mercredi 12 juin 2024

PORTRAIT : YASMIN ABDI , UNE ICÔNE DE LA SILICON VALLEY

 


La Chronique de l’Est se penche sur le portrait d’une jeune femme qui a réussi dans le monde de la cyber sécurité et de l’intelligence artificielle. La politique de notre ligne éditoriale consiste à accompagner le développement des pays de l’Afrique de l’Est et les personnalités qui en sont originaires. Yasmin Abdi fait partie de ces jeunes qui honorent la région de par leurs talents au niveau international. 

Dans le monde dynamique de la cybersécurité, un nom s'est imposé comme un précurseur et une source d'inspiration pour les professionnels en herbe : Yasmin Abdi. À tout juste 26 ans, Yasmin n'est pas seulement le fondateur et le PDG de noHack, une entreprise publique spécialisée dans les services de cybersécurité, mais aussi un conseiller technique émérite dont le parcours, de la Somalie à la Silicon Valley, est remarquable.


Yasmin Abdi, PDG de noHack

L'histoire de Yasmin est celle d'un triomphe sur l'adversité. Élevée en Somalie, un pays aux ressources limitées, elle s'est découvert une passion pour la technologie et le piratage informatique dès son plus jeune âge. Malgré les nombreux défis auxquels elle a été confrontée, les premiers succès de Yasmin en matière d'intrusion dans les réseaux et de piratage de comptes ont préfiguré son avenir dans le secteur de la cybersécurité.


De retour aux États-Unis pour ses études, Yasmin Abdi a fréquenté l'université du Maryland grâce à une bourse Google et a fondé le premier club d'informatique exclusivement féminin, Ladies of Computer Science (LOCS). Sa volonté de créer un environnement favorable aux femmes dans le domaine de la cybersécurité reflète son engagement à faire tomber les barrières et à donner des moyens d'action à la prochaine génération.



Le parcours de Yasmin s'est poursuivi par l'obtention d'un diplôme en informatique avec une spécialisation en ingénierie de la cybersécurité. Ses réalisations exceptionnelles l'ont amenée à occuper des postes clés chez des géants de l'industrie tels que Google, Meta et Snap, où elle est devenue l'une des premières femmes noires à occuper un poste d'ingénieur logiciel. En remportant le hackathon inaugural de Snap lors de son premier stage et en contribuant aux progrès de l'industrie, elle a démontré ses compétences exceptionnelles et ses contributions novatrices.


Au cours de son parcours, Yasmin a également été membre fondateur de Meemo, une application de finance sociale alimentée par l'IA et rachetée par Coinbase pour 95 millions de dollars. Les technologies de Yasmin servent aujourd'hui plus de 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens dans le monde entier. Son leadership et son expertise s'étendent au-delà du monde de l'entreprise, avec des reconnaissances notables telles que celle d'auteur contributeur pour CyberWire, le plus grand réseau B2B de cybersécurité au monde, et d'oratrice principale pour le 50e anniversaire de l'informatique de l'Université du Maryland.


Le parcours de Yasmin n'a pas été sans difficultés. En tant que membre d'une triple minorité - jeune, noire et femme - elle a dû faire face à des obstacles uniques, travaillant trois fois plus dur pour obtenir la reconnaissance. Cependant, le mantra de Yasmin, "No means next opportunity", reflète sa résilience face à l'adversité. En siégeant au conseil consultatif de BlackGovTech et en encadrant activement 50 étudiants issus de minorités, elle façonne activement l'avenir de la diversité dans le secteur de la cybersécurité.


En tant que dirigeante visionnaire de noHack, Yasmin Abdi envisage que l'entreprise devienne une puissance mondiale en matière de contrats gouvernementaux de cybersécurité au cours des dix prochaines années. Son objectif est d'établir des partenariats clés avec des agences fédérales telles que la DOD, la CIA, la NSA, la CISA, etc. et de révolutionner l'approche des évaluations de sécurité. Yasmin observe une augmentation des attaques numériques importantes, due à la multiplication des attaques de type "zero-day", des menaces d'initiés malveillants et des attaques critiques ciblant l'infrastructure américaine. "La défense contre les cyberattaques nécessite une stratégie à plusieurs niveaux. Parmi les étapes clés, citons la mise à jour régulière des logiciels, l'utilisation de l'AMF, l'emploi de pare-feu et de logiciels antivirus, la restriction et le cryptage de l'accès aux données sensibles. Cependant, l'éducation est un élément fondamental de la cybersécurité - une sensibilisation régulière est essentielle pour prévenir les attaques par hameçonnage et les tactiques d'ingénierie sociale", ajoute-t-elle.


L'histoire de Yasmin est plus qu'un simple parcours personnel - c'est une invitation à innover, à inspirer et à avoir un impact. Grâce à sa recherche incessante de l'excellence, elle illustre le pouvoir de transformation de la passion, de la résilience et de la détermination.


Elle préconise de créer des opportunités s'il n'y en a pas. "S'il n'y a pas de place à la table, créez votre propre table", souligne-t-elle. L'esprit d'entreprise de Yasmin l'a amenée à créer noHack, une manifestation de sa vision pour renforcer les défenses des clients dans le paysage de la cybersécurité : "Être préparé, c'est toujours rester prêt. Grâce à mon travail avec noHack, j'aide mes clients à évaluer les risques, à intégrer des logiciels de détection avancés, à mettre en œuvre une sécurité robuste des terminaux et à surveiller en permanence les comportements du réseau pour détecter tout signe d'activité suspecte", explique-t-elle.


L'apprentissage continu est une autre pierre angulaire de la réussite de Yasmin. Elle encourage l'adoption d'un état d'esprit d'apprentissage permanent, la curiosité, l'ouverture d'esprit et la recherche proactive de connaissances. Le parcours de Yasmin, qui n'a suivi aucun cours d'informatique jusqu'à l'université et qui dirige aujourd'hui une équipe mondiale d'ingénieurs en cybersécurité chez Snap, met en évidence le pouvoir de transformation de l'apprentissage permanent.


Enfin , le parcours de Yasmin Abdi est une source d'inspiration pour tous ceux qui aspirent à exceller dans la cybersécurité. Son histoire est une preuve vivante que la passion, la détermination et la résilience peuvent surmonter les obstacles les plus imposants et ouvrir la voie à un avenir brillant et innovant.

mardi 11 juin 2024

LA LOURDE FACTURE DES REFUS DE VISA SCHENGEN POUR L’AFRIQUE ET L’ASIE


En 2023, l’Afrique et l’Asie ont supporté 90% des coûts globaux liés aux refus de demandes de visas Schengen, un fardeau financier qui ne fera que croître avec l'augmentation imminente des frais de demande de 80 à 90 euros. Selon les statistiques de SchengenVisainfo, 704 000 demandes de visas provenant de ressortissants africains ont été rejetées cette année-là, représentant une perte sèche de près de 60,5 millions de dollars (56,3 millions d'euros) pour ces demandeurs, en raison du caractère non remboursable des frais de dossier.



Ces dépenses, qui s'élèvent à 43% du total mondial pour les demandes de visa, illustrent une réalité accablante pour le continent africain. Le Maroc, principal pays demandeur en 2023, a vu plus de 410 000 de ses demandes rejetées, engendrant un coût de 10,9 millions d'euros. L'Algérie suit avec plus de 285 000 refus. 

Ces chiffres révèlent l'ampleur de l'impact économique sur les pays africains, où le niveau de vie moyen reste bas, rendant ces dépenses particulièrement lourdes.


Globalement, les refus de visas Schengen ont généré 130 millions d'euros pour les services d'immigration européens en 2023, contre 105 millions d'euros en 2022, selon les récentes statistiques de l'EU Observer. Cette hausse de revenus provient majoritairement des continents africain et asiatique. La situation est préoccupante, surtout pour l'Afrique, qui est disproportionnellement touchée.


Avec l'augmentation des frais de dossier à 90 euros à partir du 11 juin 2024, une décision de l'Union européenne, les coûts liés aux refus de visas sont voués à grimper. Cette tendance soulève des questions cruciales sur l'équité et l'accessibilité des procédures de demande de visa, particulièrement pour les populations des pays en développement. Les observateurs soulignent que si les rejets de visas se poursuivent au même rythme, les répercussions économiques pour les pays demandeurs seront encore plus sévères, accentuant les inégalités déjà existantes dans les échanges humains et économiques entre les continents.


Les politiques de visa Schengen, bien que nécessaires pour réguler les flux migratoires, doivent être réexaminées à la lumière de leur impact économique sur les pays les plus vulnérables. Une réforme des critères de rejet et une plus grande transparence dans les processus pourraient atténuer les effets négatifs actuels et promouvoir des relations plus équilibrées et équitables entre l'Union européenne et les autres régions du monde.


L’ÉTHIOPIE ENTRE DRAMES MIGRATOIRES ET SIGNES DE REPRISE

 


 Tragédie en mer Rouge : Un périple mortel vers une vie meilleure


Selon des informations de la BBC Amharique, un bateau transportant environ 250 migrants, principalement éthiopiens, a chaviré au large des côtes du Yémen, causant la mort d'au moins 38 personnes. L'accident, attribué à des vents violents, a également laissé une centaine de passagers portés disparus. Les opérations de sauvetage sont actuellement en cours pour retrouver ces disparus.



Hadi Al-Kurmi, le gouverneur de Rudum dans le sud-est du Yémen, a déclaré que le bateau avait chaviré avant d'atteindre le rivage, emportant avec lui les espoirs de nombreux Éthiopiens à la recherche d'une vie meilleure dans la péninsule arabique. Ce drame s'inscrit dans une série noire d'incidents similaires, avec en avril dernier, la noyade de 60 autres Éthiopiens en mer Rouge.


Cette tragédie met en lumière la dure réalité des migrations clandestines. Malgré le conflit en cours au Yémen, l'ONU rapporte que 97 000 migrants ont traversé ses frontières l'année dernière, démontrant le désespoir et la détermination de ceux qui fuient la pauvreté et le manque d'opportunités en Éthiopie. Ces événements tragiques soulignent la nécessité de solutions internationales pour garantir la sécurité des migrants et offrir des alternatives viables à ces voyages périlleux.



 Axoum : Symbole de renouveau dans le Tigré


Dans un contraste frappant avec ces nouvelles désespérantes, la réouverture de l'aéroport d'Axoum le 9 juin 2024, après plus de trois ans et demi de fermeture, marque une étape significative dans le processus de rétablissement de la région du Tigré. Fermé en novembre 2020 en raison de la guerre civile entre l'État fédéral et les forces tigréennes, l'aéroport Yohannes IV a accueilli son premier vol commercial depuis la fin du conflit, signalant un retour progressif à la normale.


La réouverture de l'aéroport d'Axoum, après six mois de travaux de réparation, symbolise le renouveau et la résilience. Cette infrastructure avait été gravement endommagée lors des batailles stratégiques pour le contrôle de la ville, notamment par des tranchées creusées sur les pistes par les forces tigréennes pour empêcher l'atterrissage et le ravitaillement des troupes fédérales. 


Depuis l'accord de paix de Pretoria en novembre 2022, le Tigré voit peu à peu le retour des services essentiels, tels que les banques, l'électricité et l'internet. La reprise des vols commerciaux est non seulement un signal fort de stabilisation mais aussi une bouffée d'air frais pour le secteur touristique, vital pour l'économie locale. Axoum, avec ses sites inscrits au Patrimoine mondial de l'UNESCO, est une ville riche en histoire et culture, autrefois un centre névralgique d'une civilisation florissante entre le Ier et le VIe siècle.


Ces deux histoires, bien que contrastées, illustrent la complexité des défis et des espoirs de l'Éthiopie aujourd'hui. D'une part, le désespoir de ceux qui risquent tout pour un avenir incertain, et d'autre part, la ténacité et la reconstruction dans une région dévastée par le conflit. L'Éthiopie, riche de son histoire millénaire et de la résilience de son peuple, continue de naviguer entre drames et renaissances, en quête d'une stabilité durable et d'un futur meilleur.

lundi 10 juin 2024

ÉDITO : DYNAMIQUE POSITIVE ET ENGAGEMENT

 


Dans notre édito, nous revenons sur des événements qui, chacun dans leur domaine, témoignent de la dynamique positive et de l'engagement de Djibouti vers un avenir prometteur, tant sur le plan social qu'économique et culturel. Nous aborderons plusieurs sujets d'importance majeure, illustrant divers aspects de cette progression. Qu'il s'agisse de la protection juridique de l'enfance, de la coopération intergouvernementale, des exploits sportifs, des initiatives environnementales, du développement industriel, des compétitions sportives internationales, ou encore de la préservation du patrimoine documentaire, Djibouti se montre résolument engagé sur la voie du progrès et du développement durable.

Sur ce , la  Chronique de l’Est , premier blog de Djibouti vous invite à vous abonnez pour être les premiers à recevoir les actualités, des décryptages , des éditos , reportages et plus encore. 


Ratification du Traité de l'IGAD : Un pas vers une coopération renforcée


La Commission des Affaires Étrangères, sous la présidence du député Abdourahman Awaleh Yacin, a approuvé le projet de loi n° 116/AN/24/9ème L, autorisant la ratification du traité de l'Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD). En présence du Ministre des Affaires Étrangères Mahamoud Ali Youssouf, les discussions ont été fructueuses, aboutissant à un consensus pour une séance publique. Ce traité marque une étape clé dans le renforcement des relations intergouvernementales et le développement régional.




Accord de Financement Additionnel : Un soutien crucial pour le développement économique


L'examen du projet de loi n°120/AN/24/9ème L, portant ratification de l'Accord de Financement additionnel pour le projet de la gestion Économique et Développement de Statistiques, s'est conclu positivement. La Commission des Affaires Étrangères, élargie à celle des finances, a donné son aval en présence du Ministre de l'Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh. Cet accord crucial soutiendra le développement économique et la gestion statistique, renforçant les bases pour une croissance durable.


Le Parlement djiboutien : Un engagement renouvelé pour l'enfance


Sous la présidence de Son Excellence Monsieur Dileita Mohamed Dileita et en collaboration avec Madame Beate Dastel de l'UNICEF, un atelier d'information pour les parlementaires s'est tenu à l'Assemblée nationale. Cet événement s'inscrit dans le cadre du Mémorandum d'Entente entre l'UNICEF et le Parlement de Djibouti, visant à renforcer la protection juridique des enfants. Djibouti, pionnier dans la ratification de la Convention des Droits de l'Enfant en 1990, continue d'affirmer son engagement en la matière. Les échanges interactifs de cet atelier ont permis de sensibiliser et d'engager davantage les législateurs sur les droits de l'enfant, une initiative saluée par Madame Dastel.




Un geste pour la nature : Nettoyage de la plage de l'île Moucha


Après les compétitions, les athlètes et les organisateurs ont participé au nettoyage de la plage de l'île Moucha. Sensibilisés à l'importance de la préservation de l'environnement, ils ont collecté des déchets, contribuant à la protection de cet écosystème. Le Secrétaire d'État chargé des Sports, S.E Hassan Mohamed Kamil, a souligné l'importance de telles initiatives pour préserver nos trésors naturels.




Karatékas djiboutiens : Des héros sur le tatami africain


Lors du Championnat d'Afrique de Karaté de la région Est à Antananarivo, Madagascar, les athlètes djiboutiens ont brillé. Mounir Ismail Mahmoud et Assem Adnan Said ont décroché respectivement une médaille d'argent et de bronze, démontrant leur talent et leur détermination. Le président de la Fédération Djiboutienne de Karaté (FDK), M. Abdoulkader Bourhan Kanano, a exprimé sa fierté, soulignant que ces succès témoignent de l'engagement et du potentiel de Djibouti dans le karaté africain.





Football : Djibouti tient tête à l'Éthiopie


Dans un derby de la Corne de l’Afrique, les équipes de football de Djibouti et d'Éthiopie se sont neutralisées avec un score de 1-1. Ce match, comptant pour les qualifications de la Coupe du monde, a démontré la détermination et la compétitivité des Requins djiboutiens, offrant une belle prestation face à leurs rivaux éthiopiens.





Un futur industriel prometteur : Signature d'un contrat avec FZCO


Djibouti a franchi une étape significative dans son développement industriel avec la signature d'un contrat de location de 170 000 mètres carrés entre Great Horn Investment Holding (GHIH) et la société pétrolière FZCO. Ce contrat, signé en présence de l'ambassadeur Diya-Eddin Bamakrama, renforcera la position stratégique de Djibouti dans l'industrie pétrolière et créera des opportunités d'emploi pour la main-d'œuvre locale. Le Parc Industriel de Damerjog devient ainsi un pôle crucial pour la croissance industrielle du pays.





Clôture de la Semaine Internationale des Archives : Un hommage à la mémoire collective



La cérémonie de clôture de la Semaine Internationale des Archives, présidée par la Ministre de la Jeunesse et de la Culture, S.E. Dr Hibo Moumin Assoweh, a mis en lumière l'importance de la préservation du patrimoine documentaire. Diverses présentations ont souligné l'impact des technologies émergentes sur la restauration des archives. La ministre a réaffirmé l'engagement du gouvernement à protéger ce patrimoine pour les générations futures, marquant ainsi une semaine riche en activités et en réflexions sur la mémoire collective de Djibouti. 






  




L'IGAD LANCE DES CONSULTATIONS NATIONALES SUR LES FORMULES DE CONTRIBUTION DES ÉTATS MEMBRES

 


Le Secrétariat de l'Autorité Intergouvernementale pour le Développement (IGAD) a récemment entamé une série de réunions de consultation nationale visant à établir un cadre pour la détermination des formules de contribution des États membres. Cet effort est conduit par une équipe spécialisée de la Division Administration et Finances de l'IGAD, épaulée par un consultant expert en la matière.



Les consultations se sont déroulées à Djibouti, rassemblant plusieurs représentants des institutions nationales concernées. Parmi les participants notables figuraient le conseiller technique du ministre du budget, M. Abdikadar Hassan Habaneh, le secrétaire général du ministère de l'économie et des finances, chargé de l'industrie, M. Abdourazak Ahmed Idriss, ainsi que le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Mohamed Ali Hassan. Ce dernier était accompagné de l'ambassadeur Guelleh Idriss Omar, directeur des relations multilatérales au sein du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale.


En effet, ces réunions ont pour but de recueillir les avis et les recommandations des représentants djiboutiens sur les meilleures pratiques et approches à adopter pour garantir une contribution équitable et efficace des États membres de l'IGAD. Les discussions ont abordé divers aspects techniques et financiers, mettant en lumière l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour renforcer la solidarité régionale et assurer le bon fonctionnement de l'organisation.


Le cadre en cours d'élaboration vise à harmoniser les contributions financières des États membres en tenant compte de leurs capacités économiques respectives, tout en assurant une distribution équitable des responsabilités financières. Cette initiative s'inscrit dans la volonté de l'IGAD de promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources financières de l'organisation.


La participation active des hauts responsables djiboutiens souligne l'engagement du pays envers les objectifs de l'IGAD et sa détermination à contribuer de manière significative au développement régional. Les résultats de ces consultations nationales serviront de base pour les discussions futures et les décisions à prendre au niveau régional.


En somme , ces réunions de consultation marquent une étape cruciale dans le processus d'amélioration de la structure financière de l'IGAD, reflétant l'importance de la coopération et du dialogue entre les États membres pour le succès de l'organisation.

dimanche 9 juin 2024

🟢 DJIBOUTI / RUSSIE, RENFORCEMENT DE LA DIPLOMATIE SPORTIVE

 Le récent accueil par le Secrétaire d’État chargé des Sports, S.E. Hassan Mohamed Kamil, de l'ambassadeur de Russie à Djibouti, S.E. Mikhail Golovanov, illustre une volonté manifeste de Djibouti de diversifier et d'intensifier ses partenariats sportifs internationaux. Cette rencontre, marquée par des échanges cordiaux et prometteurs, constitue une étape stratégique dans le développement des relations bilatérales, particulièrement dans le domaine du sport.



Contexte et importance de la rencontre 


Dans un contexte mondial où le sport devient un vecteur important de la diplomatie et du soft power, Djibouti et la Russie semblent avoir saisi l'opportunité de consolider leurs liens. La présence de M. Moussa Ali, inspecteur général du Secrétariat d’État chargé des Sports, souligne l'importance accordée à cette réunion. Les discussions n'ont pas seulement abordé des initiatives générales, mais se sont concentrées sur des projets concrets visant à promouvoir le sport et à favoriser des échanges sportifs mutuellement bénéfiques.



Les Enjeux des relations sportives


Les relations sportives entre Djibouti et la Russie se présentent comme une stratégie gagnant-gagnant. Pour Djibouti, qui cherche à dynamiser son secteur sportif, l'expertise russe représente une ressource précieuse. La Russie, avec sa longue tradition sportive et ses infrastructures de pointe, peut offrir un soutien technique et des opportunités de formation pour les athlètes djiboutiens. En retour, la Russie pourrait renforcer sa présence et son influence dans la région de la Corne de l’Afrique, un axe stratégique tant sur le plan géopolitique que sportif.



Impact de la réunion de Kazan


La prochaine réunion des ministres des Sports à Kazan est un événement clé mentionné lors de la rencontre. Cette réunion pourrait servir de catalyseur pour une collaboration plus étroite, en offrant une plateforme pour discuter des politiques sportives régionales et internationales. Les idées innovantes et les meilleures pratiques échangées lors de cet événement peuvent être adaptées aux contextes nationaux respectifs, contribuant ainsi à un développement sportif harmonisé et efficace.


Perspectives futures  et opportunités 


S.E. Hassan Mohamed Kamil a clairement exprimé son optimisme quant aux perspectives futures de cette coopération. Le développement sportif à Djibouti peut grandement bénéficier de l'expertise et du soutien russes. En outre, cette collaboration pourrait se traduire par des programmes d'échanges d'athlètes, des formations techniques pour les entraîneurs et des compétitions conjointes, créant ainsi une dynamique positive pour le sport djiboutien.


Alors que S.E. Mikhail Golovanov a, de son côté, réitéré l'engagement de la Russie à soutenir les efforts de Djibouti. Cet appui ne se limite pas à des aspects techniques, mais englobe aussi un partenariat stratégique plus large visant à renforcer les capacités sportives de Djibouti. Cette démarche s'inscrit dans une vision plus globale de la diplomatie sportive russe, qui cherche à utiliser le sport comme un outil de rapprochement et de coopération internationale.




Enfin , la  rencontre entre S.E. Hassan Mohamed Kamil et S.E. Mikhail Golovanov marque un tournant significatif dans les relations sportives entre Djibouti et la Russie. En ouvrant la voie à une collaboration accrue et en explorant de nouvelles opportunités, les deux nations montrent une volonté commune de s'appuyer sur le sport pour renforcer leurs liens bilatéraux. Ce partenariat prometteur pourrait non seulement dynamiser le secteur sportif de Djibouti, mais aussi servir de modèle de coopération sportive internationale dans la région.

À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...