jeudi 23 janvier 2025

Le Président Guelleh met Djibouti au centre des enjeux régionaux lors de la retraite stratégique de l’IFC

 

Sous les lustres feutrés de l’Ayla Hôtel, un rendez-vous majeur s’est noué ce jeudi à Djibouti. Ce lieu n’a rien d’un cadre anodin : il accueille cette année la retraite stratégique de la Société Financière Internationale (IFC), bras armé du secteur privé au sein de la Banque mondiale. Une occasion unique pour Djibouti de redire sa volonté d’incarner un rôle moteur dans une région en quête de stabilité et de prospérité.


Le Président Ismaïl Omar Guelleh, figure centrale de cette rencontre, a livré un discours mêlant lucidité et vision, dans une posture que l’on connaît : celle d’un leader conscient des défis qui s’imposent à son pays, mais résolument déterminé à y répondre. Djibouti, a-t-il martelé, n’est pas qu’un observateur des dynamiques régionales. C’est un acteur, un artisan, et désormais un catalyseur.



Avec la participation de figures majeures du gouvernement djiboutien, telles que le Premier Ministre Abdoulkader Kamil Mohamed et le MEFI Ilyas Moussa Dawaleh, ainsi que des responsables éminents de l’IFC et de la Banque mondiale, dont Ousmane Diagana, Vice-Président pour la région Afrique,   Mr Sergio Pimenta Vice-Président de L'IFC région Afrique et Mohamed Gouled, Vice-Président en charge de l’Industrie. 

Cet événement marque une étape importante dans les efforts de Djibouti pour attirer des investissements et renforcer sa compétitivité économique.


Que la retraite stratégique de l’IFC ait lieu à Djibouti ne relève pas du hasard. Le pays, situé au carrefour de la Corne de l’Afrique, incarne un condensé des défis et opportunités d’une région à la fois convoitée et fragile. « L’accueil de cet événement à Djibouti est une reconnaissance », a affirmé le Chef de l’État, rappelant l’importance stratégique d’un territoire qui s’est imposé comme un hub logistique et financier.


Mais au-delà des symboles, le message est clair : Djibouti se veut le point d’ancrage d’une transformation économique et régionale. Ismaïl Omar Guelleh n’a pas seulement salué la présence de l’IFC. Il en a profité pour esquisser les contours d’un développement ambitieux, porté par des axes stratégiques précis : digitalisation, réforme de l’environnement des affaires, et renforcement des partenariats public-privé.


Devant un auditoire de décideurs internationaux, le chef de l’Etat n’a pas hésité à placer la barre haut, tout en ancrant ses propositions dans une réalité partagée par les pays de la Corne de l’Afrique.

Le premier axe évoqué, le développement du tissu entrepreneurial local, met l’accent sur les PME, souvent laissées pour compte. « La solution réside dans une approche intégrée : lignes de crédit adaptées, formations techniques robustes, et formalisation progressive », a plaidé le Président.


L’intégration régionale, deuxième pilier de cette vision, s’impose comme une nécessité vitale. « Harmonisation des cadres réglementaires, corridors économiques transfrontaliers, et renforcement des infrastructures » sont autant de leviers cités pour faire de la Corne de l’Afrique une région véritablement connectée.


Enfin, le troisième axe, sans doute le plus urgent, concerne la résilience climatique. Face à des vulnérabilités exacerbées par le réchauffement global, Djibouti veut miser sur les énergies renouvelables et des infrastructures adaptées aux chocs climatiques. Un pari audacieux qui nécessite, selon le Président, « un programme massif d’investissements et un accompagnement de la communauté internationale ».


Le discours du Président Guelleh, bien que visionnaire, s’inscrit dans un contexte où les attentes à son égard sont immenses. La présence de figures clés de la Banque mondiale et de l’IFC, comme Ousmane Diagana et Mohamed Gouled, témoigne de l’importance stratégique de Djibouti sur l’échiquier africain. Mais elle rappelle aussi que la confiance internationale repose sur des résultats concrets.

Pour Djibouti, le défi n’est pas seulement de se positionner comme un modèle. Il s’agit de prouver que les projets annoncés, de la digitalisation à la modernisation des infrastructures, peuvent transformer durablement une économie encore fragile.



En plaçant Djibouti au cœur des discussions internationales, Ismaïl Omar Guelleh réaffirme une conviction : l’avenir de la Corne de l’Afrique ne peut se construire sans une coopération renforcée, ni sans des acteurs locaux déterminés à prendre leur destin en main.



Enfin, le pari est audacieux, mais Djibouti n’en est pas à son premier défi. Et si le discours du Président Guelleh trouve écho au-delà des murs de l’Ayla Hôtel, il pourrait bien marquer une étape décisive pour une région en quête d’unité et de progrès.


Dans cette lutte pour le développement et la stabilité, le message du Chef de l’État est sans équivoque : Djibouti est prêt à montrer la voie.

Djibouti-Tanzanie : Un message, une vision, un dessein panafricain




 Dans une Afrique en pleine mutation, confrontée à des défis colossaux mais également riche en opportunités, la rencontre entre le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de Djibouti, S.E.M. Mahmoud Ali Youssouf, et la Présidente de la République Unie de Tanzanie, S.E. Madame Samia Suluhu Hassan, s’inscrit comme un événement à la fois symbolique et stratégique.



Portant un message personnel du Président Ismaïl Omar Guelleh, le ministre Mahmoud Ali Youssouf a incarné l’ambition d’une Afrique unie, audacieuse et tournée vers l’avenir. En retour, la Présidente Suluhu Hassan a salué le leadership visionnaire du Président Guelleh et souligné le rôle clé de Djibouti dans la Corne d’Afrique. Ce moment d’échange a été marqué par une véritable convergence de visions et une volonté commune de bâtir une Afrique prospère et solidaire.


Bien plus qu’une simple visite officielle, cette audience a permis de mettre en lumière les objectifs partagés par les deux nations. Djibouti et la Tanzanie, forts de leur position de leaders régionaux, aspirent à une Afrique où la paix, la stabilité et la coopération deviennent des priorités absolues.

En outre, les discussions ont également porté sur des initiatives conjointes, notamment dans le cadre des missions de maintien de la paix en République Démocratique du Congo et en Centrafrique. Ces efforts traduisent une vision commune : celle d’un continent où les conflits sont remplacés par le dialogue et la reconstruction.


Au cours de cette visite, Mahmoud Ali Youssouf a dévoilé les grandes lignes de son programme en vue de la présidence de la Commission de l’Union Africaine. Son plan s’articule autour de quatre priorités essentielles :

1. Renforcer la paix et la sécurité, socles indispensables pour le développement durable ;

2. Stimuler l’intégration économique à travers la ZLECAf, afin de positionner l’Afrique comme un acteur incontournable sur la scène mondiale ;

3. Promouvoir l’égalité des genres, avec des politiques ambitieuses visant à garantir une gouvernance inclusive ;

4. Miser sur la jeunesse, la santé et l’éducation, pour jeter les bases d’une transformation profonde et pérenne du continent.


Entouré de ses collaborateurs, parmi lesquels les éminents ambassadeurs Abdi Haibe et Moussa Mohamed Omar, le ministre Mahmoud Ali Youssouf illustre une diplomatie alliant rigueur et vision stratégique. Cette visite, jalon majeur d’une campagne diplomatique soigneusement préparée, vise à asseoir sa légitimité et renforcer son aura en tant que candidat à la présidence de la Commission de l’Union Africaine.


Par ailleurs, lors d’une conférence de presse marquée par une intensité et une ambition manifeste, Mahmoud Ali Youssouf a su capter l’attention d’un auditoire composé de journalistes locaux et internationaux. Avec éloquence, il a plaidé pour une refonte profonde des institutions panafricaines, appelées à devenir des leviers puissants de transformation au service des aspirations des peuples africains.



Enfin , cette rencontre à Dar es Salaam illustre une fois encore le rôle central de Djibouti sur la scène africaine, dépassant largement ses limites géographiques. Carrefour stratégique et acteur de paix, le pays s’affirme comme une voix essentielle dans les discussions continentales. Au-delà des symboles, cette visite marque une étape concrète vers une Afrique plus intégrée et solidaire. Sous l’impulsion de figures comme Mahmoud Ali Youssouf, le continent avance vers une véritable transformation, où la diplomatie devient une quête collective pour un avenir meilleur.


Dans un monde en constante évolution, Djibouti ne se contente pas de suivre les grandes dynamiques : il en est l’un des artisans. Et grâce à cette rencontre avec la Présidente Suluhu Hassan, la vision d’une Afrique unie prend véritablement forme. 

lundi 20 janvier 2025

Renforcement de la coopération judiciaire entre Djibouti et l’Éthiopie


 Ce lundi , M.  Ali Hassan Bahdon, Ministre de la Justice, des Affaires Pénitentiaires et Chargé des Droits de l’Homme, a reçu en audience Son Excellence M. Berhanu Tsegaye Abera, Ambassadeur de la République Fédérale d’Éthiopie à Djibouti. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur le renforcement des relations bilatérales en matière de coopération judiciaire entre les deux pays.


Les discussions ont principalement porté sur une collaboration accrue dans les domaines de la justice civile et commerciale, dans le but d’améliorer le climat des affaires et de favoriser un environnement juridique propice aux investissements. Cette approche s’inscrit dans une volonté commune de renforcer les échanges économiques entre Djibouti et l’Éthiopie.



Par ailleurs, les deux parties ont abordé la coopération judiciaire en matière pénale, notamment pour lutter contre la criminalité transnationale, un défi croissant pour les sociétés modernes. Les deux pays, conscients de la nécessité d’une action concertée face à ce fléau, ont convenu d’intensifier leurs efforts communs pour garantir la sécurité et la justice.


Enfin, l’Ambassadeur Berhanu Tsegaye Abera a invité le Ministre Ali Hassan Bahdon à effectuer une visite officielle en Éthiopie. Cette visite permettra de concrétiser les engagements pris lors de cette rencontre et de donner un nouvel élan à la coopération judiciaire entre les deux nations.


Cette rencontre illustre une fois de plus les liens solides entre Djibouti et l’Éthiopie, qui ne cessent de se renforcer dans divers domaines au service de leurs populations respectives.


dimanche 19 janvier 2025

Un accord clé pour le financement des PME signé entre la BCD et l’IFC



 Dans le cadre d’une visite de travail à Djibouti, une importante délégation de l’International Finance Corporation (IFC), conduite par son vice-président, M. Sergio Pimenta, a marqué l’histoire économique du pays ce lundi. La visite a débuté par la signature d’un accord majeur entre l’IFC et la Banque Centrale de Djibouti (BCD), dirigée par M. Ahmed Osman Ali. Cet accord porte sur la refonte du registre des sûretés mobilières, un outil crucial pour dynamiser l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PME), particulièrement celles dirigées par des femmes et des jeunes entrepreneurs.



La signature s’est déroulée dans la grande salle de réunion de la Banque Centrale, en présence de nombreux dignitaires, dont la représentante résidente de la Banque Mondiale à Djibouti, Mme Fatou Fall, et le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, M. Abdourazak Ahmed Idriss.


Le gouverneur Ahmed Osman Ali a souligné l’importance stratégique de ce partenariat, en précisant que la Banque Centrale avait déjà introduit en 2018 un registre électronique des sûretés mobilières. Cependant, face aux évolutions rapides de l’écosystème économique, la modernisation de cet outil s’avérait nécessaire. Ce projet s’inscrit dans un effort global pour renforcer l’accès au crédit pour les PME, secteur clé de l’économie djiboutienne, en améliorant la transparence et la sécurité des transactions.


Or, les objectifs de cette refonte sont ambitieux : améliorer l’accessibilité du registre, élargir les informations disponibles pour répondre aux besoins des acteurs économiques, renforcer la sécurité des données, et établir une tarification durable garantissant l’autonomie financière du registre. Ces mesures visent à encourager l’utilisation des actifs mobiliers comme garanties, facilitant ainsi l’accès au financement, essentiel pour la croissance des PME.


L’accompagnement technique de l’IFC comprendra des formations pour le personnel de la Banque Centrale, des missions d’études à l’étranger et la révision des cadres réglementaires. L’objectif est de promouvoir un environnement financier plus inclusif, où les petites entreprises, souvent exclues des circuits traditionnels de financement, pourront avoir accès à des opportunités de croissance.



En effet, cette initiative fait partie d’une série de réformes ambitieuses menées par la Banque Centrale pour moderniser le secteur financier de Djibouti, notamment le développement d’un switch monétique, la création d’une centrale des risques, et des dispositifs renforcés de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.



Pour M. Ahmed Osman Ali, cette réforme est bien plus qu’une mise à jour technique. Elle représente un levier stratégique pour stimuler la reprise économique, attirer les investissements étrangers et créer des emplois durables, essentiels pour le développement de Djibouti.


Les États-Unis exhortés à établir une représentation diplomatique au Somaliland pour contrer l’influence chinoise

 Le président du comité restreint sur le Parti communiste chinois (PCC) au Congrès des États-Unis, John Moolenaar, a adressé le 15 janvier une lettre officielle au secrétaire d’État Antony Blinken, appelant à l’ouverture d’un bureau de représentation à Hargeisa, capitale du Somaliland. Cette démarche vise à renforcer la présence américaine dans la Corne de l’Afrique, une région clé pour le commerce mondial et la stabilité géopolitique, tout en contrant l’influence grandissante de la République populaire de Chine (RPC).


Dans cette lettre, Moolenaar met en avant le rôle stratégique du Somaliland, un territoire autoproclamé indépendant depuis 1991 mais non reconnu internationalement. Situé au sud du golfe d’Aden et à proximité de Djibouti, le Somaliland dispose d’atouts majeurs, notamment le port de Berbera et une piste d’atterrissage parmi les plus longues d’Afrique. Ces infrastructures en font un carrefour essentiel pour le commerce maritime et une opportunité stratégique pour les États-Unis.



Le président du comité a également souligné la stabilité politique et les progrès démocratiques du Somaliland, rare dans une région souvent marquée par des conflits. Il a insisté sur l’importance de soutenir un partenaire qui, contrairement à d’autres pays africains, n’entretient pas de relations officielles avec la Chine et maintient des liens solides avec Taïwan, un allié stratégique des États-Unis.


En effet, la lettre de Moolenaar met en lumière les efforts croissants de la Chine pour renforcer son influence dans la région. Pékin a établi sa première base militaire étrangère à Djibouti en 2017 et a noué des alliances stratégiques avec des acteurs locaux, notamment en soutenant les Houthis au Yémen, ce qui menace les routes maritimes dans le golfe d’Aden.


Dans cette optique, le président du comité craint que, sans un engagement clair des États-Unis, le Somaliland ne bascule sous l’influence chinoise, ce qui renforcerait la position de la RPC dans la région et menacerait les intérêts américains.

Moolenaar assure que l’ouverture d’un bureau américain à Hargeisa n’entrerait pas en conflit avec la reconnaissance officielle de la Somalie par les États-Unis. Il s’appuie sur l’exemple de pays tels que le Royaume-Uni, le Kenya et Taïwan, qui maintiennent des représentations au Somaliland sans reconnaître sa souveraineté.



En établissant une présence diplomatique à Hargeisa, les États-Unis pourraient, selon Moolenaar, envoyer un signal fort de soutien à un partenaire démocratique et stratégiquement aligné, tout en affirmant leur engagement dans une région cruciale pour la sécurité mondiale.


Enfin, le Département d’État n’a pas encore réagi officiellement à cette demande, mais cette initiative pourrait marquer une nouvelle étape dans la stratégie américaine visant à contrer l’expansion chinoise en Afrique et à renforcer les partenariats démocratiques dans des régions stratégiques.

Djibouti, un Hub stratégique pour l’IFC

 Sous le ciel de Djibouti, un événement d’une portée symbolique et stratégique s’apprête à marquer les esprits. Du 20 au 25 janvier, la retraite annuelle de la Société Internationale des Finances (IFC), branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, réunira plus de 180 participants. Parmi eux figurent des décideurs influents et des experts aguerris de la finance internationale. C’est une première pour Djibouti, et elle illustre clairement la montée en puissance de ce petit pays de la Corne de l’Afrique, désormais perçu comme un acteur clé du développement économique régional.





Cette rencontre, qui se déroulera à huis clos après des consultations approfondies, envoie un message sans ambiguïté : Djibouti ne se limite plus à son rôle traditionnel de point stratégique, mais devient un véritable moteur des transformations économiques sur le continent.


Lors d’une réunion préparatoire tenue ce matin avec une délégation de l’IFC dirigée par son vice-président, Sergio Pimenta, le ministre des Finances et de l’Économie, chargé de l’Industrie, Son Excellence Ilyas Moussa Dawaleh, a présenté avec sa précision coutumière les grandes orientations de cette collaboration. Au programme de la retraite, des échanges approfondis sur les enjeux de la transformation économique en Afrique. « La clé réside dans le secteur privé », a-t-il affirmé avec conviction, insistant sur l’importance d’une diversification économique pour bâtir un développement durable et inclusif. Bien que l’économie djiboutienne repose encore largement sur ses infrastructures portuaires et logistiques, le pays aspire à diversifier ses moteurs de croissance, notamment dans le domaine du tourisme. Le ministre a décrit ce secteur comme un « levier stratégique » capable de stimuler la création d’emplois et de renforcer le dynamisme local.



L’IFC, qui s’implique activement dans les économies émergentes, semble particulièrement sensible à ce potentiel encore sous-exploité. En choisissant Djibouti pour cette retraite de haut niveau, l’organisation envoie un signal fort : le pays est désormais un partenaire incontournable pour les investisseurs internationaux. Ce partenariat, déjà solide, s’enrichit d’une vision commune : celle d’une Afrique où le développement repose sur un secteur privé robuste et innovant.


Cependant, les ambitions de Djibouti ne s’arrêtent pas là. En misant sur la diversification, le pays souhaite se positionner comme un modèle de transformation économique pour le reste du continent. Cette dynamique s’inscrit également dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par les Nations Unies. Comme l’a souligné un haut responsable de la Banque Mondiale, « ce partenariat dépasse les simples investissements financiers : c’est une promesse d’avenir ».



Au-delà des discours, une nouvelle vision s’esquisse : celle d’un Djibouti prêt à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, porté par l’énergie de ses ambitions et le soutien d’institutions internationales. L’engagement de l’IFC à exploiter le potentiel du pays illustre la confiance placée en sa résilience et en sa capacité à se réinventer. Ensemble, Djibouti et l’IFC tracent la voie vers un avenir où la prospérité ne sera plus un simple idéal, mais une réalité tangible.


samedi 18 janvier 2025

Djebel , la solidarité sino-djiboutienne au chevet des sinistrés

 Dans un Djebel sinistré mais résolument tournée vers la reconstruction, une scène de fraternité internationale s’est jouée ce jour au cœur de Djebel, théâtre du drame survenu le 28 décembre 2024. Sous l’impulsion de la municipalité de Djibouti, dirigée par M. Said Daoud Mohamed, une cérémonie de distribution de vivres et de matériel d’urgence a rassemblé acteurs locaux et partenaires internationaux, avec en tête la Chine, fidèle alliée stratégique et humanitaire.




Le Maire, entouré de députés de la circonscription, Hon. Charmaké Moussa Arreh et Ibrahim Ahmed Abdo, du sous-préfet Haybe Hared Gadid, ainsi que des membres du comité de soutien et de l’APE, a présidé une cérémonie où le symbole a rivalisé avec l’émotion. La délégation chinoise, composée notamment de l’Ambassadeur Hu Bin, de l’Attaché de défense Colonel-Major Hua Xiao, et de hauts responsables de la base militaire chinoise tels que les Capitaines de Vaisseau supérieurs Chen Weigong et Liu Changqing, a témoigné de la profondeur des liens entre Djibouti et Pékin.

Les dons, composés de vivres alimentaires, de tentes, et de citernes d’eau, proviennent de l’Ambassade de Chine à Djibouti et de la base militaire chinoise. Ces apports viennent compléter les efforts initiés par le Ministère des Affaires sociales et de la Solidarité, Qatar Charity et des commerçants locaux. Dans son allocution, l’Ambassadeur Hu Bin a souligné que cette contribution s’inscrivait dans une tradition d’“amitié et de solidarité entre les deux peuples”.



« En répondant à l’appel du Maire, nous renforçons davantage la coopération décentralisée entre nos villes et Djibouti », a-t-il affirmé, rappelant le rôle des relations locales comme prolongement des relations bilatérales. Le Maire Said Daoud Mohamed, en retour, a salué la générosité chinoise, qu’il a qualifiée de “gage d’une relation fructueuse et historique entre nos deux nations.” Faisant écho à l’esprit de fraternité insufflé par les leaders des deux pays, Ismaïl Omar Guelleh et Xi Jinping, le Maire a exprimé sa confiance en une reconstruction prochaine, évoquant la possibilité de voir renaître le “quartier chinois” de Djebel.

Au-delà des gestes, cette cérémonie a été l’occasion pour le Maire de rappeler les valeurs fondamentales de solidarité et d’unité nationale, réaffirmées récemment par le Président de la République lors de la Semaine nationale de la solidarité. « Nous ne devons jamais cesser de nous entraider », a-t-il déclaré, en saluant particulièrement la mobilisation exemplaire des jeunes Djebelois.




À l’approche du Ramadan, une période empreinte de partage et de spiritualité, le comité de soutien aux sinistrés de Djebel, par la voix de leur coordinateur, a tenu à exprimer leur reconnaissance envers la municipalité et ses partenaires. « Le Maire a su fédérer les énergies autour de notre quartier, incarnant les valeurs de solidarité qui font la force de notre nation », a-t-il conclu.





 Enfin, ce drame, bien que dévastateur, a révélé la résilience du peuple djiboutien et la solidité de ses alliances internationales. À Djebel, une lueur d’espoir s’est allumée, portée par l’humanité des uns et la fraternité des autres. En quittant la cérémonie, une évidence s’impose : à Djebel, le feu a détruit des murs, mais il n’a pas consumé les valeurs qui unissent et renforcent la communauté.

Appel à la solidarité du Maire de Djibouti-ville suite à l’incendie tragique survenu au Quartier 5

   Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin, un incendie d’une rare violence a ravagé treize habitations abritant dix-neuf ménages, au ...