samedi 28 septembre 2024

Un nouveau souffle pour la commission des permis de construire à Djibouti-ville

 Le maire  de la ville de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, a présidé , le 26 septembre dernier, la première réunion de la Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) dans le cadre de sa première mandature. Cette réunion, tenue dans les locaux de l’hôtel de ville, marque un tournant décisif dans la gestion des permis de construire, un sujet de préoccupation majeur pour de nombreux citoyens djiboutiens. En effet, face aux plaintes récurrentes concernant la lenteur du traitement des dossiers au niveau de la Direction de l'Habitat, le maire a entrepris de réformer en profondeur ce processus, dans un objectif d'efficacité et de transparence.


M.Said Daoud , Maire de Djibouti-ville 

Le dossier des permis de construire est depuis longtemps une épine dans le pied de l’administration municipale. De nombreux administrés ont exprimé leur mécontentement quant aux délais parfois exorbitants pour obtenir leurs autorisations, exacerbés par la complexité bureaucratique et la rétention de documents. Cette frustration a attiré l'attention du maire, qui a promis de s'attaquer à ce problème dès son entrée en fonction. La réunion du 26 septembre s’inscrit donc dans une volonté d’action concrète visant à moderniser et fluidifier la gestion des demandes de permis.


Au cœur de cette réforme se trouve l'arrêté n°0647 signé en 2007 par le Président de la République, qui institue les règles de fonctionnement de la Commission des Permis de Construire Ordinaire. Bien que ce texte soit en vigueur depuis plus de quinze ans, son application a souffert de nombreux dysfonctionnements. En réactivant cet arrêté, le maire entend donner une nouvelle impulsion à cette commission en redynamisant son rôle et en garantissant une prise de décision plus rapide.


Ainsi , cette  réunion a rassemblé la majorité des membres de la commission, à l’exception notable de la Direction de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat (DATUH) et de Djibouti Telecom, deux acteurs essentiels dans le développement urbain du pays. Leur absence pourrait soulever des interrogations sur leur niveau d’engagement dans cette réforme cruciale. Néanmoins, les discussions autour de sujets adjacents tels que la gestion des incendies, les bâtiments en péril ou encore les lotissements de Nagad, ont permis de poser les bases d'une collaboration plus harmonieuse et efficace entre les membres présents.


En outre, la décision collective de réactiver l’arrêté présidentiel témoigne d'une volonté claire de réformer le secteur des permis de construire à Djibouti. L'annonce de la tenue d'une première réunion technique le 2 octobre prochain laisse entrevoir des avancées rapides et des solutions concrètes. Cette approche proactive s’inscrit dans une logique de service public plus accessible, plus réactif et plus proche des besoins des citoyens.


Le maire, M. Said Daoud Mohamed, a rappelé avec force la nécessité de « servir avec efficacité et célérité les administrés sans réticence ni retard aucun ». Cette déclaration reflète non seulement un engagement personnel fort, mais aussi une réponse aux attentes grandissantes d’une population en quête de transparence et d'efficacité dans la gestion des affaires publiques.


En effet, la réactivation de la Commission des Permis de Construire Ordinaire est un pas important vers la modernisation des infrastructures urbaines de Djibouti. Une gestion plus rapide et plus transparente des permis permettra non seulement de désengorger l'administration, mais aussi de stimuler l’investissement dans le secteur immobilier, crucial pour le développement économique de la capitale.


Cependant, des défis subsistent, notamment la nécessité d’impliquer tous les acteurs concernés, comme la DATUH, dans ce processus de réforme. La réussite de cette initiative dépendra en grande partie de la capacité de la municipalité à fédérer ces différents partenaires autour d’un objectif commun : rendre le développement urbain plus fluide, plus inclusif et plus durable.


Par ailleurs, les retombées potentielles de cette action pourraient être significatives pour le développement urbain de Djibouti. En améliorant la procédure de traitement des permis de construire, la municipalité pourrait non seulement désengorger l’administration, mais aussi stimuler l’investissement dans le secteur immobilier. Cela encouragerait la construction de nouveaux logements, infrastructures et projets commerciaux, contribuant ainsi à la croissance économique et à la modernisation de la ville. De plus, la réduction des délais et l’augmentation de la transparence dans les procédures renforceront la confiance des citoyens et des investisseurs dans l'administration publique, tout en offrant une réponse efficace aux frustrations des administrés. Ces réformes pourraient également avoir un impact positif sur la planification urbaine à long terme, en favorisant une gestion plus harmonieuse des espaces et des ressources urbaines.


Enfin, la  réunion du 26 septembre marque une étape décisive dans la gestion des permis de construire à Djibouti. En réactivant l’arrêté présidentiel de 2007, le maire de la ville envoie un signal fort aux administrés : celui d'une administration plus réactive et plus au service de la population. Si les intentions sont louables, la mise en œuvre de ces réformes devra être suivie avec attention, afin de garantir une transformation durable et pérenne du système des permis de construire. La première réunion technique du 2 octobre sera un test clé pour évaluer la capacité de la municipalité à traduire ces intentions en actions concrètes.

vendredi 27 septembre 2024

🔔La rhétorique politique , parlons-en !

  Dans la petite chronique du jour, nous allons nous pencher sur la rhétorique politique, devenue le discours dominant de notre époque. L’idée de ce billet m’est venue en écoutant plusieurs discours lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Le génocide en cours à Gaza et le traitement inégal entre la Palestine et l’Ukraine en sont des exemples concrets, bien que certains puissent les juger illégitimes 😭.



Rassurez-vous, notre sous-région n’est pas en reste. Nous avons aussi nos spécialistes de la rhétorique politique, et parfois, c’est même pire 😂.

En effet, la politique, malheureusement, génère aussi ses propres déchets : des paroles vides de sens et des promesses éphémères qui s'évaporent comme des feuilles mortes emportées par le vent. C’est ce qu’on appelle la réthorique politique dans sa pire version 😎. 


Imaginez un politicien déversant un flot d'objets disparates, symbolisant cette accumulation de discours creux. Les mots, privés de leur essence, s'amoncellent sans jamais laisser de trace tangible. Ces discours, souvent empreints de grandiloquence, finissent par perdre toute crédibilité, laissant les citoyens désabusés et sceptiques face à des engagements qui ne se concrétisent jamais. Ainsi, la rhétorique politique devient une sorte de pollution verbale, où les phrases, bien que soigneusement construites, ne servent qu'à masquer l'absence de véritables actions.


Pendant ce temps, au pied du podium, la tâche ardue de nettoyage revient aux citoyens. Cette femme, balayant les restes du discours, symbolise la société qui, silencieusement, doit réparer et ramasser les fragments laissés par la rhétorique politique. Elle incarne une métaphore puissante du cycle incessant où l’action concrète est souvent reléguée aux marges de la société, tandis que les leaders s’enlisent dans des déclarations sans portée. 


Par ailleurs, je me demande à quoi sert l’ONU, vu ce qui se passe à Gaza, au Soudan, au Liban, en RDC, et j’en passe. Les conflits et crises humanitaires persistent, laissant beaucoup de gens se demander si l'ONU est vraiment efficace dans sa mission de maintenir la paix et la sécurité internationales.

jeudi 26 septembre 2024

La campagne diplomatique en marche !



  La campagne diplomatique de la République  de Djibouti pour la candidature du Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale M. Mahmoud Ali Youssouf pour le poste de président de la commission de l’union africaine se poursuit sans discontinuer 



Dans cette dynamique, la  Ministre des Affaires Sociales et des Solidarités  S.E Madame Ouloufa Ismail Abdo, Envoyé Spécial du Président de la République S.E Monsieur Ismail Omar Guelleh s’est rendu à l’île Maurice pour une visite de quarante huit heures 

Au cours de son séjour à Port Louis Mme la Ministre a été reçue le Mercredi 25 septembre 2024 par le Premier Ministre et chef du gouvernement de la République de Maurice, S.E.M. Pravind Jugnauth

 Lors de sa rencontre avec S.E.M. Pravind Jugnauth, S.E.M. Ouloufa Ismail Abdo a transmis un message du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh adressé à son homologue mauricien.

 


Au cours de cet échange S.EM. Pravind Jugnauth et S.E.M. Ouloufa Ismail Abdo ont échangé longuement sur une variété de sujets d’intérêt communs ainsi que les voies et moyens de renforcer davantage les relations bilatérales et le potentiel réel pour développer davantage la coopération entre les deux pays 

 

Port Louis, Maurice, le 26 Septembre 2024

Halbeeg qaran iyo hoggan hufan , wa astaanta madaxweyne Geelle

 Hogaamiyaha wanaagsan waxaa lagu yaqaanaa inuu leeyahay aragti fog, faham dheeri ah, awood uu ku xalliyo dhibaatooyinka, iyo bisayl siyaasadeed. Madaxweyne Ismaaciil Cumar Geelle, hoggaamintiisu waxay si qoto dheer u saameysay halbeegga qaran ee Jamhuuriyadda Jabuuti, isagoo horseeday horumar weyn oo ku baahsan dalka oo dhan iyo meelo ka baxsanba.



Hogaaminta Madaxweyne Geelle waxay saameyn muuqata ku yeelatay qaabka iyo xushmadda ay Jabuuti ku leedahay gobolka Geeska Afrika iyo ururrada caalamiga ah. Sababtaas awgeed, waxaa dalka Jabuuti si weyn loogu tixgaliyaa aduunka dacalladiisa. "Hogaamintu waa awooda lagu hirgeliyo himilo dhab ah," ayuu yidhi madaxweyne Geelle, iyadoo higsi cad iyo siyaasado hufan ay astaan u noqdeen maamulka uu ku hoggaaminayo dalka.


Madaxweyne Geelle wuxuu marar badan muujiyay bisayl siyaasadeed iyo haldoor hoggaamineed, isaga oo hirgelinaya qorshayaal horumarineed oo la jaan qaadaya hadafyada Qaramada Midoobay, gaar ahaan kuwa la xiriira tayada waxbarashada, kobcinta dhaqaalaha, horumarinta xirfadaha casriga ah, iyo dagaalka ka dhanka ah saboolnimada. 


Marka dib loo eego 20-kii sano ee la soo dhaafay, horumarka iyo dadaalka madaxweynaha waa mid laga dareemi karo dalka oo dhan, magaalo iyo miyi ba. Jabuuti waxay qaaday tallaabooyin waaweyn oo ay ku gaadheyso himiladeeda sanadka 2035, haddii dadaalladaas si joogto ah loo sii wado.


Maamulka dowladeed ee Madaxweyne Geelle waxaa lagu saleeyaa dhowr dhinac oo muhiim ah, sida horumarinta dhaqaalaha iyo tayeynta bulshada. Maamulkiisa hufan ayaa abaal-marin weyn kaga helay shacbiga Jabuuti, isagoo noqday siyaasi aad ugu xeel dheer arrimaha bulshada, hogaaminta wanaagsan, iyo ilaalinta danta guud ee qaranka.


Waxaa xusid mudan doorka weyn ee Madaxweyne Geelle uu ku lahaa dib u dhiska dowladdii dhexe ee Soomaaliya, iyo kaalinta siyaasadeed ee uu ka qaatay xoojinta nabadda gobolka Geeska Afrika, gaar ahaan Soomaaliya. Madaxweyne Geelle waa siyaasi rug-caddaaya ah oo si weyn uga qayb qaatay dadaallada nabadeynta, isaga oo si joogto ah u taagnaa taageerida nabadda iyo horumarinta xiriirka dowladaha deriska ah iyo guud ahaan gobolka.


Waxaa kale oo aan la dafiri karin doorkiisa ku aaddan kobcinta xiriirka caalamiga ah iyo diblomaasiyadda, taas oo horseeday in Jabuuti noqoto wadan muhiim ah oo kaalin muuqata ka qaata arrimaha siyaasadda iyo nabadda Qaaradda Afrika. Madaxweyne Geelle ayaa mar kale ku caddeeyay inuu yahay hoggaamiye bisil, oo u taagan nabadda iyo horumarka, taas oo astaan u noqotay hogaankiisa.


Madaxweyne Geelle, wax kastaba ha noqotee, wuxuu leeyahay xirfad iyo bisayl siyaasadeed oo ka dhigaya hoggaamiye ku suntan halbeegga qaran ee horumarka iyo xasilloonida dalka Jabuuti iyo gobolkaba. 

Le lancement de ouvelle version de l'application D-Money, une avancée stratégique pour le numérique

 


Aujourd'hui marque une étape clé dans le développement des services numériques à Djibouti avec le lancement officiel de la nouvelle version de l'application D-Money par Djibouti Télécom. Ce lancement, orchestré lors d'une cérémonie au Bawadi Mall, souligne l'ambition du pays de s'aligner sur les tendances mondiales en matière de transactions financières numériques. En effet, le déploiement de cette application, optimisée pour répondre aux besoins des utilisateurs modernes, représente bien plus qu'une simple mise à jour technologique. Il s'agit d'une stratégie réfléchie visant à transformer l'écosystème digital de Djibouti, tout en élargissant l'accès aux services financiers pour l'ensemble de la population.



Sous la présidence du Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, et en présence du ministre du travail M. Omar Said , de M. Kassim Mahamoud Wais, Directeur par intérim de Djibouti Télécom, et Mme Hibo Mahamoud Abdillahi, Directrice de D-Money, cette cérémonie a attiré une large audience, témoignant de l'importance croissante du numérique dans le quotidien des Djiboutiens. 



L'initiative de Djibouti Télécom s'inscrit dans une vision plus large de transformation numérique à Djibouti, un axe prioritaire pour le développement socio-économique du pays. Alors que les nations avancées intègrent les technologies financières dans leurs infrastructures économiques, Djibouti vise à réduire la fracture numérique en offrant à ses citoyens un accès simplifié aux services financiers via D-Money. 



Cette démarche répond également à une exigence de sécurité croissante dans le domaine des transactions numériques. Avec des fonctionnalités avancées garantissant une protection maximale, D-Money offre une solution qui combine technologie de pointe et convivialité. En cela, Djibouti Télécom se positionne en leader du secteur numérique dans la région, jouant un rôle pionnier en matière de transformation technologique.


En effet , l’une des grandes forces de D-Money réside dans son accessibilité. En prenant en compte les retours des utilisateurs et en optimisant l'expérience pour les smartphones, Djibouti Télécom et sa filiale D-Money aspirent à démocratiser l'accès aux services financiers. L'enjeu ici est d'assurer une inclusion financière plus large, permettant aux Djiboutiens, y compris ceux qui n'ont pas de compte bancaire, de participer activement à l'économie numérique. Cette inclusion est un levier crucial pour réduire les inégalités économiques, en facilitant l'accès aux services financiers même pour les segments les plus vulnérables de la population.



Le lancement de D-Money revêt également une importance stratégique pour l'économie locale. En favorisant des transactions numériques plus fluides et plus sécurisées, cette application pourrait stimuler le commerce en ligne, encourager l'entrepreneuriat et soutenir les petites et moyennes entreprises (PME), souvent limitées par des infrastructures financières insuffisantes. De plus, l'adoption massive de cette technologie pourrait permettre à Djibouti d'attirer des investisseurs internationaux, intéressés par un environnement numérique stable et sécurisé.


En outre , les retombées potentielles du lancement de la nouvelle application D-Money pourraient être considérables, tant sur le plan économique que social. En facilitant l'accès aux services financiers numériques, l'application pourrait accroître l'inclusion financière en permettant à une plus grande partie de la population, notamment les non-bancarisés, d'effectuer des transactions en toute sécurité. Cela pourrait, à terme, stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises, dynamiser le commerce en ligne et renforcer l'économie locale. Par ailleurs, l'essor des paiements numériques pourrait attirer davantage d'investissements étrangers, rassurés par l'infrastructure numérique moderne de Djibouti. Sur le plan social, D-Money pourrait réduire les inégalités d'accès aux services financiers et contribuer à l'émancipation économique des populations rurales et des femmes, en leur offrant un outil simple et accessible pour gérer leurs finances. En outre, l'intégration croissante de la population dans l'économie numérique pourrait également favoriser une plus grande connectivité et une participation accrue à l'économie formelle.


Enfin , le lancement de la nouvelle version de D-Money illustre un engagement fort de Djibouti dans la voie de la transformation numérique. Ce projet, qui répond aux exigences croissantes des utilisateurs tout en assurant une sécurité optimale, n'est pas seulement une prouesse technologique. Il incarne une vision de développement durable, centrée sur l'inclusion financière, l'amélioration des infrastructures numériques et la stimulation de l'économie nationale. Alors que Djibouti continue de se positionner comme un acteur majeur dans le secteur numérique en Afrique de l'Est, D-Money pourrait bien être le fer de lance de cette ambition.

mercredi 25 septembre 2024

Célébration du 75e anniversaire de la fondation de la Chine et du 45e anniversaire des relations sino-djiboutiennes

 


Le 24 septembre, l'hôtel l'Escale a accueilli une cérémonie marquante célébrant deux jalons importants : le 75e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine et le 45e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et Djibouti. L'événement a réuni des personnalités de haut niveau, dont des représentants du gouvernement djiboutien, ainsi que l'Ambassadeur de Chine, Son Excellence Hu Bin, qui a prononcé un discours enthousiaste sur les relations bilatérales.



Cette cérémonie a vu la participation du président de l’assemblée nationale M . Dileyta Mohamed , les ministres Nabil , Mouna et des parlementaires ainsi qu’un panel de personnalités de hauts rangs et de divers horizons de deux pays. 



Dans son allocution, l'ambassadeur Hu Bin a salué les 75 années de développement pacifique de la Chine, qui a transformé le pays en une puissance économique mondiale. Il a souligné l'engagement de la Chine à poursuivre son développement aux côtés de ses partenaires africains, y compris Djibouti. L'ambassadeur a mis en avant la récente élévation des relations entre les deux pays au statut de partenariat stratégique global, un signe de la confiance mutuelle et de la coopération étroite.



Hu Bin a également évoqué les nombreux projets réalisés dans le cadre de la coopération sino-djiboutienne, allant de la construction d'infrastructures à l'aide médicale, en passant par les échanges culturels. "La Chine s’engage fermement à marcher main dans la main avec Djibouti pour promouvoir la paix, le développement et la prospérité partagée," a-t-il déclaré avec enthousiasme 




Prenant la parole à son tour, Madame Hibo Moumin Assoweh, Ministre de la Jeunesse et de la Culture de Djibouti, a souligné l'importance de la relation sino-djiboutienne, qualifiée de modèle exemplaire de coopération Sud-Sud. Elle a rappelé que cette amitié, fondée sur le respect mutuel et la solidarité, a permis à Djibouti de réaliser des avancées significatives dans des domaines clés tels que l'infrastructure et le développement économique.



La ministre a également exprimé l'aspiration commune des deux nations à poursuivre cette coopération pour relever les défis globaux et atteindre les objectifs de développement durable. "Djibouti reste engagé à travailler main dans la main avec la Chine pour promouvoir la paix, le développement et la prospérité partagée," a-t-elle affirmé, en réitérant les félicitations et les vœux de prospérité adressés au peuple chinois



Cette cérémonie a été l'occasion de célébrer non seulement le passé mais aussi l'avenir de cette amitié durable entre la Chine et Djibouti. Les discours prononcés ont souligné l'importance d'une coopération renforcée dans divers domaines tels que la santé, le commerce, l'éducation et les échanges culturels. Avec l'engagement renouvelé des deux pays à travailler ensemble, les prochaines années promettent d'apporter de nouveaux succès pour les deux nations.

INSTAD / Une première promotion d'agents enquêteurs qualifiés pour un avenir statistique prometteur

 Aujourd'hui, une page se tourne et une autre s'ouvre pour l'Institut National de la Statistique de Djibouti (INSTAD). La cérémonie de remise des certificats à la première promotion d'agents enquêteurs marque un tournant important dans le renforcement des compétences en matière de collecte de données au sein de notre pays. En présence du ministre de l'Économie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, du directeur général de l'INSTAD, Dr Ibrahim Abdi Hadi , et d'experts internationaux, cet événement célèbre bien plus que des acquis techniques : il incarne une montée en puissance de la qualité statistique nationale.



En amont, le programme de formation, rigoureux et complet, a permis à ces enquêteurs de se spécialiser dans des domaines cruciaux tels que la collecte, le traitement, l'analyse de données et même la cartographie. Il ne s'agit pas seulement d'acquérir des compétences, mais de garantir que chaque étape, du terrain à l'analyse finale, soit réalisée avec une précision irréprochable. Dans un monde où les données sont de plus en plus essentielles à la prise de décision, cette première promotion d'agents enquêteurs devient une ressource indispensable pour les politiques publiques de notre pays.



Le fait que certains de ces agents aient déjà participé à des enquêtes majeures et recensements nationaux démontre l'effort constant de l'INSTAD pour professionnaliser et perfectionner ses équipes. La formation reçue consolide leur expertise et leur confère une nouvelle responsabilité : celle de garantir des données fiables, nécessaires à la construction de stratégies économiques et sociales pertinentes.



Lors de son allocution, le ministre de l'Économie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, n’a pas manqué de souligner l’importance de telles formations certifiantes. Pour lui, ces nouveaux enquêteurs représentent l'avenir de la statistique nationale et, par extension, un levier clé pour le développement du pays. Dans un environnement de plus en plus dépendant de la qualité des données pour piloter l’action publique, l'investissement dans les compétences humaines devient vital.



Alors que Djibouti ambitionne de se positionner comme un acteur majeur dans la région, notamment dans les secteurs économiques stratégiques, ces initiatives viennent consolider la base de données nécessaires à une prise de décision éclairée. L'INSTAD, par cette première promotion, envoie un signal fort : Djibouti mise sur la qualité, la rigueur et l'excellence dans le domaine des statistiques.



À travers ces nouveaux agents enquêteurs, c’est toute une dynamique de progrès qui est enclenchée. Ils sont les premiers ambassadeurs d’un mouvement qui, espérons-le, permettra à Djibouti de répondre aux défis complexes de demain avec des outils fiables et performants.


Leur rôle ne se limite plus à être de simples collecteurs de données. Ils deviennent désormais les garants de l’exactitude des chiffres qui éclaireront les décisions à tous les niveaux, qu'il s'agisse de planification urbaine, d'éducation, de santé publique ou d'économie. Leur expertise sera cruciale pour éviter les écueils liés à des statistiques erronées ou incomplètes, qui pourraient mener à des choix politiques inefficaces, voire contre-productifs.


Cette cérémonie de remise des certificats va bien au-delà du symbolisme. Elle marque un pas vers la professionnalisation accrue des métiers liés aux statistiques. Dans un contexte où les données sont devenues le nouveau pétrole de l'économie numérique, avoir des équipes formées, compétentes et capables de produire des informations fiables est un atout stratégique. Les décideurs, qu’ils soient au sein du gouvernement, des institutions publiques ou même des entreprises privées, pourront désormais s’appuyer sur une base de données robuste et actualisée pour formuler leurs orientations.


À cet égard, le travail accompli par l'INSTAD est exemplaire. En s'engageant à former ses agents enquêteurs et à leur offrir des perspectives d'évolution, l'institution ne se contente pas d'améliorer les capacités individuelles ; elle pose également les fondations d'une culture de la donnée, où la qualité et la rigueur deviennent des impératifs. À terme, cela ne peut qu'aboutir à une gestion plus éclairée des affaires publiques et à une amélioration du bien-être des citoyens.


Mais ce n’est là qu’une première étape. Pour que l’effort soit durable, il faudra veiller à ce que ces formations soient récurrentes et adaptées aux évolutions technologiques. Les enjeux liés au traitement et à l’analyse des données sont en perpétuelle mutation, et l’INSTAD devra s’assurer que ses équipes restent au fait des dernières innovations, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et du big data.


Ainsi, l’INSTAD, en formant et en certifiant cette nouvelle génération d’agents enquêteurs, adresse un message clair : l’avenir de Djibouti se construira sur des bases solides, des bases chiffrées, rigoureuses et transparentes.

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