Visite de terrain dans le cadre du programme Zéro Bidonvilles

Dans le cadre du dynamique Programme Zéro Bidonvilles, une visite de terrain a été effectuée récemment dans les quartiers ciblés. Cette visite a vu la participation de M. Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Économie et des Finances chargé de l'Industrie, Mme Amina Abdi Aden, ministre de la Ville, de l'Urbanisme et de l'Habitat, ainsi que le préfet de la ville de Djibouti, M. Abdi Sikieh. 

Ce programme ambitieux vise à transformer les quartiers précaires en zones résidentielles modernes et décentes. Il reflète l'engagement fort du gouvernement djiboutien pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. La délégation ministérielle a pu constater de visu les conditions de vie actuelles des habitants et discuter des plans détaillés de réaménagement avec les responsables locaux et les résidents.

La ministre de la Ville, de l'Urbanisme et de l'Habitat, Mme Amina Abdi Aden, a souligné l'importance de ce projet pour la dignité et le bien-être des citoyens, en précisant que des solutions durables et inclusives sont au cœur de cette initiative. M. Ilyas Moussa Dawaleh a également réitéré l'engagement de son ministère à mobiliser les ressources nécessaires pour assurer la réussite du programme.

La présence du préfet de la ville de Djibouti, M. Abdi Sikieh, a permis de renforcer la coordination entre les différentes entités gouvernementales impliquées, assurant ainsi une mise en œuvre harmonieuse des projets de réhabilitation.

Cette visite de terrain marque une étape importante dans le déroulement du Programme Zéro Bidonvilles, démontrant la volonté du gouvernement de Djibouti de transformer durablement les conditions de vie dans les quartiers défavorisés et de créer des espaces de vie plus sûrs, salubres et dignes pour tous les citoyens. #Djibouti actu

#Djibouti : cérémonie de remise des diplômes du Baccalauréat 2024

 La cérémonie de remise des diplômes du baccalauréat 2024 organisée par le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFOP) à Djibouti, sous le haut patronage de SEM. Moustapha Mohamed Mahamoud, constitue un événement riche en implications politiques et sociales. L'ampleur de cette cérémonie, qui s'est tenue à l'Ayla Grand Hôtel, témoigne de l'importance que le gouvernement djiboutien accorde à l'éducation et à l'excellence académique, et souligne les dynamiques sous-jacentes de la politique éducative du pays.

 Affirmation de l’engagement gouvernemental 

La présence de membres du gouvernement, du parlement et de personnalités militaires et civiles de haut rang à cet événement montre clairement le soutien officiel à l'éducation. En mettant l'accent sur les réussites académiques, le gouvernement djiboutien réaffirme son engagement envers l'amélioration du système éducatif et l'encouragement de la jeunesse. Ce soutien est crucial pour renforcer la légitimité du MENFOP et démontrer l'alignement des politiques éducatives avec les objectifs nationaux de développement.

Promotion de l'Éducation d'Excellence

Le cas exceptionnel de Hassan Mohamed Seid, major de la République avec une moyenne historique de 19,02/20, est utilisé de manière stratégique pour symboliser l'excellence et l'élévation des standards académiques. Cet exploit sans précédent est non seulement une source de fierté nationale mais aussi un moyen de promouvoir l'École d'Excellence et, par extension, les réformes éducatives en cours. En mettant en lumière de tels succès, le MENFOP envoie un message fort sur la possibilité de réaliser des accomplissements remarquables grâce à une éducation de qualité.

Utilisation stratégique de la récompense 

En récompensant l'excellence académique avec un équipement sophistiqué, le gouvernement met en avant son soutien technologique et son orientation vers l'avenir. Cette récompense est également un message destiné à inspirer d'autres élèves et à montrer que les efforts et les réussites sont reconnus et valorisés au plus haut niveau de l'État.

Réponse aux défis et hommage aux contributions passées 

La diffusion d'un court métrage retraçant les défis et les efforts des élèves souligne la reconnaissance des sacrifices consentis pour atteindre ces résultats. Cette initiative humanise les statistiques de réussite et renforce l'empathie et le soutien du public envers les étudiants.

La promotion de cette année, dédiée à Feu Awad Sikieh Dirieh, ancien cadre du MENFOP, et l'observation d'une minute de silence en son hommage, soulignent l'importance des contributions individuelles à l'amélioration du système éducatif. Cela démontre aussi la continuité et la mémoire institutionnelle, honorant ceux qui ont œuvré pour le secteur de l'éducation.

 Implications politiques et sociales 

La réussite globale, avec un taux de réussite de 71,94 % et plus de 4451 bacheliers, est une indication claire de l'efficacité des politiques éducatives mises en œuvre par le MENFOP. Ce taux de réussite est un argument solide pour justifier la poursuite et le renforcement des réformes actuelles. En se positionnant comme un catalyseur de changement positif dans le domaine de l'éducation, le MENFOP s'assure un soutien continu de la part du gouvernement et du public.

Enfin, la  cérémonie de remise des diplômes du baccalauréat 2024 à Djibouti est plus qu'un simple événement académique ; elle est un outil stratégique pour renforcer la légitimité et l'efficacité du MENFOP, promouvoir l'excellence éducative, et honorer les contributions passées tout en inspirant les générations futures. Cette analyse politique montre comment l'éducation est utilisée comme un levier pour le développement national et la consolidation des institutions.

Crédit photos : Gashan prod 

La participation de Djibouti à la 49e session plénière de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie

 La 49e session plénière de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), tenue à Montréal du 5 au 10 juillet 2024, a marqué une étape importante pour Djibouti sur la scène internationale. La participation de Son Excellence Monsieur Dileita Mohamed Dileita, Président de l’Assemblée nationale de Djibouti, accompagné de sa délégation, illustre non seulement l’engagement de Djibouti dans les affaires internationales mais également son intérêt croissant pour les nouvelles technologies et leur impact sur la gouvernance.

La présence de S.E.M. Dileita Mohamed Dileita à cet événement souligne l’importance que Djibouti accorde à la coopération parlementaire francophone. Les rencontres bilatérales avec des figures politiques telles que Greg Fergus, Président de la Chambre des communes du Canada, et Adama Bictogo, Président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, ouvrent la voie à un renforcement des relations parlementaires et diplomatiques. Ces entretiens sont essentiels pour échanger des idées et des stratégies, et pour renforcer les alliances politiques et économiques.

Le thème central de cette session, l’intelligence artificielle (IA), reflète une prise de conscience mondiale de l’impact croissant de la technologie sur les sociétés modernes. Pour Djibouti, la participation à ces discussions est une opportunité de s’aligner sur les meilleures pratiques internationales et de développer des politiques nationales adaptées. L’IA peut offrir des solutions innovantes pour améliorer les processus parlementaires, augmenter la transparence, et optimiser la prise de décision.

En s’impliquant activement dans les débats sur l’IA, Djibouti montre sa volonté de ne pas rester en marge des évolutions technologiques mondiales. La participation de ses parlementaires à des sessions sur ce sujet crucial leur permet d’acquérir des connaissances et des perspectives nouvelles, qui pourront être intégrées dans les politiques nationales. Ceci est d’autant plus pertinent dans un contexte où les technologies de l'information et de la communication deviennent des piliers incontournables du développement économique et social.

La présence de Djibouti à des forums internationaux comme l’APF est une démonstration de sa stratégie visant à accroître son influence et à participer activement aux discussions globales. En s’alignant avec d’autres nations francophones, Djibouti peut également renforcer sa position au sein de la communauté internationale, en faisant valoir ses intérêts et en contribuant à des solutions collectives.

Enfin , la participation de Djibouti à la 49e session plénière de l’APF est plus qu’un simple engagement diplomatique. Elle représente une étape stratégique dans l'intégration de Djibouti aux discussions globales sur les technologies de demain et sur les politiques parlementaires. C’est également une occasion pour le pays de renforcer ses relations bilatérales, de s’inspirer des meilleures pratiques internationales, et de continuer à bâtir un avenir où la technologie joue un rôle central dans le développement et la gouvernance.

Editorial : Une journée de rencontres stratégiques au Palais de la République

 Ce lundi, le Palais de la République a été le théâtre de plusieurs rencontres marquantes qui témoignent de l'engagement de Djibouti sur la scène internationale, de son soutien indéfectible à la jeunesse sportive nationale, et de son rôle de médiateur dans la région.

Président Ismail Omar Guelleh et le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et à la politique de sécurité , M. Josep Borell 

La première audience a vu le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, accueillir le Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de Sécurité, M. Josep Borrell. Cette rencontre, inscrite dans le cadre d'une mission de l'UE dans la région, a permis de consolider les relations d’amitié et de coopération entre Djibouti et l’Union européenne. Les discussions ont principalement porté sur l’avancement des partenariats stratégiques, notamment le projet de dessalement de l'eau de mer qui vise à répondre à 70% des besoins en eau de la population djiboutienne. Un autre volet crucial abordé fut la sécurité maritime, avec la volonté partagée de renforcer la collaboration exemplaire illustrée par la mission ATALANTE. Ce partenariat s'avère vital face aux défis sécuritaires qui menacent la libre circulation dans le détroit de Bab el-Mandeb.

Lors de sa rencontre avec le Président Guelleh, M. Josep Borrell était accompagné de Mme Annette Weber, Représentante de l’Union européenne pour la Corne de l’Afrique, et de Mme Maud Arnould, Conseillère pour l’Afrique. L'événement a également vu la participation de Mme Tabesse Sylvie Catherine, Ambassadrice de l’Union européenne à Djibouti. Du côté djiboutien, étaient présents le Ministre des Affaires étrangères M. Mahamoud Ali Youssouf, le Secrétaire général de la Présidence M. Mohamed Abdillahi Wais, la Conseillère diplomatique Mme Fathia Djama Ouduine, ainsi que l’Ambassadeur auprès de l’Union européenne M. Aden Mohamed Dileita.

L'après-midi a été marqué par une cérémonie en l'honneur des athlètes djiboutiens qualifiés pour les Jeux Olympiques 2024 de Paris. Le Président Guelleh a exprimé ses vœux de succès et de réussite à ces sportifs, soulignant l'importance de leurs performances pour la visibilité internationale de Djibouti. Remettant le drapeau national à Mohamed Ismail, capitaine de l'équipe, le Chef de l'État a promis de se rendre à Paris pour les encourager. Cette rencontre reflète l'importance accordée par le gouvernement au sport et à l'athlétisme, piliers de la fierté nationale.

Le Président Guelleh a exprimé l'espoir que les Jeux Olympiques 2024 apportent de nouveaux trophées et distinctions pour Djibouti, soulignant que les victoires des athlètes contribuent à la visibilité internationale du pays. Lors de la cérémonie, il a remis le drapeau national à Mohamed Ismail, capitaine de l'équipe olympique, et a promis de se rendre à Paris pour les soutenir, félicitant chaleureusement ceux qui renforcent le sport et l'athlétisme à Djibouti.

Mme Aicha Garad Ali, Membre du Comité International Olympique, Mme Fardousa Moussa Egueh, Présidente du Comité Olympique djiboutien et M Said Ismail Hassan, Président de la Fédération Djiboutienne d’Athlétisme, ont notamment pris part à cet évènement.

Enfin, en milieu d’après-midi, le Président Guelleh a reçu M. Abdoulkader Ahmed Ali, Chef de l'Autorité intérimaire de la région somalienne SSC-Khatumo, pour une visite de courtoisie. M. Firdiyeh a profité de cette audience pour exprimer sa gratitude envers Djibouti pour son engagement en faveur de la paix et de la stabilité en Somalie, renforçant ainsi le rôle de médiateur que joue notre pays dans la région.

Président Guelleh et M. Abdoulkader Ahmed, chef de l’autorité intérimaire de la région SSC-Khatumo 

En somme , ces rencontres ne soulignent l'implication multidimensionnelle de Djibouti : dans la coopération internationale avec l'UE, dans le soutien aux jeunes athlètes et dans le maintien de la stabilité régionale. Ces engagements réitèrent la vision du Président Guelleh pour un Djibouti fort, influent et résolument tourné vers l'avenir.

Rencontre entre IMD et le nouvel ambassadeur turc à Djibouti

 Le mercredi 3 juillet 2024, M. Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Économie et des Finances, chargé de l'Industrie, a accueilli dans son bureau M. Erdal Sabri Ergen, le nouvel ambassadeur turc accrédité à Djibouti. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur les relations bilatérales entre les deux pays amis et exploré des moyens pour renforcer et développer leur coopération, en particulier dans les domaines économique et commercial.

M. Ilyas Moussa Dawaleh,MEFI et M. Erdal Sabri Ergen, le nouvel ambassadeur turc accrédité à Djibouti

M. Ilyas Moussa Dawaleh a réservé un accueil chaleureux à M. Ergen, lui souhaitant un agréable séjour dans son deuxième pays, Djibouti, et lui assurant son soutien total. Il a également salué la solidité de la coopération bilatérale entre Djibouti et la Turquie, exprimant la volonté du gouvernement djiboutien de renforcer cette coopération et d'accroître les échanges entre les deux nations.

L'ambassadeur turc, de son côté, a exprimé ses remerciements et son appréciation au ministre pour l'accueil chaleureux. Il a confirmé l'engagement de la Turquie à soutenir les efforts du gouvernement djiboutien pour progresser vers un développement durable, soulignant l'importance de poursuivre les efforts conjoints pour renforcer la coopération exceptionnelle entre les deux pays.

 

Par ailleurs, les relations bilatérales entre Djibouti et la Turquie sont caractérisées par une coopération étroite et dynamique, qui s'est renforcée au fil des années. Les deux pays partagent une vision commune de développement et de prospérité mutuelle, ce qui se traduit par des échanges économiques et commerciaux croissants. La Turquie a joué un rôle important dans le soutien au développement des infrastructures à Djibouti, tandis que Djibouti offre des opportunités d'investissement stratégiques en tant que hub logistique et commercial dans la région de la Corne de l'Afrique. Les relations diplomatiques sont marquées par une confiance réciproque et un engagement à long terme pour développer des partenariats dans divers secteurs, notamment l'industrie, le commerce, et les projets de développement durable.

Enfin , cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre Djibouti et la Turquie, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de partenariat et de collaboration économique et commerciale.

Cérémonie de signature du PTA commun entre le Système des Nations Unies et l'ANPH

 

Ce mercredi 03 juillet, le siège de l’ANPH a abrité une cérémonie de signature du Plan de Travail Annuel (PTA) entre l’Agence Nationale des Personnes Handicapées (ANPH) et le Système des Nations Unies. L'événement a réuni M. Doualeh Said Mahamoud, Directeur Général de l’ANPH, et Mme Emma N’Gouan-Anoh, Coordonnatrice résidente a.i. des Nations Unies à Djibouti.

Le PTA, intitulé « Appui à l’inclusion des personnes handicapées », s’étend sur la période de janvier à décembre 2024. Il est conçu pour être en phase avec la Stratégie Nationale sur le Handicap (2020-2024) et les priorités du Plan National de Développement ‘ICI’, notamment celles relatives à l’inclusion sociale et aux conditions de vie. Ce plan s’inscrit également dans le cadre des objectifs du Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement (2018-2024).

Le PTA regroupe plusieurs axes prioritaires du plan d'action budgétisé 2021-2025, se concentrant sur des domaines clés tels que :

- Sensibilisation à l'inclusion des personnes handicapées : Renforcer la prise de conscience et l'acceptation sociale des personnes en situation de handicap.

- Collecte de données sur le handicap : Améliorer la qualité et la disponibilité des données pour des interventions plus efficaces.

- Protection et prévention des violences basées sur le genre : Assurer la sécurité et l'accès aux soins des personnes handicapées, en particulier parmi les populations vulnérables telles que les enfants, les migrants, et les réfugiés.

- Renforcement des capacités des agropastoraux : Promouvoir des opportunités économiques inclusives pour les communautés rurales.

En outre, la cérémonie a couronné un long processus de collaboration entre l’ANPH et diverses entités des Nations Unies, notamment l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

En effet, cette  rencontre marque un point de départ pour l'exploration des prochaines étapes de la coopération entre l’ANPH et le Système des Nations Unies. Elle reflète la volonté commune du gouvernement de Djibouti et des Nations Unies d’améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec un handicap, en favorisant leur inclusion à tous les niveaux de la société. Cet engagement vise à promouvoir un développement socio-économique durable en République de Djibouti, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte.

Enfin, cette signature n'est pas seulement un acte administratif ; elle représente une promesse de changement tangible et une étape cruciale vers une société plus équitable et inclusive pour tous les citoyens djiboutiens.

L'Évolution de la finance islamique à Djibouti

 L'Évolution de la finance islamique à Djibouti

La finance islamique, régie par les principes de la loi islamique (Charia), a connu une croissance remarquable à Djibouti au cours des dernières décennies. Ce système financier, qui prohibe le paiement et la réception d'intérêts (riba), favorise des partenariats basés sur le partage des risques et des bénéfices, et met l'accent sur des investissements éthiques.

Salaam Bank tour 

Le développement de la finance islamique à Djibouti a commencé timidement au début des années 2000. À cette époque, le secteur bancaire du pays était dominé par des institutions conventionnelles, avec une faible présence de services financiers islamiques. En 2006, les banques islamiques ne représentaient que 1,2% de l'actif bancaire total.

East Africa Bank 

Or, le paysage bancaire de Djibouti a commencé à changer progressivement avec l'établissement de nouvelles banques islamiques. Actuellement, trois des treize banques en activité à Djibouti opèrent dans le secteur de la finance islamique. Parmi elles, on trouve la Salaam Bank, l'East Africa Bank et la Saba Bank. Ces institutions ont su répondre aux besoins spécifiques de la population, en proposant des produits conformes aux principes de la Charia, tels que les comptes d'épargne sans intérêt, les financements par participation (mudaraba), et les contrats de partenariat (musharaka).

En effet, la croissance de ces banques islamiques a été impressionnante. Elles représentent aujourd'hui 24,1% de l'actif bancaire total, un bond significatif par rapport à 2006. Cette augmentation témoigne de l'acceptation croissante des produits financiers islamiques parmi les Djiboutiens et de la confiance accordée à ces institutions pour gérer leurs actifs financiers.

Saba islamic Bank 

En outre, les banques islamiques à Djibouti ont non seulement gagné en popularité, mais elles ont également démontré des performances solides. Leur succès est attribuable à plusieurs facteurs, notamment :

1. Adaptation aux besoins locaux : 

Les banques islamiques ont su adapter leurs produits et services pour répondre aux attentes des clients djiboutiens, en particulier ceux qui souhaitent aligner leurs transactions financières avec leurs valeurs religieuses. Salaam Bank, East Africa Bank et Saba Bank ont toutes introduit des produits et services répondant aux besoins spécifiques de leurs clients.

2. Innovation et diversification des produits : En introduisant des produits financiers innovants et diversifiés, ces banques ont attiré une clientèle variée, allant des particuliers aux entreprises.

3. Confiance et transparence : 

En mettant l'accent sur la transparence et la gestion éthique, les banques islamiques ont réussi à gagner la confiance de leurs clients, ce qui est essentiel dans un secteur financier.

Dans cette optique , l’avenir de la finance islamique à Djibouti semble prometteur. Avec une population majoritairement musulmane, il existe un potentiel considérable pour une expansion continue de ce secteur. Les autorités djiboutiennes soutiennent également cette croissance en mettant en place des cadres réglementaires favorables à la finance islamique.

Enfin , la finance islamique à Djibouti a parcouru un long chemin depuis ses débuts modestes. Aujourd'hui, elle joue un rôle crucial dans le secteur bancaire du pays, offrant des alternatives financières conformes à la Charia et contribuant au développement économique. Le succès des banques islamiques à Djibouti, notamment la Salaam Bank, l'East Africa Bank et la Saba Bank, est un exemple de la manière dont des institutions financières peuvent prospérer en répondant aux besoins et aux valeurs de leurs clients.