mercredi 4 septembre 2024

La vision partagée de la communauté selon le président Xi Jinping au FOCAC 2024

 


Lors du banquet de bienvenue du neuvième Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2024, le président Xi Jinping a prononcé un toast qui a réaffirmé la profondeur des relations entre la Chine et l'Afrique. « Chaque fois que j'accueille des amis africains, nos rencontres ont toujours été cordiales et chaleureuses », a déclaré le président Xi, soulignant la solidité des liens entre les deux parties. Il a affirmé que ces rencontres confortent l'idée que la communauté sino-africaine, avec un avenir commun, est bâtie sur des fondations solides et bénéficie d'un bon départ et de vastes perspectives.



Le président Xi a ensuite mis en avant les trois piliers fondamentaux de cette communauté sino-africaine. Tout d'abord, il a évoqué l'amitié traditionnelle qui unit les peuples chinois et africains, une amitié qui s'est enracinée au fil des décennies et qui continue d'être le socle de leurs relations. Cette relation prospère aujourd'hui grâce à la force de la coopération gagnant-gagnant, un modèle qui a permis à la Chine et à l'Afrique de tirer des bénéfices mutuels dans des domaines clés tels que les infrastructures, l'énergie, la santé et l'éducation.



Ensuite, le président Xi a rappelé les luttes partagées contre l'impérialisme, le colonialisme et l'hégémonisme. « La Chine et les pays africains ont lutté côte à côte », a-t-il souligné, indiquant que ces combats communs ont forgé un esprit de solidarité et de coopération qui se poursuit dans leurs efforts actuels de développement, de revitalisation et de modernisation.


Enfin, Xi Jinping a exprimé sa confiance en l'avenir de cette relation. Il a déclaré que la Chine et l'Afrique ont non seulement été des pionniers dans la construction d'une communauté avec un avenir commun, mais qu'elles continueront à être à l'avant-garde dans la poursuite de la modernisation. Cet engagement mutuel envers la modernisation reflète une volonté partagée de progresser ensemble, en tirant parti des nouvelles technologies et des innovations pour améliorer les conditions de vie des populations des deux continents.


À travers ce toast, le président Xi a souligné l'importance de la coopération sino-africaine dans le contexte actuel, marquant une nouvelle étape dans une relation historique. Le FOCAC 2024, avec ses discussions et ses engagements, semble promettre un renforcement de cette communauté avec un avenir commun, apportant des bénéfices durables tant pour la Chine que pour l'Afrique.

Chine-Afrique : asymétrie ou partenariat gagnant -gagnant ?

 


À l'occasion de l'ouverture du Forum de coopération Afrique-Chine, il me semble essentiel de clarifier la nature et l'importance de ce partenariat stratégique pour les deux parties. Ces dernières décennies, l'une des évolutions les plus marquantes en Afrique a été l'essor rapide des relations avec la Chine. Celle-ci est aujourd'hui le premier partenaire commercial bilatéral du continent, un statut qu'elle détient depuis 2009, et les investissements directs chinois en Afrique ont également connu une croissance significative. La Chine s'efforce activement de soutenir les pays africains en leur offrant de nouvelles sources de financement pour des projets d'infrastructure, d'exploitation minière et d'énergie. Ces relations bilatérales dynamiques se sont également étendues à d'autres domaines tels que la culture, l'éducation, les infrastructures numériques, l'agriculture et la santé.



Cependant, ces liens étroits sont de plus en plus la cible de critiques et de perceptions erronées, présentant souvent la relation sino-africaine sous un jour injustement négatif. Historiquement, après sa révolution, la Chine a soutenu divers mouvements de libération africains luttant contre la domination coloniale occidentale. Loin de toute pratique néocoloniale, l'engagement de la Chine en Afrique, fondé sur le respect mutuel, la coexistence pacifique et une approche gagnant-gagnant, a largement contribué aux efforts de décolonisation et de développement du continent.


Au fil des années, la Chine a participé à la construction ou à la rénovation de nombreuses infrastructures en Afrique, telles que des barrages, ponts, routes, chemins de fer, aéroports, ports, réseaux de télécommunications, hôpitaux, écoles, centrales électriques, et autres. Cela a favorisé l'intégration du continent, l'amélioration de l'accès à l'énergie, l'augmentation du commerce et de l'industrialisation, et l'élimination des obstacles au développement durable. Dans le domaine de la santé, la Chine a fourni un soutien multifacette, incluant le financement des centres africains de contrôle et de prévention des maladies, l'envoi d'équipes médicales bénévoles, le don d'équipements médicaux et le renforcement des capacités locales, contribuant ainsi à améliorer l'accès aux soins et le bien-être des populations africaines.


De même, l'appui de la Chine à l'éducation et à la formation technique en Afrique, à travers des bourses, des opportunités de formation, et des initiatives comme les Instituts Confucius et les ateliers Luban, a permis de renforcer le capital humain, de valoriser le potentiel des jeunes, et de soutenir l'industrialisation et la modernisation du continent. Le partenariat sino-africain a également abouti à la création de zones de coopération économique et commerciale dans plusieurs pays africains, stimulant le développement d'entreprises, la création d'emplois, et l'attraction de milliards de dollars en investissements.


Les attaques contre la coopération sino-africaine sont souvent condescendantes, niant l'autonomie et la capacité des Africains à définir leurs propres intérêts. Contrairement aux affirmations de certains Occidentaux, les Africains ne sont pas des victimes passives, mais des acteurs rationnels capables de choisir des partenariats qui favorisent leur développement à long terme. Il est également crucial de considérer les perspectives africaines : de nombreuses enquêtes, comme celles d'Afrobarometer, Gallup et Pew, montrent que les Africains ont généralement une opinion positive de l'engagement de la Chine sur le continent, le voyant comme un partenaire de développement précieux.


Alors, pourquoi ces attaques incessantes qualifiant la coopération sino-africaine de néocolonialisme ? Elles sont principalement motivées par l'anxiété et l'insécurité croissantes de certaines puissances face au déclin de leur influence mondiale et à l'ascension de la Chine. En conséquence, les relations positives entre la Chine et l'Afrique, qui ont apporté de nombreux avantages concrets aux deux parties tout en contribuant à un nouvel ordre mondial multipolaire, sont la cible de propagandes malveillantes sous prétexte de préoccupation pour l'Afrique. Malgré ces critiques politisées, la vérité demeure que le partenariat sino-africain a généré une série de bénéfices mutuels.


Malgré le flot de critiques, il est essentiel de reconnaître que le partenariat entre la Chine et l'Afrique est ancré dans des bases solides de respect mutuel et de bénéfices partagés. Ce partenariat ne se limite pas seulement à des échanges économiques, mais s'étend à des domaines vitaux comme la formation des ressources humaines, la santé publique, et l'accès aux technologies de pointe. L’essor de cette coopération a permis à de nombreux pays africains de réaliser des avancées significatives en matière d'infrastructures, d’éducation, et de développement durable.


Il est aussi important de souligner que la coopération sino-africaine repose sur une approche pragmatique qui prend en compte les besoins spécifiques des pays africains, tout en respectant leur souveraineté. Contrairement aux relations de dépendance qui ont souvent marqué l'histoire coloniale, ce partenariat se distingue par une approche de co-développement où les deux parties œuvrent ensemble pour atteindre des objectifs communs. La Chine ne se contente pas d'investir ; elle s'associe aux pays africains pour construire une infrastructure physique et humaine qui leur permettra de s'affranchir de la dépendance et de tracer leur propre chemin vers le développement.


En réponse aux critiques, il est impératif de rappeler que les Africains, en tant qu'acteurs souverains et autonomes, sont pleinement capables de définir et de défendre leurs intérêts. Les gouvernements africains, ainsi que la société civile, participent activement à la conception et à la mise en œuvre des projets qui leur sont proposés par la Chine. Ces projets sont souvent le résultat de consultations approfondies, d'études d'impact, et de négociations, garantissant qu'ils répondent aux besoins réels des populations locales.


Par ailleurs, l’opinion publique africaine, souvent ignorée dans les débats internationaux, exprime un soutien significatif à l’engagement de la Chine en Afrique. Ce soutien se base sur des résultats concrets observés sur le terrain, tels que l'amélioration des infrastructures, l’accès élargi à l’éducation, et l’augmentation des opportunités économiques pour les jeunes. Ce sont ces résultats tangibles qui constituent la véritable mesure de la réussite de la coopération sino-africaine.


Face à ces réalités, les accusations de néocolonialisme apparaissent de plus en plus comme des tentatives désespérées de maintenir une influence déclinante sur le continent africain. Ces critiques semblent souvent plus motivées par une volonté de limiter l'influence croissante de la Chine que par une réelle préoccupation pour le bien-être des Africains. En réalité, ce qui est perçu comme une menace par certaines puissances, c’est l’émergence d’une Afrique capable de choisir ses partenaires, de diversifier ses alliances, et de jouer un rôle plus actif sur la scène internationale.


Enfin, il est essentiel de reconnaître que le partenariat entre la Chine et l'Afrique, loin d'être un simple outil d'influence géopolitique, est une relation dynamique et évolutive fondée sur des intérêts mutuels et une vision partagée du développement. Ce partenariat offre à l'Afrique des opportunités uniques pour accélérer son développement, renforcer ses capacités et améliorer le bien-être de ses populations. Plutôt que de céder aux critiques infondées, il est crucial de poursuivre et d'approfondir cette coopération dans l'intérêt des deux parties, tout en restant vigilant pour s'assurer que les bénéfices de ce partenariat continuent à être équitablement partagés.

L'INSTAD dévoile les résultats provisoires du RGPH-3

 

Ce matin, lors d'une conférence de presse tenue à l'Institut de la Statistique de Djibouti (INSTAD), le Directeur Général, Dr. Ibrahim Abdi Hadi, a présenté les résultats provisoires du troisième Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH-3). Accompagné de ses collaborateurs, il a souligné l'importance de cette étape cruciale pour la planification et l'élaboration des politiques publiques à Djibouti.



Les résultats préliminaires du RGPH-3 révèlent une croissance significative de la population djiboutienne, qui atteint désormais 1 066 809 habitants, contre 818 159 en 2009. Ce bond démographique, marqué par un taux d'accroissement annuel moyen de 1,8 %, reflète une amélioration notable des conditions de vie et un meilleur accès aux services essentiels à travers le pays.



Djibouti-Ville, le centre névralgique du pays, continue de concentrer une grande majorité de la population, avec 72,8 % des habitants résidant dans la capitale. Cette urbanisation rapide présente des défis considérables en matière de gestion de la densité, de développement des infrastructures et de la qualité des services publics. Les données fournies par le RGPH-3 seront essentielles pour ajuster les politiques publiques en réponse aux besoins croissants de cette population urbaine.



Un autre point saillant du recensement est la jeunesse prédominante de la population, avec un âge moyen de 25,6 ans et un âge médian de 22,9 ans. Cette jeunesse représente à la fois une immense opportunité pour l'innovation et le développement, mais aussi un défi majeur pour les systèmes éducatif et social, ainsi que pour le marché du travail. Il devient impératif pour le gouvernement d'investir dans ces secteurs afin de soutenir et de capitaliser sur le potentiel de cette jeune génération.



Le recensement a également révélé que la taille moyenne des ménages à Djibouti est de six personnes, reflétant la force des structures familiales traditionnelles. Ces informations sont cruciales pour orienter les politiques publiques dans les domaines du logement, de la santé et de l'éducation, afin de mieux répondre aux réalités des familles djiboutiennes.


Avec 84,3 % de la population vivant désormais en milieu urbain, la gestion de l'urbanisation rapide devient une priorité nationale. Les données issues du RGPH-3 permettront aux décideurs de concevoir des politiques de logement social et de développement durable, en réponse aux défis posés par cette urbanisation accélérée.


Dr. Ibrahim Abdi Hadi a également salué le succès du RGPH-3, qui a atteint un taux de couverture national impressionnant de 147,8 %, grâce à une planification rigoureuse et à l'utilisation de technologies modernes. La collecte de données a été facilitée par l'utilisation de tablettes numériques lors des entretiens de porte-à-porte menés par les agents recenseurs. Ces derniers ont directement interrogé les résidents, et les données recueillies ont ensuite été centralisées et analysées par l'INSTAD. Les questionnaires standardisés ont permis de collecter des informations détaillées sur les caractéristiques démographiques, sociales et économiques des individus.


Les résultats de ce recensement auront une influence déterminante sur les politiques de développement économique et social du pays. À court terme, ils guideront les allocations budgétaires et les priorités dans des domaines essentiels tels que l'éducation, la santé et le logement. À plus long terme, ces données permettront de planifier des politiques de développement durable, en anticipant les besoins futurs en infrastructures, services publics et emploi, particulièrement pour une population jeune et en pleine croissance.


Comparé au recensement précédent, le RGPH-3 montre une continuité dans la jeunesse de la population, avec une forte proportion de jeunes dans la tranche d'âge des 0-14 ans. Il est probable que la population totale ait augmenté, et que l'âge moyen ait légèrement progressé par rapport aux recensements antérieurs. Les tendances démographiques, telles que l'urbanisation et les migrations internes, seront des éléments clés à considérer dans l'élaboration des politiques publiques futures, notamment pour ajuster la répartition des ressources et répondre aux défis d'une urbanisation rapide.


Enfin, ces résultats offrent une base solide pour une planification éclairée, visant à assurer un avenir plus prospère, inclusif et durable pour Djibouti. Le Directeur Général a ensuite répondu aux questions des journalistes, réaffirmant l'importance de ces données pour le développement du pays.

Le 9e Sommet Chine-Afrique : Une opportunité pour l’Afrique ou un piège à long terme ?

 


Du 4 au 6 septembre 2024, les dirigeants africains se rassemblent à Pékin pour le 9e Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). Cet événement triennal, devenu un incontournable de la diplomatie africaine, soulève toutefois des questions cruciales sur la nature et les bénéfices réels de cette relation asymétrique entre la Chine et l’Afrique. Alors que les prêts souverains chutent, la balance commerciale demeure structurellement déficitaire, et les investissements deviennent de plus en plus prudents, il est légitime de se demander si ce sommet ne sert en réalité que les intérêts chinois.



La Montée en puissance de la Chine en Afrique


Depuis 2015, la Chine a considérablement renforcé ses liens avec l’Afrique, investissant des milliards de dollars dans des infrastructures comme des routes, des chemins de fer, des ports et des parcs industriels. Pékin est devenu le premier partenaire commercial du continent, avec près de 168 milliards de dollars échangés au premier semestre 2024. Cette dynamique reflète une percée chinoise là où les puissances occidentales, jadis hégémoniques, perdent de plus en plus de terrain.


Le succès de la Chine en Afrique repose en grande partie sur des conditions de prêts attractives, souvent dépourvues de la rigueur liée aux exigences de démocratie et de respect des droits de l’homme, que les Africains trouvent trop contraignantes. La politique de « non-ingérence » de Pékin, un principe sacré pour les dirigeants africains, contraste fortement avec les politiques interventionnistes de l’Occident. Ainsi, les nouvelles offres chinoises de prêts, d’annulations de dettes et d’investissements semblent être une aubaine pour des gouvernements africains en quête de développement rapide.


Des partenariats inégaux et une dette  accablante 


Cependant, derrière ces apparences de coopération « gagnant-gagnant », une réalité plus sombre se dessine. Les pays africains, bien que courtisés pour leurs ressources naturelles, n’ont jamais su négocier des partenariats qui profiteraient véritablement à leur développement. Alors que la Chine investit dans des infrastructures, peu d’efforts sont faits pour transférer des technologies ou des compétences. Les Africains restent de simples consommateurs, importateurs de biens chinois bon marché, mais de qualité souvent discutable.


La question de la dette africaine vis-à-vis de la Chine est centrale. Entre 2000 et 2023, la Chine a accordé plus de 1.300 prêts à 49 pays africains, totalisant plus de 182 milliards de dollars. Bien que ces prêts aient permis de financer des projets d’envergure, ils représentent un fardeau financier croissant pour les nations africaines. La gestion de cette dette risque de compromettre la souveraineté économique du continent, et les bénéfices de ces partenariats restent incertains à long terme.


L’Afrique, toujours à la traîne 


Face à cette situation, il est clair qu’aucune grande puissance, qu’elle soit chinoise, française, russe, ou américaine, ne servira le développement de l’Afrique sur un plateau d’argent. Les intérêts de ces puissances sont avant tout économiques, et tant que les pays africains ne parviendront pas à se développer par eux-mêmes, ils resteront dépendants de ces partenariats inégaux.


Enfin , le 9e sommet Chine-Afrique est une occasion pour les dirigeants africains de repenser leur stratégie de coopération avec la Chine. Plutôt que de se contenter de consommer et de s’endetter, il est temps pour l’Afrique de prendre en main son destin en valorisant ses ressources et en développant son propre potentiel industriel et technologique. Le défi est immense, mais comme le disait Joseph Ki-Zerbo, « on ne développe pas, on se développe ». C’est cette prise de conscience qui permettra à l’Afrique de sortir de l’ombre de la Grande Muraille et de tracer sa propre voie vers un développement durable et équitable.

mardi 3 septembre 2024

Rentrée municipale 2024-2025 : Vers une gouvernance locale autonome et efficiente

 


La rentrée municipale 2024-2025 marque une étape décisive dans la consolidation de l'autonomisation de la gouvernance locale sous l'impulsion du Maire de la ville, M. Said Daoud Mohamed, et du président de la commune de Balbala, M. Mohamed Hassan Said. Dans le sillage de la rentrée politique orchestrée par le Président de la République, SEM Ismail Omar Guelleh, ces acteurs municipaux initient une série de réformes visant à améliorer l'efficacité des services publics et à renforcer la discipline au sein de l'administration locale.



La stratégie dévoilée par le Maire repose sur trois axes majeurs : l'instauration de nouvelles mesures disciplinaires, la réforme des règlements administratifs, et l'amélioration globale des services rendus à la population. D'une part, les nouvelles directives administratives et financières introduites visent à renforcer la transparence et l'efficacité, avec des contrôles accrus et une évaluation rigoureuse des performances des agents municipaux. D'autre part, les réformes administratives mises en place cherchent à simplifier les procédures, à réduire la bureaucratie, et à rendre les services plus accessibles aux citoyens, tout en accélérant le traitement des dossiers.



Ces initiatives s'inscrivent dans une volonté affirmée de moderniser la gestion municipale, de renforcer la confiance des citoyens et d'assurer une gestion plus transparente des ressources communales. Par cette démarche, le Maire démontre sa détermination à instaurer une culture de responsabilité au sein de l'administration locale, répondant ainsi aux attentes croissantes des habitants en matière de qualité des services publics.


Cette rentrée municipale se positionne ainsi non seulement comme un moment de bilan, mais aussi comme un tournant vers une gouvernance locale plus autonome, plus transparente, et plus réactive aux besoins de la population. Le message est clair : la municipalité s'engage sur la voie d'une transformation profonde, mettant au cœur de ses préoccupations la satisfaction des citoyens et la rigueur dans la gestion publique.

ÉDITORIAL

À la veille de l'ouverture du neuvième Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), les nations africaines se préparent à un événement d'une importance cruciale pour l'avenir de leurs relations avec la Chine. Ce forum, qui commence demain à Pékin, arrive à un moment où les économies africaines se remettent encore des effets dévastateurs de la pandémie de COVID-19, tout en faisant face à des défis économiques croissants liés à l'endettement.



Le FOCAC de cette année représente une opportunité unique pour les dirigeants africains de repenser et de redéfinir leur stratégie d'engagement avec la Chine. Au-delà des discussions habituelles sur le commerce et les infrastructures, il est impératif que l'Afrique adopte une approche plus proactive et coordonnée pour assurer que les intérêts du continent soient au cœur des négociations.


Les enjeux sont élevés. La Chine reste un partenaire clé pour le développement du continent, mais cette relation ne peut plus être simplement dictée par des engagements bilatéraux isolés ou des promesses de financements. Il est temps pour les nations africaines de s'unir autour d'une vision commune, de renforcer leur capacité de négociation collective, et d'exiger une coopération qui favorise la transformation économique et l'inclusion sociale.


Alors que le FOCAC s'ouvre demain, les yeux du monde seront tournés vers Pékin. Les Africains, en particulier, espèrent que leurs dirigeants saisiront cette occasion pour faire progresser une coopération véritablement gagnant-gagnant, qui non seulement stimule le commerce et les investissements, mais qui respecte aussi les aspirations des peuples africains à plus de transparence, de justice et d'autonomie économique.


Ce forum pourrait bien marquer un tournant dans les relations sino-africaines, à condition que l'Afrique sache se positionner en tant qu'acteur stratégique et non plus comme un simple récipiendaire de l'aide chinoise. L'avenir du continent est en jeu, et c'est maintenant qu'il faut agir. 

Djibouti renforce sa coopération avec la Chine lors de la 9e Conférence Ministérielle du FOCAC

 


La délégation djiboutienne, composée par les MAECI et MEFI MM Mohamoud Ali Youssouf et Ilyas Moussa Dawaleh , a participé à la 9e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) à Pékin, en Chine. Ce forum de trois jours, qui débute demain, se tient à un moment crucial pour les relations sino-africaines.



Lors de la conférence, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a exprimé la volonté de la Chine de consolider son partenariat avec l'Afrique, soulignant que l'avenir exige une collaboration renforcée. Il a réaffirmé l'engagement de la Chine à intensifier la coopération Sud-Sud, en visant un développement et une prospérité partagés. Wang Yi a également insisté sur la nécessité de renforcer les liens de coopération pour bâtir un avenir radieux et écrire ensemble une nouvelle page de l'histoire.



La délégation djiboutienne prévoit de mener des discussions bilatérales et multilatérales en marge du forum pour promouvoir les intérêts économiques et diplomatiques du pays. Ce forum représente une opportunité stratégique pour Djibouti, en particulier dans le cadre de sa coopération étroite avec la Chine. Depuis sa création en 2000, le FOCAC s'est imposé comme une plateforme essentielle pour la solidarité et la coopération économique entre la Chine et les pays africains, consolidant des liens profonds et durables.


La 9e Conférence ministérielle du FOCAC revêt une importance capitale pour le futur du partenariat sino-africain. Elle s'appuie sur les initiatives précédentes, tout en mettant l'accent sur l'expansion du commerce, le renforcement de l'industrialisation, et le développement des infrastructures, domaines où Djibouti espère jouer un rôle clé. Cette conférence s'inscrit également dans le cadre des efforts de Djibouti pour améliorer sa coopération dans le secteur industriel, optimiser ses capacités de production et d'exportation, et renforcer son positionnement en tant que hub stratégique en Afrique.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...