jeudi 3 avril 2025

Djibouti, au cœur des enjeux régionaux

 Édito 


Dans les ballets subtils des relations internationales, certaines rencontres ont une portée qui va bien au-delà des simples formalités. Ce mercredi, le Palais de la République a été le cadre d’un de ces moments où la diplomatie rencontre la realpolitik.  


D’un côté, il y a eu la visite éclair du président somalien Hassan Cheikh Mahamoud, venu discuter avec son homologue djiboutien  de la stabilité et de la reconstruction de son pays. De l’autre, la politique étrangère de Djibouti a pris un nouveau tournant avec la nomination officielle du nouveau ministre des Affaires étrangères, Abdoulkader Houssein Omar. Deux événements distincts, mais qui, pris ensemble, dessinent la place unique qu’occupe Djibouti dans la région.  



Depuis plus de vingt ans, Djibouti est un point d’ancrage pour une Somalie en quête de stabilité. À chaque crise, Mogadiscio se tourne vers Ismaïl Omar Guelleh ; non pas pour des gestes symboliques, mais pour un soutien concret, à la fois politique, fraternel économique et sécuritaire. Les discussions de ce mercredi s’inscrivent dans cette tradition, confirmant une fois encore que Djibouti reste l’allié naturel et le garant de la stabilité somalienne.  


Mais cette rencontre va au-delà de la seule Somalie. Elle illustre le rôle plus large que joue Djibouti dans la région. À la tête de l’IGAD, S.E Ismaïl Omar Guelleh travaille discrètement, comme le font souvent les artisans de la paix, pour maintenir un équilibre fragile dans une zone marquée par des tensions récurrentes. Sa priorité ? Éviter les fractures durables et favoriser l’intégration régionale.  



C’est dans cette logique que le président Guelleh a plus tôt dans la matinée , rappelé les grandes orientations de sa politique étrangère en donnant ses instructions au nouveau ministre. Le message est clair : renforcer l’influence de Djibouti dans son environnement proche et élargir ses alliances, sans jamais perdre de vue la paix et le développement.  


La prise de fonction d’Abdoulkader Houssein Omar arrive à un moment crucial. Alors que les équilibres géopolitiques de la région évoluent sous l’effet de nouvelles dynamiques économiques et sécuritaires, Djibouti doit affirmer son rôle de médiateur et de pivot stratégique. Cela suppose une diplomatie agile, capable de dialoguer avec tous, mais aussi une vision économique ambitieuse, à l’heure où l’intégration africaine devient une nécessité plus qu’un simple idéal.  


En recevant son homologue somalien et en traçant les lignes de sa politique étrangère, le président Guelleh a envoyé un message clair : Djibouti garde la main dans la région, fidèle à sa doctrine de stabilité et de coopération. Une constance rare, et précieuse, en ces temps d’incertitudes.  


 

dimanche 23 mars 2025

Le président de la CUA à Mogadiscio , un pas vers la paix et la stabilité

 

Ce dimanche, Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine, a posé le pied sur le sol somalien pour la première fois depuis son élection à la tête de l’organisation continentale en février dernier. Ce déplacement officiel, empreint de symbolisme, s’inscrit dans un contexte fragile, alors que la Somalie continue de se relever péniblement après des décennies de conflits et de turbulences.  


Dès son arrivée à l’aéroport international Aadan Cadde de Mogadiscio, M. Mahmoud Ali Youssouf a été accueilli avec chaleur par le vice-Premier ministre somalien, Salah Ahmed Djama. Bien que les principales rencontres de cette visite ne débuteront que demain, ce dimanche a été marqué par des préparatifs et des échanges informels, posant les bases des discussions à venir.  



Demain, le président de la CUA s’entretiendra avec les plus hautes autorités du pays, notamment le président Hassan Sheikh Mohamoud et le Premier ministre Hamza Abdi Barre. Ces échanges, nourris et essentiels, aborderont des sujets cruciaux tels que la sécurité régionale, l’avenir des missions de maintien de la paix en Afrique, et le rôle de l’Union africaine dans le renforcement des institutions somaliennes.  


La Somalie, encore en proie à la menace persistante du groupe terroriste Al-Shabaab, demeure l’un des défis sécuritaires majeurs du continent. L’Union africaine y est profondément engagée à travers sa Mission de transition en Somalie (ATMIS), dont le mandat est actuellement en révision, dans l’optique d’un retrait progressif des troupes. Cette transition stratégique, délicate mais nécessaire, occupera une place centrale dans les discussions prévues entre les deux parties.  



Au-delà des rencontres protocolaires, Mahmoud Ali Youssouf mènera également une série de consultations avec les responsables politiques, les chefs militaires et les représentants de la société civile. Ces échanges viseront à réaffirmer le soutien indéfectible de l’Union africaine au processus de paix et de reconstruction de la Somalie, un pays qui se bat pour retrouver son équilibre.  


Ce soir, il a pris part à un dîner d’iftar officiel, offert par le président de la République fédérale de Somalie, Son Excellence Hassan Sheikh Mohamoud, en l’honneur de son illustre invité et de la délégation de l’Union africaine. Ce moment de convivialité, empreint de solennité, a réuni autour de la table le Premier ministre, les membres du bureau du Parlement fédéral ainsi que plusieurs ambassadeurs et diplomates africains accrédités à Mogadiscio. Un geste fort de fraternité et de solidarité, particulièrement poignant en ce mois sacré de ramadan, qui illustre la volonté commune de bâtir un avenir de paix et d’unité pour le continent.  



À travers cette visite, Mahmoud Ali Youssouf incarne la détermination de l’Union africaine à jouer un rôle central dans les dynamiques de sécurité et de développement en Somalie. Un engagement renouvelé en faveur de la souveraineté et de la stabilité des États membres, porteur d’espoir pour un avenir plus serein. Les rencontres de demain s’annoncent ainsi comme une étape clé dans cette quête collective de paix et de prospérité.

Entretien au sommet entre le Président Guelleh et le Premier Ministre éthiopien sous le signe d’une vision collaborative

 Dans un paysage régional en constante évolution, la rencontre entre Son Excellence le Président Ismail Omar Guelleh et Son Excellence le Premier Ministre Abiy Ahmed Ali s’est imposée comme un moment phare de la diplomatie est-africaine. C’est dans une ambiance à la fois solennelle et chaleureuse que les deux dirigeants se sont retrouvés autour d’un iftar-dîner à la Résidence Dar Al-Joud, lieu symbolique d’un partenariat à la fois ancestral et résolument tourné vers l’avenir. Cette rencontre, empreinte de fraternité, a permis de consolider des liens déjà robustes tout en traçant de nouvelles voies de collaboration.



Dès les premières heures de la soirée de ce dimanche, les échanges ont dépassé le simple cadre des partenariats bilatéraux pour explorer des horizons plus vastes. Les deux leaders ont esquissé des trajectoires communes, mettant en lumière des programmes stratégiques touchant tous les secteurs du développement durable. Leur ambition ? Dynamiser les économies complémentaires de leurs nations respectives. À travers cette démarche, le Président Guelleh et le Premier Ministre Abiy Ahmed Ali ont rappelé qu’en ce monde globalisé, la coopération régionale n’est plus une option, mais une nécessité impérieuse.


Djibouti et l’Éthiopie, deux pays aux atouts complémentaires, se trouvent aujourd’hui à un carrefour décisif. Cet entretien a permis de dresser un inventaire exhaustif de projets communs, conçus pour apporter des bénéfices tangibles aux populations des deux rives. Dans une région confrontée à des défis économiques, politiques et sécuritaires complexes, cette initiative pragmatique et volontariste incarne un espoir de stabilité et de progrès. Les discussions, riches et variées, ont notamment porté sur des initiatives de coopération élargies, témoignant de la volonté des deux dirigeants de sortir des sentiers battus pour accélérer une intégration régionale plus profonde.


Mais cet entretien ne saurait se réduire à une simple analyse économique. La visite du Premier Ministre éthiopien s’inscrit dans une démarche plus vaste, abordant des enjeux régionaux cruciaux. Djibouti, qui occupe actuellement la Présidence tournante de l’IGAD, se trouve au cœur des débats sur la stabilité de pays voisins tels que la Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud. Ainsi, ce sommet ne représente pas seulement une opportunité de renforcer les liens entre deux États alliés, mais aussi une plateforme pour aborder les questions sécuritaires et politiques qui agitent toute la région.


La présence d’une délégation éthiopienne de haut vol, composée notamment du Vice-Président du Parti Prospérité, du Ministre des Finances et d’autres figures clés, souligne l’importance stratégique de cette rencontre. Cette délégation, riche en expertise, témoigne d’une volonté commune d’inscrire ces échanges dans une logique de continuité et d’expansion des collaborations existantes. En multipliant ce type de visites, Djibouti et l’Éthiopie rappellent que la coopération entre voisins ne se résume pas à une simple formalité diplomatique, mais constitue un pilier essentiel pour relever ensemble les défis du développement durable et de la sécurité régionale.



En effet , cet entretien incarne une ambition partagée : dépasser les intérêts nationaux immédiats pour se concentrer sur un projet régional ambitieux. L’alliance stratégique entre Djibouti et l’Éthiopie transcende les enjeux bilatéraux pour s’inscrire dans une dynamique globale où stabilité, développement et sécurité collective sont indissociables. Dans un monde marqué par l’incertitude, cette rencontre offre une lueur d’espoir pour l’avenir des relations interétatiques en Afrique de l’Est, où solidarité et complémentarité restent les clés d’un progrès partagé.


Enfin, cette audience, d’une importance capitale pour les deux nations, révèle une diplomatie en mouvement, résolument tournée vers l’avenir et prête à relever les défis d’un continent en pleine mutation. Elle incarne une vision où le dialogue et la coopération ouvrent la voie à un avenir plus stable et prospère pour tous.

Le Premier Ministre éthiopien entame une visite de travail de 24 heures à Djibouti

 

Le Premier Ministre éthiopien, Son Excellence Dr Ably Ahmed Ali, a entamé ce dimanche une visite de travail de 24 heures à Djibouti où, à la tête d'une délégation de haut niveau, il a été accueilli à sa descente d'avion par le Premier Ministre djiboutien, M Abdoulkader kamil Mohamed.


Les entretiens autour d'un iftar et d'un diner avec le Chef de l'Etat, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, prévus plus tard ce soir à Dar Al-Goude, la Résidence privée du Président de la République à Haramous, constitueront la principale étape du déplacement actuel du Premier Ministre éthiopien à Djibouti.


Il y a lieu de préciser que la visite actuelle de M Abiy Ahmed dans notre pays s'inscrit dans le droit fil des contacts périodiques et réguliers entre les plus hauts responsables politiques de Djibouti et d'Ethiopie, deux nations aux économies complémentaires.

Mairie de la capitale , une réunion de relance sous le signe de l’action

 


Après une brève absence, l’honorable Saïd Daoud Mohamed a repris les rênes de la municipalité avec la sobriété et l’efficacité qui lui sont propres. En ce dimanche ensoleillé, le maire de Djibouti-ville a convoqué une réunion de travail à l’Hôtel de Ville, rassemblant autour de lui l’état-major de la municipalité : hauts cadres, Secrétaire général et son adjoint, Directeur administratif et financier, Directeur technique et son adjointe, ainsi que l’ensemble des employés municipaux présents sur site.


L’ambiance, studieuse et tendue, laissait deviner l’ampleur des enjeux abordés. Car au-delà d’une simple réunion de reprise, il s’agissait d’un véritable moment de clarification, d’orientation et d’impulsion. Au cœur des discussions : les préparatifs des festivités de l’Aïd El-Fitr, désormais imminentes, ainsi que le suivi rigoureux des projets de développement engagés à l’échelle de la capitale.



Le maire a insisté sur le cap à maintenir : améliorer durablement le cadre de vie des citoyens, insuffler un nouvel élan aux initiatives en cours, et inscrire l’action municipale dans une logique d’efficacité, de transparence et de proximité. « La ville ne se construit pas dans les discours, mais dans le travail quotidien, dans chaque rue réhabilitée, chaque lampadaire allumé, chaque quartier assaini », aurait-il martelé à ses équipes, sur un ton mêlant fermeté et inspiration.



Cette réunion, discrète mais dense, marque un tournant : celui d’un renouveau dans la méthode, d’un retour à l’essentiel — servir la ville et ses habitants, sans relâche. Une dynamique nouvelle semble se dessiner, à mesure que la municipalité entend conjuguer ambition politique et gestion pragmatique.


En toile de fond, le maire Saïd Daoud Mohamed imprime son style : celui d’un homme d’écoute et d’action, qui sait rassembler, rectifier, relancer. Son retour, loin d’être anodin, rappelle que la gouvernance locale, lorsqu’elle est bien conduite, peut devenir un levier puissant de transformation. Djibouti-ville n’a pas fini de changer de visage. Et cette réunion n’était peut-être que le prélude d’une nouvelle phase d’accélération.



Fidèle à son engagement républicain, le maire Saïd Daoud Mohamed incarne une vision de la gouvernance fondée sur le respect des institutions, le sens du devoir et la primauté de l’intérêt général. Lors de cette réunion, il a rappelé avec gravité que la mairie est avant tout une maison commune, au service de tous les citoyens sans distinction, et que chaque décision prise doit s’inscrire dans le cadre des valeurs républicaines. En cultivant cet esprit de responsabilité partagée, il affirme sa volonté de bâtir une ville inclusive, où la démocratie locale trouve pleinement son expression dans l’action publique.

jeudi 20 mars 2025

Djibouti / Royaume-Uni unis, un partenariat pour un échange d’expériences

 Djibouti renforce son engagement en faveur de la transparence et de la bonne gouvernance, une priorité qui se concrétise par des actions diplomatiques et institutionnelles. Dans cette optique, Madame Badria Zakaria Cheick, présidente de la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC), a reçu en audience Son Excellence Monsieur Vinay Talwar, ambassadeur du Royaume-Uni accrédité à Djibouti. Cette rencontre symbolise une volonté commune de lutter contre un fléau mondial : la corruption.

À une époque où ce phénomène menace les fondements des sociétés, cette entrevue s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre Djibouti et le Royaume-Uni. Les échanges ont porté sur les mécanismes à mettre en place pour prévenir les pratiques illicites et consolider l’État de droit. L’expertise britannique, notamment incarnée par des dispositifs législatifs tels que le *Bribery Act*, pourrait inspirer des stratégies adaptées au contexte djiboutien. Cette collaboration ne se limite pas à des déclarations d’intention ; elle ouvre la voie à des initiatives tangibles : partage de bonnes pratiques, assistance technique et renforcement des capacités institutionnelles. L’accent a été mis sur la nécessité de développer des outils efficaces pour détecter, prévenir et sanctionner les actes de corruption, tout en sensibilisant les acteurs économiques et institutionnels aux dangers de ces pratiques.



Dans un pays où les infrastructures stratégiques attirent d’importants investissements étrangers, la transparence devient un enjeu majeur. Consciente de cet impératif, la CNIPLC réaffirme son engagement à collaborer avec ses partenaires internationaux pour instaurer un climat des affaires plus vertueux. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large, celle d’un Djibouti intègre et prospère.


La Commission Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC) incarne la volonté politique ferme et résolue du Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, de bâtir un Djibouti fondé sur l’intégrité, la transparence et la bonne gouvernance. Portée par cette vision claire, la CNIPLC s’affirme comme une structure clé dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour éradiquer la corruption, ce fléau qui entrave le développement économique et social du pays. Sous l’impulsion du chef de l’État, cette institution œuvre sans relâche à promouvoir une culture de responsabilité et de redevabilité, essentielle pour attirer les investissements, renforcer la confiance des citoyens et poser les bases d’un avenir prospère. En plaçant la lutte contre la corruption au cœur de sa stratégie, le Président Guelleh démontre que le développement durable ne peut se concevoir sans une gouvernance exemplaire, où chaque acte compte et où chaque décision sert l’intérêt général.



À travers cette coopération renforcée avec le Royaume-Uni, Djibouti ambitionne d’inscrire son action dans la durée et d’asseoir sa réputation en tant que modèle de gouvernance en Afrique de l’Est. Une bataille de longue haleine, certes, mais un combat que le pays semble déterminé à mener jusqu’au bout, avec persévérance et conviction.

Amb Abdi Eybe a remis ses lettres de créances au président centre-africain

 Ce mardi 18 mars 2025, une cérémonie marquante a eu lieu à Bangui, capitale de la République Centrafricaine, où Son Excellence Monsieur Abdi Mahamoud Eybe, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Djibouti auprès de la République Fédérale Démocratique d'Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l'Union Africaine (UA) et de la Commission Économique pour l'Afrique (CEA), a présenté ses lettres de créance au Président de la République Centrafricaine, Son Excellence Monsieur Faustin Archange Touadéra. Cette remise officielle des lettres de créance consacre S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe comme le premier Ambassadeur de Djibouti auprès de la République Centrafricaine, avec résidence à Addis-Abeba.



Cette nomination historique témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leurs liens diplomatiques, économiques et culturels, dans un contexte africain marqué par des défis communs et des aspirations partagées en matière de paix, de stabilité et de développement.


Lors de la cérémonie, l'Ambassadeur Abdi Mahamoud Eybe a transmis au Président Touadéra les salutations chaleureuses de son homologue et frère, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, Président de la République de Djibouti. Il a également exprimé les vœux ardents de paix, de prospérité et de solidarité du peuple djiboutien envers le peuple centrafricain, soulignant l'importance de renforcer la coopération entre les deux nations.


L'Ambassadeur a également saisi cette occasion pour remercier le Président centrafricain pour son soutien précieux lors de l'élection, le 15 février dernier, de l'ancien Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de Djibouti, M. Mahmoud Ali Youssouf, au poste de Président de la Commission de l'Union Africaine. Ce soutien illustre la solidarité et la confiance mutuelle qui unissent les deux pays dans les enceintes multilatérales africaines.



Le Président Faustin Archange Touadéra a, quant à lui, accueilli avec enthousiasme le nouvel Ambassadeur, félicitant S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe pour sa nomination et lui souhaitant plein succès dans sa mission. Le Président centrafricain a également profité de cette occasion pour demander à l'Ambassadeur de transmettre ses salutations et ses amitiés à son homologue djiboutien, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh, réaffirmant ainsi les liens fraternels qui unissent les deux pays.


Cette rencontre a permis d'évoquer les perspectives de coopération entre Djibouti et la Centrafrique, notamment dans les domaines de la sécurité régionale, du développement économique, de l'intégration africaine et de la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et les crises sanitaires. Les deux parties ont exprimé leur engagement à œuvrer ensemble pour promouvoir une Afrique unie, prospère et pacifique.



La nomination de S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe comme premier Ambassadeur de Djibouti en Centrafrique marque une étape importante dans l'histoire des relations bilatérales entre les deux pays. Elle reflète la volonté de Djibouti de renforcer sa présence diplomatique sur le continent et de contribuer activement à la réalisation des objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.


En outre, cette initiative s'inscrit également dans le cadre de la politique étrangère de Djibouti, qui vise à promouvoir la paix, la stabilité et la coopération régionale, tout en soutenant les efforts de développement économique et social des pays africains. En établissant des relations diplomatiques plus étroites avec la Centrafrique, Djibouti renforce son rôle de pont entre l'Afrique de l'Est et l'Afrique centrale, favorisant ainsi l'intégration continentale.


Enfin , la cérémonie de remise des lettres de créance de S.E.M. Abdi Mahamoud Eybe au Président Faustin Archange Touadéra constitue un moment fort des relations diplomatiques entre Djibouti et la Centrafrique. Elle ouvre la voie à une coopération renforcée entre les deux nations, fondée sur des valeurs communes de fraternité, de solidarité et de développement partagé.



Dans un monde en pleine mutation, où les défis globaux exigent des réponses collectives, cette initiative démontre l'importance de la diplomatie africaine et de l'unité continentale. Elle rappelle également que, malgré les distances géographiques, les peuples africains partagent un destin commun et une aspiration à bâtir un avenir meilleur pour les générations futures.

Les télégrammes de félicitation affluent à la Présidence de la République à l'occasion de la Fête nationale

  À l'occasion de la célébration de l'anniversaire de l'Indépendance de la République de Djibouti, de nombreux dirigeants du mon...