Du 16 au 21 novembre 2024, la 39ᵉ réunion plénière du Groupe d’Action Financière Internationale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENAFATF) a offert à Djibouti une tribune idéale pour afficher son engagement dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dans un monde où la transparence et la stabilité financière conditionnent les investissements, notre pays a su démontrer qu’il est bien plus qu’un carrefour stratégique de la Corne de l’Afrique.
Conduite par notre ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, une délégation multidisciplinaire incluant le ministre de l’Intérieur, M. Saïd Nouh, le gouverneur de la Banque centrale, M. Ahmed Osman, et d’experts nationaux de la coordination, sous la direction du Président de la Cour suprême Djama Souleiman et Mme Souad Houssein , a représenté avec brio les efforts de Djibouti pour se conformer aux normes internationales. À travers cette mobilisation, notre pays a montré qu’il prend au sérieux les enjeux liés aux crimes financiers et qu’il est déterminé à se hisser au rang des nations exemplaires dans ce domaine.
En effet, ce travail ne date pas d’hier. Djibouti a entrepris des réformes majeures pour moderniser son cadre réglementaire, renforcer ses infrastructures financières et promouvoir l’inclusion économique. Ces efforts, soulignés lors de la réunion, ne sont pas qu’une réponse aux pressions internationales : ils traduisent une vision ambitieuse et résolue, incarnée par Djibouti Vision 2035. Ce plan stratégique vise à transformer notre pays en un hub économique et financier régional, capable de tirer parti de sa position géographique et de ses atouts naturels.
À Riyad, Djibouti a su capter l’attention grâce à sa contribution active aux débats sur des thèmes majeurs comme la transformation numérique et la coopération régionale. Nos dirigeants et experts ont mis en avant l’importance de développer des outils financiers modernes, tout en tenant compte des spécificités des petites économies comme la nôtre. Une telle approche proactive montre que Djibouti ne se contente pas d’être un observateur des grandes dynamiques mondiales, mais qu’il aspire à en devenir un acteur incontournable.
Cependant, soyons réalistes : il reste des défis. Construire un système financier robuste et transparent demande du temps, de la persévérance et une coordination rigoureuse entre les institutions. Mais en regardant le chemin déjà parcouru, nous pouvons être confiants. Djibouti a prouvé qu’il peut évoluer rapidement lorsque la volonté politique est présente et que les objectifs sont clairs.
Les encouragements reçus lors de cette réunion doivent nous motiver à aller plus loin. Respecter les normes internationales n’est pas seulement une obligation, c’est une opportunité. Cela ouvre la voie à de nouveaux investissements, renforce la confiance des partenaires internationaux et consolide notre réputation dans une région en quête de stabilité et d’intégration économique.
Djibouti est un petit pays, c’est vrai. Mais un petit pays qui pense grand sous le leadership d’un président visionnaire Son Excellence Ismail Omar Guelleh . Ainsi , en faisant de la conformité et de la transparence financière des priorités stratégiques, nous nous donnons les moyens de transformer nos ambitions en réalité. Et si nous continuons sur cette voie, il n’y a aucun doute que Djibouti, dans un futur proche, ne sera pas seulement une escale géographique incontournable, mais aussi une place financière respectée à l’échelle internationale.
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