jeudi 28 novembre 2024

La CNIPCL au cœur des initiatives anticorruption de l'OCI

 La lutte contre la corruption, ce mal endémique qui ronge les institutions et freine le développement, s’impose aujourd’hui comme une priorité internationale. Dans ce contexte, Djibouti marque une fois de plus sa détermination à s’impliquer activement sur la scène diplomatique. En témoigne la participation de Madame Badria Zakaria Cheick Ibrahim, Présidente de la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC), à la deuxième réunion ministérielle des organismes anticorruption des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), tenue à Doha, les 26 et 27 novembre 2024.


Madame Badria Zakaria Cheick Ibrahim, Présidente de la Commission Nationale Indépendante pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC)

Accompagnée d’une délégation de haut niveau, composée notamment de spécialistes des questions de coopération internationale et de restitution des avoirs, Madame Cheick Ibrahim a porté la voix de Djibouti dans des débats cruciaux pour l’avenir de la lutte contre la corruption au sein du monde islamique. L’ordre du jour de cette réunion ministérielle illustrait bien l’ambition collective des États membres : faire de la transparence une norme et de l’intégrité un levier de développement.


Trois projets de résolutions majeurs ont été soumis à l’examen des participants. Le premier, proposé par l’Arabie Saoudite et les Maldives, visait à promouvoir l’intégrité dans le secteur touristique, un domaine souvent vulnérable aux pratiques corruptives en raison de sa nature transnationale. Une telle initiative, bien que ciblée, démontre que la lutte contre la corruption ne se limite pas aux institutions publiques, mais s’étend à tous les secteurs économiques.


Le second projet portait sur la création d’un groupe d’experts intergouvernemental pour superviser la mise en œuvre de la Convention de La Mecque. Ce mécanisme d’examen pourrait devenir un modèle de gouvernance collaborative, si toutefois les États s’engagent à jouer le jeu de la transparence.


Enfin, le troisième projet, centré sur l’élaboration d’indicateurs fiables pour mesurer la corruption, représente un défi méthodologique de taille. Comment quantifier un phénomène par nature opaque ? Ce projet, bien qu’ambitieux, nécessitera des ressources et une volonté politique sans faille.



L’un des temps forts de cette réunion fut la signature, par 21 États membres, de la Convention de Makkah Al Mukarammah. En créant un cadre juridique pour l’échange d’informations et la coopération transfrontalière, cette convention marque une avancée significative. Elle met notamment l’accent sur la restitution des avoirs illégaux, un enjeu essentiel pour les pays dont les richesses sont siphonnées par des réseaux criminels ou des élites corrompues.

Pour Djibouti, pays stratégique à la croisée des routes maritimes et commerciales, ce cadre de coopération représente une opportunité de renforcer ses capacités institutionnelles et de protéger son économie des pratiques illicites.


En marge de la réunion, Madame Badria Zakaria Cheick Ibrahim a multiplié les entretiens bilatéraux avec ses homologues. Ces échanges illustrent une approche proactive et pragmatique : tisser des partenariats solides pour bénéficier des meilleures pratiques et renforcer les outils nationaux de prévention et de répression.


En participant à cette réunion de haut niveau, Djibouti envoie un message clair : la lutte contre la corruption n’est pas seulement une priorité nationale, mais aussi une pierre angulaire de sa diplomatie. La présence de la Première Conseillère de l’Ambassade de Djibouti au Qatar, Madame Zahra Hassan Cheick, témoigne également de l’importance accordée à l’intégration de la lutte anticorruption dans les relations internationales.


Par ailleurs , la participation de la CNIPLC de Djibouti à ce type d’événement international offre des retombées significatives, tant sur le plan institutionnel que stratégique. D’une part, elle permet à la commission de renforcer son réseau de coopération avec des institutions similaires dans les pays membres de l’OCI, ouvrant ainsi la voie à des partenariats bilatéraux et multilatéraux pour l’échange de bonnes pratiques, d’expertise technique et d’assistance dans la récupération des avoirs illicites. D’autre part, cette visibilité internationale positionne la CNIPLC comme un acteur engagé dans la lutte contre la corruption, renforçant sa légitimité sur le plan national et crédibilisant son action auprès des partenaires internationaux. Ces retombées contribuent non seulement à consolider les capacités institutionnelles de la commission, mais aussi à inscrire Djibouti dans une dynamique globale de gouvernance et de transparence, essentielle pour attirer les investisseurs et promouvoir un développement durable.



Enfin , la lutte contre la corruption ne saurait être gagnée par des efforts isolés. Elle nécessite une coordination régionale et internationale, mais surtout un engagement politique fort. Les résolutions adoptées à Doha, bien qu’encourageantes, ne porteront leurs fruits que si elles sont suivies d’actes concrets. Djibouti, en assumant pleinement son rôle sur cette scène, pourrait bien s’affirmer comme un acteur clé dans ce combat global.

mercredi 27 novembre 2024

Hommage au président IOG à l’occasion de son anniversaire

 En ce jour spécial, la République de Djibouti célèbre l’anniversaire de son président, Ismail Omar Guelleh, une figure incontournable dont le leadership a façonné le destin de notre nation. Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur le parcours exceptionnel d’un homme dévoué à sa mission et profondément attaché aux valeurs de notre République.


Depuis son accession à la présidence en 1999, Ismail Omar Guelleh s’est illustré comme un bâtisseur visionnaire. Sous sa direction, Djibouti a connu des avancées remarquables dans divers domaines : le développement des infrastructures, la modernisation de l’économie et le renforcement du rôle stratégique du pays dans la région. Animé par une volonté sincère de servir son peuple, il a déclaré : « Je me fais de ma mission. Celle d’être un garant sincère des valeurs de notre République. Celle d’être auprès de chaque Djiboutien, attentif à son besoin. »




Or, le président Guelleh a toujours eu une vision claire de la souveraineté nationale. Dans un monde en mutation, il a su préserver et renforcer l’indépendance de Djibouti tout en ouvrant la voie à des partenariats stratégiques. Ses paroles résonnent comme une promesse envers les générations futures :

« La souveraineté d’un pays ne se conjugue pas seulement au passé. Elle ne se limite pas aux acquis. La souveraineté d’une Nation se décline, aussi et surtout, dans le futur ! Elle tire sa force et sa substance dans le relais générationnel, dans la permanence de ce mémoire collectif qui forge la conscience de chaque citoyen. »


Sur la scène internationale, le président Guelleh est reconnu pour son rôle de médiateur et de défenseur de la stabilité en Afrique de l’Est. Grâce à son leadership, Djibouti s’est imposé comme un acteur clé dans les efforts de paix et une plaque tournante des échanges entre continents.


Alors que Djibouti continue son développement, le président Ismail Omar Guelleh reste un guide inspirant pour son peuple. Ses initiatives visent à bâtir un avenir durable, en renforçant les piliers de la République et en offrant des opportunités aux nouvelles générations.


En ce jour d’anniversaire, nous saluons un homme qui incarne l’espoir, la détermination et la résilience. Nous lui exprimons notre gratitude pour son dévouement et ses réalisations au service de notre nation.


Joyeux anniversaire, M. le Président !

Puisse votre vision continuer à illuminer le chemin de Djibouti vers un avenir radieux.

La deuxième édition de la Foire d’échange sur l’économie bleue : les collectivités locales au cœur des enjeux régionaux

 L’Ayla Grand Hôtel accueille, du 27 au 29 novembre 2024, la deuxième édition de la Foire d’échange de connaissances sur l’économie bleue. Cet événement majeur réunit des experts des États membres de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement), des représentants du secteur privé, des partenaires de développement et des agences gouvernementales autour d’un objectif commun : transformer les vastes ressources marines et côtières de la région en un moteur de développement durable et d’intégration régionale.



Durant ces trois jours, le futur de la Corne de l’Afrique s’écrit sous le signe des eaux, avec une ambition claire : promouvoir une économie bleue inclusive, capable de générer prospérité et résilience tout en préservant l’environnement pour les générations futures.


Placée sous le thème « Investir dans l’économie bleue pour l’intégration régionale », cette édition a vu la participation de hauts responsables tels que le ministre djiboutien de l’Environnement et du Développement durable, M. Mohamed Abdoulka der Moussa Helem, le ministre des Infrastructures et de l’Équipement, M. Hassan Houmed, ainsi que le maire de Djibouti-ville, M. Said Daoud. Des ambassadeurs et des représentants des institutions régionales et internationales se sont également joints à l’événement.



Dans son discours d’ouverture, le maire de Djibouti-ville, M. Said Daoud, a mis en lumière le rôle central des collectivités locales dans la promotion de l’économie bleue. « La mobilisation des acteurs locaux est indispensable pour transformer les ambitions de l’économie bleue en actions concrètes », a-t-il affirmé, appelant à l’élaboration d’une charte politique commune pour les maires des villes membres de l’IGAD.


Il a également partagé les actions concrètes menées par la Mairie de Djibouti pour protéger et valoriser les ressources marines et côtières :

« En tant que ville, nous avons bénéficié directement des initiatives de l’IGAD, notamment pour renforcer nos capacités locales et promouvoir une gestion durable des ressources marines. À travers le projet Zéro Déchet, nous avons entrepris le nettoyage des plages de Siesta et du Héron, renforçant ainsi la résilience de nos écosystèmes. Ces efforts témoignent de notre engagement à préserver nos espaces côtiers pour les générations futures. »



Le maire a également exprimé sa confiance dans les résultats de la foire :

« Je suis convaincu que ces trois jours de discussions et d’échanges traceront une voie claire vers un avenir où nos ressources marines seront utilisées de manière durable pour le bénéfice de tous. »


Cependant, pour que cette ambition se réalise, il est impératif de renforcer les synergies entre les acteurs régionaux. Comme l’a proposé le maire de Djibouti-ville, l’élaboration d’une charte politique pour l’économie bleue, adaptée aux villes membres de l’IGAD, pourrait constituer un socle pour structurer ces efforts. Cette démarche serait un pas décisif pour aligner les politiques locales sur les stratégies régionales, tout en impliquant les populations dans cette transformation.


Le secrétaire exécutif de l’IGAD, Dr Workneh Gebeyehu, a quant à lui rappelé l’importance stratégique de l’économie bleue pour les pays membres, soulignant que ce secteur englobe des opportunités variées, allant de la pêche aux énergies renouvelables, en passant par le tourisme.


Le ministre de l’Environnement, M. Mohamed Abdoulka der Moussa Helem, a conclu en soulignant l’ambition régionale de promouvoir une exploitation durable des ressources marines pour réduire la pauvreté et soutenir la croissance économique.



Outre les interventions des responsables, la foire se distingue par l’exposition d’initiatives concrètes. Les stands des entreprises locales et des pays membres de l’IGAD illustrent les nombreuses opportunités offertes par l’économie bleue.


 L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 29 novembre avec des ateliers, des conférences et des rencontres, promet des avancées significatives pour la coopération régionale et le développement durable. À son terme, il devra poser les bases d’actions concrètes et offrir une feuille de route claire pour faire de l’économie bleue un véritable levier d’intégration régionale.


Riche de ses ressources marines, la Corne de l’Afrique a l’opportunité d’écrire un nouveau chapitre de son développement, en conciliant croissance économique, résilience environnementale et solidarité entre ses nations. L’avenir de l’économie bleue repose désormais entre les mains des décideurs, des entreprises et des citoyens. Ensemble, ils ont la responsabilité de tracer une voie durable pour transformer l’horizon marin en symbole de progrès et de prospérité partagée.

lundi 25 novembre 2024

Djibouti inaugure un parc technologique ultramoderne pour rivaliser sur la scène mondiale

 L’inauguration, ce lundi matin, par le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, d’un parc technologique ultramoderne marque une étape significative dans la transformation numérique de Djibouti. Ce projet, porté par la société privée TO7 Network en partenariat avec Wingu Africa, promet de redéfinir la place de Djibouti dans le paysage technologique mondial.



Érigé sur le site symbolique de l’ancien abattoir de Djibouti, ce parc technologique repose sur deux piliers : une station d’atterrissement des câbles sous-marins et un centre de données de pointe. Ces installations, à la croisée des chemins entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie, consolident le rôle stratégique de Djibouti dans la connectivité mondiale. Avec une capacité d’accueil de cinq câbles sous-marins, cette station positionne le pays comme un nœud essentiel pour des géants tels que Google, offrant une transmission rapide et efficace des données.


Le centre de données, quant à lui, se distingue par sa sécurité et sa capacité à héberger des informations critiques. Conçu selon les standards internationaux, il répond aux besoins des secteurs les plus exigeants et promet de stimuler l’économie numérique locale.


Djibouti, par ce projet, démontre également son engagement en faveur du développement durable. Près de 60 % de l’énergie nécessaire au fonctionnement du centre proviendra de sources solaires, réduisant ainsi son empreinte environnementale. Une avancée qui illustre la volonté du pays de conjuguer croissance économique et respect des impératifs écologiques.



Au-delà de l’aspect technologique, ce projet constitue une véritable opportunité économique. Création d’emplois, augmentation des recettes fiscales et renforcement de l’attractivité du pays pour les investisseurs internationaux en sont les premières promesses. À terme, cette infrastructure pourrait transformer Djibouti en un hub numérique incontournable, attirant des flux de capitaux et d’expertise.


Lors de la cérémonie, le Président Ismail Omar Guelleh a souligné l’importance de ce projet dans la modernisation de Djibouti. “Notre pays renforce son œuvre de modernisation et d’ouverture sur le monde”, a-t-il déclaré. En plaçant le numérique au cœur de sa stratégie, Djibouti aspire à devenir un acteur clé de l’économie mondiale, tout en garantissant à sa population un accès élargi aux nouvelles technologies.


Cette inauguration incarne une vision : celle d’un Djibouti résolument tourné vers l’avenir, où les infrastructures numériques servent d’accélérateurs au développement durable et à la prospérité. Si les défis restent nombreux, notamment en termes de gestion des ressources et de formation des talents locaux, cette première pierre symbolise une ambition forte et partagée : inscrire Djibouti dans la carte mondiale des hubs technologiques.



Par ailleurs, l’inauguration de ce parc technologique marque également un tournant décisif dans le positionnement de Djibouti comme un acteur majeur de la transformation numérique en Afrique. En s’appuyant sur son emplacement géostratégique unique, le pays ambitionne de devenir non seulement un point de transit pour les données internationales, mais aussi un catalyseur de l’innovation technologique régionale. Ce projet pourrait inciter à l’émergence d’un écosystème dynamique, réunissant startups locales, entreprises internationales et initiatives de recherche. Par ailleurs, l’accent mis sur l’intégration des énergies renouvelables et sur la formation des compétences numériques témoigne d’une approche holistique, visant à faire du numérique un levier de développement économique inclusif et durable. Djibouti, en investissant dans des infrastructures de cette envergure, se positionne comme un exemple inspirant pour les autres nations africaines, en démontrant que connectivité, innovation et respect de l’environnement peuvent aller de pair.


Ainsi, ce parc technologique s’impose comme un jalon essentiel d’une stratégie de modernisation globale, où économie numérique, connectivité internationale et développement durable se conjuguent harmonieusement. Djibouti trace désormais une nouvelle voie, celle d’un avenir connecté.

dimanche 24 novembre 2024

Le PEJACC, un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat des jeunes face au changement climatique

 Djibouti a franchi ce matin une étape importante dans sa lutte contre les impacts du changement climatique et sa quête pour une croissance inclusive et durable. Le lancement officiel du Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) au Sheraton Hôtel a réuni des décideurs, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs de la société civile. Ce projet ambitieux, porté par le Ministère de l’Agriculture et soutenu par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), s’inscrit dans une dynamique de transformation économique et écologique.



L’événement a réuni plusieurs hautes personnalités, notamment S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Élevage et des Ressources Halieutiques, S.E.M. Ilyass Moussa Dawaleh, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie, M. Pascal Sanginga, Chef de Délégation de la BAD, et M. Ibrahim Elmi Mohamed, Secrétaire Général du Ministère de l’Agriculture.


Lors de l’ouverture de l’atelier, M. Ibrahim Elmi Mohamed Secrétaire General du MAEPE-RH   a souligné : « Aujourd’hui, nous avons une opportunité unique de transformer notre paysage agricole et de renforcer notre résilience face au changement climatique. Le PEJACC est un appel à l’action pour générer un impact durable sur nos communautés et notre environnement. »


Avec un financement conséquent de 57,4 millions USD, le PEJACC vise non seulement à renforcer la résilience agricole, mais également à positionner les jeunes comme des acteurs clés de cette transition. À travers la création de 200 petites et moyennes entreprises agricoles, 5 800 emplois directs et une augmentation significative de la production locale, le projet entend réduire la dépendance alimentaire du pays tout en promouvant l’inclusion des femmes et des jeunes.


Dans un pays particulièrement vulnérable aux aléas climatiques, les objectifs du PEJACC ne se limitent pas à une réponse aux urgences environnementales. Ils s’inscrivent dans une vision globale, celle de la Vision 2035 de Djibouti, qui mise sur la diversification économique et le renforcement des capacités locales. En effet, en ciblant des filières porteuses comme la culture maraîchère (tomate, piment, melon) et l’élevage caprin, le projet ambitionne d’augmenter la résilience des communautés agricoles tout en stimulant une économie rurale durable.



En effet, les  composantes du projet, allant du renforcement des systèmes de production à l’appui direct aux jeunes entrepreneurs via une ligne de crédit dédiée, montrent une volonté claire de conjuguer innovation, inclusion sociale et adaptation climatique.


Lors de son allocution, le ministre de l’Agriculture, S.E.M. Mohamed Ahmed Awaleh ministre du MAEPE-RH  , a rappelé l’importance stratégique du PEJACC dans le cadre des politiques nationales, tout en soulignant son impact potentiel sur la sécurité alimentaire et l’économie locale. De son côté, M. Pascal Sanginga, représentant de la BAD, a mis en lumière le caractère novateur du projet : « En intégrant les jeunes et en favorisant l’entrepreneuriat, nous ne faisons pas qu’adapter les pratiques agricoles. Nous transformons la résilience en une opportunité économique. »


Le PEJACC se distingue également par son approche inclusive : 60 % des bénéficiaires directs seront des jeunes, et 40 % des femmes. Ce choix témoigne d’une volonté d’intégrer les groupes souvent marginalisés dans les processus de développement, tout en reconnaissant leur rôle crucial dans la lutte contre les défis climatiques et sociaux.


En ciblant des régions clés comme Ali-Sabieh, Dikhil, Obock, Tadjourah, Arta et les zones périurbaines de Djibouti, le PEJACC espère faire émerger un tissu entrepreneurial rural solide. En même temps, il met l’accent sur la durabilité, en veillant à ce que les activités soient respectueuses de l’environnement et adaptées aux réalités climatiques locales.


Par ailleurs, les retombées du Projet d’Entrepreneuriat des Jeunes pour l’Adaptation au Changement Climatique (PEJACC) s’annoncent prometteuses, tant sur le plan économique que social et environnemental. À travers la création de milliers d’emplois, dont une large part pour les jeunes et les femmes, ce projet contribuera à réduire le chômage et à renforcer l’autonomisation des groupes vulnérables. Sur le plan alimentaire, l’augmentation de la production locale permettra de diminuer la dépendance aux importations, réduisant ainsi la vulnérabilité économique du pays tout en garantissant une meilleure sécurité alimentaire pour la population. En outre, en adoptant des pratiques agricoles résilientes et respectueuses de l’environnement, le PEJACC renforcera les capacités d’adaptation des communautés rurales face aux effets du changement climatique, tout en favorisant une croissance inclusive et durable, bénéfique pour près de 240 000 consommateurs.


Enfin, ce  lancement est plus qu’une simple inauguration. C’est un appel à l’action, une promesse d’un avenir où les jeunes de Djibouti deviendront les artisans d’un développement inclusif et écologique. Le PEJACC ouvre une nouvelle page, celle d’un pays qui mise sur son capital humain et ses ressources locales pour bâtir une résilience durable.

jeudi 21 novembre 2024

Djibouti se distingue lors de la 39ᵉ réunion plénière du MENAFATF à Riyad

 


Du 16 au 21 novembre 2024, la 39ᵉ réunion plénière du Groupe d’Action Financière Internationale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENAFATF) a offert à Djibouti une tribune idéale pour afficher son engagement dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Dans un monde où la transparence et la stabilité financière conditionnent les investissements, notre pays a su démontrer qu’il est bien plus qu’un carrefour stratégique de la Corne de l’Afrique.



Conduite par notre ministre de l’Économie et des Finances, M. Ilyas Moussa Dawaleh, une délégation multidisciplinaire incluant le ministre de l’Intérieur, M. Saïd Nouh, le gouverneur de la Banque centrale, M. Ahmed Osman, et d’experts nationaux de la coordination, sous la direction du Président de la Cour suprême Djama Souleiman et Mme Souad Houssein , a représenté avec brio les efforts de Djibouti pour se conformer aux normes internationales. À travers cette mobilisation, notre pays a montré qu’il prend au sérieux les enjeux liés aux crimes financiers et qu’il est déterminé à se hisser au rang des nations exemplaires dans ce domaine.


En effet, ce travail ne date pas d’hier. Djibouti a entrepris des réformes majeures pour moderniser son cadre réglementaire, renforcer ses infrastructures financières et promouvoir l’inclusion économique. Ces efforts, soulignés lors de la réunion, ne sont pas qu’une réponse aux pressions internationales : ils traduisent une vision ambitieuse et résolue, incarnée par Djibouti Vision 2035. Ce plan stratégique vise à transformer notre pays en un hub économique et financier régional, capable de tirer parti de sa position géographique et de ses atouts naturels.


À Riyad, Djibouti a su capter l’attention grâce à sa contribution active aux débats sur des thèmes majeurs comme la transformation numérique et la coopération régionale. Nos dirigeants et experts ont mis en avant l’importance de développer des outils financiers modernes, tout en tenant compte des spécificités des petites économies comme la nôtre. Une telle approche proactive montre que Djibouti ne se contente pas d’être un observateur des grandes dynamiques mondiales, mais qu’il aspire à en devenir un acteur incontournable.


Cependant, soyons réalistes : il reste des défis. Construire un système financier robuste et transparent demande du temps, de la persévérance et une coordination rigoureuse entre les institutions. Mais en regardant le chemin déjà parcouru, nous pouvons être confiants. Djibouti a prouvé qu’il peut évoluer rapidement lorsque la volonté politique est présente et que les objectifs sont clairs.


Les encouragements reçus lors de cette réunion doivent nous motiver à aller plus loin. Respecter les normes internationales n’est pas seulement une obligation, c’est une opportunité. Cela ouvre la voie à de nouveaux investissements, renforce la confiance des partenaires internationaux et consolide notre réputation dans une région en quête de stabilité et d’intégration économique.



Djibouti est un petit pays, c’est vrai. Mais un petit pays qui pense grand sous le leadership d’un président visionnaire Son Excellence Ismail Omar Guelleh . Ainsi , en  faisant de la conformité et de la transparence financière des priorités stratégiques, nous nous donnons les moyens de transformer nos ambitions en réalité. Et si nous continuons sur cette voie, il n’y a aucun doute que Djibouti, dans un futur proche, ne sera pas seulement une escale géographique incontournable, mais aussi une place financière respectée à l’échelle internationale.

mercredi 20 novembre 2024

Le Chef de l’Etat regagne le pays

 


Le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a regagné le pays après un bref séjour privé à l’étranger. Ce retour intervient à un moment clé du calendrier national, marquant une période où le pays retrouve son rythme habituel et se prépare à relever de nouveaux défis.


Le retour du Chef de l’État est toujours un événement significatif, symbolisant la continuité et la stabilité du leadership national. En cette période cruciale, le Président Guelleh revient avec une détermination renouvelée pour aborder les enjeux liés au développement durable de Djibouti. Son leadership est essentiel pour guider le pays vers une croissance économique inclusive et durable, tout en renforçant les infrastructures et en améliorant la qualité de vie des citoyens.



Le développement durable est un objectif ambitieux qui nécessite une vision claire et une action concertée. Le Président Guelleh a toujours mis l’accent sur l’importance de l’innovation, de l’éducation et de la coopération internationale pour atteindre ces objectifs. Son retour est donc perçu comme un signal fort de son engagement à poursuivre les réformes nécessaires et à mobiliser les ressources pour le bien-être de la nation.


À ce propos , Djibouti se prépare à aborder avec enthousiasme les défis à venir. Le retour du Président Guelleh est une opportunité pour renforcer la cohésion nationale et pour rappeler l’importance de l’unité et de la solidarité dans la réalisation des objectifs de développement. C’est également un moment pour réaffirmer les valeurs de paix, de stabilité et de progrès qui sont au cœur de la vision du Président pour Djibouti.



Enfin, le retour du Président Guelleh marque une période de renouveau et de dynamisme, où chaque citoyen est appelé à contribuer à l’effort collectif pour un avenir meilleur. Avec un leadership fort et une détermination collective, Djibouti est prêt à relever les défis du développement durable et à construire un avenir prospère pour tous.

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