mardi 22 octobre 2024

Djibouti et la Banque Mondiale à l’œuvre pour une croissance inclusive

 Hier matin, au siège de la Banque Mondiale à Washington, une délégation djiboutienne de haut niveau a tenu une réunion cruciale avec M. Ousmane Dione, Vice-Président de la Banque Mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Conduite par M. Ilyas Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie, la délégation a inclus des personnalités clés telles que M. Isman Ibrahim Robleh, Ministre du Budget, Mme Mariam Hamadou Ali, Ministre déléguée à l’Économie Numérique et à l’Innovation, et M. Aboubaker Omar Hadi, Président de l’Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti (APZFD), parmi d’autres.



Cette rencontre a marqué un jalon important dans les relations bilatérales entre Djibouti et la Banque Mondiale, avec pour objectif de consolider un partenariat durable en vue de stimuler la croissance économique du pays. Les discussions ont porté sur des sujets stratégiques, notamment la nécessité d’encourager une croissance inclusive, soutenue par le secteur privé et axée sur la création d’emplois pour les jeunes, dans un contexte où Djibouti cherche à tirer profit de sa position géographique stratégique et de son développement infrastructurel.




En outre, un des points forts de l’échange a été le renforcement du capital humain. Il s’agit là d’une priorité pour la Banque Mondiale, qui a souligné l’importance d’investir dans l’éducation et la formation afin d’améliorer la productivité et l’employabilité de la population djiboutienne. Ce volet est crucial pour permettre à Djibouti de relever les défis du chômage et d’intégrer ses jeunes dans des secteurs économiques porteurs, tels que les technologies numériques et les services financiers.



La résilience face aux chocs climatiques et économiques a également été au cœur des discussions. Djibouti, bien que doté d’une stabilité politique, n’est pas à l’abri des vulnérabilités liées au changement climatique et aux fluctuations économiques mondiales. La Banque Mondiale a réitéré son engagement à soutenir les efforts du gouvernement pour renforcer la cohésion sociale, améliorer la gestion des finances publiques et assurer une inclusion sociale élargie. Le développement des infrastructures, notamment dans le domaine énergétique et digital, a également été abordé, avec un accent particulier sur la connectivité, élément fondamental pour l’intégration économique de Djibouti dans les chaînes de valeur mondiales.



Dans cette optique, les perspectives potentielles qui découlent de cette réunion entre la délégation djiboutienne et la Banque Mondiale sont prometteuses. En renforçant leur partenariat, Djibouti peut espérer attirer davantage d’investissements étrangers, surtout dans les secteurs porteurs tels que les infrastructures, l’économie numérique et les énergies renouvelables. Le soutien de la Banque Mondiale en matière de gestion des finances publiques et de développement du capital humain peut également favoriser la mise en place de politiques économiques plus efficaces, garantissant ainsi une croissance inclusive. Par ailleurs, l’accent mis sur la résilience face aux changements climatiques et aux chocs économiques pourrait positionner Djibouti comme un modèle régional en matière d’adaptation et de durabilité. Avec des initiatives stratégiques et un cadre propice à l’innovation, Djibouti a l’opportunité de transformer ses défis en leviers de croissance, tout en améliorant les conditions de vie de sa population.



À travers cet engagement renouvelé, la Banque Mondiale et Djibouti visent à construire un avenir où la croissance économique profite à toutes les couches de la société, tout en assurant la durabilité des réformes entreprises par l’État. Cette réunion marque ainsi une étape déterminante dans la feuille de route du développement économique et social du pays.

Participation du Ministre de la Santé de Djibouti à la 71e Session du Comité Régional de la Méditerranée Orientale

 Le Ministre de la Santé de la République de Djibouti a participé à la 71e session du Comité Régional de la Méditerranée Orientale en tant que Vice-président du comité, du 14 au 17 octobre 2024 à Doha, au Qatar. Organisée sous le thème « Santé sans frontières », cette session a été présidée par l'État du Qatar.



En marge de cette session, le comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la Méditerranée Orientale a adopté plusieurs points cruciaux, incluant le plan opérationnel régional 2025-2028 et des initiatives phares qui contribueront à accélérer les progrès dans trois domaines prioritaires :

- Élargir l’accès aux médicaments, vaccins et produits médicaux essentiels et leur approvisionnement régional.

- Accroître les investissements ciblés dans le personnel de santé pour améliorer la production, l’emploi et la fidélisation des professionnels de santé qualifiés.

- Intensifier l’action de santé publique face à l’usage de substances psychoactives.



Le Comité régional a également approuvé la mise en œuvre de ce plan stratégique en activant le cycle d’investissement de l’OMS et en adaptant les contributions en fonction des contextes nationaux. En outre, le comité a examiné le rapport annuel de la directrice régionale sur les activités de l’OMS.


Durant les quatre jours de cette session, des discussions approfondies et des échanges d'idées et d'expertise ont eu lieu entre les ministres, les représentants des États membres, les organisations partenaires et les experts de l'OMS. Plusieurs résolutions ont été adoptées pour concrétiser les engagements politiques en actions tangibles. Les membres du Comité régional ont également examiné l'évolution de la situation sanitaire et humanitaire dans les territoires palestiniens occupés et les urgences régionales, ainsi que les dernières avancées de l'Organe intergouvernemental de négociation. Il est important de noter que 12 des 22 pays de la région de la Méditerranée Orientale sont touchés par des conflits complexes et des situations d'urgence, ce qui complique la gestion des épidémies et des pandémies, aggravée par les sanctions économiques.


Dans une déclaration, Dr Ahmed Robleh Abdilleh a exprimé sa gratitude à l'État du Qatar pour l'organisation exemplaire de l'événement. Il a également salué le dévouement, la sagacité et l'érudition des Ministres de la santé, des chefs de délégation et des délégués présents. Il a été convenu que la prochaine session du Comité régional aura lieu au Caire, du 9 au 13 octobre 2025.



En marge de cette 71e session, le Ministre de la Santé de Djibouti, accompagné de l’Ambassadeur de Djibouti au Qatar, SEM Dayib Doubad Robleh, a rencontré SE Dre Hanan Al-Kuwari, Ministre de la Santé de l'État du Qatar. Cette réunion a été l’occasion d'explorer les relations de coopération entre les deux pays et de discuter des moyens de renforcer et de développer le domaine de la santé. Un des points phares de leur discussion a porté sur l’accompagnement de l'État du Qatar dans la digitalisation du système de santé en République de Djibouti. Ils ont également évoqué le renforcement des capacités du CHU de Djibouti dans le domaine de la formation et de la recherche sur le traitement des maladies transmissibles et non transmissibles.


Cette session a ainsi permis de renforcer la coopération régionale et internationale en matière de santé, tout en mettant l'accent sur des initiatives concrètes et des engagements pour améliorer la santé publique dans la région de la Méditerranée Orientale.

lundi 21 octobre 2024

#Djibouti/ #Somalie , un renforcement des alliances régionales pour la paix et la sécurité

 


Son Excellence Hassan Sheikh Mohamud, Président de la République Fédérale de Somalie, a effectué une visite de travail en République de Djibouti à l’invitation de Son Excellence Ismail Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti. Ce sommet bilatéral, hautement symbolique, s’inscrit dans un contexte géopolitique où la stabilité et la sécurité de la Corne de l’Afrique demeurent des priorités régionales.



La rencontre entre les deux chefs d’État met en lumière les relations historiques et stratégiques entre Djibouti et la Somalie. Ismail Omar Guelleh et Hassan Sheikh Mohamud ont réaffirmé leur engagement commun envers la paix et la sécurité en Somalie, un enjeu crucial non seulement pour la stabilité de la région mais aussi pour l’ensemble du continent africain. Djibouti a toujours été un acteur central dans les efforts de pacification en Somalie, en particulier à travers sa participation active aux opérations de maintien de la paix, notamment via la mission de l’Union Africaine (ATMIS) et, prochainement, la Mission de Soutien et de Stabilisation de l’Union Africaine en Somalie (AUSSOM).



Hassan Sheikh Mohamud a, par ailleurs, salué les efforts inlassables de son homologue djiboutien dans la consolidation de l’État somalien. Il est indéniable que Djibouti joue un rôle de médiateur dans les efforts de stabilisation, au-delà de sa contribution militaire, en consolidant des liens diplomatiques et en facilitant la coopération régionale.



L’un des points clés de cette visite concerne la transition entre l’ATMIS et l’AUSSOM. Les deux dirigeants ont insisté sur l’importance d’une transition harmonieuse entre ces deux missions de l’Union Africaine. L’AUSSOM, dont le lancement est prévu pour janvier 2025, devra assurer la continuité des efforts de sécurisation en Somalie, tout en renforçant les capacités des Forces de Sécurité Somaliennes (SSF). Ce dernier point est crucial pour permettre une prise en charge autonome des opérations sécuritaires par la Somalie à la fin de la mission de l’AUSSOM.


Le financement de cette nouvelle mission reste une préoccupation majeure pour les deux dirigeants. Ils ont souligné l’importance d’assurer un soutien financier prévisible et durable pour l’AUSSOM, en appelant notamment à explorer toutes les options de financement, y compris la résolution 2719 de l’ONU. Ce plaidoyer commun des deux chefs d’État réitère l’urgence d’une responsabilité internationale partagée dans la gestion de la crise somalienne, tout en assurant que la paix en Somalie est également une condition indispensable pour la stabilité de la Corne de l’Afrique.


En outre , la  coopération entre Djibouti et la Somalie ne se limite pas à la sphère sécuritaire. En témoigne la décision des deux présidents de convoquer une session de la Commission Mixte de Coopération (CMC), un mécanisme essentiel pour formaliser et structurer les relations bilatérales sur des questions aussi variées que l’économie, l’éducation ou encore les infrastructures. Cette initiative vise à approfondir la coopération entre les deux nations en assurant une meilleure coordination au niveau gouvernemental. Elle s’inscrit également dans la volonté des deux États d’explorer de nouveaux axes de développement communs dans des secteurs clés pour la croissance de la région.


Ismail Omar Guelleh a, pour sa part, réaffirmé la solidarité indéfectible de Djibouti envers la Somalie. Cet engagement dépasse la simple assistance sécuritaire. Il s’agit d’un soutien fraternel, enraciné dans une histoire commune et dans la vision partagée d’une Corne de l’Afrique prospère et pacifiée. Ce soutien s’exprime aussi par la volonté djiboutienne d’accompagner la Somalie dans ses efforts de reconstruction étatique, une tâche ardue mais essentielle pour l’avenir du pays.



Par ailleurs , les retombées potentielles de cette rencontre entre le Président djiboutien Ismail Omar Guelleh et le Président somalien Hassan Sheikh Mohamud pourraient se traduire par un renforcement significatif de la coopération bilatérale dans plusieurs domaines. Sur le plan sécuritaire, la transition entre l’ATMIS et l’AUSSOM, avec un soutien accru de la communauté internationale, permettra de consolider les capacités des Forces de Sécurité Somaliennes, garantissant une stabilité durable en Somalie. La réactivation de la Commission Mixte de Coopération (CMC) favorisera, quant à elle, des collaborations économiques et sociales stratégiques, stimulant les échanges commerciaux, les projets d’infrastructure, et le développement régional. Ce rapprochement pourrait aussi influencer positivement la dynamique de paix dans la Corne de l’Afrique, offrant une base solide pour une plus grande intégration régionale et une réponse coordonnée aux défis sécuritaires transfrontaliers.


Enfin, la visite du Président somalien à Djibouti marque un nouveau jalon dans la coopération régionale pour la paix et la sécurité. Les discussions entre les deux chefs d’État révèlent une volonté commune de renforcer les capacités nationales somaliennes tout en assurant la transition des missions de maintien de la paix de l’Union Africaine. Plus largement, cette rencontre illustre la détermination des deux nations à travailler ensemble pour la stabilité de la Corne de l’Afrique, une région clé pour la sécurité de tout le continent africain.

dimanche 20 octobre 2024

La campagne électorale au Somaliland prend ses marques

 La campagne officielle des élections au Somaliland a débuté hier , marquant le véritable coup d’envoi après une longue période de pré-campagne dominée par les deux principaux partis, Kulmiye et Wadani. Désormais, les enjeux sont plus importants et les nouveaux partis tenteront de se démarquer lors de ces élections combinées, regroupant les scrutins présidentiels et législatifs. Leur stratégie se concentrera surtout sur les législatives, dans l’espoir de remporter le plus grand nombre de sièges.



En ce qui concerne les présidentielles, seuls les trois anciens partis ont présenté des candidats : Moussa Bihi, Abdourahman Iro et Faysal Ali Warabe. Comme c’est souvent le cas dans les démocraties à caractère pastoral, l’essentiel de la campagne portera sur la recherche de soutiens auprès des différents clans et sous-clans, reléguant les débats autour des projets politiques au second plan, à l’instar de nombreuses élections en Afrique.


Nous suivrons de près l’évolution de cette campagne, en espérant qu’elle se déroule dans la paix et que le meilleur l’emporte, inshallah.

samedi 19 octobre 2024

Djibouti, Hub stratégique au cœur de la logistique humanitaire mondiale

 


La participation de Djibouti à la prestigieuse conférence internationale sur l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement, tenue à Houston les 8 et 9 octobre 2024, est un signal fort pour la place croissante qu’occupe le pays sur l’échiquier logistique mondial. Le Directeur Général de DMP/PDSA Mr Djama Ibrahim Darar a Représenté le Port de Djibouti  à cet événement organisé par l’USAID a réuni des acteurs clés de l’industrie portuaire et logistique venant des quatre coins du monde, dont Dubaï, Fujaïrah, Rome, Durban, Nairobi, et l’Inde.


Directeur Général de DMP/PDSA Mr Djama Ibrahim Darar

L’enjeu de la rencontre ? Débattre des grands défis du transport logistique mondial, en particulier ceux liés au transit des cargaisons. Et pour Djibouti, ce fut l’occasion de réaffirmer son rôle stratégique en tant que hub régional incontournable dans la Corne de l’Afrique. En effet, son port, déjà bien intégré dans les circuits de distribution internationaux, joue un rôle central dans l’acheminement de l’aide alimentaire, notamment celle de l’USAID, grâce à son emplacement géographique privilégié et ses infrastructures modernes.


Le directeur général du PDSA/DMP n’a pas manqué de souligner cet atout lors des discussions, positionnant Djibouti comme un pilier clé dans la chaîne logistique humanitaire, capable de répondre aux besoins de la région grâce à son système multimodal performant reliant route, rail et mer. Ce discours a trouvé un écho particulier alors que le port de Djibouti accueillait, presque en simultané, le MV Silver Lady, un navire transportant 30 970 tonnes de sorgho dans le cadre de l’aide alimentaire américaine.


La conférence a également permis d’aborder des aspects techniques essentiels, tels que la gestion des cargaisons d’aide, les techniques de fumigation pour prévenir les infestations dans les entrepôts, et la manutention du blé. Les experts présents, dont Paul Vicinanzo, chef de la division transport de l’USAID, ont pu échanger avec la délégation djiboutienne sur des solutions pratiques pour renforcer l’efficacité de la chaîne logistique, un domaine où Djibouti entend renforcer sa compétitivité.


Avec une infrastructure de pointe et une main-d’œuvre qualifiée, Djibouti est résolument tourné vers l’avenir, prêt à relever les défis de l’optimisation de la logistique humanitaire et à consolider son rôle de plaque tournante dans la région. La conférence de Houston a montré, une fois de plus, que le port de Djibouti n’est pas seulement une escale, mais bien un acteur majeur dans la gestion des flux mondiaux d’aide et de marchandises.

Opération Zéro Déchet , la Mairie de Djibouti en marche pour une ville durable

 


Aujourd’hui, Djibouti-ville  a été témoin d’une mobilisation impressionnante dans le cadre d’une nouvelle étape de son engagement pour l’économie bleue et la préservation de l’environnement. À la tête de cette initiative, le Premier Édile de la Ville de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, a donné le coup d’envoi d’une opération ambitieuse intitulée “Zéro Déchet” sur la plage Siesta. Cette journée a vu la participation du Colonel Waiss, chef des Garde-côtes Djiboutiennes, qui a dirigé un contingent de 600 hommes et femmes en appui à cette campagne.


M. Said Daoud , Maire de Djibouti ville et Colonel Wais , commandant en chef des Gardes Côtes 

Ce déploiement de forces s’inscrit dans une stratégie plus large visant à protéger l’environnement et à embellir la capitale. Le colonel Waiss a déclaré que la Garde-côtes se tenait fermement aux côtés du Maire dans ce qu’il a qualifié de « guerre contre les déchets ». Cet engagement traduit une volonté de faire de la préservation de l’environnement une priorité absolue.



Cette journée de nettoyage n’a pas seulement impliqué les Garde-côtes. En effet, plusieurs institutions clés du pays se sont également jointes à l’effort collectif, parmi lesquelles la Direction des Services Techniques de la Mairie, l’Armée Nationale, l’Agence Djiboutienne de Développement (ADR), ainsi que des organisations régionales et internationales comme l’IGAD et l’ONEAD. La participation de ces entités, en réponse à l’appel du Maire, envoie un signal fort : celui d’un engagement commun et résolu pour rendre la ville de Djibouti plus propre et plus agréable à vivre.



Le soutien massif de ces institutions reflète l’importance accordée par les autorités à la lutte contre les déchets et au renforcement de la protection de l’environnement. Il s’agit d’un enjeu central dans le projet de transformation urbaine et environnementale de la capitale, qui est en pleine mutation.


En effet, l’opération Zéro Déchet n’est pas une initiative ponctuelle. Le Maire a affirmé que cette campagne se poursuivra tous les samedis, soulignant qu’elle s’inscrit dans une vision à long terme pour la ville. L’objectif est de faire de Djibouti une ville durable, où la propreté et l’environnement sont des priorités constantes. Ce n’est pas la première fois que la Mairie organise ce type d’opération, et chaque nouvelle édition est un pas de plus vers la réalisation de cette vision.



Monsieur Said Daoud Mohamed a réitéré son engagement à veiller à la propreté de la capitale et à l’embellissement des espaces publics. Il a exprimé sa gratitude envers toutes les institutions et citoyens qui ont contribué à cette journée de nettoyage, réaffirmant que la réussite à long terme du projet Zéro Déchet dépendra de la mobilisation continue de la société civile et des pouvoirs publics.


En outre, l’initiative du Maire de Djibouti met en lumière l’importance de la collaboration entre les institutions publiques et la population. Cette opération incarne la force d’une telle coopération, où chaque acteur, qu’il soit institutionnel ou citoyen, a un rôle essentiel à jouer pour concrétiser une économie durable. Il s’agit là d’un exemple tangible de la manière dont une ville peut s’unir pour protéger ses écosystèmes et promouvoir une meilleure qualité de vie pour ses habitants.



Au-delà de la simple gestion des déchets, cette démarche s’inscrit dans un projet plus vaste visant à instaurer une économie respectueuse de l’environnement, en lien avec les objectifs de l’économie bleue, où les ressources marines sont protégées et valorisées de manière durable. Cette initiative contribue ainsi à poser les bases d’une Djibouti plus résiliente, plus verte et plus accueillante.



Par ailleurs , les retombées potentielles de ce type d’initiative sont multiples et significatives pour la ville de Djibouti. D’abord, sur le plan environnemental, l’opération Zéro Déchet peut contribuer à la réduction des déchets plastiques et autres polluants qui menacent les écosystèmes marins et côtiers, améliorant ainsi la qualité des plages et de l’environnement urbain. Sur le plan économique, une ville plus propre et plus attractive pourrait stimuler le tourisme et attirer davantage d’investissements, notamment dans les secteurs liés à l’économie bleue et à l’écotourisme. Par ailleurs, ces actions renforcent la cohésion sociale en impliquant diverses institutions et citoyens dans un effort collectif, promouvant ainsi une culture de responsabilité environnementale. À long terme, cette dynamique pourrait également influencer les politiques publiques, en encourageant la mise en place de mesures durables, comme des infrastructures de gestion des déchets plus efficaces et des campagnes de sensibilisation continue.



Enfin, l’opération Zéro Déchet de la Mairie de Djibouti ne se limite pas à une action symbolique : elle représente une dynamique durable qui, à long terme, pourrait transformer la capitale en un modèle de ville éco-responsable, à la pointe de la lutte pour la protection de l’environnement dans la région.

jeudi 17 octobre 2024

Rencontre inédite entre le Maire de Djibouti et l’association Global Djibouti Diaspora



 L’hôtel de ville a abrité ce matin une réunion du Maire de la Ville de Djibouti avec le comité exécutif de l’association Global Djibouti Diaspora, en présence de l’ambassadeur Guelleh Idriss Omar. L’objectif de cette rencontre était de discuter de la contribution de la diaspora au développement de la capitale .



M. Said Daoud , le  Maire a chaleureusement accueilli les représentants de la diaspora, soulignant l’importance d’une participation active et constructive de celle-ci pour le progrès national. “Bien que la décentralisation ait tardé à s’implanter dans notre pays par rapport à d’autres nations africaines, la ville de Djibouti travaille à combler ce retard, et nous serons aux côtés des diasporas pour les soutenir dans leurs initiatives”, a-t-il affirmé.



Dans le cadre des discussions, le Maire a évoqué son ambition de transformer Djibouti en une ville propre, insistant sur le projet phare “ZERO DÉCHET”. “Je me bats pour que ce projet aboutisse”, a-t-il déclaré avec conviction. Il a également souligné l’importance de l’unité nationale et la nécessité de lutter contre le tribalisme, qu’il considère comme un frein au développement : “Le tribalisme nous détruit, il faut lutter contre cela.”


Le président du comité exécutif de l’association Global Djibouti Diaspora a, quant à lui, exprimé la gratitude des diasporas pour l’accueil du Maire et a salué les efforts déjà déployés, notamment avec le projet “ZERO DÉCHET”, une initiative qui fait la fierté des Djiboutiens de l’étranger. Il a également mentionné le projet “I LOVE DJIBOUTI”, porté par la diaspora, qui vise à renforcer l’image de Djibouti à travers le monde tout en promouvant la propreté et l’embellissement de la ville.



Dans ses propos de conclusion, le Maire a rappelé l’importance de faciliter l’accès des diasporas aux démarches administratives lorsqu’elles souhaitent contribuer avec des idées novatrices. “Tant que je serai à la tête de cette ville, la diaspora n’aura pas à s’inquiéter, car je mets en œuvre les directives du Président de la République, El Hadj Ismaïl Omar Guelleh”, a-t-il ajouté. En guise de soutien concret, il a annoncé la mise à disposition d’un bureau au sein de l’hôtel de ville pour l’association Global Djibouti Diaspora.



En outre , il a insisté sur la nécessité de sensibiliser la population aux bienfaits de la propreté pour la réussite du projet “ZERO DÉCHET”, et a exprimé sa volonté de renforcer la coopération avec la diaspora. Il a proposé d’organiser des réunions régulières pour examiner les actions futures à entreprendre pour améliorer la ville de Djibouti.



Ce genre d’initiative, qui renforce la collaboration entre les autorités locales et la diaspora, offre des perspectives majeures pour le développement socio-économique de Djibouti. En intégrant la diaspora, souvent dotée de compétences et d’expériences internationales, dans des projets comme “ZERO DÉCHET”, la ville peut bénéficier d’un transfert de savoir-faire, d’expertises et de ressources. Cela pourrait non seulement accélérer la modernisation urbaine, mais aussi encourager la mise en place de pratiques innovantes dans des secteurs comme la gestion des déchets, les énergies renouvelables et les technologies vertes. De plus, le soutien de la diaspora à des initiatives locales favorise un sentiment d’appartenance et de solidarité, essentiel pour stimuler le patriotisme et l’unité nationale. À long terme, ces partenariats pourraient renforcer la résilience économique de Djibouti, attirer des investissements étrangers et stimuler l’entrepreneuriat, contribuant ainsi à un développement durable et inclusif.


Enfin , cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat entre la Ville de Djibouti et ses diasporas, tous unis par une ambition commune : celle d’une capitale moderne, propre et inclusive.

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