lundi 16 septembre 2024

Djibouti/BM , un partenariat stratégique pour une transformation économique durable



 La cité ministérielle a abrité aujourd’hui des réunions stratégiques  entre le Ministre des Finances de Djibouti, M. Ilyas Moussa Dawaleh accompagné de des collaborateurs et des représentants de la Banque Mondiale, dont M. Dione, Vice-Président pour la région MENA, illustrent une dynamique prometteuse pour l’avenir économique du pays. Ces discussions de haut niveau, axées sur des enjeux cruciaux tels que la pauvreté, la diversification économique et la digitalisation, soulignent la nécessité pour Djibouti de consolider ses partenariats internationaux afin de surmonter les défis internes tout en saisissant les opportunités globales.



Lors de la première réunion, il a été en lumière un dialogue empreint de solennité et de coopération. Djibouti, malgré ses ressources limitées, a su capter l’attention de la Banque Mondiale, une institution clé dans le développement des pays émergents. M. Dawaleh et M. Dione ont abordé des thèmes fondamentaux, notamment l’éducation, la santé, l’innovation et l’entrepreneuriat, considérés comme des piliers de la transformation socio-économique du pays. Ces secteurs sont essentiels pour répondre aux besoins d’une population jeune, en pleine expansion, tout en assurant une croissance durable.



L'accent mis sur la digitalisation de l'économie et l'accès aux services de base est une reconnaissance claire que Djibouti ne peut plus se reposer uniquement sur ses secteurs traditionnels, notamment les infrastructures portuaires. Pour s'assurer une place compétitive sur la scène internationale, le pays doit exploiter les technologies modernes et préparer sa main-d'œuvre aux métiers de demain.


Par la suite, les deux parties ont eu une autre rencontre pour renforcer leur vision stratégique en soulignant l’importance de la diversification économique. Djibouti ne peut plus dépendre uniquement du secteur portuaire et militaire, qui bien que lucratifs, ne sont pas à l’abri des chocs externes. La Banque Mondiale, à travers ses programmes de soutien, s’est engagée à aider Djibouti à élargir sa base économique, en stimulant des secteurs comme l’innovation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat.



Ce partenariat est d’autant plus pertinent que Djibouti aspire à devenir un pôle régional de compétences, un carrefour de talents capable de répondre aux besoins des marchés internationaux, en particulier ceux du Golfe et de l’Europe. En s’inspirant de modèles tels que celui du Kenya, le pays ambitionne de moderniser ses infrastructures et de mieux intégrer sa jeunesse dans les marchés globaux.


En effet , les rencontres entre Djibouti et la Banque Mondiale ne sont pas simplement des échanges de courtoisie, mais des jalons stratégiques dans la quête du pays vers une transformation durable. À travers ces discussions, Djibouti se positionne comme un acteur sérieux du développement en Afrique de l’Est, prêt à tirer parti des ressources humaines locales et des nouvelles technologies pour bâtir un avenir prospère.


Cependant, plusieurs défis demeurent. Le succès de cette transformation dépendra de la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des réformes structurelles, à créer un environnement favorable à l’investissement, et à garantir une gouvernance transparente. En parallèle, le soutien de la communauté internationale, notamment celui de la Banque Mondiale, sera déterminant pour assurer la pérennité des avancées économiques.


In fine , les  perspectives et retombées possibles de cette initiative entre Djibouti et la Banque Mondiale sont prometteuses à plusieurs égards. Tout d’abord, la diversification économique, couplée à la digitalisation, pourrait considérablement réduire la dépendance du pays vis-à-vis de ses secteurs traditionnels comme le transport maritime et militaire, en stimulant des industries émergentes telles que les technologies de l’information, l’entrepreneuriat et l’innovation. Par ailleurs, l’accent mis sur l’éducation et la formation des jeunes préparera une nouvelle génération de travailleurs qualifiés, capables de répondre aux besoins des marchés internationaux, notamment ceux du Golfe et de l’Europe. Ce repositionnement économique pourrait non seulement améliorer le niveau de vie des Djiboutiens, mais également attirer davantage d’investissements étrangers et solidifier la place de Djibouti comme hub régional. De plus, l'engagement à long terme de la Banque Mondiale dans des réformes structurelles et des programmes de développement devrait renforcer la résilience économique du pays face aux défis mondiaux, tout en ouvrant la voie à une croissance inclusive et durable.


Enfin , les réunions stratégiques qui ont eu lieu entre le MEFI  et la Banque Mondiale témoignent d’une vision claire et ambitieuse pour l’avenir économique du pays. En s’attaquant aux défis de la pauvreté, de la diversification économique et de la digitalisation, Djibouti se place résolument sur une trajectoire de modernisation et de croissance durable. Le partenariat avec la Banque Mondiale, avec son engagement à soutenir des secteurs clés comme l’éducation, l’innovation et l’entrepreneuriat, offre à Djibouti l’opportunité de renforcer son rôle en tant que pôle de compétences régionales. Cependant, pour que cette transformation devienne une réalité, il est impératif que le gouvernement mette en œuvre les réformes nécessaires, tout en garantissant une gouvernance transparente et un cadre propice à l’investissement. Les retombées de cette initiative, si elle est menée à bien, pourraient être considérables, positionnant Djibouti comme un acteur économique incontournable en Afrique de l’Est et au-delà, tout en améliorant la qualité de vie de ses citoyens.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

IMD,BRAVO

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