE DE TÉLÉCOMMUNICATIONS , DJIBOUTI TELECOM

 


Dans le cadre des articles dédiés au mois de célébration de notre indépendance, nous allons nous pencher aujourd’hui sur l’une des institutions nationales qui constitue une vitrine du développement de notre pays. En effet, à travers l’évolution du secteur portuaire, de la télécommunication, de l’énergie, l’eau , l’économie, l’éducation, la santé et bien d’autres, on peut mesurer les progrès réalisés durant ces 47 années d’indépendance. Ainsi dans un premier volet d’une longue série de papiers, nous retraçons l’évolution des télécommunications. 



Avant 1999, les services de télécommunications à Djibouti étaient assurés par la Société des Télécommunications Internationales de Djibouti (STID). Cette société avait été fondée pour répondre aux besoins croissants en matière de télécommunications dans la région et offrait principalement des services de téléphonie et de télégraphie. Avec le temps, alors que les technologies de communication évoluaient rapidement, STID a dû faire face à une demande croissante pour des services plus avancés et diversifiés. Cependant, pour mieux s'aligner sur les standards internationaux et répondre aux besoins de connectivité toujours plus importants du pays et de la région, Djibouti a décidé de restructurer et de moderniser son secteur des télécommunications. Cette initiative a mené à la transformation de STID en Djibouti Telecom en 1999, marquant un tournant décisif pour le secteur des télécommunications du pays.


DG de Djibouti Telecom M. Mohamed Assoweh Bouh 

En 1999, cette initiative de modernisation décidée par le président de la République S/E Ismail Omar Guelleh a abouti à la transformation de STID en Djibouti Telecom, une entité nationale unique chargée de fournir une gamme complète de services de télécommunications. Cette restructuration a permis une centralisation des ressources et une meilleure coordination des efforts pour développer les infrastructures nécessaires. Djibouti Telecom a ainsi pu investir dans des technologies de pointe et élargir ses services pour inclure la téléphonie mobile, l'internet haut débit, et des solutions de télécommunication avancées pour les entreprises. La création de Djibouti Telecom a marqué un tournant décisif pour le secteur des télécommunications du pays, positionnant Djibouti comme un acteur majeur dans le domaine en Afrique de l'Est.



Grâce à la modernité et à la qualité de ses équipements de télécommunication, Djibouti est devenu une plaque tournante régionale, plaçant son secteur des télécoms au premier rang des systèmes africains. Cette avancée technologique a stimulé le commerce, les banques et les services liés au transport. Djibouti Télécom S.A se présente comme un hub des télécommunications avec plusieurs câbles sous-marins et vise à être le point d'interconnexion entre l'Afrique de l'Est, Centrale et du Sud, l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie. Djibouti Télécom aspire à offrir des solutions complètes de télécommunications et joue un rôle clé dans les grands événements nationaux, renforçant ainsi son importance pour le développement économique du pays.


Depuis sa création , Djibouti Télécom SA ambitionne d’être le point d’interconnexion par excellence entre les pays entre les pays d’Afrique de l’Est, Centrale et du Sud vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Pour y parvenir, l’opérateur téléphonique djiboutien a multiplié, au cours des 10 dernières années, la mise en place de nombreux câbles sous-marins et Réseaux terrestres. 



Ce dernier temps , Djibouti Télécom a investi, plus de 200 millions de dollars dans ce domaine pour faire face à l’augmentation du trafic Internet en Afrique, qui se multiplie par dix tous les cinq ans». En effet, pas moins de 8 câbles à savoir l’East Africa Submarine System (EASSy), l’Europe India Gateway (EIG), le SEACOM, le SEAME-WE3, l’Aden–Djibouti, l’AAE1, le SEAME-WE5 et le DARE 1, sont actuellement opérationnel et 5 autres sont en projet.


En effet, la société qui dispose à nos jours de 2 stations d’atterrissage de câble, une située à Haramous et l’autre à proximité du palais du peuple, se dotera bientôt d’une nouvelle station, « pour répondre à la demande croissante et aux exigences de résilience du réseau » explique Djibouti Télécom dans cet article. Il s’agit d’un port numérique neutre, qui fournira un service sûr et sécurisé, à accès ouvert, aux opérateurs de câbles sous-marin. 

Le bâtiment ultramoderne, construit dans cette nouvelle station sera composé de 3 étages et chaque étage disposent d’une salle d’équipement de 250 mètres carrés. Lesquelles seront dotées d’un matériel technique de haut niveau et de procédures de sécurité de pointe. Les deux premiers étages permettront de contrôler l’accès aux locaux. 

En ce qui concerne le 3e étage, il est loué aux géants du web (GAFAM). Lequel permettra aux fournisseurs de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft d’approcher leurs serveurs de leurs utilisateurs africains. Avec cette nouvelle structure , Djibouti Télécom SA, renforce ses capacités et place le secteur des télécommunications djiboutien au premier rang des systèmes africains tant par sa capacité d’accueil que par sa puissance d’interconnexion. En parlant de cette nouvelle station, le directeur général de Djibouti Télécom, Mohamed Assoweh Bouh, a déclaré : « Nous avons une véritable plateforme numérique pour la région ». Actuellement, Djibouti est effectivement un hub africain majeur pour le trafic Internet.


Par ailleurs, au niveau national, Djibouti Télécom SA se positionne comme un partenaire clé des grands événements économiques, sportifs, sociaux et culturels, en y apportant son savoir-faire technologique. Cela permet à tous ceux qui organisent, encadrent et relaient ces événements de bénéficier de conditions de travail optimales. Djibouti Télécom est perçu comme un outil indispensable au développement économique du pays.


Enfin, Djibouti Telecom a effectué des avancées significatives ces dernières années dans tous les aspects. Au début de cette année 2024, le DIrecteur Général M. Assoweh a mis en place une nouvelle gamme d’offres alléchantes pour le public . L’objectif étant de répondre aux besoins croissants d’internet de la population et surtout pour renforcer la démocratisation de l’accès à l’internet . “ Djibouti Telecom toujours plus proche de vous ” est son slogan pour ainsi justifier son attachement à l’inclusion sociale. 

LE KENYA SIGNE LE PROTOCOLE DE L’IGAD SUR LA LIBRE CIRCULATION DES NOMADES EN AFRIQUE DE L’EST

 


Le Kenya a franchi une étape significative vendredi en signant un protocole de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) visant à faciliter la libre circulation des éleveurs transhumants dans les zones frontalières. Ce protocole, essentiel pour la mobilité des éleveurs et de leur bétail en quête de pâturages et d'eau, a été signé par le premier secrétaire du cabinet et le secrétaire du cabinet pour les affaires étrangères et la diaspora, Musalia Mudavadi.



Ce protocole de l'Igad sur la transhumance établit un cadre pour assurer des mouvements transfrontaliers libres, sûrs et ordonnés des éleveurs et de leur bétail. Il vise à promouvoir la coexistence pacifique, réduire les risques de violence et protéger les droits des communautés pastorales, notamment en garantissant leur accès à la terre, à l'eau et aux pâturages.


Dans un communiqué publié à Nairobi, la capitale du Kenya, M. Mudavadi a souligné les bénéfices attendus de cet accord : "Cela contribuera à promouvoir la coexistence pacifique, à réduire les risques associés à la violence, à protéger les droits et les intérêts des communautés pastorales, notamment leur accès à la terre, à l'eau et aux pâturages, et à renforcer la coopération et la coordination entre les pays voisins pour relever les défis communs qui se posent de part et d'autre des frontières."


Le protocole aborde plusieurs aspects cruciaux de la transhumance, notamment la gestion durable des ressources naturelles telles que la terre, l'eau et les pâturages, et la prévention, l'atténuation et la résolution des conflits. Adopté lors de la 72e session extraordinaire du Conseil des ministres des affaires étrangères de l'Igad le 24 juin 2021, ce protocole marque un progrès significatif pour les pays de la région.


Avec cette signature, le Kenya devient le cinquième État membre de l'Igad à adhérer à ce protocole, après l'Éthiopie, le Soudan, le Sud-Soudan et Djibouti. Cette démarche renforce la coopération régionale pour soutenir les communautés pastorales, qui jouent un rôle vital dans l'économie et la culture de ces nations.


En signant ce protocole, le Kenya démontre son engagement à résoudre les défis transfrontaliers et à soutenir les pratiques pastorales durables, contribuant ainsi à la stabilité et à la prospérité de la région.

vendredi 7 juin 2024

DJIBOUTI ÉLU MEMBRE DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DES NATIONS UNIS

 


Aujourd’hui, Djibouti a eu l'honneur d'être élu membre du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC). Cette élection marque une étape importante pour le pays, soulignant son engagement envers les valeurs et les objectifs des Nations unies.


Ambassadeur Mohamed Siad Doualeh

L'ECOSOC est au cœur du système des Nations unies pour faire progresser les trois dimensions du développement durable - économique, sociale et environnementale. En tant que plateforme centrale, il joue un rôle crucial en encourageant le débat et la réflexion innovante, en forgeant un consensus sur les moyens d'avancer et en coordonnant les efforts pour atteindre les objectifs convenus au niveau international.


En tant que nouveau membre, Djibouti s'engage à travailler sans relâche pour accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable. Conscient des défis spécifiques auxquels le continent africain est confronté, Djibouti mettra un accent particulier sur les besoins et les priorités de la région. 


Le pays vise à jouer un rôle actif dans la promotion de politiques et de stratégies qui favorisent un développement inclusif et durable. En collaborant étroitement avec d'autres États membres et organisations internationales, Djibouti aspire à apporter une contribution significative aux efforts mondiaux pour éradiquer la pauvreté, promouvoir l'égalité et protéger notre planète.


L'élection de Djibouti au sein de l'ECOSOC est non seulement une reconnaissance de ses efforts et de ses capacités, mais aussi une opportunité pour le pays de participer activement à la gouvernance mondiale du développement durable. C'est avec détermination et optimisme que Djibouti aborde ce nouveau rôle, prêt à contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux 2030 pour un avenir meilleur et plus équitable pour tous.

LE MEFI DÉNONCE L’IRRATIONALITÉ DU CLASSEMENT CPPI 2023 DE LA B.M

 


Le Ministre de l'Économie et des Finances chargé de l'Industrie, SEM Ilyas Moussa Dawaleh, a vivement critiqué l'indice de performance des ports à conteneurs (CPPI) 2023 publié par la Banque mondiale, en exprimant de grandes inquiétudes quant à l'irrationalité de cet index. Sur la plateforme X, il a soulevé des questions essentielles et mis en doute la crédibilité de l'équipe Transport/Global Practice de la Banque mondiale qui a élaboré ce classement.


M. Ilyas Moussa Dawaleh, MEFI

Des questions cruciales sur la méthodologie et l'intégrité de l'indice


« Besoin de comprendre quel type de science peut justifier une baisse de plus de 350 points dans le classement mondial ? » a interrogé le ministre Dawaleh, réagissant à la chute spectaculaire du port de Djibouti dans le classement mondial. Il a également remis en cause la stabilité de cet indice, se demandant : « Quelle crédibilité à un tel indice qui fluctue si largement en un an ? » et posant la question cruciale : « Cet index est-il indépendant et libre de toute influence et manipulation ? ».


Un engagement fort de Djibouti


S'inscrivant dans la vision du Chef de l’État, S.E. Ismail Omar Guelleh, et en cohérence avec le communiqué de la présidence de la République, le ministre a réitéré l'engagement de Djibouti à maintenir son rôle de hub régional, malgré ce qu'il qualifie de « classement biaisé ». « Quoi qu'il en soit, avec ou sans indice biaisé, Djibouti reste le hub le plus grand et le plus efficace de la région subsaharienne et orientale », a-t-il affirmé avec conviction.


Des démarches officielles auprès de la Banque mondiale


Pour clarifier la situation et exprimer les préoccupations de Djibouti, le ministre a informé avoir pris contact avec les hautes instances de la Banque mondiale. « J'ai fait part de nos préoccupations au Directeur exécutif de l'Afrique, M. Abdoul Salam Bello , ainsi qu'à la direction exécutive de la Wold Bank région MENA », a-t-il annoncé, démontrant la détermination de Djibouti à obtenir des réponses.



L'importance stratégique du port de Djibouti


Le port de Djibouti demeure un atout stratégique majeur pour la région de la Corne de l'Afrique, facilitant le commerce international, notamment pour l'Éthiopie qui en dépend largement pour ses importations et exportations. « Djibouti reste le hub le plus grand et le plus efficace de la région », a rappelé le ministre, soulignant l'importance continue de cette infrastructure dans la chaîne d'approvisionnement mondiale.




Enfin , la contestation du classement CPPI 2023 par Djibouti met en lumière les enjeux et les controverses liés aux indices de performance globaux. Tandis que le ministre Dawaleh appelle à une transparence accrue et une réévaluation de la méthodologie employée, Djibouti continue de défendre son rôle central et stratégique dans la région, affirmant son positionnement de hub incontournable malgré les classements internationaux contestés.

MENFOP / GPE

 DJIBOUTI , NOUVEAU MEMBRE INFLUENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU GPE 


Djibouti a récemment été élu membre du Conseil d’administration du Partenariat mondial pour l’éducation (GPE) pour un mandat de trois ans, représentant les pays d’Afrique francophone aux côtés du Tchad. Cette nomination marque une étape importante dans l’engagement continu de Djibouti pour l’amélioration de l’éducation dans la région.



Depuis 2016, Djibouti a été un contributeur actif au sein des divers comités techniques du GPE, apportant son expertise et sa perspective unique pour enrichir les discussions et les décisions. La dernière participation de Djibouti s’est déroulée du 4 au 7 juin 2024 à Berlin, en Allemagne, où le ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, M. Moustapha Mohamed Mahamoud, accompagné par le Secrétaire Général du MENFOP, a pris part aux travaux du Conseil d’administration.



En effet, le Conseil d’administration du GPE est l’organe directeur suprême de l’organisation, chargé de définir les politiques et orientations stratégiques, de superviser les finances et d’évaluer les résultats. Composé de 40 membres représentant les pays en développement, les bailleurs de fonds, la société civile, le secteur privé, les fondations, les organismes multilatéraux et les banques régionales, il se réunit deux fois par an pour prendre des décisions stratégiques cruciales.



Contribution de Djibouti aux discussions stratégiques 


Lors de la réunion de Berlin, M. Moustapha Mohamed Mahamoud a joué un rôle crucial en contribuant aux discussions sur les attributions de financements et la stratégie de financement du GPE pour 2025-2030. Le ministre a présenté les politiques éducatives de Djibouti, définies par le Président Ismaïl Omar Guelleh, et les résultats de l’école citoyenne, ainsi que les transformations en cours, notamment l’école rurale intégrée.


En marge des réunions, le ministre a également participé à plusieurs panels sur les innovations et la mobilisation de financements pour une éducation inclusive et de qualité. Il a été invité d’honneur à l’événement célébrant la Journée internationale du jeu, où il a partagé l’expérience de Djibouti en matière d’éducation préscolaire fondée sur la pédagogie du jeu, soutenue par USAID Djibouti.


 Rencontres stratégiques et partenariats 


Au cours de cette mission, M. Moustapha Mohamed Mahamoud a eu l’occasion de rencontrer des figures clés du GPE, notamment S.E.M. Jakaya Kikwete, président du Conseil d’administration du GPE et ancien Président de la République-Unie de Tanzanie (2005-2015), ainsi que Mme Laura Frigenti, Directrice générale du GPE. Ces rencontres ont permis de discuter des perspectives et des défis du secteur éducatif en Afrique et à l’échelle mondiale.



Engagement de Djibouti pour une éducation de qualité 


La participation active de Djibouti au sein du GPE et la mise en œuvre d’initiatives éducatives innovantes témoignent de son engagement ferme à offrir une éducation de qualité à tous ses apprenants. En intégrant le Conseil d’administration du GPE, Djibouti renforce sa position en tant qu’acteur clé dans la promotion de l’éducation en Afrique francophone et contribue de manière significative à façonner les politiques éducatives mondiales pour les années à venir.


En outre, le mandat de Djibouti au sein du GPE représente non seulement une reconnaissance de ses efforts et de ses succès dans le domaine de l’éducation, mais aussi une opportunité de partager ses expériences et ses innovations avec d’autres nations, tout en continuant à apprendre et à s’adapter aux meilleures pratiques mondiales. Ce rôle stratégique permettra à Djibouti de poursuivre son engagement pour une éducation inclusive et de qualité, essentielle pour le développement durable et la prospérité de la région.




Par ailleurs, la présence de Djibouti au sein du Conseil d’administration du GPE pourrait entraîner des retombées significatives pour son système éducatif. En accédant à une plateforme internationale de cette envergure, Djibouti bénéficiera d’un partage accru de connaissances et de meilleures pratiques d’expérience , ce qui pourrait inspirer davantage l’amélioration de la qualité des enseignements apprentissages. 

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En somme, l'adhésion de Djibouti au Conseil d’administration du GPE est une avancée majeure qui ouvre la voie à des retombées positives pour son système éducatif. Grâce à cette nouvelle position, Djibouti pourra non seulement partager expériences et apprendre des meilleures pratiques mondiales, mais aussi renforcer ses partenariats internationaux et accéder à des ressources précieuses pour l'amélioration de son infrastructure éducative. Ce mandat promet de dynamiser l'éducation à Djibouti, en la rendant plus inclusive, résiliente et apte à relever les défis du futur. 

Photos source : MENFOP 

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