jeudi 19 septembre 2024

Lancement des travaux d’élargissement de la Route Nationale entre PK13 et Arta

 Un Signal fort pour le développement régional 


Ce matin, une étape décisive dans le développement des infrastructures de Djibouti a été franchie avec le lancement officiel des travaux d'élargissement de la Route Nationale 1 entre PK13 et Arta. La cérémonie a été présidée par S.E.M Hassan Houmed Ibrahim, Ministre des Infrastructures et de l'Équipement, en présence de plusieurs autres personnalités de premier plan, dont S.E.M Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l'Économie et des Finances, chargé de l'Industrie, et M. Aboubaker Omar Hadi, Président de l'Autorité des Ports et des Zones Franches. Le soutien international était également visible avec la présence de M. Ousmane Dione, Vice-Président de la Banque Mondiale pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, et de Madame Fatou Fall, Représentante Résidente de la Banque Mondiale à Djibouti.



Ce projet d'élargissement, financé par la Banque Mondiale et confié à l'entreprise Hawk International, s'étendra sur trois ans et répond à un double enjeu : améliorer la connectivité entre la capitale et les régions intérieures du pays, tout en stimulant le développement économique régional. En effet, la route reliant PK13 à Arta est un axe vital qui facilite non seulement le transport de marchandises, mais aussi les déplacements des personnes. Elle joue un rôle clé dans l'intégration des régions éloignées au cœur des activités économiques et sociales du pays.



L’élargissement de cette route s’inscrit dans un cadre plus large de modernisation des infrastructures nationales, qui représente un levier majeur pour attirer les investissements étrangers, notamment dans les secteurs portuaire et logistique. Les récentes initiatives prises par le gouvernement en collaboration avec des acteurs internationaux, tels que la Banque Mondiale, reflètent une volonté stratégique d’améliorer les conditions d’investissement et de renforcer la compétitivité du pays dans la région.



L’implication des autorités djiboutiennes, avec la participation du Préfet de la région d'Arta, M. Hassan Dabaleh Ahmed, et du Président du Conseil Régional, démontre l’importance accordée à ce projet au niveau local. L’élargissement de la Route Nationale 1 servira de catalyseur pour la création d’opportunités économiques dans la région d'Arta, tout en renforçant le rôle de Djibouti en tant que hub logistique pour la Corne de l’Afrique.



Au-delà des aspects économiques, ce projet témoigne également de l'engagement du gouvernement djiboutien en faveur du développement durable. L'amélioration des infrastructures routières contribue à une meilleure accessibilité aux services essentiels, notamment l'éducation et la santé, pour les populations des régions intérieures, souvent marginalisées par l'enclavement. De plus, la gestion de l'entretien de cette route sur une période de sept ans par Hawk International assurera la durabilité de l'investissement et la pérennité des services.



Dans un contexte où Djibouti cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance à l’égard des ports et zones franches, ce projet routier prend toute son importance. En effet, l’amélioration des infrastructures internes du pays est essentielle pour accompagner la transformation économique souhaitée et garantir une répartition plus équitable des bénéfices de la croissance entre les différentes régions.


Toutefois, ce chantier ambitieux ne sera pas sans défis. La mise en œuvre effective du projet dépendra de la capacité des différents acteurs à coordonner leurs efforts, à surmonter les obstacles logistiques et à respecter les délais. Les trois années de travaux devront être gérées avec rigueur, en minimisant les perturbations pour les usagers et en garantissant un suivi rigoureux de l’évolution des travaux.


Par ailleurs , les retombées de l'élargissement de la Route Nationale 1 entre PK13 et Arta seront significatives à plusieurs niveaux. Sur le plan économique, cette amélioration de l'infrastructure facilitera le transport de marchandises et réduira les coûts logistiques, renforçant ainsi Djibouti en tant que hub régional pour le commerce et les services. Le projet stimulera également le développement des PME locales, créant des emplois dans la construction, la maintenance et les services annexes. Par ailleurs, l'amélioration de la connectivité aura un impact social positif, notamment en facilitant l'accès aux services de base tels que l'éducation et la santé pour les populations des régions intérieures. Enfin, ce projet pourrait également attirer de nouveaux investissements dans les secteurs du tourisme et de l'industrie, contribuant à la diversification économique du pays.


Enfin , l’élargissement de la Route Nationale 1 est bien plus qu’un simple projet d’infrastructure : il incarne la vision du gouvernement djiboutien de promouvoir un développement équilibré, inclusif et durable. Ce projet marque également une étape cruciale dans l'ambition de Djibouti de renforcer son rôle de carrefour stratégique dans la région, tout en améliorant les conditions de vie de ses citoyens.

Diplomatie et développement durable : Les priorités de Djibouti à l’Assemblée générale de l’ONU

 La 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui se tiendra du 23 au 27 septembre 2024, s'annonce comme un événement crucial pour la communauté internationale. Le président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, également président en exercice de l’IGAD, est particulièrement attendu pour ses propositions visant à apaiser les tensions et les crises politiques dans la région IGAD, du Soudan à la Somalie en passant par l’Éthiopie.



En marge de l'Assemblée générale, le président Guelleh participera à des rencontres diplomatiques bilatérales et multilatérales à New York et Washington. Ces réunions seront l'occasion de renforcer les relations diplomatiques et de discuter des enjeux régionaux et internationaux.


Dans un premier temps , les chefs d’État et de gouvernement se réuniront au siège de l’ONU à New York les 22 et 23 septembre 2024 pour aborder les défis mondiaux et combler les lacunes de la gouvernance internationale mises en lumière par les récents chocs mondiaux. Ce sommet vise à réaffirmer les engagements envers les objectifs de développement durable et la Charte des Nations Unies, tout en renforçant la coopération internationale. Le sommet devrait aboutir à un « Pacte pour l’avenir », un document opérationnel négocié entre les parties prenantes, visant à renforcer la coopération mondiale et à s'adapter efficacement aux défis actuels, dans l’intérêt de tous et des générations futures. 


Ce rendez-vous diplomatique est donc une opportunité majeure pour les dirigeants mondiaux de réaffirmer leur engagement envers un avenir plus durable et pacifique. Et particulièrement pour Djibouti , une occasion d’affirmer ses priorités dans son processus de développement durable et comme un partenaire stratégique de par son rôle majeur dans la Mer Rouge . Enfin, IOG fidèle ses principes de pacificateur ne manquera d’user de son expérience pour encore pousser la communauté internationale à jouer pleinement son rôle pour instaurer la paix au Soudan et aider la Somalie à bâtir une nation forte et pérenne. 

mercredi 18 septembre 2024

Le Vice-Président de la banque Mondiale pour la région MENA reçu en audience par le Premier ministre

Le Premier ministre SE Abdoulkader Kamil Mohamed, s’est entretenu à la

Primature avec une délégation de la Banque mondiale conduite par Mr

Osman Dionne, vice-président de la région Moyen-Orient et Afrique du

Nord effectuant un séjour de travail de 72 h à Djibouti.

Cette audience de travail a porté sur le développement des infrastructures

régionales en vue de consolider la décentralisation de l’action gouvernementale en coordination avec la Banque mondiale sur

l'aménagement d’une dynamique territoriale.

Il a été question de mutualiser les efforts communs pour formaliser un plan

régional de développement avec une plus grande synergie et obtenir, des financements conséquents dans le cadre de la coordination avec les partenaires techniques et financiers afin de contribuer notamment à une

meilleure formulation du plan national de développement.




Le Premier ministre a mis en exergue le besoin vital de valoriser la chaîne

de valeur des ressources naturelles et sollicite la Banque mondiale pour une

assistance technique susceptible de promouvoir un environnement propice

à l'éclosion du secteur privé et du digital.

Mr Abdoulkader Kamil n

’a pas manqué de préciser, le besoin, de formaliser des propositions d'opportunités en matière d'intégration régionale notamment afin d'étendre les capacités du corridor économique Djibouti-Éthiopie.




Le vice-président la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient,

Afrique du Nord a évoqué, quant à lui, un accompagnement dans les

secteurs de l'énergie et des télécommunications permettant l’accroissement

des investissements de la matrice énergétique pour servir un développement économique et social se basant sur des réformes tarifaires

réduisant les coûts énergétiques.

Ce dernier souligne l’importance que revêtent ces 3 points saillants, en occurrence :

• La formalisation des priorités pour la traduire dans un plan d'action.

• La mise en œuvre d’une meilleure coordination ministérielle et une cohérence des actions.

• L’identification des ressources financières nécessaire pour les appuis supplémentaires.

Cet entretien de travail avec le représentant de la Banque mondiale souligne l'importance, pour le gouvernement, de capitaliser la mutualisation des ressources pour mener de concert une analyse

stratégique en synergie avec les actions des partenaires au développement.






Enfin, cette réception a été marquée par la participation du ministre de

l'Économie et des Finances, chargée de l’Industrialisation Mr Ilyas Moussa

Dawalah, du Secrétaire d'État chargé des investissements Mme Safia Ali

Gadileh, du Secrétaire général de la Primature Mr Naguib Abdallah Kamil,

du chef du cabinet Mr Ali Silaye Abdallah et de la conseillère juridique Mme

Kalssouma Ali Ahmed.

Échanges fructueux au CLE , le gouvernement et la Banque Mondiale unissent leurs efforts

 Le centre CLE a abrité une rencontre d’importance capitale avec la participation des hauts responsables du gouvernement et une délégation de la Banque Mondiale.  



Cet événement a rassemblé des personnalités éminentes, des membres du gouvernement, des acteurs du secteur privé, des représentants de la société civile ainsi que des étudiants de l'Université de Djibouti. Parmi les représentants du gouvernement présents, Son Excellence Monsieur Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances, chargé de l'Industrie, a joué un rôle actif au cours des échanges, apportant des contributions significatives au débat. Étaient également présents Son Excellence Madame Mariam Hamadou Mohamed, Ministre déléguée chargée de l'Économie Numérique et de l'Innovation, Son Excellence Monsieur Omar Abdi Said, Ministre du Travail chargé de la formalisation et de la protection sociale, et Son Excellence Madame Safia Mohamed Ali Gadileh , Secrétaire d'État chargée des investissements et du développement du secteur privé.



Quant à la délégation de la Banque mondiale, elle etait composée de Monsieur Stephane Guimbert, Directeur des Opérations pour l'Égypte, le Yémen et Djibouti, Monsieur Cheikh Oumar Sylla, Directeur Régional de la Société Financière Internationale (IFC), et Madame Fatou Fall, Représentante Résidente de la Banque mondiale à Djibouti, a également apporté une perspective internationale aux discussions.



En outre , cette visite de Monsieur Ousmane Dione, Vice-Président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), à Djibouti marque un tournant significatif dans les relations entre cette institution financière internationale et le pays. Ce matin, Monsieur Dione a participé à une table ronde au Centre de Leadership et de l'Entrepreneuriat (CLE), un événement crucial centré sur les thèmes "Compétences et Entrepreneuriat".



Ainsi les  échanges ont mis en lumière les défis et les opportunités du secteur privé à Djibouti, en mettant particulièrement l'accent sur l'emploi des jeunes et les compétences nécessaires pour répondre aux exigences du marché du travail. Cette table ronde a permis de dégager des pistes de collaboration pour renforcer l'entrepreneuriat et améliorer les compétences des jeunes Djiboutiens, afin de mieux les préparer aux réalités du marché de l'emploi.



L'implication active des membres du gouvernement et des représentants de la Banque mondiale dans ces discussions souligne l'importance accordée à la formation et à l'entrepreneuriat comme leviers de développement économique. En effet, la mise en place de politiques efficaces dans ces domaines pourrait non seulement réduire le chômage des jeunes, mais aussi stimuler l'innovation et la croissance économique à long terme.



La table ronde a également abordé les enjeux du développement du secteur privé à Djibouti, en examinant les initiatives actuelles et futures visant à renforcer l'écosystème entrepreneurial. Les panélistes ont souligné l'importance de préparer les jeunes Djiboutiens à intégrer le marché du travail et à contribuer au développement durable du pays, tout en reconnaissant le rôle crucial de cette jeunesse dans la diversification économique.Cet événement a constitué une occasion précieuse de renforcer la coopération entre les différents acteurs du développement, favorisant l'élaboration de solutions concrètes pour soutenir l'entrepreneuriat et renforcer les compétences des jeunes Djiboutiens



Enfin, la visite de Monsieur Ousmane Dione et les discussions qui en ont découlé représentent une opportunité précieuse pour Djibouti de renforcer ses capacités en matière de compétences et d'entrepreneuriat, tout en consolidant ses relations avec la Banque mondiale. Les résultats de cette visite pourraient avoir des répercussions positives durables sur le développement économique du pays.

lundi 16 septembre 2024

Djibouti /BM,une coopération stratégique en mouvement pour une transition énergétique durable

 


Dans la continuité des rencontres , une  réunion stratégique entre les responsables djiboutiens et la Banque Mondiale, s’est tenue également aujourd’hui , elle marque une étape cruciale dans le partenariat énergétique entre Djibouti et l'institution financière internationale. Le cabinet du ministre de l'Économie et des Finances a accueilli  cette réunion présidé par M. Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Économie et des Finances, et a vu la participation de M. Yonis Ali, ministre de l'Énergie et la délégation de la Banque Mondiale à sa tête M. Dione . Cet échange, centré sur les défis et opportunités liés à la transition énergétique de Djibouti, révèle la stratégie ambitieuse du pays en matière de développement économique, adossée à la modernisation de son secteur énergétique.



 Pour rappel, cette visite de M. Dione, vice-président de la Banque Mondiale pour la région MENA, s’inscrit dans un contexte où l'Afrique de l'Est fait face à des défis majeurs dans son parcours vers l'accès à l'énergie durable et inclusive. L'insécurité énergétique, exacerbée par les crises environnementales et économiques mondiales, impose une réflexion stratégique pour les pays comme Djibouti. Dans cette optique, la Banque Mondiale joue un rôle central en tant que partenaire financier et conseiller stratégique, offrant son expertise et ses ressources pour faciliter la transition énergétique dans la région.


Djibouti, avec une population en croissance rapide et une économie de plus en plus connectée aux marchés mondiaux, ne peut plus se permettre de dépendre de sources d'énergie non durables et coûteuses. La transition énergétique, qui se concentre sur les énergies renouvelables, constitue non seulement une nécessité écologique mais aussi un impératif économique. En investissant dans des infrastructures énergétiques durables, Djibouti peut espérer stimuler son secteur industriel, améliorer la compétitivité de ses exportations et créer des emplois.


C'est dans ce cadre que les discussions lors de la réunion du 16 septembre ont pris une importance particulière. M. Dione a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir Djibouti dans ses efforts pour transformer son secteur énergétique. Les investissements stratégiques envisagés sont perçus comme des catalyseurs du développement socio-économique du pays. L’accent a été mis sur la nécessité d’une coopération renforcée pour mettre en œuvre des projets innovants et alignés sur les besoins croissants en énergie propre.


Cependant, la transition énergétique ne se fera pas sans obstacles. Djibouti doit surmonter des défis importants, notamment la mise à jour de ses infrastructures énergétiques, l'accès aux financements nécessaires pour des projets de grande envergure, ainsi que la formation de la main-d'œuvre pour gérer ces nouvelles installations. L'un des autres défis majeurs est d'assurer une transition équitable, où les citoyens de toutes les régions bénéficient des retombées positives des investissements énergétiques.


De plus, dans un contexte régional de plus en plus compétitif, Djibouti doit rester vigilant face aux évolutions géopolitiques et économiques, particulièrement celles affectant l'accès aux technologies de pointe et aux financements internationaux.


Néanmoins, cette réunion laisse entrevoir un avenir prometteur pour le secteur énergétique de Djibouti. L'engagement de la Banque Mondiale et la volonté affichée par les autorités djiboutiennes montrent une convergence d’intérêts qui, si elle est bien gérée, pourrait conduire à des avancées significatives dans les années à venir. Djibouti semble prêt à saisir les opportunités qui se présentent pour devenir un modèle en matière de transition énergétique dans la région.


Par ailleurs , les retombées potentielles de cette réunion stratégique entre Djibouti et la Banque Mondiale sont multiples et prometteuses. À court terme, des investissements dans des infrastructures énergétiques durables pourraient permettre au pays d’améliorer son accès à une énergie plus abordable et fiable, réduisant ainsi sa dépendance aux importations coûteuses et contribuant à la réduction des émissions de carbone. Sur le long terme, ces projets devraient stimuler la compétitivité industrielle de Djibouti, favoriser l’émergence de nouveaux secteurs économiques et créer des emplois, tout en renforçant la résilience du pays face aux défis environnementaux. Les perspectives futures incluent une transition énergétique réussie qui pourrait positionner Djibouti comme un leader régional en matière d’énergies renouvelables, tout en catalysant la croissance économique et en améliorant la qualité de vie de sa population. Le partenariat renforcé avec la Banque Mondiale ouvre la voie à un soutien technique et financier continu, essentiel pour concrétiser ces ambitions.


Enfin , cette réunion stratégique entre Djibouti et la Banque Mondiale représente un tournant décisif dans la transformation énergétique du pays. La volonté des autorités djiboutiennes de s’engager dans une transition vers des énergies renouvelables, combinée au soutien financier et technique de la Banque Mondiale, constitue une opportunité sans précédent pour Djibouti de réformer son secteur énergétique. Bien que des défis majeurs persistent, notamment en matière de financement et de gestion des infrastructures, la détermination affichée par les parties prenantes laisse présager un avenir énergétique plus durable et inclusif.


Si Djibouti parvient à tirer parti de cette coopération, le pays pourrait non seulement améliorer son indépendance énergétique et sa compétitivité économique, mais aussi devenir un modèle régional en matière de développement durable. En conjuguant vision à long terme et actions concrètes, Djibouti et la Banque Mondiale posent les fondations d’un avenir prometteur pour la population djiboutienne, où l’énergie durable deviendra un moteur de croissance et de progrès social.

Djibouti/BM , un partenariat stratégique pour une transformation économique durable



 La cité ministérielle a abrité aujourd’hui des réunions stratégiques  entre le Ministre des Finances de Djibouti, M. Ilyas Moussa Dawaleh accompagné de des collaborateurs et des représentants de la Banque Mondiale, dont M. Dione, Vice-Président pour la région MENA, illustrent une dynamique prometteuse pour l’avenir économique du pays. Ces discussions de haut niveau, axées sur des enjeux cruciaux tels que la pauvreté, la diversification économique et la digitalisation, soulignent la nécessité pour Djibouti de consolider ses partenariats internationaux afin de surmonter les défis internes tout en saisissant les opportunités globales.



Lors de la première réunion, il a été en lumière un dialogue empreint de solennité et de coopération. Djibouti, malgré ses ressources limitées, a su capter l’attention de la Banque Mondiale, une institution clé dans le développement des pays émergents. M. Dawaleh et M. Dione ont abordé des thèmes fondamentaux, notamment l’éducation, la santé, l’innovation et l’entrepreneuriat, considérés comme des piliers de la transformation socio-économique du pays. Ces secteurs sont essentiels pour répondre aux besoins d’une population jeune, en pleine expansion, tout en assurant une croissance durable.



L'accent mis sur la digitalisation de l'économie et l'accès aux services de base est une reconnaissance claire que Djibouti ne peut plus se reposer uniquement sur ses secteurs traditionnels, notamment les infrastructures portuaires. Pour s'assurer une place compétitive sur la scène internationale, le pays doit exploiter les technologies modernes et préparer sa main-d'œuvre aux métiers de demain.


Par la suite, les deux parties ont eu une autre rencontre pour renforcer leur vision stratégique en soulignant l’importance de la diversification économique. Djibouti ne peut plus dépendre uniquement du secteur portuaire et militaire, qui bien que lucratifs, ne sont pas à l’abri des chocs externes. La Banque Mondiale, à travers ses programmes de soutien, s’est engagée à aider Djibouti à élargir sa base économique, en stimulant des secteurs comme l’innovation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.



Ce partenariat est d’autant plus pertinent que Djibouti aspire à devenir un pôle régional de compétences, un carrefour de talents capable de répondre aux besoins des marchés internationaux, en particulier ceux du Golfe et de l’Europe. En s’inspirant de modèles tels que celui du Kenya, le pays ambitionne de moderniser ses infrastructures et de mieux intégrer sa jeunesse dans les marchés globaux.


En effet , les rencontres entre Djibouti et la Banque Mondiale ne sont pas simplement des échanges de courtoisie, mais des jalons stratégiques dans la quête du pays vers une transformation durable. À travers ces discussions, Djibouti se positionne comme un acteur sérieux du développement en Afrique de l’Est, prêt à tirer parti des ressources humaines locales et des nouvelles technologies pour bâtir un avenir prospère.


Cependant, plusieurs défis demeurent. Le succès de cette transformation dépendra de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des réformes structurelles, à créer un environnement favorable à l’investissement, et à garantir une gouvernance transparente. En parallèle, le soutien de la communauté internationale, notamment celui de la Banque Mondiale, sera déterminant pour assurer la pérennité des avancées économiques.


In fine , les  perspectives et retombées possibles de cette initiative entre Djibouti et la Banque Mondiale sont prometteuses à plusieurs égards. Tout d’abord, la diversification économique, couplée à la digitalisation, pourrait considérablement réduire la dépendance du pays vis-à-vis de ses secteurs traditionnels comme le transport maritime et militaire, en stimulant des industries émergentes telles que les technologies de l’information, l’entrepreneuriat et l’innovation. Par ailleurs, l’accent mis sur l’éducation et la formation des jeunes préparera une nouvelle génération de travailleurs qualifiés, capables de répondre aux besoins des marchés internationaux, notamment ceux du Golfe et de l’Europe. Ce repositionnement économique pourrait non seulement améliorer le niveau de vie des Djiboutiens, mais également attirer davantage d’investissements étrangers et solidifier la place de Djibouti comme hub régional. De plus, l'engagement à long terme de la Banque Mondiale dans des réformes structurelles et des programmes de développement devrait renforcer la résilience économique du pays face aux défis mondiaux, tout en ouvrant la voie à une croissance inclusive et durable.


Enfin , les réunions stratégiques qui ont eu lieu entre le MEFI  et la Banque Mondiale témoignent d’une vision claire et ambitieuse pour l’avenir économique du pays. En s’attaquant aux défis de la pauvreté, de la diversification économique et de la digitalisation, Djibouti se place résolument sur une trajectoire de modernisation et de croissance durable. Le partenariat avec la Banque Mondiale, avec son engagement à soutenir des secteurs clés comme l’éducation, l’innovation et l’entrepreneuriat, offre à Djibouti l’opportunité de renforcer son rôle en tant que pôle de compétences régionales. Cependant, pour que cette transformation devienne une réalité, il est impératif que le gouvernement mette en œuvre les réformes nécessaires, tout en garantissant une gouvernance transparente et un cadre propice à l’investissement. Les retombées de cette initiative, si elle est menée à bien, pourraient être considérables, positionnant Djibouti comme un acteur économique incontournable en Afrique de l’Est et au-delà, tout en améliorant la qualité de vie de ses citoyens.

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