samedi 22 février 2025

Djibouti-ville célèbre avec éclat la première édition de son Semi-Marathon

 Ce matin, Djibouti-ville s’est animée au rythme des foulées de centaines d’athlètes, réunis pour bien plus qu’une simple compétition sportive : un vibrant hommage à Son Excellence Mahamoud Ali Youssouf, fraîchement élu à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Cette première édition, placée sous le signe de la célébration, marque ainsi un tournant symbolique pour le pays.

Porté par l’initiative du Maire de Djibouti, Said Daoud Mohamed, et organisé en partenariat avec le groupe chinois TOUCHROAD INTERNATIONAL et la Fédération Djiboutienne d’Athlétisme (FDA), cet événement s’est immédiatement imposé comme un moment fort du calendrier sportif national.



Dès les premières heures de la journée, une foule enthousiaste s’est réunie pour assister à la cérémonie d’ouverture, qui a rassemblé un impressionnant panel de personnalités officielles. Parmi elles figuraient Son Excellence Abdoulkader Kamil Mohamed, Premier Ministre, SE Hassan Mohamed Kamil, Secrétaire d’État aux Sports, SE Hu Bin, Ambassadeur de Chine à Djibouti, SE Abdallah Abdillahi Miguil, Ambassadeur de Djibouti en Chine, ainsi que des représentants de TOUCHROAD INTERNATIONAL, des élus locaux, des hauts responsables civils et militaires, et d’éminents cadres du Parti RPP. Le départ et l’arrivée de la course ont été stratégiquement placés au cœur de Smart City, symbole d’une Djibouti résolument tournée vers l’avenir. Dès l’aube, la ville a vibré sous les acclamations du public venu en masse encourager les participants engagés sur trois distances : 5 km, 10 km et 21 km. Hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, civils et militaires, tous ont incarné l’esprit de dépassement de soi et de cohésion qui caractérise la nation djiboutienne.



Les grands vainqueurs de cette première édition


10 km – Catégorie Hommes

🥇 Hassan Gouled Elmi (Garde côtes)

🥈 Mohamed Idriss Hassan (Garde républicaine)

🥉 Abdirachid Hassan Abdillahi (Garde côtes)


21 km – Catégorie Femmes

🥇 Zouhra Ali Mohamed (Garde républicaine)

🥈 Kafia Sougueh Aden (Garde côtes)

🥉 Farha Gouled Mohamed (Garde côtes)


21 km – Catégorie Hommes

🥇 Ayeh Farah Ayeh (Garde côtes)

🥈 Abdifatah Mohamed Nour (Garde côtes)

🥉 Barkad Abdirazak Said (Garde côtes)



Bien plus qu’une simple course, ce semi-marathon a résonné comme une déclaration de fierté nationale, rendant hommage à Mahamoud Ali Youssouf, dont l’accession à la tête de la Commission de l’Union africaine marque une avancée majeure pour Djibouti sur la scène continentale.

Lors de son allocution, le Premier Ministre a tenu à féliciter chaleureusement les athlètes et les organisateurs, soulignant que cet événement illustre à merveille les valeurs de solidarité, de cohésion et de paix qui font la force de Djibouti. De son côté, SE Hu Bin, Ambassadeur de Chine, a mis en lumière l’importance du sport comme vecteur d’échange et de coopération entre les nations.



Après l’effort, place à la fête ! Smart City s’est transformée en un véritable théâtre à ciel ouvert où danses traditionnelles, chants populaires et performances artistiques ont enflammé la scène. Entre la joie des vainqueurs et l’enthousiasme du public, cette journée s’est achevée sur une note vibrante d’émotion et de fierté collective.


Dans son discours de clôture, Said Daoud Mohamed a exprimé sa satisfaction et son immense gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette première édition :

“Ce semi-marathon est bien plus qu’une compétition sportive : c’est une démonstration de la vitalité et du dynamisme de notre ville. Aujourd’hui, Djibouti prouve qu’elle est capable d’organiser des événements d’envergure, de rassembler ses citoyens et d’inspirer sa jeunesse vers l’excellence.”

Le Maire a également tenu à saluer l’engagement du Premier Ministre, du Secrétaire d’État aux Sports, de la Fédération Djiboutienne d’Athlétisme, des forces de sécurité, du Parti RPP, ainsi que des nombreux bénévoles et participants qui ont contribué au succès retentissant de cette journée.


Avec cette première édition, Djibouti franchit un cap décisif dans son engagement en faveur du développement du sport et du bien-être citoyen. L’événement s’inscrit parfaitement dans la vision du Président de la République, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, qui œuvre pour une Djibouti moderne, inclusive et ambitieuse.



Enfin, l’organisation impeccable et l’enthousiasme populaire autour de cette compétition ouvrent la voie à une deuxième édition encore plus grandiose en 2026. Désormais, le Semi-Marathon de Djibouti s’impose comme un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de sport et d’excellence.


Djibouti a couru aujourd’hui, et elle continuera de courir vers un avenir prometteur !

jeudi 20 février 2025

L’horizon qu’ouvrent les femmes de Tadjourah


Vingt-cinq ans d’engagement, et la fierté d’un combat qui ne s’éteint pas. Dans la grande salle du Gadileh Resort Hôtel, où résonnait ce matin l’écho des victoires passées et des luttes à venir, l’Association des Femmes de Tadjourah célébrait un quart de siècle de persévérance sous le haut patronage de la Première Dame et présidente de l’UNFD , Hajiya Kadra Mohamoud Haïd. Ce fut un moment d’émotion et de reconnaissance, un temps suspendu où l’histoire s’écrivait en regardant vers l’avenir.


Car l’AFT, c’est d’abord cela : un défi lancé au silence et aux fatalités d’hier. Depuis sa fondation en 1998, l’association a œuvré sans relâche contre l’analphabétisme, les mariages précoces , l’excision. Elle a porté, sur ses épaules et dans son souffle, l’idée d’une autre destinée pour les femmes de la région. Ce travail patient, mené dans l’ombre par des militantes souvent invisibles mais inflexibles .



« Il y a vingt-cinq ans, nous semions des graines. Aujourd’hui, nous voyons s’élever une forêt », a déclaré la Première Dame dans une métaphore lumineuse. Elle, qui dès les premières heures fut la marraine de cette entreprise, pouvait mesurer le chemin parcouru. Ce n’était plus une modeste initiative locale, mais un mouvement ancré dans la société, dont les répercussions dépassent aujourd’hui Tadjourah et atteignent les confins du Moussa Ali.


Ainsi les témoignages se sont succédé, portant en eux les récits d’une résistance quotidienne. Ceux des pionnières, comme Hasna Hassan Ali, dont la détermination n’a jamais faibli. Ceux des jeunes générations, héritières d’un combat qui leur a ouvert des portes autrefois closes. La transmission, ici, n’est pas un vain mot : elle s’incarne dans les visages de ces femmes qui, hier encore entravées par des soucis de la vie , s’élèvent aujourd’hui en figures d’émancipation.



Mais ce quart de siècle n’est pas un aboutissement. Les batailles menées ont bousculé des certitudes, mais elles n’ont pas tout emporté. L’excision a disparue . Les mariages précoces sont en recul significatif . L’égalité des droits atteintes malgré quelques inerties à en finir comme la violence faite aux femmes .


C’est pourquoi, au-delà des hommages et des célébrations, l’heure était aussi à la mobilisation. L’AFT, forte de son histoire, veut maintenant adapter son combat aux défis de demain. L’innovation et les nouvelles technologies sont déjà intégrées dans ses programmes, l’éducation et l’autonomisation économique restent des axes majeurs. L’association entend élargir son réseau de partenaires, étendre son influence, inscrire dans la durée les victoires .




Dans le regard de celles qui ont fait de l’AFT un espace de conquête, il n’y avait hier ni résignation ni triomphalisme. Juste cette conscience aiguë que les luttes les plus essentielles ne se gagnent jamais tout à fait. Elles se poursuivent, se transmettent, se renouvellent. À Tadjourah, depuis vingt-cinq ans, les femmes ont appris à ne plus attendre que l’histoire se fasse sans elles.



vendredi 14 février 2025

Le MAECI plaide pour un dialogue inclusif face aux crises

 « La paix en Afrique ne peut être atteinte qu’au prix d’un dialogue inclusif, réaliste et ancré dans les réalités du continent. »


C’est par ces mots que le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Son Excellence Mahamoud Ali Youssouf, a ouvert son intervention ce vendredi lors d’une réunion cruciale du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba. Représentant le président Ismail Omar Guelleh en amont du 38ᵉ sommet des chefs d’État africains, il a lancé un appel pressant à l’apaisement des conflits, notamment au Soudan et en République démocratique du Congo (RDC), tout en plaidant pour une refonte des mécanismes de stabilisation du continent.



S’exprimant avec conviction, M. Mohamoud Ali Youssouf, dont le pays assure actuellement la présidence de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), a insisté sur la nécessité d’une approche concertée et progressive pour surmonter les crises. « Les négociations de paix doivent rassembler toutes les sensibilités, qu’elles soient politiques, culturelles ou démographiques. Aucune voix ne doit être mise de côté », a-t-il souligné, alertant sur les dangers d’une multiplication des médiations qui ne font qu’alimenter les tensions.


Alors que le Soudan est plongé dans une « catastrophe humanitaire et sanitaire », le ministre a détaillé un plan d’action en trois volets :

1. Un cessez-le-feu immédiat et pérenne pour enrayer les violences.

2. Un accès humanitaire sans entrave, face à la propagation alarmante du choléra et de la dengue.

3. Une médiation centralisée sous l’égide conjointe de l’UA et de l’IGAD, afin d’éviter la dispersion des efforts diplomatiques.

« Ce qui se joue au Soudan menace l’équilibre de toute la région. Désamorcer les armes n’est pas une option, mais une nécessité impérieuse », a-t-il averti, appelant les différentes factions à « retrouver le sens de leur unité au lieu de se livrer à l’affrontement ».


Concernant l’escalade de la violence dans l’Est de la RDC, M. Mohamoud Ali Youssouf a lancé un cri d’alarme : « La détérioration de la situation au Kivu remet en cause des années de progrès et met des millions de vies en péril. » Il a plaidé pour un « dialogue fraternel et sincère » entre toutes les parties, affirmant qu’une issue durable ne pourra être trouvée qu’à travers des discussions ouvertes et inclusives.


Mais au-delà de ces crises immédiates, la réunion du CPS a mis en lumière la nécessité d’une réforme profonde de l’UA, afin d’en faire un acteur plus réactif et influent. Le ministre djiboutien a insisté sur l’« intégration économique régionale » et la « création de richesses partagées » comme socles d’une paix durable. « Sans un véritable développement, aucun accord de cessez-le-feu ne pourra tenir sur le long terme », a-t-il averti, appelant à des investissements majeurs dans les infrastructures et la jeunesse africaine.



En tant que président en exercice de l’IGAD, Djibouti entend renforcer son rôle de médiateur dans la région. Le président Guelleh, arrivé ce vendredi à Addis-Abeba, défendra ce samedi la candidature de son ministre des Affaires étrangères à la présidence de la Commission de l’UA. Une ambition portée par un « programme visionnaire », selon les termes de la délégation djiboutienne, axé sur la prévention des conflits et la consolidation de l’unité continentale.


Enfin, tous les regards seront donc tournés vers le sommet des chefs d’État de demain, où les propositions djiboutiennes pourraient bien redéfinir les priorités de l’agenda de paix en Afrique. Une chose est sûre : sans une approche fondée sur l’inclusion et le dialogue, les tensions risquent de s’enliser. Comme l’a conclu M. Mohamoud Ali Youssouf : « L’avenir du continent repose sur notre capacité à transformer notre diversité en force, et à privilégier la parole aux armes. »

mercredi 12 février 2025

Djibouti à Addis , une candidature, une vision, un destin africain



Au cœur de l’Union Africaine, là où se dessinent les grandes orientations du continent, Djibouti avance avec une détermination à la fois discrète et inébranlable. Lors de cette 46ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, qui se tient les 12 et 13 février 2025 à Addis-Abeba, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, porte non seulement la voix de son pays, mais aussi une ambition plus large : celle d’une Afrique forte, unie et pleinement maîtresse de son destin.


Mais au-delà des protocoles et des tractations diplomatiques habituelles, cette session représente un moment clé pour Djibouti. Son chef de la diplomatie ne vient pas en simple observateur, mais en acteur de premier plan, déterminé à défendre la candidature de son pays à la présidence de la Commission de l’UA. Une bataille feutrée où chaque déclaration compte, chaque geste a son importance et où les jeux d’alliances peuvent à tout moment redistribuer les cartes.



Si Djibouti présente Mahmoud Ali Youssouf comme candidat, ce n’est pas un hasard. Ce pays, souvent perçu comme un carrefour stratégique de la Corne de l’Afrique, est aussi un acteur engagé dans les grandes causes du continent. De la médiation des conflits régionaux à son rôle dans le renforcement des institutions africaines, Djibouti s’est imposé comme un partenaire fiable, dans la continuité de la vision du président Ismaïl Omar Guelleh, figure incontournable de la scène africaine.

À Addis-Abeba, la délégation djiboutienne affiche une unité sans faille. Autour du ministre, on retrouve des diplomates chevronnés : l’ambassadeur Abdi Haibe, représentant permanent auprès de l’UA, Moussa Mohamed Omar, directeur de la Communication du MAECI, et Guelleh Idriss, directeur des Relations multilatérales. Dès demain, l’équipe sera renforcée par Fathia Djama Oudine et Naguib Ali Taher, conseillers du président Guelleh, pour intensifier les efforts de lobbying.


Dans les coulisses du conseil exécutif, les discussions portent sur des enjeux majeurs. Le renouvellement des instances dirigeantes de l’UA, la nomination des commissaires, la composition du Conseil de paix et de sécurité, ainsi que l’adoption de textes juridiques structurants figurent parmi les dossiers prioritaires. La mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est au cœur des négociations, l’Afrique cherchant à parler d’une seule voix sur les questions économiques. Djibouti, fort de sa position géostratégique, entend y jouer un rôle clé.

Sur le plan social, des textes fondamentaux, tels que la Convention pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles ou les statuts de l’Agence africaine de sécurité des aliments, sont également en discussion. Autant de dossiers sur lesquels Djibouti, désireux d’affirmer son leadership africain, ne se contente pas de suivre le mouvement, mais veut véritablement peser dans les décisions.



Dans ce contexte, la candidature de Mahmoud Ali Youssouf à la tête de la Commission de l’UA apparaît comme une suite logique de l’engagement de Djibouti pour l’Afrique. Loin d’être une démarche symbolique, elle s’inscrit dans une approche pragmatique : renforcer l’Union africaine pour en faire une organisation plus efficace, plus proche des réalités du continent et mieux armée pour répondre aux crises qui le traversent. Diplomate d’expérience, il plaide pour une réforme en profondeur des institutions africaines, en mettant l’accent sur une gouvernance plus transparente et inclusive. La paix et la sécurité restent au cœur de son projet, convaincu que sans stabilité, toute intégration régionale est vouée à l’échec. Une vision qui résonne d’autant plus dans un contexte où le continent fait face à des défis sécuritaires de plus en plus complexes.


Enfin, si l’élection des commissaires et la définition des priorités stratégiques de l’UA constituent les enjeux immédiats de cette session, une autre échéance se profile déjà : la 38ᵉ session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement, prévue le 14 février 2025, où se jouera une part importante de l’avenir de l’organisation panafricaine.


D’ici là, Djibouti, fidèle à sa diplomatie proactive, poursuit son chemin. À Addis-Abeba, Mahmoud Ali Youssouf ne se présente pas simplement comme un candidat parmi d’autres. Il incarne une vision, une ambition et une certitude : l’Afrique ne pourra se construire que grâce à ceux qui osent en rêver grand et s’engagent pleinement pour en faire une réalité.


vendredi 7 février 2025

Djibouti-ville lance une vaste opération pour une ville plus propre

 Dans les jours à venir, la mairie de Djibouti lancera une vaste campagne de nettoyage et de réaménagement urbain baptisée “Djibouti Ville Propre”. Cette initiative ambitieuse a pour objectif d’assainir l’espace public et d’améliorer le cadre de vie des habitants en luttant contre l’encombrement et l’insalubrité qui affectent la capitale.


L’opération débutera par un état des lieux approfondi afin d’identifier les garages abandonnés, les épaves de véhicules laissées à l’abandon, ainsi que les occupations illégales du domaine public. Une attention particulière sera également portée aux vendeurs ambulants installés de manière désordonnée. Cette première phase permettra de cartographier les zones problématiques et de mettre en place des solutions adaptées. Parallèlement, une campagne de sensibilisation sera menée auprès des commerçants et des riverains afin de les encourager à respecter les règles d’urbanisme et à adopter des comportements plus responsables.



Mais cette initiative ne repose pas uniquement sur l’action des autorités municipales. “Djibouti Ville Propre” appelle à une mobilisation collective. La mairie invite ainsi chaque citoyen à jouer un rôle actif en adoptant des gestes simples, comme éviter les dépôts sauvages d’ordures et préserver la propreté des espaces communs.


Ce projet ambitieux s’inscrit dans une démarche durable et concertée. L’Office de Voirie de Djibouti (OVD), les associations de quartier, la société civile, les fédérations sportives ainsi que les organisations de femmes seront pleinement impliqués dans cette transformation urbaine. Leur participation aux opérations de nettoyage, de sensibilisation et d’embellissement contribuera à redonner tout son éclat à la capitale.


Depuis son arrivée à la tête de la municipalité, Said Daoud affiche une volonté ferme de faire de Djibouti une ville plus propre et mieux organisée. Conscient des enjeux liés à l’urbanisation et à la gestion de l’espace public, il multiplie les actions de terrain : opérations régulières de désencombrement, nettoyage des rues et embellissement des plages. Son approche pragmatique repose sur une coordination efficace des services municipaux et un dialogue constant avec les habitants et les commerçants, afin de garantir un changement durable.


Enfin, cette campagne marque le début d’un véritable élan collectif pour transformer Djibouti en une ville plus agréable à vivre. Son succès dépendra de l’engagement de chacun, car une Djibouti propre est l’affaire de tous !

Fatah domine une nouvelle fois le semi-marathon de Djibouti

 Cet après-midi, Mohamed Ismaël Ibrahim, plus connu sous le nom de Fatah, a une fois de plus marqué l’histoire du semi-marathon international de Djibouti en s’adjugeant la victoire de l’édition 2025. Déjà sacré l’an dernier, il réalise ainsi un doublé éclatant, confirmant son hégémonie sur la discipline.


Considérée comme la course la plus prestigieuse du pays, l’épreuve a offert un spectacle palpitant, notamment grâce au duel intense opposant Fatah à Aden Waberi Darar, jeune espoir de l’équipe nationale. Ce dernier, en grande forme, a tenu tête au champion jusqu’aux derniers instants, l’obligeant à puiser dans ses réserves. Mais l’expérience et la maîtrise de Fatah ont fait la différence dans le sprint final, lui permettant de décrocher un nouveau titre et d’asseoir son statut de référence sur la scène nationale et continentale.



Derrière eux, Hassan Wais Rayaleh, athlète de la Police nationale, s’est emparé de la troisième place grâce à une course stratégiquement bien menée et une accélération décisive dans les derniers kilomètres. Hani Idriss Hersi, autre talent djiboutien, termine au pied du podium, devançant de justesse l’Éthiopien Embay Goitom Dimtsu, premier coureur étranger à franchir la ligne d’arrivée mais contraint de se contenter d’une cinquième position.







Comme chaque année, la Fédération Djiboutienne d’Athlétisme, en collaboration avec Djibouti Télécom, a orchestré un événement parfaitement rodé, réunissant des coureurs d’élite et un public enthousiaste, venu encourager ses champions. Avec ce nouveau sacre, Fatah renforce un peu plus son emprise sur le fond djiboutien et ouvre la voie à de belles ambitions pour la saison internationale à venir.

jeudi 6 février 2025

Comment vont se dérouler les élections pour la commission de l’union Africaine ?

 Les élections pour désigner le président et le vice-président de la Commission de l’Union africaine (UA) se dérouleront les 15 et 16 février 2025, réunissant 49 chefs d’État des pays membres. Toutefois, six nations actuellement suspendues des instances de l’UA ( le Burkina Faso, le Mali, la Guinée, le Niger, le Gabon et le Soudan ) ne participeront pas au scrutin.



L’élection du président de la Commission suit une procédure bien définie, nécessitant une majorité qualifiée des deux tiers, soit 33 voix sur les 49 disponibles. Le processus peut s’étendre sur plusieurs tours :

1. Premier tour : Si un candidat obtient d’emblée les 33 voix requises, il est élu. Sinon, un second tour est organisé.

2. Deuxième tour : Trois candidats restent en lice. Si l’un d’eux atteint la majorité des deux tiers, il l’emporte. Dans le cas contraire, un troisième tour est lancé.

3. Troisième tour : À ce stade, seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de votes au tour précédent s’affrontent.

4. Quatrième tour : Si aucun des deux candidats restants ne parvient à rassembler 33 voix, celui ayant obtenu le moins de suffrages est éliminé. Si le candidat encore en course n’atteint toujours pas la majorité requise, le président de l’Assemblée de l’UA suspend l’élection.

En cas de blocage, le vice-président de la Commission assure l’intérim jusqu’à la tenue d’un nouveau scrutin. Si l’impasse concerne le poste de vice-président, l’intérim revient au commissaire le plus ancien dans ses fonctions, ou, à ancienneté égale, au plus âgé.


Par ailleurs, les analystes et observateurs africains s’accordent à dire que cette élection s’annonce particulièrement disputée. Toutefois, malgré une bataille acharnée, la victoire finale de notre candidat, S.E. Mahamoud Ali Youssouf, semble envisageable, bien que probablement arrachée au prix d’intenses efforts.


Enfin, cette élection revêt une importance stratégique pour l’avenir de l’Union africaine, le président élu ayant la responsabilité de piloter les grandes orientations politiques et de renforcer l’intégration, la stabilité et le développement du continent. 

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...