mercredi 27 novembre 2024

La deuxième édition de la Foire d’échange sur l’économie bleue : les collectivités locales au cœur des enjeux régionaux

 L’Ayla Grand Hôtel accueille, du 27 au 29 novembre 2024, la deuxième édition de la Foire d’échange de connaissances sur l’économie bleue. Cet événement majeur réunit des experts des États membres de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), des représentants du secteur privé, des partenaires de développement et des agences gouvernementales autour d’un objectif commun : transformer les vastes ressources marines et côtières de la région en un moteur de développement durable et d’intégration régionale.



Durant ces trois jours, le futur de la Corne de l’Afrique s’écrit sous le signe des eaux, avec une ambition claire : promouvoir une économie bleue inclusive, capable de générer prospérité et résilience tout en préservant l’environnement pour les générations futures.


Placée sous le thème « Investir dans l’économie bleue pour l’intégration régionale », cette édition a vu la participation de hauts responsables tels que le ministre djiboutien de l’Environnement et du Développement durable, M. Mohamed Abdoulka der Moussa Helem, le ministre des Infrastructures et de l’Équipement, M. Hassan Houmed, ainsi que le maire de Djibouti-ville, M. Said Daoud. Des ambassadeurs et des représentants des institutions régionales et internationales se sont également joints à l’événement.



Dans son discours d’ouverture, le maire de Djibouti-ville, M. Said Daoud, a mis en lumière le rôle central des collectivités locales dans la promotion de l’économie bleue. « La mobilisation des acteurs locaux est indispensable pour transformer les ambitions de l’économie bleue en actions concrètes », a-t-il affirmé, appelant à l’élaboration d’une charte politique commune pour les maires des villes membres de l’IGAD.


Il a également partagé les actions concrètes menées par la Mairie de Djibouti pour protéger et valoriser les ressources marines et côtières :

« En tant que ville, nous avons bénéficié directement des initiatives de l’IGAD, notamment pour renforcer nos capacités locales et promouvoir une gestion durable des ressources marines. À travers le projet Zéro Déchet, nous avons entrepris le nettoyage des plages de Siesta et du Héron, renforçant ainsi la résilience de nos écosystèmes. Ces efforts témoignent de notre engagement à préserver nos espaces côtiers pour les générations futures. »



Le maire a également exprimé sa confiance dans les résultats de la foire :

« Je suis convaincu que ces trois jours de discussions et d’échanges traceront une voie claire vers un avenir où nos ressources marines seront utilisées de manière durable pour le bénéfice de tous. »


Cependant, pour que cette ambition se réalise, il est impératif de renforcer les synergies entre les acteurs régionaux. Comme l’a proposé le maire de Djibouti-ville, l’élaboration d’une charte politique pour l’économie bleue, adaptée aux villes membres de l’IGAD, pourrait constituer un socle pour structurer ces efforts. Cette démarche serait un pas décisif pour aligner les politiques locales sur les stratégies régionales, tout en impliquant les populations dans cette transformation.


Le secrétaire exécutif de l’IGAD, Dr Workneh Gebeyehu, a quant à lui rappelé l’importance stratégique de l’économie bleue pour les pays membres, soulignant que ce secteur englobe des opportunités variées, allant de la pêche aux énergies renouvelables, en passant par le tourisme.


Le ministre de l’Environnement, M. Mohamed Abdoulka der Moussa Helem, a conclu en soulignant l’ambition régionale de promouvoir une exploitation durable des ressources marines pour réduire la pauvreté et soutenir la croissance économique.



Outre les interventions des responsables, la foire se distingue par l’exposition d’initiatives concrètes. Les stands des entreprises locales et des pays membres de l’IGAD illustrent les nombreuses opportunités offertes par l’économie bleue.


 L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 29 novembre avec des ateliers, des conférences et des rencontres, promet des avancées significatives pour la coopération régionale et le développement durable. À son terme, il devra poser les bases d’actions concrètes et offrir une feuille de route claire pour faire de l’économie bleue un véritable levier d’intégration régionale.


Riche de ses ressources marines, la Corne de l’Afrique a l’opportunité d’écrire un nouveau chapitre de son développement, en conciliant croissance économique, résilience environnementale et solidarité entre ses nations. L’avenir de l’économie bleue repose désormais entre les mains des décideurs, des entreprises et des citoyens. Ensemble, ils ont la responsabilité de tracer une voie durable pour transformer l’horizon marin en symbole de progrès et de prospérité partagée.

lundi 25 novembre 2024

Djibouti inaugure un parc technologique ultramoderne pour rivaliser sur la scène mondiale

 L’inauguration, ce lundi matin, par le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, d’un parc technologique ultramoderne marque une étape significative dans la transformation numérique de Djibouti. Ce projet, porté par la société privée TO7 Network en partenariat avec Wingu Africa, promet de redéfinir la place de Djibouti dans le paysage technologique mondial.



Érigé sur le site symbolique de l’ancien abattoir de Djibouti, ce parc technologique repose sur deux piliers : une station d’atterrissement des câbles sous-marins et un centre de données de pointe. Ces installations, à la croisée des chemins entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie, consolident le rôle stratégique de Djibouti dans la connectivité mondiale. Avec une capacité d’accueil de cinq câbles sous-marins, cette station positionne le pays comme un nœud essentiel pour des géants tels que Google, offrant une transmission rapide et efficace des données.


Le centre de données, quant à lui, se distingue par sa sécurité et sa capacité à héberger des informations critiques. Conçu selon les standards internationaux, il répond aux besoins des secteurs les plus exigeants et promet de stimuler l’économie numérique locale.


Djibouti, par ce projet, démontre également son engagement en faveur du développement durable. Près de 60 % de l’énergie nécessaire au fonctionnement du centre proviendra de sources solaires, réduisant ainsi son empreinte environnementale. Une avancée qui illustre la volonté du pays de conjuguer croissance économique et respect des impératifs écologiques.



Au-delà de l’aspect technologique, ce projet constitue une véritable opportunité économique. Création d’emplois, augmentation des recettes fiscales et renforcement de l’attractivité du pays pour les investisseurs internationaux en sont les premières promesses. À terme, cette infrastructure pourrait transformer Djibouti en un hub numérique incontournable, attirant des flux de capitaux et d’expertise.


Lors de la cérémonie, le Président Ismail Omar Guelleh a souligné l’importance de ce projet dans la modernisation de Djibouti. “Notre pays renforce son œuvre de modernisation et d’ouverture sur le monde”, a-t-il déclaré. En plaçant le numérique au cœur de sa stratégie, Djibouti aspire à devenir un acteur clé de l’économie mondiale, tout en garantissant à sa population un accès élargi aux nouvelles technologies.


Cette inauguration incarne une vision : celle d’un Djibouti résolument tourné vers l’avenir, où les infrastructures numériques servent d’accélérateurs au développement durable et à la prospérité. Si les défis restent nombreux, notamment en termes de gestion des ressources et de formation des talents locaux, cette première pierre symbolise une ambition forte et partagée : inscrire Djibouti dans la carte mondiale des hubs technologiques.



Par ailleurs, l’inauguration de ce parc technologique marque également un tournant décisif dans le positionnement de Djibouti comme un acteur majeur de la transformation numérique en Afrique. En s’appuyant sur son emplacement géostratégique unique, le pays ambitionne de devenir non seulement un point de transit pour les données internationales, mais aussi un catalyseur de l’innovation technologique régionale. Ce projet pourrait inciter à l’émergence d’un écosystème dynamique, réunissant startups locales, entreprises internationales et initiatives de recherche. Par ailleurs, l’accent mis sur l’intégration des énergies renouvelables et sur la formation des compétences numériques témoigne d’une approche holistique, visant à faire du numérique un levier de développement économique inclusif et durable. Djibouti, en investissant dans des infrastructures de cette envergure, se positionne comme un exemple inspirant pour les autres nations africaines, en démontrant que connectivité, innovation et respect de l’environnement peuvent aller de pair.


Ainsi, ce parc technologique s’impose comme un jalon essentiel d’une stratégie de modernisation globale, où économie numérique, connectivité internationale et développement durable se conjuguent harmonieusement. Djibouti trace désormais une nouvelle voie, celle d’un avenir connecté.

dimanche 24 novembre 2024

Le PEJACC, un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat des jeunes face au changement climatique

 Djibouti a franchi ce matin une étape importante dans sa lutte contre les impacts du changement climatique et sa quête pour une croissance inclusive et durable. Le lancement officiel du Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) au Sheraton Hôtel a réuni des décideurs, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs de la société civile. Ce projet ambitieux, porté par le Ministère de l’Agriculture et soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), s’inscrit dans une dynamique de transformation économique et écologique.



L’événement a réuni plusieurs hautes personnalités, notamment S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Élevage et des Ressources Halieutiques, S.E.M. Ilyass Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie, M. Pascal Sanginga, Chef de Délégation de la BAD, et M. Ibrahim Elmi Mohamed, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture.


Lors de l’ouverture de l’atelier, M. Ibrahim Elmi Mohamed Secrétaire General du MAEPE-RH   a souligné : « Aujourd’hui, nous avons une opportunité unique de transformer notre paysage agricole et de renforcer notre résilience face au changement climatique. Le PEJACC est un appel à l’action pour générer un impact durable sur nos communautés et notre environnement. »


Avec un financement conséquent de 57,4 millions USD, le PEJACC vise non seulement à renforcer la résilience agricole, mais également à positionner les jeunes comme des acteurs clés de cette transition. À travers la création de 200 petites et moyennes entreprises agricoles, 5 800 emplois directs et une augmentation significative de la production locale, le projet entend réduire la dépendance alimentaire du pays tout en promouvant l’inclusion des femmes et des jeunes.


Dans un pays particulièrement vulnérable aux aléas climatiques, les objectifs du PEJACC ne se limitent pas à une réponse aux urgences environnementales. Ils s’inscrivent dans une vision globale, celle de la Vision 2035 de Djibouti, qui mise sur la diversification économique et le renforcement des capacités locales. En effet, en ciblant des filières porteuses comme la culture maraîchère (tomate, piment, melon) et l’élevage caprin, le projet ambitionne d’augmenter la résilience des communautés agricoles tout en stimulant une économie rurale durable.



En effet, les  composantes du projet, allant du renforcement des systèmes de production à l’appui direct aux jeunes entrepreneurs via une ligne de crédit dédiée, montrent une volonté claire de conjuguer innovation, inclusion sociale et adaptation climatique.


Lors de son allocution, le ministre de l’Agriculture, S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh ministre du MAEPE-RH  , a rappelé l’importance stratégique du PEJACC dans le cadre des politiques nationales, tout en soulignant son impact potentiel sur la sécurité alimentaire et l’économie locale. De son côté, M. Pascal Sanginga, représentant de la BAD, a mis en lumière le caractère novateur du projet : « En intégrant les jeunes et en favorisant l’entrepreneuriat, nous ne faisons pas qu’adapter les pratiques agricoles. Nous transformons la résilience en une opportunité économique. »


Le PEJACC se distingue également par son approche inclusive : 60 % des bénéficiaires directs seront des jeunes, et 40 % des femmes. Ce choix témoigne d’une volonté d’intégrer les groupes souvent marginalisés dans les processus de développement, tout en reconnaissant leur rôle crucial dans la lutte contre les défis climatiques et sociaux.


En ciblant des régions clés comme Ali-Sabieh, Dikhil, Obock, Tadjourah, Arta et les zones périurbaines de Djibouti, le PEJACC espère faire émerger un tissu entrepreneurial rural solide. En même temps, il met l’accent sur la durabilité, en veillant à ce que les activités soient respectueuses de l’environnement et adaptées aux réalités climatiques locales.


Par ailleurs, les retombées du Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) s’annoncent prometteuses, tant sur le plan économique que social et environnemental. À travers la création de milliers d’emplois, dont une large part pour les jeunes et les femmes, ce projet contribuera à réduire le chômage et à renforcer l’autonomisation des groupes vulnérables. Sur le plan alimentaire, l’augmentation de la production locale permettra de diminuer la dépendance aux importations, réduisant ainsi la vulnérabilité économique du pays tout en garantissant une meilleure sécurité alimentaire pour la population. En outre, en adoptant des pratiques agricoles résilientes et respectueuses de l’environnement, le PEJACC renforcera les capacités d’adaptation des communautés rurales face aux effets du changement climatique, tout en favorisant une croissance inclusive et durable, bénéfique pour près de 240 000 consommateurs.


Enfin, ce  lancement est plus qu’une simple inauguration. C’est un appel à l’action, une promesse d’un avenir où les jeunes de Djibouti deviendront les artisans d’un développement inclusif et écologique. Le PEJACC ouvre une nouvelle page, celle d’un pays qui mise sur son capital humain et ses ressources locales pour bâtir une résilience durable.

jeudi 21 novembre 2024

Djibouti se distingue lors de la 39ᵉ réunion plénière du MENAFATF à Riyad

 


Du 16 au 21 novembre 2024, la 39ᵉ réunion plénière du Groupe d’Action Financière Internationale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENAFATF) a offert à Djibouti une tribune idéale pour afficher son engagement dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dans un monde où la transparence et la stabilité financière conditionnent les investissements, notre pays a su démontrer qu’il est bien plus qu’un carrefour stratégique de la Corne de l’Afrique.



Conduite par notre ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, une délégation multidisciplinaire incluant le ministre de l’Intérieur, M. Saïd Nouh, le gouverneur de la Banque centrale, M. Ahmed Osman, et d’experts nationaux de la coordination, sous la direction du Président de la Cour suprême Djama Souleiman et Mme Souad Houssein , a représenté avec brio les efforts de Djibouti pour se conformer aux normes internationales. À travers cette mobilisation, notre pays a montré qu’il prend au sérieux les enjeux liés aux crimes financiers et qu’il est déterminé à se hisser au rang des nations exemplaires dans ce domaine.


En effet, ce travail ne date pas d’hier. Djibouti a entrepris des réformes majeures pour moderniser son cadre réglementaire, renforcer ses infrastructures financières et promouvoir l’inclusion économique. Ces efforts, soulignés lors de la réunion, ne sont pas qu’une réponse aux pressions internationales : ils traduisent une vision ambitieuse et résolue, incarnée par Djibouti Vision 2035. Ce plan stratégique vise à transformer notre pays en un hub économique et financier régional, capable de tirer parti de sa position géographique et de ses atouts naturels.


À Riyad, Djibouti a su capter l’attention grâce à sa contribution active aux débats sur des thèmes majeurs comme la transformation numérique et la coopération régionale. Nos dirigeants et experts ont mis en avant l’importance de développer des outils financiers modernes, tout en tenant compte des spécificités des petites économies comme la nôtre. Une telle approche proactive montre que Djibouti ne se contente pas d’être un observateur des grandes dynamiques mondiales, mais qu’il aspire à en devenir un acteur incontournable.


Cependant, soyons réalistes : il reste des défis. Construire un système financier robuste et transparent demande du temps, de la persévérance et une coordination rigoureuse entre les institutions. Mais en regardant le chemin déjà parcouru, nous pouvons être confiants. Djibouti a prouvé qu’il peut évoluer rapidement lorsque la volonté politique est présente et que les objectifs sont clairs.


Les encouragements reçus lors de cette réunion doivent nous motiver à aller plus loin. Respecter les normes internationales n’est pas seulement une obligation, c’est une opportunité. Cela ouvre la voie à de nouveaux investissements, renforce la confiance des partenaires internationaux et consolide notre réputation dans une région en quête de stabilité et d’intégration économique.



Djibouti est un petit pays, c’est vrai. Mais un petit pays qui pense grand sous le leadership d’un président visionnaire Son Excellence Ismail Omar Guelleh . Ainsi , en  faisant de la conformité et de la transparence financière des priorités stratégiques, nous nous donnons les moyens de transformer nos ambitions en réalité. Et si nous continuons sur cette voie, il n’y a aucun doute que Djibouti, dans un futur proche, ne sera pas seulement une escale géographique incontournable, mais aussi une place financière respectée à l’échelle internationale.

mercredi 20 novembre 2024

Le Chef de l’Etat regagne le pays

 


Le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a regagné le pays après un bref séjour privé à l’étranger. Ce retour intervient à un moment clé du calendrier national, marquant une période où le pays retrouve son rythme habituel et se prépare à relever de nouveaux défis.


Le retour du Chef de l’État est toujours un événement significatif, symbolisant la continuité et la stabilité du leadership national. En cette période cruciale, le Président Guelleh revient avec une détermination renouvelée pour aborder les enjeux liés au développement durable de Djibouti. Son leadership est essentiel pour guider le pays vers une croissance économique inclusive et durable, tout en renforçant les infrastructures et en améliorant la qualité de vie des citoyens.



Le développement durable est un objectif ambitieux qui nécessite une vision claire et une action concertée. Le Président Guelleh a toujours mis l’accent sur l’importance de l’innovation, de l’éducation et de la coopération internationale pour atteindre ces objectifs. Son retour est donc perçu comme un signal fort de son engagement à poursuivre les réformes nécessaires et à mobiliser les ressources pour le bien-être de la nation.


À ce propos , Djibouti se prépare à aborder avec enthousiasme les défis à venir. Le retour du Président Guelleh est une opportunité pour renforcer la cohésion nationale et pour rappeler l’importance de l’unité et de la solidarité dans la réalisation des objectifs de développement. C’est également un moment pour réaffirmer les valeurs de paix, de stabilité et de progrès qui sont au cœur de la vision du Président pour Djibouti.



Enfin, le retour du Président Guelleh marque une période de renouveau et de dynamisme, où chaque citoyen est appelé à contribuer à l’effort collectif pour un avenir meilleur. Avec un leadership fort et une détermination collective, Djibouti est prêt à relever les défis du développement durable et à construire un avenir prospère pour tous.

Réunion fructueuse entre le MEFI et la S.E de l’UNESCWA en marge du sommet arabe des PME à Doha

 


En marge du 3ème Sommet arabe des PME et de la 10ème édition de la Conférence Rowad sur l’entrepreneuriat, le Ministre de l’Économie et des Finances, chargé de l’Industrie, M. Ilyas Moussa Dawaleh, a tenu une réunion de travail avec Dr Rola Dashti, Secrétaire Exécutive de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour les pays arabes (UNESCWA).


Cette rencontre, marquée par des échanges constructifs, a réaffirmé l’amitié et la collaboration de longue date entre les deux responsables. Ensemble, ils ont abordé plusieurs axes prioritaires pour le développement économique des pays de la région. Parmi ces sujets figuraient la transformation numérique, l’inclusion financière, l’autonomisation des jeunes, ainsi que la diversification économique – des thématiques essentielles pour relever les défis économiques actuels.



M. Ilyas Moussa Dawaleh a exprimé sa détermination à renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs de la région en collaborant sur des projets qui favorisent leur accès aux financements et aux ressources nécessaires pour leur succès. Il a également souligné l’importance de la coopération régionale et internationale pour concrétiser des initiatives ambitieuses au profit de tous les pays arabes.


Au cours de cette réunion, une attention particulière a été accordée à la planification de la prochaine visite officielle de Dr Rola Dashti à Djibouti. Cette mission promet de sceller de nouveaux partenariats et de déboucher sur des annonces stratégiques visant à stimuler un développement économique inclusif et durable dans le pays.



Pour rappel, le 3ème Sommet arabe des PME et la 10ème édition de la Conférence Rowad sur l’entrepreneuriat ont eu lieu à Doha, Qatar, du 17 au 19 novembre 2024. Organisés par la Banque de développement du Qatar et la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (CESAO), ces événements se sont concentrés sur le thème "Navigating Digital Horizons", soulignant l'importance de la technologie dans le succès entrepreneurial. Avec plus de 120 startups et PME de divers pays arabes, 18 ateliers et 50 experts de l'industrie, le sommet a offert un espace de formation, de réseautage et d'échange de connaissances, visant à soutenir un développement économique durable et inclusif dans la région arabe.



En outre , M. Ilyas Moussa Dawaleh a remercié Dr Dashti pour son engagement et son soutien indéfectible envers les nations arabes. Il a réitéré la volonté de Djibouti de promouvoir des solutions novatrices pour répondre aux aspirations de sa population, tout en consolidant les liens avec les partenaires régionaux et internationaux.


Enfin , cette réunion illustre une fois de plus l’engagement de Djibouti à jouer un rôle clé dans la dynamique régionale de développement économique et social.

Les principaux défis du nouveau président du Somaliland

 Le président élu du Somaliland, Abdourahman Med Abdillahi (Irro), doit relever plusieurs enjeux qu’il a promis d’aborder lors de sa campagne électorale.


Ces enjeux incluent notamment la situation dans la région de Sool, en particulier les conflits qui s’y sont déroulés l’année dernière. Il a déclaré qu’il privilégierait une approche de dialogue pour résoudre ces tensions et qu’il travaillerait à l’échange de prisonniers détenus à Hargeisa et à Laascaanood.



Parmi les autres défis majeurs, figure le mémorandum signé entre le Somaliland et l’Éthiopie, et qui avait causé une crise diplomatique impliquant l’État fédéral de la Somalie et l’Éthiopie. La position que prendra le président Irro à cet égard est très attendue, d’autant plus que ces tensions ont affaibli les relations entre Mogadiscio et Addis-Abeba. Ce différend a également rapproché la Somalie de pays comme l’Égypte et l’Érythrée, avec lesquels l’Éthiopie entretient des relations complexes.


Un autre dossier prioritaire pour le président élu est la reconnaissance internationale du Somaliland, une quête qui dure depuis 33 ans, depuis la déclaration unilatérale d’indépendance en 1991. Abdourahman Irro a fait de cette question une priorité de son mandat.


Le Somaliland, qui affirme s’être séparé du reste de la Somalie en 1991, n’a jusqu’à présent été reconnu par aucun pays. Par ailleurs, Irro est attendu sur la reprise des pourparlers de paix entre la Somalie et le Somaliland, suspendus depuis longtemps. Dans une interview accordée à la BBC, il a déclaré qu’il poursuivrait ces discussions “si cela sert les intérêts du Somaliland”.

À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...