lundi 9 décembre 2024

Djibouti et le Japon scellent leur coopération parlementaire

 Ce matin, le Salon d’Honneur de l’Assemblée Nationale de Djibouti était baigné d’une lumière tamisée, reflet d’un événement empreint d’une solennité particulière. Une délégation japonaise de haut niveau, conduite par Son Excellence M. YANO Tetsuo, Président de l’Association Afrique-Japon pour l’Économie et le Développement, et Son Excellence M. ARAI Tatsuo, Président de l’Association d’Amitié Djibouti-Japon, a été reçue par le Président de l’Assemblée nationale, Son Excellence M. Dileita Mohamed Dileita.



Les invités nippons ont été accueillis dans une atmosphère de respect mutuel et d’ouverture. Autour du Président de l’Assemblée nationale, les principaux responsables parlementaires djiboutiens étaient présents pour souligner l’importance accordée à cette rencontre.


Mme Safia Elmi Djibril, Première Vice-présidente, M. Omar Ahmed Waïs, Deuxième Vice-président, M. Saleban Daher Bileh, Secrétaire, Mme Fatouma Mohamed Hamadou, Présidente du Groupe d’Amitié Parlementaire Djibouti-Japon, M. Ibrahim Ahmed Abdo, Questeur, et M. Ismaël Goulal, Secrétaire général de l’Assemblée nationale, ont activement participé aux échanges.


La présence de Son Excellence M. Keiichi Hara, Ambassadeur du Japon à Djibouti, et de Son Excellence M. Ibrahim Bileh Doualeh, Ambassadeur de Djibouti au Japon, a donné une dimension diplomatique forte à cet événement.




L’audience a été suivie d’une réunion de travail entre les Groupes d’Amitié Parlementaire des deux nations. Ces discussions, riches et approfondies, ont porté sur les moyens d’intensifier la coopération bilatérale dans des domaines stratégiques comme la santé publique, les infrastructures, la sécurité maritime et l’éducation.


Dans son discours, M. Dileita Mohamed Dileita a salué la longue amitié entre Djibouti et le Japon, rappelant que cette relation dépasse le cadre diplomatique pour toucher directement le quotidien des populations. Le pont de la Palmeraie, financé par le Japon, reste un exemple frappant de cette collaboration fructueuse.



Du côté japonais, M. YANO Tetsuo et M. ARAI Tatsuo ont insisté sur le rôle unique de Djibouti dans la stratégie régionale du Japon. Ils ont rappelé que Djibouti, qui abrite la seule base militaire japonaise à l’étranger, est un partenaire incontournable pour garantir la sécurité et la stabilité dans la Corne de l’Afrique.


“Le Japon reconnaît en Djibouti un pont stratégique entre l’Afrique et l’Asie”, a déclaré M. YANO Tetsuo. Il a également évoqué l’engagement commun des deux nations à promouvoir un développement durable et inclusif, en mettant l’accent sur des projets adaptés aux besoins locaux.


Enfin, la journée s’est achevée par une visite des locaux du Parlement djiboutien et un échange de présents, symboles d’un respect mutuel profondément ancré. Des sourires, des poignées de main franches et des mots d’encouragement ont marqué la fin de cette rencontre, reflet de la solidité d’une relation bilatérale construite sur la confiance et les valeurs partagées.


Sur ce , Djibouti et le Japon ne se contentent pas de bâtir des ponts au sens propre, ils en construisent aussi dans les cœurs et les esprits, ouvrant la voie à un avenir commun prometteur.

Une jeunesse au cœur de la lutte contre la corruption

 Le 9 décembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim, présidente de la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC), a adressé un message puissant et mobilisateur à la nation à travers le journal La Nation . Sous le thème « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : Former l’intégrité de demain », son discours a placé la jeunesse djiboutienne au centre du combat contre ce fléau.


Mme Badria Zakaria,présidente du CNIPLC

Avec une population où 51,7 % des citoyens ont moins de 25 ans, Djibouti possède un atout majeur dans cette lutte : ses jeunes. Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim l’a souligné avec force : “Nos jeunes sont les architectes d’une société où l’intégrité, l’équité et la responsabilité doivent primer.” Ce constat met en lumière une vérité essentielle : la corruption n’est pas seulement un obstacle au développement économique, elle est une menace pour les fondements mêmes de nos institutions et pour la confiance dans nos systèmes administratifs et judiciaires.



D’emblée, la  présidente a mis en avant deux outils clés pour équiper les jeunes dans ce combat : l’éducation et la technologie. Elle a annoncé des discussions avec le Ministère de l’Éducation nationale et le Ministère de l’Enseignement supérieur pour intégrer des modules pédagogiques sur la corruption dans les programmes scolaires. “Former l’intégrité de demain commence dès aujourd’hui, dans nos écoles et universités”, a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance d’une éducation fondée sur l’éthique et les principes de bonne gouvernance.


La technologie a également été identifiée comme un levier indispensable. En août 2024, la CNIPLC a conduit une campagne innovante mobilisant les influenceurs djiboutiens pour sensibiliser la jeunesse sur les impacts de la corruption. Grâce à l’utilisation des réseaux sociaux et des plateformes numériques, l’initiative a touché un large public, éveillant les consciences et favorisant une participation active des jeunes.


En effet, cette approche participative a permis à la jeunesse djiboutienne de proposer des solutions concrètes et des recommandations pour renforcer la transparence et l’intégrité dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé ou du développement économique. La vision qui a émergé de ces échanges est claire : faire de Djibouti un modèle de gouvernance juste et équitable.


Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim a exprimé son admiration pour l’engagement et la créativité des jeunes participants : “Vos voix et vos idées sont une source d’inspiration. Les décideurs politiques doivent non seulement vous écouter mais aussi agir en conséquence.”


Or, la lutte contre la corruption ne peut réussir qu’à travers une mobilisation collective. Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim a appelé tous les citoyens à soutenir la jeunesse dans ce combat. “Ensemble, unis avec notre jeunesse, nous pouvons bâtir une société où la corruption n’a plus sa place, une société où chaque citoyen peut s’épanouir dans la dignité et la justice.”


Ainsi , elle a également adressé un message direct aux jeunes : “Vous êtes les gardiens de notre avenir. Vous avez le pouvoir de redéfinir les normes, de dénoncer les injustices et de promouvoir une culture d’intégrité. Ne doutez jamais de votre impact.”


Ce 9 décembre, Djibouti a montré qu’elle entend faire de la transparence et de l’intégrité des priorités nationales. Grâce à la détermination de leaders comme Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim et à l’énergie de sa jeunesse, le pays aspire à devenir un modèle dans la région.


Ensemble, forts de cette synergie entre générations, Djibouti peut espérer un avenir où la corruption est non seulement combattue, mais vaincue. Vive l’intégrité, vive la jeunesse, vive Djibouti !

La Siesta, symbole d’une capitale verte et d’une économie bleue en devenir

 Le week-end dernier, la plage de la Siesta a vibré au rythme d’une activité exemplaire menée par le Maire de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed, accompagné de son 2ᵉ adjoint et des agents techniques de la mairie. Ensemble, ils ont supervisé une opération d’envergure : la plantation de palmiers sur ce site emblématique, s’inscrivant pleinement dans le cadre du programme Green City et en faveur de la promotion de l’économie bleue.



Cette initiative traduit l’engagement indéfectible du Maire à diversifier la plantation d’espèces végétales dans les espaces publics de Djibouti. Plus qu’un effort d’embellissement, ces plantations incarnent une vision durable pour renforcer la résilience écologique de la capitale tout en valorisant son patrimoine naturel.


« Ces arbres ne se contentent pas d’embellir nos paysages urbains. Ils jouent un rôle clé dans la lutte contre la pollution, l’amélioration de la qualité de l’air, et la réduction des impacts des changements climatiques. Sur nos plages, ils apportent une ombre bienvenue et participent à la création d’espaces de détente propices à l’épanouissement des citoyens, tout en renforçant l’attractivité touristique », a affirmé M. Saïd Daoud Mohamed.



S’inscrivant dans la vision stratégique du Président de la République, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, cette initiative s’aligne avec les objectifs de développement durable qui visent à faire de Djibouti une capitale écologique et moderne. En intégrant les principes de l’économie bleue, la mairie mise sur une gestion harmonieuse des ressources marines et littorales pour stimuler le développement économique tout en préservant l’environnement.


La Plage de la Siesta, désormais enrichie de ces majestueux palmiers, devient ainsi un symbole de cet équilibre entre urbanisme vert et valorisation des zones côtières. Le programme Green City, par ces initiatives, illustre une ambition plus large : transformer Djibouti en une capitale où la nature et la modernité cohabitent harmonieusement, au bénéfice de l’environnement, des citoyens et de l’économie.



Et ce n’est qu’un début. La mairie prévoit bientôt d’étendre cette opération aux grandes artères de la capitale. L’objectif est de planter un nombre encore plus important d’arbres, en privilégiant les palmiers pour leur esthétique et leur capacité d’adaptation aux conditions climatiques locales. Une initiative supplémentaire qui viendra renforcer l’engagement de Djibouti pour un avenir durable et vert.

Dans cette optique, les retombées potentielles de cette action sont multiples et prometteuses, tant sur le plan environnemental qu’économique et social. En renforçant la couverture végétale de la ville, cette initiative contribuera à une réduction significative de la pollution atmosphérique, offrant ainsi un air plus sain aux habitants et améliorant leur qualité de vie. Les palmiers, en particulier, participeront à atténuer les effets des vagues de chaleur grâce à leur capacité à créer des zones ombragées, rendant les espaces publics plus agréables et vivables. Par ailleurs, cette verdure accrue embellira le paysage urbain, attirant davantage de touristes et renforçant l’attractivité de la ville. Sur le plan économique, elle favorisera le développement d’une économie verte et bleue en stimulant des secteurs tels que le tourisme balnéaire, les activités récréatives et l’aménagement paysager. Enfin, cette démarche renforce le lien social en offrant des espaces de rencontre conviviaux, tout en sensibilisant la population à l’importance de la préservation de l’environnement.

dimanche 8 décembre 2024

Un accueil chaleureux pour le préfet marqué par l’unité institutionnelle

 Ce matin, à l’hôtel de ville de la capitale, une ambiance chaleureuse et conviviale a marqué l’accueil officiel de M. Abdi Sikieh, préfet de Djibouti-Ville, qui reprend ses fonctions après une période de convalescence. C’est un geste de solidarité fort qu’a tenu à exprimer le maire, M. Said Daoud, entouré de ses collaborateurs, des sous-préfets, des présidents des communes, ainsi que des membres des administrations municipales et préfectorales.



Sur le perron de l’hôtel de ville, la cérémonie d’accueil s’est transformée en un moment de communion symbolisant l’entente qui unit la mairie et la préfecture. Ces deux institutions, partageant un même bâtiment, se trouvent également liées par une vision commune : celle d’un développement harmonieux de la capitale, guidé par la feuille de route présidentielle définie par Son Excellence Ismail Omar Guelleh.



Pour célébrer cet événement, un buffet raffiné mêlant saveurs sucrées et salées a permis de rassembler les invités dans une atmosphère détendue. Plus qu’une simple réception, ce moment de partage a souligné la complémentarité entre la mairie et la préfecture, lesquelles œuvrent conjointement à améliorer le quotidien des habitants.

Durant cette rencontre, M. Said Daoud et M. Abdi Sikieh ont abordé succinctement les projets stratégiques à venir. Certes ,  les défis sont nombreux, mais la volonté de les relever ensemble est manifeste.





En accueillant M. Abdi Sikieh avec autant de chaleur, la mairie de Djibouti-Ville a envoyé un message fort : celui d’une administration solidaire et engagée, prête à conjuguer ses efforts pour bâtir un avenir meilleur au service de ses citoyens.



samedi 7 décembre 2024

Un nouveau souffle pour le football djiboutien

 Ce samedi 7 décembre 2024, le Centre Technique National de la Fédération Djiboutienne de Football (FDF) a été le théâtre d’un moment de grande importance pour notre pays. L’Assemblée Générale Ordinaire et Élective de la FDF s’est tenue dans une ambiance empreinte de sérénité, d’unité et d’ambition. Un rendez-vous démocratique qui marque une étape cruciale dans l’évolution du football national.



Un choix clair pour la continuité et le progrès

Avec 37 voix sur 38, les délégués ont exprimé, sans équivoque, leur confiance en Souleiman Hassan Waberi pour un nouveau mandat. Cet appui massif est le reflet du travail accompli durant les précédentes années. Sous sa direction, le football djiboutien a connu des avancées significatives : le développement des infrastructures, la formation des jeunes talents et l’établissement de partenariats stratégiques avec des institutions internationales telles que la FIFA et la CAF. Ce résultat n’est donc pas le fruit du hasard, mais celui d’un engagement constant en faveur de l’avenir de notre sport.


Une Assemblée sous le signe de la transparence et du respect des normes

La présence des émissaires de la FIFA et de la CAF témoigne de l’importance accordée à cette élection. Ces observateurs, garants de la conformité aux standards internationaux, ont salué le déroulement exemplaire du scrutin. Cela renforce l’image d’une fédération qui se modernise et s’inscrit dans une gouvernance transparente et responsable. Djibouti, par ce geste, envoie un signal fort : notre pays est prêt à jouer un rôle actif dans le développement du football régional et continental.



Un slogan porteur de sens


“Unis pour le Progrès et l’Avenir du Football Djiboutien.” Ce slogan, choisi pour guider cette Assemblée, résonne comme un appel à l’action. Car l’heure est venue d’aller plus loin. Si des bases solides ont été posées, les défis restent nombreux : professionnaliser les compétitions locales, soutenir le football féminin, multiplier les centres de formation et donner aux jeunes générations les moyens d’exprimer leur potentiel.


L’ambition d’un avenir brillant

Ce nouveau mandat, qui court jusqu’en 2029, doit être celui de la concrétisation. Nos équipes nationales, surnommées avec fierté “Les Requins de la Mer Rouge”, doivent s’imposer sur la scène africaine et représenter dignement notre drapeau. Nos clubs, soutenus par des structures adaptées, doivent aspirer à rivaliser avec les meilleurs de la région.



Le football, plus qu’un simple sport, est un levier de cohésion sociale et de rayonnement pour Djibouti. Aujourd’hui, la Fédération Djiboutienne de Football s’est engagée dans une voie prometteuse. Mais la réussite dépendra de l’implication de tous : dirigeants, joueurs, entraîneurs, supporters et partenaires.



Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Une ère où le football djiboutien, fort de ses ambitions, peut aspirer à écrire une belle page de son histoire. Djibouti a fait le choix du progrès. À nous, en tant que nation, de soutenir cet élan et de croire en ce rêve collectif.

Enfin, la Nation est derrière ses équipes, ses jeunes talents et sa Fédération. Ensemble, faisons vibrer le ballon rond.

jeudi 5 décembre 2024

Une étape cruciale vers un Djibouti durable

 Ce matin, la signature d’un accord de financement entre le ministère des Finances et de l’Économie, représenté par le ministre Ilyas Moussa Dawaleh, et l’ambassadrice de France Mme Dana Purcarescu marque un tournant décisif pour Djibouti. Cet événement, rehaussé par la présence du ministre de l’Agriculture, Mohamed Awaleh, et du directeur de l’ONEAD, Mohamed Fouad Abdo, est bien plus qu’une simple formalité administrative. Il scelle un engagement ambitieux : celui d’offrir à notre capitale des infrastructures d’assainissement modernes et adaptées aux défis du XXIe siècle.



Le Projet d’Extension et de Renforcement des Réseaux d’Assainissement de Djibouti (PERRAD-IV) ne se contente pas de répondre à des besoins immédiats. Il s’inscrit dans une vision à long terme qui combine développement urbain, protection environnementale et justice sociale. Dans une ville où les problèmes liés au traitement des eaux usées affectent gravement les conditions de vie des habitants, ce projet apporte une lueur d’espoir.


Avec plus de 30 000 habitants directement impactés, la portée sociale de PERRAD-IV est immense. La modernisation et l’extension des infrastructures permettront de réduire les risques sanitaires liés à l’insalubrité et d’améliorer la qualité de vie dans les quartiers les plus densément peuplés. Ce n’est pas seulement une question d’assainissement ; c’est une question de dignité et de santé publique.



Mais ce projet va plus loin. Il s’attaque à des problématiques globales : la gestion durable des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique. La réutilisation des eaux usées traitées pour l’irrigation agricole est une réponse innovante à la rareté de l’eau qui frappe notre pays. Grâce à cette initiative, Djibouti montre qu’il est possible d’allier développement économique, préservation des écosystèmes et sécurité alimentaire.


Au-delà des chiffres impressionnants – 3 200 m³ d’eaux usées traitées quotidiennement, des milliers de vies transformées – PERRAD-IV est un symbole de ce que Djibouti peut accomplir lorsqu’il conjugue ambition, coopération internationale et vision stratégique.


En effet, nous sommes à un carrefour décisif. Ce projet, comme tant d’autres portés par les autorités, est la preuve que Djibouti ne recule pas devant les défis, mais les transforme en opportunités. Que ce soit dans le domaine de l’assainissement, de l’agriculture ou de la transition écologique, notre pays trace une voie claire : celle d’un développement inclusif et durable.



Aujourd’hui, l’espoir se conjugue avec l’action. Demain, grâce à des projets comme PERRAD-IV et sous la direction visionnaire du président Ismaïl Omar Guelleh, Djibouti sera à la hauteur de ses aspirations. Pour ses habitants, pour son environnement et pour son avenir.

mercredi 4 décembre 2024

Djibouti et la Chine, unis par des ambitions partagées dans un modèle de coopération exemplaire

 


Éditoriale 

Par son sens aigu du pragmatisme politique et économique, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh continue de positionner la République de Djibouti comme un acteur incontournable sur l’échiquier mondial. Ce mercredi, le Palais de la République a une nouvelle fois été le théâtre d’une rencontre de haut niveau, marquant la solidité et la profondeur des relations entre Djibouti et la République Populaire de Chine.



La visite de M. Zhang Qingwei, Vice-Président du Comité permanent de l’Assemblée Populaire Nationale de Chine, à la tête d’une délégation de parlementaires, traduit l’importance stratégique que revêt notre pays dans le partenariat sino-africain. Cette audience, riche en échanges fructueux, a permis au Président Guelleh de partager la vision renouvelée du développement djiboutien et de réaffirmer les priorités stratégiques de la coopération avec Beijing .


Depuis 1979, année de l’établissement des relations bilatérales, Djibouti et la Chine ont construit une relation d’échanges et de collaborations exemplaires. Ce partenariat s’est hissé au rang de partenariat stratégique global, un niveau d’interaction rare et révélateur de l’alignement des intérêts entre nos deux nations.


Au cœur de cette coopération se trouve la participation active de Djibouti à l’ambitieux projet chinois de la « Ceinture et la Route ». Grâce à sa position géographique exceptionnelle et à ses infrastructures modernes, notre pays est devenu un pivot logistique et économique pour l’intégration des marchés mondiaux. Cette intégration stratégique n’est pas le fruit du hasard, mais bien d’une politique clairvoyante, visant à faire de Djibouti un moteur de la croissance régionale et un carrefour pour le commerce international.


Comme l’a souligné notre ambassadeur à Beijing , S.E  Abdallah Abdillahi Miguil, cette visite marque un tournant : celui d’un recadrage stratégique qui transcende les relations bilatérales classiques pour embrasser des objectifs communs de prospérité et de stabilité. À l’heure où les défis globaux, qu’ils soient climatiques, économiques ou sécuritaires, se multiplient, le modèle sino-djiboutien rappelle qu’il est possible de construire des partenariats fondés sur la réciprocité et le respect mutuel.

Lors de ses entretiens avec le Chef de l’Etat, M Zhang Qingwei était accompagné d’une importante délégation du Comité Permanent de l’Assemblée Populaire Nationale de Chine comprenant notamment, le Vice-Président des Affaires financières, M Shi Yaobin et le Membre du Comité du PCC des Institutions, M Wang Lishan.


En outre , le Président Guelleh, dans sa sagesse et son leadership, a une fois de plus su démontrer l’importance de l’équilibre dans les relations internationales. À travers cette rencontre, il a partagé une vision exemplaire de diplomatie stratégique : savoir valoriser ses atouts pour attirer des partenariats gagnant-gagnant, tout en restant fidèle à une vision de développement inclusif et durable pour notre peuple.



Dans un monde marqué par les tensions géopolitiques et la fragmentation économique, Djibouti prouve qu’il est possible de naviguer avec intelligence et détermination. Aujourd’hui, la coopération entre Djibouti et la Chine brille comme un phare, un modèle d’alliance où les ambitions partagées transcendent les dimensions contrastées.


Enfin, le dialogue entre le Président Guelleh et M. Zhang Qingwei augure d’un avenir prometteur pour les deux nations. Pour Djibouti, c’est une opportunité renouvelée de renforcer sa place sur la scène internationale tout en consolidant les bases d’un développement durable et inclusif. Pour la Chine, c’est une confirmation de l’efficacité de sa diplomatie économique et de sa vision d’une mondialisation équilibrée.


Au-delà des mots, ce partenariat incarne une philosophie : celle où la coopération n’est pas seulement un échange de ressources, mais un partage de destins.

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