dimanche 3 novembre 2024

Khor Angar , le sport au cœur du développement social

 Le Secrétaire d’État aux Sports, S.E Hassan Mohamed Kamil, s’est rendu à Khor Angar pour superviser un projet qui tient particulièrement à cœur aux habitants de cette sous-préfecture : la construction d’un terrain omnisport. Accompagné des responsables locaux et des hauts cadres de son département, il a pu constater l’avancement des travaux d’une infrastructure destinée à devenir un véritable moteur de dynamisme pour la jeunesse locale.



Située dans une région où le sport prend une place croissante dans la vie quotidienne des jeunes, Khor Angar pourrait ainsi bénéficier d’une installation sportive moderne, offrant un espace polyvalent pour diverses disciplines. Cette initiative répond au besoin urgent de modernisation des infrastructures locales, et marque une volonté claire des autorités de promouvoir une pratique sportive saine et accessible.


Outre le plaisir de la compétition et du jeu, l’enjeu de ce terrain omnisport dépasse les simples frontières de la pratique sportive. Cet espace vise à encourager la cohésion sociale, renforcer les liens entre les jeunes et contribuer à lutter contre la délinquance juvénile. “En facilitant l’accès aux installations sportives, notre objectif est de promouvoir le sport comme vecteur d’intégration sociale et de développement personnel”, a déclaré le Secrétaire d’État aux Sports.



Ce projet ambitieux et rassembleur est un signe fort pour la région d’Obock  . L’infrastructure à venir s’inscrit dans une politique d’égalité des chances et d’accompagnement de la jeunesse. Par cette initiative, les responsables locaux espèrent non seulement susciter de nouvelles vocations sportives, mais aussi transmettre des valeurs de respect, de discipline et de solidarité.



Enfin , la jeunesse de Khor Angar peut désormais envisager l’avenir sous un autre jour, dans un cadre qui valorise le bien-être physique, la saine émulation, et un sentiment d’appartenance communautaire. Avec l’arrivée de ce terrain omnisport, le sport à Khor Angar est bien plus qu’un simple divertissement : c’est un levier essentiel pour bâtir un avenir meilleur.

samedi 2 novembre 2024

À propos de l’éducation souverainiste

 


Chronique éducative 

Former des esprits libres et indépendants, c’est construire les bases d’une citoyenneté souveraine, ancrée dans un esprit critique solide et profondément attachée à la cohésion et aux valeurs de la patrie. Une éducation qui privilégie l’autonomie intellectuelle et le libre arbitre développe des individus capables de réfléchir par eux-mêmes, de défendre leurs convictions, tout en restant ouverts au monde et aux différences. Ainsi, au lieu de se replier dans des schémas ethnocentriques, ces citoyens cultivent une vision inclusive et résolument orientée vers le bien commun, assurant une société plus soudée et résiliente, où l’attachement aux racines nationales va de pair avec une ouverture constructive à la diversité.



Le but ultime de l’éducation , en tant que processus fondamental de construction des savoirs et des compétences, va bien au-delà de l’acquisition de connaissances techniques ou de l’accumulation d’informations. Elle est avant tout destinée à former des esprits libres et indépendants, capables de penser par eux-mêmes et de contribuer activement au développement de la société. Dans un monde où la quantité de données et d’informations explose, il est indispensable d’apprendre aux jeunes non seulement à naviguer dans ce flot, mais surtout à questionner, analyser et construire un raisonnement qui leur est propre.


Or , l’indépendance d’esprit ne se résume pas à une capacité à accumuler des connaissances, mais à une compétence critique à interpréter et questionner les informations reçues. Former un élève à réfléchir par lui-même signifie lui permettre d’aborder des situations complexes, de développer un esprit critique et d’acquérir la confiance nécessaire pour remettre en question des idées préétablies. C’est cette aptitude à se poser les bonnes questions et à ne pas accepter passivement le discours ambiant qui constitue le socle de l’autonomie intellectuelle.


En effet, un système éducatif qui se limite à inculquer des réponses figées à des questions standardisées échoue dans sa mission. Aujourd’hui, le monde exige des individus capables de s’adapter, de résoudre des problèmes nouveaux et de faire preuve d’une créativité sans limite. L’esprit critique, une compétence essentielle à cette fin, devrait être cultivé dès les premières années d’apprentissage. Cela peut se faire à travers des méthodes pédagogiques actives et interactives, qui encouragent les étudiants à analyser, débattre et argumenter sur des sujets divers et complexes.


Les enseignants jouent un rôle central dans ce processus. Ils ne sont pas seulement des transmetteurs de savoirs mais des guides qui aident les élèves à devenir des penseurs autonomes. Leur mission est d’encourager les jeunes à explorer, à s’interroger et à forger leurs propres opinions. En initiant les élèves aux techniques de la recherche, de l’analyse et de la réflexion critique, les enseignants construisent des fondations solides pour le développement d’une pensée libre.


Former des esprits libres et indépendants, c’est aussi former des citoyens engagés, conscients de leurs droits et de leurs devoirs envers la société. En cultivant une autonomie intellectuelle chez les jeunes, l’éducation prépare des individus capables de contribuer activement à l’évolution de leur communauté. Ces citoyens éclairés, dotés d’une pensée indépendante et d’un esprit critique, sont en mesure de jouer un rôle clé dans le développement économique, social et culturel de leur pays.


Enfin, le véritable succès de l’éducation ne réside pas uniquement dans les diplômes ou les qualifications professionnelles, mais dans la capacité de chaque individu à devenir un acteur libre et éclairé de la société. Former des esprits libres et indépendants, c’est investir dans un avenir où chaque citoyen peut, par sa réflexion et ses actions, contribuer à une société plus juste et plus progressiste.

vendredi 1 novembre 2024

Inauguration de la rue de Konya dans une capitale en pleine transformation

 


L’inauguration, aujourd’hui, de la nouvelle Rue de Konya, désormais parfaitement asphaltée, représente plus qu’un simple ruban coupé. Elle est le symbole d’une capitale en mouvement, cherchant à améliorer la vie de ses citoyens. En donnant accès de manière plus directe et confortable à la mosquée Abdulhamid Han, ce projet d’infrastructure souligne une volonté forte des autorités djiboutiennes d’inscrire Djibouti dans une dynamique de modernisation.



Cette cérémonie, marquée par la présence du Ministre des Transports, de l’Infrastructure et de l’Équipement, Monsieur Hassan Houmed, ainsi que celle du Ministre des Affaires Musulmanes, Monsieur Moumin Hassan Barreh, a également réuni des personnalités turques de premier plan, dont le Vice-Ministre des Affaires Étrangères, Monsieur Burhanettin Duran. La symbolique d’une collaboration internationale est forte. La Turquie, représentée par son ambassadeur, Monsieur Erdal Sabri Ergen, témoigne d’un partenariat qui dépasse les frontières, consolidant l’alliance djibouto-turque dans des projets de développement ambitieux.



Pour le maire de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, l’achèvement de cette rue n’est qu’une étape dans un vaste chantier de transformation. Avec une détermination bien visible, il a rappelé combien il était crucial d’offrir des infrastructures modernes. « Cette voie était autrefois non goudronnée, mais grâce à ces travaux, elle l’est maintenant », a-t-il déclaré avec une pointe de fierté, avant de promettre un avenir où Djibouti s’érigera en modèle régional d’une capitale accueillante et moderne.


En effet, cette transformation de la Rue de Konya résonne d’autant plus fort qu’elle redonne aux fidèles une proximité nouvelle avec leur lieu de culte. Ce vendredi, la prière prendra une dimension particulière. Pour Djibouti, ce n’est pas seulement une question de logistique urbaine, mais bien de dignité retrouvée pour ses citoyens, de respect pour leurs besoins et de valorisation du lien social.



La Mairie de Djibouti, en s’engageant dans cette voie, rappelle que l’urbanisme n’est pas un exercice de style, mais bien une responsabilité partagée. Améliorer les routes, c’est relier les hommes ; moderniser la ville, c’est ancrer un projet de société. Il reste beaucoup à faire, mais les Djiboutiens peuvent désormais être fiers d’une capitale qui, pas à pas, devient le reflet de leurs aspirations.


Pour rappel, depuis deux ans , la mairie de Djibouti, sous la direction déterminée de Said Daoud Mohamed, a entrepris plusieurs initiatives pour embellir la capitale . Parmi les actions notables, on trouve le programme de plantation d'arbres et le décasement des occupations abusives, visant à redéfinir le paysage urbain . La mairie a également intensifié les opérations de nettoyage des espaces publics, notamment les plages Siesta et Héron, et a entrepris la rénovation des parcs à matériels roulants . Ces efforts  entre autres reflètent une stratégie globale pour améliorer la qualité de vie des citoyens et promouvoir une conscience civique et écologique collective. 



Enfin, l’embellissement de la capitale  est devenu une priorité pour les autorités locales, qui souhaitent faire de Djibouti une ville plus agréable et accueillante. Des initiatives concrètes, comme l’asphaltage de nouvelles voies d’accès, l’aménagement de parcs urbains, et l’installation de nouveaux espaces de verdure, redessinent progressivement le visage de la ville. En rendant les infrastructures plus accessibles et en soignant l’esthétique urbaine, la Mairie de Djibouti vise à améliorer la qualité de vie des citoyens tout en renforçant l’attractivité touristique de la capitale. Ces efforts traduisent une vision moderne de développement durable, où chaque intervention contribue non seulement à l’embellissement visuel, mais également à un cadre de vie harmonieux pour tous les Djiboutiens.

Rencontre du MEFI , M. Ilyas M. Dawaleh avec les chercheurs de l’université de Djibouti

  Dans le cadre de sa volonté de renforcer les liens entre le monde universitaire et les institutions publiques, le Ministre de l’Économie, des Finances et chargé de l’Industrie a tenu, hier, une rencontre de haut niveau avec des chercheurs djiboutiens de renom à l’Université de Djibouti.


Accueilli par le Président de l’Université, Dr Djama Mohamed Hassan, et entouré de nombreux professeurs et académiciens, le Ministre a partagé sa vision pour une alliance stratégique entre les institutions publiques et les départements opérationnels d’un côté, et les milieux académiques de l’autre. Cette synergie vise à utiliser les travaux de recherche de nos académiciens pour répondre concrètement aux besoins et aux réalités spécifiques de Djibouti.



Le Directeur Général de l’Institut National de la Statistique de Djibouti (INSTAD), Dr Ibrahim Abdi Hadi, accompagnait le Ministre lors de cette rencontre. Le Ministre a souligné que le ministère, comprenant également sous sa tutelle l’INSTAD, se tient prêt à soutenir et à intégrer les chercheurs djiboutiens dans ses institutions, notamment dans les domaines des statistiques, de l’économie et de l’industrie.



« Nos travaux de recherche doivent servir notre développement économique et industriel et trouver des applications concrètes au sein de nos institutions, » a déclaré le Ministre. Cette collaboration devrait permettre de valoriser les compétences locales et de renforcer l’impact des recherches académiques sur le développement socio-économique du pays.



Enfin, cette rencontre marque une étape importante vers une coopération accrue entre le monde académique et le secteur public, dans le but de répondre aux défis nationaux à travers l’innovation et l’expertise djiboutienne.

Semaine Nationale de la Cybersécurité : un rendez-vous citoyen et pédagogique, une initiative devenue incontournable

 La 3ème édition de la Semaine Nationale de la Cybersécurité s’est achevée en apothéose, ce jeudi 31 octobre, au Sheraton Djibouti Hôtel. Cette clôture, empreinte d’émotion et de gravité, a su rappeler l’importance d’une mobilisation collective autour des enjeux numériques, tant pour les jeunes que pour les adultes, dans un monde où la frontière entre le virtuel et le réel s’estompe chaque jour davantage.


M. Almis Mohamed Abdillahi, SG du gouvernement 

La cérémonie s’est ouverte sous les auspices de l’hymne national, symbole fort d’unité, marquant un moment de communion autour des valeurs djiboutiennes de solidarité et de vigilance citoyenne. Cette introduction solennelle a cédé la place à une intervention d’un autre ordre mais tout aussi percutante : le collège de Boulaos a donné la parole à ses élèves, qui, par un sketch vibrant et drôle, ont mis en lumière les pièges de l’internet. À travers des scènes tour à tour humoristiques et criantes de vérité, ces jeunes acteurs ont exposé, sans complaisance, les réalités du cybermonde : addiction, désinformation, cyberharcèlement, autant de phénomènes qui menacent l’équilibre social, mais surtout, qui imposent à chacun de faire preuve d’une vigilance constante.


M. Moustapha Mohamed Ismail , DG de l’ANSIE 

Dans cette même veine, une élève a magnifiquement récité un poème poignant intitulé “Sur le Web, Prudence et Sagesse”. Ses mots ont résonné comme un appel universel à la prudence dans le monde numérique, un monde où l’information se transforme à la vitesse de la lumière, où les moindres erreurs de navigation peuvent laisser des traces indélébiles. Cette interpellation poétique a renforcé la dimension humaine de cette semaine de sensibilisation, rappelant que derrière chaque écran se cache une vie, une identité, une personne.



Le Directeur Général de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information de l’État (ANSIE), M. Moustapha Mohamed Ismail, a pris la parole pour saluer la justesse du travail des élèves et de leurs enseignants, véritables pédagogues de la cybersécurité. Avec justesse, il a encouragé la jeunesse djiboutienne à devenir les porte-paroles d’une utilisation responsable du numérique, à travers des initiatives telles que le Livret Licence Internet. Car si la technologie est une opportunité sans précédent, elle est également un champ miné qui exige une éducation constante et une vigilance renouvelée.



Les échanges, nourris et enrichis par des vidéos de sensibilisation aux arnaques en ligne et au cyberharcèlement, ont offert des moments d’introspection pour les participants, qui ont pu mesurer l’ampleur des défis auxquels nous sommes tous confrontés. Les experts présents, tout en saluant l’impact concret de cette Semaine de la Cybersécurité, ont rappelé que la pédagogie doit rester au cœur de la prévention. C’est un combat de longue haleine, un effort continu qui doit impliquer les institutions, les écoles, les familles, et bien sûr, chaque citoyen.



Enfin, M. Almis Mohamed Abdillahi, Secrétaire Général du Gouvernement, a clos la cérémonie avec un discours empreint de sagesse. Il a insisté sur la nécessité de pérenniser les enseignements de cette semaine dans notre quotidien, qu’il s’agisse de notre vie professionnelle ou personnelle. Il a souligné que l’éducation à la cybersécurité n’est pas une mode, mais une exigence de notre époque.



Ainsi, cette 3ème édition de la Semaine Nationale de la Cybersécurité a non seulement démontré la capacité des institutions djiboutiennes à mobiliser les jeunes et les moins jeunes autour des enjeux numériques, mais elle a aussi ouvert une voie prometteuse pour l’avenir. Djibouti, à travers cette initiative, se dote des moyens d’une véritable résilience numérique. Une chose est certaine : la cybersécurité, à l’ère du tout numérique, n’est plus une option. Elle est devenue un impératif.


Crédit photo : G.P 

mercredi 30 octobre 2024

Audience du président de l’Assemblée Nationale à Villa Somalia

 En ce début de matinée ensoleillée à Mogadiscio, la Villa Somalia a été le théâtre d’une rencontre des plus symboliques entre deux figures majeures de la Corne de l’Afrique. Son Excellence Monsieur Hassan Sheick Mohamoud, Président de la République Fédérale de Somalie, a reçu en audience le Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti, Son Excellence Monsieur Dileita Mohamed Dileita. Ce dernier, en visite officielle à l’invitation de son homologue somalien, est venu porter un message chargé de diplomatie et de fraternité.



Le Président Dileita, porteur d’un message spécial de Son Excellence El Haj Ismaël Omar Guelleh, a ainsi été mandaté pour formaliser la candidature de Djibouti au poste prestigieux de Président de la Commission de l’Union Africaine. Une démarche stratégique, assurément, car le candidat désigné, Monsieur Mahmoud Ali Youssouf, actuel Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, est perçu par de nombreux observateurs comme une figure unificatrice et expérimentée, prête à assumer cette mission de haut niveau en 2025.


Dans une atmosphère empreinte de cordialité et de respect, le Président Dileita a ouvert son intervention en remerciant chaleureusement les autorités somaliennes pour l’accueil sincère et chaleureux reçu sur cette terre qu’il qualifie de « deuxième pays ». Ces mots d’amitié ont préparé le terrain à une discussion franche sur les attentes de Djibouti quant au soutien fraternel de la Somalie pour cette candidature, symbole d’une volonté partagée de voir la région progresser et s’unir.


Au-delà de cette demande stratégique, les échanges ont couvert un spectre plus large. Les deux dirigeants ont ainsi évoqué les enjeux régionaux, abordant les défis sécuritaires, économiques et sociaux auxquels leurs peuples sont confrontés. Ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération multiforme qui lie leurs deux nations, faisant écho à un avenir commun, stable et prospère.



La délégation accompagnant le Président Dileita, composée de membres éminents du parlement djiboutien, de l’Ambassadeur de la République de Djibouti en Somalie, Son Excellence Monsieur Mohamed Ibrahim Youssouf, et du Secrétaire général du parlement, a également témoigné de l’importance de cet entretien. Un moment fort pour la diplomatie djiboutienne, cette audience réaffirme les liens indéfectibles qui unissent Djibouti et la Somalie et marque une étape décisive dans le chemin vers l’élection de 2025 à l’Union Africaine.

La coopération institutionnelle : Une exigence réaffirmée par le Maire de Djibouti

 


La Mairie de la capitale a abrité ce matin 

la réunion de la Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) sous la présidence du Maire de la Ville de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed. Ce rendez-vous, théoriquement conçu pour coordonner et fluidifier l’examen des demandes de permis de construire, a pris une tournure révélatrice d’un certain dysfonctionnement institutionnel.



Créée en vertu de l’Arrêté n°2007-0647/PR/MHUEAT, la commission est une instance réunissant des institutions essentielles à la gestion urbaine. Or, la Direction de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat (DATUH) brille une fois de plus par son absence. Depuis la réactivation de cette commission le 26 septembre dernier, cette absence répétée prend l’allure d’un boycott, plaçant ainsi la DATUH en marge des exigences institutionnelles. Pourtant, la mission de cette direction est centrale : en qualité de secrétaire de séance, elle a la responsabilité de préparer les dossiers, dont l’analyse partagée est indispensable à une prise de décision concertée.


Face à cette inertie, M. Saïd Daoud Mohamed n’a pas mâché ses mots. La coopération totale entre les institutions, a-t-il affirmé, est non seulement un impératif pour garantir un service public de qualité, mais aussi un devoir envers les citoyens. Rappelant que « personne n’est au-dessus de la loi », le Maire a insisté sur la nécessité d’une gestion collective, en conformité avec les régulations en vigueur, condition sine qua non de l’efficacité administrative.



Le Maire a exprimé une frustration palpable : ce blocage institutionnel ralentit l’avancement des dossiers de PCO, impactant directement les habitants de la capitale, privés des services essentiels. Cette situation met en lumière un paradoxe : alors que les procédures devraient fluidifier l’urbanisme et répondre aux attentes citoyennes, l’absence d’une direction clé crée un goulot d’étranglement. Dans un élan déterminé, la Mairie envisage désormais de saisir les autorités compétentes pour s’assurer que chacun remplisse ses obligations et que l’esprit de la loi prévale.


En effet , le Maire de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed, exprime avec force ses volontés de voir une administration efficace, rigoureuse et totalement engagée dans le service aux citoyens. Son objectif principal est de garantir que chaque institution remplisse pleinement ses responsabilités, en respectant les règles établies pour une gestion transparente et structurée de la ville. Pour le Maire, la coopération interinstitutionnelle est une condition essentielle afin de bâtir une capitale moderne, où les processus administratifs, comme ceux des permis de construire, sont fluides et orientés vers les besoins réels de la population. En rappelant que personne n’est au-dessus de la loi, il réaffirme son engagement à renforcer le cadre institutionnel et à agir auprès des autorités compétentes pour que chaque acteur public honore ses obligations. Le Maire aspire ainsi à une administration exemplaire, en phase avec les attentes des habitants et prête à répondre aux défis de développement urbain de Djibouti.


Enfin, cette séance de la Commission des PCO, au-delà de l’enjeu technique, devient ainsi le théâtre d’une question de principe : celle de l’engagement institutionnel. À travers cette intervention, M. Saïd Daoud Mohamed réaffirme sa volonté d’instaurer une gouvernance transparente et coordonnée, condition essentielle pour que Djibouti réponde aux défis de son développement urbain et administratif.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...