samedi 5 octobre 2024

Signature d’un protocole d’accord entre Djibouti et l’Arabie Saoudite dans le domaine de la cybersécurité

 


Dans le cadre du renforcement de la coopération entre la République de Djibouti et le Royaume d’Arabie Saoudite, un protocole d'accord a été signé le [date] entre le Secrétaire Général du Gouvernement de Djibouti, M. Almis Mohamad Abdillahi, et le Gouverneur de l'Autorité Nationale de Cybersécurité de l’Arabie Saoudite. Cet accord marque une nouvelle étape dans la collaboration entre les deux pays, notamment dans un domaine devenu stratégique en raison des défis posés par l’essor rapide de la numérisation.



Les discussions ont porté sur la nécessité de renforcer les capacités des deux nations à faire face aux cybermenaces croissantes, de sécuriser leurs infrastructures critiques et de promouvoir un échange d'expertise et de bonnes pratiques. La cybersécurité est désormais au cœur des préoccupations nationales et internationales, notamment avec les avancées technologiques qui transforment les secteurs publics et privés.



M. Almis Mohamad Abdillahi a souligné l'importance de cet accord pour Djibouti, un pays en pleine transition numérique, où la protection des données et des systèmes informatiques est essentielle pour soutenir le développement économique et social. Le gouverneur de l'Autorité Nationale de Cybersécurité d’Arabie Saoudite, pour sa part, a exprimé son souhait de voir cette coopération se traduire par des actions concrètes et efficaces, contribuant ainsi à la stabilité et à la sécurité des deux nations dans le cyberespace.



Cette nouvelle alliance entre Djibouti et l'Arabie Saoudite dans le domaine de la cybersécurité témoigne de la volonté des deux États de relever les défis technologiques de demain, tout en assurant un développement numérique sûr et durable. 



En perspective , les retombées potentielles de cet accord de coopération dans le domaine de la cybersécurité entre Djibouti et l'Arabie Saoudite sont nombreuses. Tout d’abord, il permettra à Djibouti de renforcer ses capacités techniques et institutionnelles pour faire face aux menaces croissantes dans le cyberespace, en s'appuyant sur l'expertise avancée de l'Arabie Saoudite. Cela favorisera la protection des infrastructures critiques du pays, comme les secteurs financier et énergétique, tout en sécurisant les données sensibles. Par ailleurs, cet accord ouvre la voie à des échanges technologiques et des formations spécialisées pour les professionnels du secteur, ce qui contribuera à l’essor de l'économie numérique djiboutienne. En renforçant la résilience face aux cyberattaques, Djibouti pourra également attirer davantage d’investissements étrangers, rassurés par un environnement numérique sécurisé. Enfin, cette coopération renforcera la position stratégique de Djibouti en tant que hub régional dans un contexte de numérisation croissante en Afrique de l’Est.


Enfin , le protocole d'accord prévoit également des programmes de formation et de sensibilisation pour les experts en cybersécurité, ainsi qu'une coopération dans les enquêtes liées aux cyberattaques transfrontalières. Les deux pays entendent jouer un rôle actif dans la sécurisation du cyberespace régional et mondial.

mercredi 2 octobre 2024

Le gouvernement Djiboutien et l’International Finance Corporation s'associent pour promouvoir le développement des services financiers par le dialogue public-privé

 


 Le Secrétariat d'État à l'Investissement et au Développement du Secteur Privé, en collaboration avec l'International Finance Corporation (IFC), membre du Groupe de la Banque Mondiale, a organisé ce matin, un atelier de formation visant à renforcer le dialogue public-privé (DPP) pour promouvoir le développement des services financiers à Djibouti.



Cet atelier s'est tenu en présence de Mme Safia Ali Gadileh, ministre d'État chargée des Investissements et du Développement du Secteur Privé, de M. Hassan Houmad Ibrahim, ministre de l'Infrastructure et de l'Équipement, de M. Youssouf Moussa Dawaleh, président de la Chambre de Commerce, de Mme Fatou Fall, représentante de la Banque Mondiale à Djibouti, ainsi que de M. Abdel-Razzaq Ahmed Idris, secrétaire général du ministère de l'Économie et des Finances. Des représentants des secteurs public et privé ont également pris part à cet événement.



Cette initiative s'inscrit dans les efforts continus du gouvernement de Djibouti pour améliorer l'environnement économique du pays, en particulier pour les femmes et les jeunes entrepreneurs, tout en favorisant les investissements privés dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, le tourisme et l'agrobusiness.



L'atelier a réuni les principaux acteurs du secteur financier, dont des représentants du gouvernement, du secteur privé et des institutions financières, pour discuter des meilleures pratiques en matière de DPP. L'IFC a partagé des expériences internationales et des exemples de bonnes pratiques en matière de plateformes d'engagement entre les secteurs public et privé, avec pour objectif de soutenir le développement des services financiers à Djibouti.



Cette rencontre, axée sur l'innovation dans le secteur financier, a permis aux participants de mieux appréhender les défis et opportunités liés à l'implémentation de mécanismes de crédit-bail. Ils ont également eu l'occasion de découvrir des outils pratiques pour la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de réformes clés. Un accent particulier a été mis sur l'amélioration de l'accès des PME à des services financiers innovants, incluant le crédit-bail, les solutions de paiement numérique et d'autres produits financiers adaptés aux besoins spécifiques des entreprises locales.



Les discussions ont souligné l'importance du dialogue public-privé pour créer un environnement favorable à une croissance économique inclusive, dans lequel le secteur financier joue un rôle central dans la compétitivité des PME. Ces dernières sont perçues comme des moteurs essentiels de la création de richesse, d'emplois et de réduction de la pauvreté. La collaboration entre le gouvernement djiboutien et l'IFC vise ainsi à renforcer un secteur financier efficace, capable de stimuler l'attractivité du pays et de promouvoir le développement du secteur privé national.

Le renforcement des capacités des agents municipaux à Djibouti, un enjeu stratégique pour la gouvernance locale

 La Mairie de Djibouti-ville  a célébré ce  mercredi 02 octobre 2024, une étape clé dans le processus de renforcement des capacités de ses agents municipaux à travers une cérémonie de remise d'attestations organisée à l'Hôtel Best Western. 



Cet événement, organisé dans le cadre du

projet Progouv, s'est tenu en présence  du

Maire de Djibouti M. Said Daoud, du Secrétaire Général du Ministère délégué chargé de la décentralisation, M. Mohamed Issé Faradje Mohamed, M. Eric de Guerpel, le Directeur de l’AFD à Djibouti, , M. Charmake Idriss Ali  ,directeur de l’INAP), M. Emanuel  coordinateur  de l’expertise France du   PROUGOUV A la  Mairie , Le Secrétaire de l'exécutif de Réforme administrative , président de la commune de Balbala , président adjoint de la commune de Boulaos et l’adjointe de la commune de Ras Dika et des représentants du ministère de la Decentralisation ainsi que les formés . 



Ce moment symbolise l'aboutissement d'un premier cycle de formation, destiné à plus de 50 agents des communes et de la Mairie, organisé en collaboration avec l'Institut National d'Administration Publique (INAP) et Expertise France. L'initiative s'inscrit dans le cadre du Projet d'appui à la Gouvernance de la Ville de Djibouti (PROGOUV), financé par l'Agence Française de Développement (AFD).



Ce cycle de formation, qui s'est déroulé entre le 24 mars et le 5 juin 2024, marque une étape essentielle dans l'approfondissement de la décentralisation à Djibouti. Le discours du Secrétaire Général du Ministère délégué chargé de la décentralisation, M. Mohamed Issé Faradje, lors de la cérémonie, a souligné l'importance cruciale des collectivités territoriales dans la fourniture de services publics de proximité. La formation continue des agents municipaux, dans des domaines aussi stratégiques que la gestion de projet, les ressources humaines, et la passation des marchés publics, vise à améliorer la qualité des services rendus aux citoyens.



En effet, cette initiative est en phase avec l'un des objectifs centraux du gouvernement djiboutien, à savoir le renforcement des capacités des collectivités locales, gage de la réussite de la décentralisation. Il ne s'agit pas seulement d'une obligation légale, mais d'une nécessité pour permettre aux collectivités de mieux répondre aux besoins des populations, surtout dans une capitale en pleine croissance comme Djibouti. La formation des agents municipaux devient ainsi un levier stratégique pour l'efficience des administrations locales.



Dans cette optique , l’organisation de ces formations, facilitée par l'INAP et Expertise France dans le cadre du PROGOUV, montre bien que la gouvernance locale est au cœur des préoccupations des partenaires internationaux comme l'AFD. Le financement de l'AFD à travers ce projet témoigne de l'intérêt croissant des partenaires internationaux pour accompagner les pays en développement dans la mise en œuvre de réformes de gouvernance et de décentralisation. Comme l’a indiqué M. Eric de Guerpel, le Directeur de l’AFD à Djibouti, ces formations sont primordiales pour équiper les agents municipaux des compétences nécessaires à la gestion des affaires locales.


Ce partenariat entre les acteurs locaux et internationaux souligne également la volonté des institutions djiboutiennes de s'inscrire dans une dynamique de modernisation administrative, notamment par le biais de la formation continue. Il s'agit là d'un facteur essentiel pour la pérennisation des acquis et la réussite des réformes dans le cadre de la décentralisation.



Dans son discours, le Maire de la Ville, Saïd Daoud Mohamed, a insisté sur l'importance pour les agents de tirer profit des opportunités de formation offertes, en rappelant leur rôle central dans l'amélioration des services aux citoyens. Les compétences acquises par ces agents sont destinées à se traduire concrètement sur le terrain, par une plus grande efficacité dans la gestion quotidienne des affaires municipales, que ce soit dans les domaines des archives, des ressources humaines ou de la passation des marchés publics.


La prochaine étape annoncée par le Maire est le lancement, dans les semaines à venir, d'un deuxième cycle de formation, cette fois destiné aux agents de l'état civil. Ces formations à venir, en linguistique et en gestion de l’état civil, revêtent une importance stratégique, notamment parce que ces agents représentent une part significative de l'effectif de la Mairie et des communes. Le renforcement des compétences dans ce secteur précis répond à une double exigence : l'amélioration de la gestion administrative et la satisfaction des besoins croissants des citoyens, notamment en matière d'enregistrement et de gestion des données personnelles.


Ainsi , cette cérémonie de remise d’attestations s'inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de la gouvernance à Djibouti. Elle reflète une vision de la Mairie et du gouvernement djiboutien qui misent sur le développement des ressources humaines pour atteindre des objectifs de gouvernance locale efficace. Dans un contexte où la décentralisation devient un pilier essentiel du développement, la formation continue des agents municipaux s’avère être l’une des pierres angulaires de la réussite des réformes engagées.


Il est à noter que l’Agence Française de Développement (AFD) joue un rôle majeur dans ce projet gouvernemental en apportant son expertise technique et financière. Grâce à son engagement en faveur du développement durable et de la réduction des inégalités, l'AFD soutient l'élaboration et la mise en œuvre de stratégies innovantes qui répondent aux besoins spécifiques du pays. En facilitant l'accès à des financements adaptés et en favorisant des partenariats solides entre les acteurs locaux et internationaux, l'AFD contribue significativement à la réalisation des objectifs du projet. Son accompagnement permet également d'assurer la pérennité des initiatives engagées, garantissant ainsi des impacts durables sur le développement économique et social de la région.


Pour rappel , le renforcement des capacités des agents de la Mairie et des communes  est un levier stratégique pour améliorer la gouvernance locale et soutenir la décentralisation. En formant ces agents à la gestion des services publics, notamment dans des domaines clés tels que la gestion de projet et la passation des marchés, le programme contribue à une meilleure efficacité des administrations locales. Cela permet d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens, renforçant ainsi la légitimité et la confiance envers les institutions locales, tout en réduisant les tensions sociales liées aux dysfonctionnements des services publics.


 In fine, les retombées potentielles du programme de renforcement des capacités des agents municipaux à Djibouti, illustrées par la cérémonie du 2 octobre 2024, sont significatives pour la gouvernance locale. La formation des agents sur des thématiques clés telles que la gestion de projet, les ressources humaines et la passation des marchés publics constitue un levier stratégique pour améliorer l’efficacité des services municipaux. Ces nouvelles compétences permettront d’optimiser la gestion des affaires locales et d’améliorer la qualité des services rendus aux citoyens, conformément aux objectifs de décentralisation. En renforçant la professionnalisation des équipes, ce programme contribue à une meilleure gestion administrative tout en offrant des réponses plus rapides et adaptées aux besoins des populations. De plus, le soutien international, notamment à travers le partenariat avec l’AFD et Expertise France, renforce la crédibilité des réformes en cours et stimule la modernisation des institutions locales. L’extension du programme à d’autres secteurs, comme l’état civil, assure également une amélioration continue des services publics de proximité, répondant ainsi aux attentes croissantes des citoyens.


Cette initiative favorise également une gouvernance plus participative et inclusive dans la gestion des affaires locales. Le partenariat avec des acteurs internationaux tels que l’AFD et Expertise France accompagne la modernisation des institutions djiboutiennes et garantit la durabilité des réformes entreprises. À terme, la décentralisation et la professionnalisation accrue des agents municipaux contribueront à dynamiser l’économie locale, attirer des investissements, et ainsi soutenir la croissance ainsi que la stabilité politique et économique du pays. Ainsi , ce programme initié par la Mairie de Djibouti-ville s’inspire de la feuille de route du président de la République S/E Ismail Omar Guelleh en politique de décentralisation. 


Enfin , le  Projet d’appui à la Gouvernance de la Ville de Djibouti (PROGOUV) et les actions qui en découlent témoignent de la volonté de bâtir des collectivités territoriales fortes, capables de porter les aspirations des citoyens et de répondre efficacement aux défis auxquels fait face la capitale. Cette cérémonie du 02 octobre n'est donc pas seulement la clôture d'un programme de formation, mais aussi le signe d'un engagement fort pour une gouvernance municipale modernisée, au service de la population. 

mardi 1 octobre 2024

Promouvoir une gouvernance mondiale plus juste et équitable

 


Dans un entretien accordé au Quotidien du Peuple , le Président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh indique que des initiatives dans les infrastructures, le commerce, l'investissement et le financement, l'éducation, la santé et les technologies de l'information sont mises en œuvre à travers ce forum, avec des résultats abondants. Il fait part de son espoir que l'Afrique et la Chine continueront à renforcer leur solidarité et coopération dans les domaines concernés et à construire conjointement une communauté de haut niveau avec un avenir partagé pour l'Afrique et la Chine.


S/E Ismail Omar Guelleh 

« Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est une plateforme cruciale pour renforcer les relations entre les pays africains et la Chine, en particulier dans le contexte de la construction d'une communauté d'avenir partagé de haut niveau ».


Le président Guelleh souligne que l'Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI) lancée par la Chine et la Vision Djibouti 2035 de Djibouti sont deux cadres stratégiques qui se sont alignés pour réaliser le développement à Djibouti et améliorer le bien-être de la population. Le Chemin de fer Djibouti-Addis-Abeba, reliant Djibouti à l'Éthiopie, aide beaucoup à favoriser la circulation des personnels et des biens et à renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays. La Zone franche internationale de Djibouti est un projet phare qui permet à Djibouti d'être un centre économique important dans la région, attirant des investissements étrangers et créant des emplois locaux. Les projets structurants tel que l'Adduction d'eau construite par les entreprises chinoises améliorent les conditions de vie locales. Le président Guelleh formule son attente d'approfondir davantage la coopération entre Djibouti et la Chine et d'accélérer le développement durable et inclusif à Djibouti.

« Le FOCAC contribue au développement socio-économique des pays africains ». Selon le président Guelleh, le FOCAC est un mécanisme de dialogue collectif et de recherche de consensus entre l'Afrique et la Chine, qui aide les deux parties à mener une coopération basée sur le respect mutuel et les avantages réciproques. Il donne comme exemple la construction des routes, des ports et des chemins de fer en Afrique qui contribuent à l'intégration économique régionale, l'envoi d'équipes médicales et la construction d'hôpitaux pour soutenir les systèmes de santé et améliorer la qualité des soins en Afrique. « Le FOCAC continue à jouer un rôle central dans le renforcement de la coopération Afrique-Chine, offrant un cadre pour des partenariats mutuellement bénéfiques », conclut le président Guelleh.


« La Chine reste un partenaire incontournable pour l'Afrique », déclare le président Guelleh, soulignant que « la Chine a toujours adhéré aux principes de sincérité, de résultats réels, d'affinité et de bonne foi envers l'Afrique, ainsi qu'au principe de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, tout en renforçant son soutien et coopération avec les pays africains. Les résultats sont visibles ».


« La modernisation à la chinoise constitue un exemple important pour l'Afrique », poursuit le président Guelleh, pour qui la transformation de la Chine au cours des dernières décennies est spectaculaire. « Des villes comme Shanghai, Shenzhen, et Beijing sont devenues des symboles de cette modernisation rapide, avec des infrastructures de pointe, une urbanisation rapide, et un développement technologique impressionnant », détaille-t-il. Selon le président, l'Afrique pourrait s'inspirer de ce modèle pour créer des zones économiques spéciales, attirer les investissements étrangers et développer ses industries locales, pour moderniser l'agriculture et améliorer la sécurité alimentaire, pour faciliter le commerce intra-africain et attirer les investissements au profit de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

« L'engagement actuel du gouvernement chinois en faveur d'un développement de haute qualité et d'une ouverture de plus haut niveau présente plusieurs opportunités importantes pour la coopération internationale et le développement de l'économie mondiale », le président Guelleh souligne. Il observe que la Chine intensifie ses efforts en matière d'innovation technologique, notamment dans les secteurs émergents comme l'intelligence artificielle, la biotechnologie, et les énergies renouvelables, ce qui ouvre la porte à davantage de collaborations internationales et au développement commun. « Un engagement fort de la Chine en faveur d'un développement de qualité peut également contribuer à la stabilité économique mondiale », dit le président Guelleh.

« Le FOCAC renforce la position collective de la Chine et des pays africains dans les forums internationaux, favorisant une gouvernance mondiale plus juste et équitable et permet ainsi à faire entendre la voix des pays en développement sur la scène mondiale ». Le président Guelleh appelle que les pays africains et la Chine unissent leurs voix afin de mieux refléter les intérêts du Sud global sur la scène internationale et de renforcer leur influence collective dans les négociations internationales, notamment sur des sujets comme le changement climatique et le développement durable.


Source : Le Quotidien du peuple en ligne 

lundi 30 septembre 2024

Séance ordinaire du Conseil de la Mairie de Djibouti : Priorités municipales pour le développement de la capitale

 


Ce matin, la Mairie de Djibouti a tenu sa séance ordinaire du Conseil, marquée par des échanges constructifs sur la gestion municipale et le développement de la ville. La réunion a débuté par une série de formalités, dont la lecture du Saint Coran, l'hymne national, et les salutations du Maire, Son Excellence M. SAID DAOUD MOHAMED, qui a remercié les participants pour leur engagement.


M. Said Daoud , Maire de Djibouti-ville 

Dans son discours d’ouverture, le Maire a mis en avant l’importance des équipements et des formations pour les agents municipaux dans le cadre de la modernisation du système municipal. Il a également annoncé des projets d’embellissement, notamment la plantation d’arbres dans plusieurs quartiers. En conclusion, il a abordé la bonne santé du Président de la République, El Hadj ISMAIL OMAR GUELLEH, et dénoncé les rumeurs malveillantes circulant sur les réseaux sociaux.



L'un des points saillants de la réunion fut l’intervention de la Maire adjointe, qui a rappelé l’importance de ces rencontres pour la gestion municipale. Elle a présenté plusieurs projets visant à améliorer la propreté urbaine et la régulation des déversements d’eau, tout en insistant sur l'application stricte des lois.



Les discussions ont également porté sur des questions d’organigramme, avec la réorganisation des services municipaux pour une plus grande efficacité. Le Conseil a voté sur plusieurs textes importants, parmi lesquels l’arrêté relatif à la tarification des occupations du domaine public et un texte modifiant les règles sur les dépôts sauvages et le déversement des eaux usées.



Voici les principaux textes votés et approuvés à l’unanimité :


1. Arrêté sur la tarification des occupations du domaine public

   Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Révision de la gestion et de la tarification des espaces publics et des marchés.


2. Révision de l’organigramme de la Mairie

Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Amélioration de l'efficacité des services municipaux par la création de nouvelles missions administratives.


3. Projets prioritaires de la Mairie

   Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Approbation de projets tels que la création d’une brigade de salubrité, la réhabilitation de la bibliothèque municipale, et l'aménagement de la plage de Siesta.


4. Arrêté N° 055 sur la règlementation des dépôts sauvages

   Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Renforcement des normes de propreté et lutte contre les dépôts sauvages à Djibouti-Ville.



Sous la direction de M. SAID DAOUD MOHAMED, la Mairie de Djibouti poursuit sa mission de développement durable et de gestion municipale transparente. Comme l’a souligné le Maire : « Ensemble, nous pouvons bâtir une ville plus propre, plus ordonnée et plus sûre pour le bien-être de notre communauté. »

 

Pour rappel, les  missions de la Mairie de Djibouti s’articulent autour de la gestion efficace et durable de la ville, en veillant à améliorer la qualité de vie des citoyens. Parmi ses principales responsabilités figurent l’aménagement urbain, la régulation des espaces publics, la gestion des services municipaux, et la préservation de l’environnement. La Mairie est également chargée de garantir la propreté de la ville à travers la mise en place de politiques de salubrité, telles que la gestion des déchets et la lutte contre les dépôts sauvages. Elle joue un rôle clé dans la planification et la réalisation de projets d’infrastructures, notamment en matière de transport, d’espaces verts, et de loisirs. De plus, elle s’engage à promouvoir le développement économique local en facilitant les échanges avec les acteurs privés et en soutenant des initiatives qui visent à attirer les investissements. En tant qu’institution de proximité, la Mairie de Djibouti a pour mission de servir les intérêts de la population en favorisant un cadre de vie inclusif, moderne et respectueux des besoins des citoyens. Et l’actuel Maire de la capitale M. Said a exhorté les membres du conseil de Djibouti qu’il est indéniable d’atteindre les objectifs fixés dans les délais impartis de ce mandat coûte que coûte. 


En perspective , les retombées potentielles des décisions prises lors de cette séance ordinaire du Conseil de la Mairie de Djibouti sont prometteuses pour l’avenir de la ville. L’adoption de l’arrêté sur la tarification des occupations du domaine public, ainsi que la réorganisation de l’organigramme municipal, devraient permettre une gestion plus efficiente des ressources et une meilleure régulation des espaces publics. Les projets prioritaires, tels que la création d’une brigade de salubrité et l’aménagement de la plage de Siesta, auront un impact direct sur la qualité de vie des habitants, en renforçant la propreté urbaine et en offrant de nouveaux espaces de loisirs. Par ailleurs, les mesures prises pour lutter contre les dépôts sauvages et les déversements d’eaux usées contribueront à assainir l’environnement et à améliorer l’image de la ville, attirant potentiellement des investissements et favorisant un développement durable. Ces initiatives témoignent d’une volonté de modernisation et d’amélioration continue de la capitale, avec des bénéfices tangibles pour l’ensemble des citoyens.


Enfin , la  séance s’est conclue sur une note positive, avec un consensus général autour des projets prioritaires et des initiatives d'embellissement de la ville. Le Maire a clôturé la réunion en saluant les efforts de tous et en réaffirmant l’engagement de la Mairie à offrir un cadre de vie agréable aux citoyens.

dimanche 29 septembre 2024

Le sommet Afrique-France 2026 , un tournant vers un multilatéralisme inclusif à Nairobi


Le prochain sommet Afrique-France se tiendra à Nairobi au cours du premier trimestre 2026, marquant une première depuis 1973, car l'événement ne se déroulera ni en France ni dans un pays d'Afrique francophone. Cette annonce a été faite le mercredi 25 septembre par le président français Emmanuel Macron et son homologue kényan William Ruto, lors de leur rencontre à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.



Cet événement revêt une importance particulière, car il reflète l’élargissement des relations de la France avec l’ensemble des 54 pays du continent africain, et non plus seulement avec ses partenaires francophones traditionnels. Certains y voient également une illustration du recul de l’influence française dans ses anciennes colonies, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où des régimes militaires hostiles à Paris ont pris le pouvoir à la suite de coups d’État depuis 2020.


Ce sommet marque un retour à un format classique, avec la participation de chefs d’État et de gouvernement, le dernier sommet de ce type ayant eu lieu à Bamako en 2017 sous la présidence de François Hollande. En 2021, Emmanuel Macron avait opté pour un format inédit à Montpellier, réunissant des représentants des sociétés civiles africaines plutôt que des dirigeants, dans un effort de « renouveler » les relations France-Afrique, ce qui avait suscité des mécontentements chez certains leaders africains.


Selon l’Élysée, le sommet de 2026, organisé pendant la présidence française du G7, visera à promouvoir un « multilatéralisme inclusif » et abordera des solutions aux défis climatiques, environnementaux, et à la réforme de l’architecture financière internationale. Macron et Ruto, déjà réunis à plusieurs reprises, sont notamment partisans d'une taxe climatique internationale sur les émissions de carbone.


En plus des chefs d’État, le sommet rassemblera également des représentants de la société civile et du secteur privé africains. Tous les dirigeants du continent, y compris ceux de l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger), seront invités pour garantir une participation la plus large possible. 

À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...