dimanche 15 décembre 2024

À propos du débat Mjadala Afrika

 Le récent débat Mjadala Afrika, organisé dans le cadre de la course à la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), a marqué un tournant dans la manière dont l’organisation s’engage avec les citoyens du continent. Pour une institution souvent perçue comme distante et bureaucratique, cet exercice a offert une rare fenêtre sur les idées et ambitions des candidats.


Avec un format structuré mais quelque peu rigide, le débat a permis de mettre en lumière les visions des principaux prétendants. Parmi eux, le Djiboutien Mahmoud Ali Youssouf a impressionné par sa maîtrise des dossiers complexes et sa capacité à articuler une vision claire pour l’Afrique. Défendant un projet d’Afrique intégrée, souveraine et active sur la scène mondiale, il a su associer analyse technique et optimisme pragmatique. Son insistance sur le « manque de volonté politique des États membres » comme frein majeur aux ambitions de l’UA a résonné comme un appel à une réforme collective, où chaque État joue pleinement son rôle.



Durant le débat , le Malgache Richard Randriamandrato, bien que moins précis sur les cadres institutionnels de l’UA, a surpris par des propositions audacieuses et des remarques incisives. Sa réflexion sur le renouveau du panafricanisme et son appel à réduire la dépendance stratégique aux bases militaires étrangères ont particulièrement marqué les esprits. Quant au Kenyan Raila Odinga, figure emblématique des luttes pour l’indépendance africaine, il a adopté une posture plus ancrée dans l’histoire et la transformation économique, tout en restant moins à l’aise sur les questions institutionnelles.


En effet, le débat a aussi été l’occasion d’explorer des thèmes critiques comme le programme « Faire taire les armes » et la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU. Si le format imposait des réponses rapides, il a révélé les priorités et les approches distinctes des candidats. Mahmoud Ali Youssouf s’est distingué par une compréhension approfondie des mécanismes internes de l’UA, notamment en matière de gestion financière, tout en apportant une touche d’humour bienvenue dans une discussion souvent austère.


Pour ce qui est de Richard Randriamandrato , il a misé sur une approche économique, bien qu'il ait manqué de profondeur sur les dynamiques internes de l'UA. Il a cependant marqué les esprits par sa verve, notamment lorsqu'il a fustigé l'incapacité de l'UA à jouer les médiateurs dans les conflits régionaux majeurs.


Quant à  Raila Odinga, figure historique du panafricanisme, il a tenté d'ancrer ses propositions dans les luttes pour l'indépendance, mais son manque de maîtrise des cadres et mécanismes de l'UA a révélé des lacunes inattendues.

En revanche,  Mahmoud Ali Youssouf a dominé sur le plan technique et rhétorique. Avec une connaissance impressionnante des rouages de l'UA et une capacité à relier les problèmes structurels aux réalités politiques, Mohamoud s'est positionné comme le candidat le plus complet. Son insistance sur le manque de volonté politique des Etats membres, qu'il identifie comme la racine des dysfonctionnements de l'UA, a frappé juste, tout comme sa vision d'une Afrique plus intégrée dans le Sud global face à la montée des multipolarités.


Ensuite, les échanges sur le panafricanisme et la géopolitique ont été particulièrement révélateurs. Tandis qu’Ali Youssouf plaidait pour une transformation économique afin de redéfinir les rapports de force avec les grandes puissances, Randriamandrato appelait à un renouveau idéologique, souhaitant la fin des bases militaires étrangères sur le continent. Odinga, quant à lui, a contourné les sujets sensibles pour s’en tenir à son terrain de prédilection : les infrastructures et la croissance économique. Cette divergence illustre un malaise plus profond, celui d’une UA tiraillée entre une vision pragmatique et une aspiration idéologique à l’autodétermination.


En matière de réformes internes, Ali Youssouf a une fois de plus démontré une maîtrise des enjeux, notamment sur les mécanismes de financement et de gestion. Sa critique subtile mais incisive des pratiques actuelles, accompagnée d’une pointe d’humour sur le fameux audit des compétences, serpent de mer de l’UA – a souligné sa capacité à naviguer entre franchise et diplomatie. À l’inverse, la proposition innovante d’Odinga sur les fonds souverains a été jugée séduisante mais impraticable au regard des cadres juridiques actuels.


Au-delà des performances individuelles, Mjadala Afrika reflète une dynamique plus large : celle d’une UA cherchant à renouer avec ses citoyens et à revitaliser son projet panafricain. Les interactions avec les groupes de réflexion comme Amani Africa et l’Institute for Security Studies témoignent d’une volonté de transparence et d’ouverture à des perspectives diverses.



Enfin , le choix final du futur président de la Commission de l’UA, bien sûr, ne dépendra pas uniquement des discours et des visions partagées lors de ce débat. Il sera également façonné par des équilibres géopolitiques, des intérêts régionaux et des alliances stratégiques. Mais une chose est claire : pour surmonter les défis immenses auxquels l’Afrique fait face , de la paix et la sécurité à l’intégration économique ,  l’UA devra se doter d’un dirigeant capable de conjuguer leadership politique, expertise technique et engagement collectif. Mahmoud Ali Youssouf semble, à bien des égards, répondre à ce portrait.


L’avenir de l’UA est en jeu, et avec lui, celui de tout un continent en quête d’unité et de souveraineté renforcées. Les citoyens africains, bien qu’éloignés des coulisses de la décision, regardent avec espoir et vigilance cette élection qui définira, en partie, la trajectoire du panafricanisme dans les années à venir.

jeudi 12 décembre 2024

A décisive turning point for the African Union: Conviction vs opportunism

 Africa stands at a historic crossroads, and the election of the next Chairperson of the African Union Commission encapsulates critical stakes. As the continent seeks to assert its role in a rapidly changing world, this election transcends mere electoral dynamics , it raises a fundamental question about the future of the organization. Between Djibouti's principled candidacy and Kenya's ostentatious campaign, Africa must choose.



The candidacy of Mahamoud Ali Youssouf, presented by Djibouti, is marked by depth, seriousness, and a clear vision for the continent. With nearly two decades of experience as Minister of Foreign Affairs, Youssouf offers more than empty rhetoric. His campaign is built on a structured plan focused on key priorities such as peace, economic integration, and climate change mitigation. His mastery of diplomatic intricacies, inclusive approach, and consensus-driven method position him as a true project leader rather than a mere candidate.

Opposing him is Raila Odinga, backed by Kenya's political machinery, relying more on media prominence than a genuine vision for the African Union. While the scale of his campaign lavish travel and impressive logistics may dazzle, it lacks substantive proposals to address the continent's specific challenges.

Even more concerning, Odinga’s campaign reflects an attempt to consolidate Kenyan hegemony at the expense of the collective ideals of the Union. With the active support of President William Ruto, Odinga’s candidacy appears driven more by national calculations than a sincere desire to serve Africa. Does the African Union need a Chairperson whose actions are influenced by local political ambitions?

In contrast, Djibouti’s candidacy is rooted in values of cooperation and mutual respect. Small in size but significant in its diplomatic role, Djibouti has proven its ability to build bridges in a region often marked by tensions. The country, free from expansionist ambitions, offers leadership focused on collective goals, embodied by a competent and respected figure.

Undeniably, the 2024 election is much more than a contest between two individuals. It is a choice between two visions: an African Union boldly facing the future and ready to tackle the challenges of the century, or an organization mired in narrow national interests and electoral opportunism.

Africa needs leadership founded on conviction, expertise, and a clear vision not superficial displays. Supporting Mahamoud Ali Youssouf would give the continent a chance to reaffirm the values of solidarity, cooperation, and collective ambition that have always been at the heart of the Pan-African project. This election is more than a vote, it is an opportunity to steer the African Union toward strong, coherent, and forward-looking governance.

In this context, where state rivalries and personal ambitions risk obscuring the true stakes, member states must demonstrate clarity of vision. This election should be a chance to refocus the organization on its essential priorities. With his unwavering commitment to multilateralism, mastery of continental issues, and ability to unite around an ambitious yet pragmatic agenda, Mahamoud Ali Youssouf embodies the choice for renewal. As the continent faces complex challenges, prioritizing visionary and inclusive leadership is not only necessary it is imperative.

Given today’s realities marked by security crises, economic transformations, and climate threats the African Union must be strengthened to effectively meet the needs of its citizens. The 2024 election must serve as a decisive turning point: reinforcing the Union’s legitimacy, clarifying its objectives, and asserting its influence in a multipolar world. By supporting a solid candidate like Mahamoud Ali Youssouf, AU members will lay the foundation for a shared future built on unity and progress. The choice is clear: competence and vision must prevail over appearances and personal calculations.

Finally, the February 2024 election for the Chairperson of the African Union Commission is much more than a political event it is a historic opportunity to reshape the continent’s destiny. Faced with multiple challenges requiring collective responses and concerted actions, Africa cannot afford to select leadership driven by spectacle or narrow national strategies. Supporting Mahamoud Ali Youssouf offers member states the chance to reaffirm a Pan-African vision based on cooperation, solidarity, and innovation. His candidacy is not just that of one man but of an ambitious project for Africa, grounded in expertise, experience, and pragmatic methods. This decisive moment calls for a clear choice: to unite the continent under a banner of shared progress and resist the illusions of fleeting opportunism. Africa cannot wait it needs leadership driven by conviction to build its future starting today. #UAC 

Une candidature de conviction, un projet pour l’Afrique

 La campagne pour la présidence de la Commission de l’Union Africaine s’annonce cruciale dans une période où le continent, tiraillé entre défis structurels et opportunités historiques, cherche à redéfinir son avenir. L’élection qui se profile n’est pas une simple formalité : c’est une bataille d’idées, de visions et de personnalités. Dans cette arène exigeante, Mahamoud Ali Youssouf émerge comme une figure incontestablement légitime, animée par un engagement profond et un projet ambitieux pour l’Afrique.



Habile et expérimenté, Mahamoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti depuis près de deux décennies, n’est pas un inconnu des dynamiques continentales et internationales. Sa longue carrière lui a permis d’être au cœur des négociations les plus sensibles, des médiations les plus complexes, et des initiatives diplomatiques les plus audacieuses. Son expérience dans des organisations régionales comme l’IGAD et internationales fait de lui un artisan du dialogue et du consensus.


Mais ce n’est pas seulement son CV qui retient l’attention. Visionnaire et pragmatique, Mahamoud Ali Youssouf incarne une vision pour une Union Africaine plus réactive, plus inclusive et plus efficace. Il propose une approche pragmatique, centrée sur la coordination des efforts entre États membres et sur la mise en œuvre des réformes institutionnelles indispensables pour adapter l’organisation aux réalités du XXIᵉ siècle. La paix, la stabilité, l’intégration économique et le multilatéralisme ne sont pas de simples slogans pour lui : ils constituent les piliers d’un projet qu’il souhaite partager avec l’ensemble des pays membres.


Pleine de dynamisme, la candidature de Mahamoud Ali Youssouf est portée par Djibouti, un pays dont la diplomatie punch above its weight, selon l’expression anglo-saxonne. Située à la croisée des chemins stratégiques entre la mer Rouge et l’océan Indien, Djibouti a su capitaliser sur sa position géopolitique tout en restant un acteur de stabilité et de dialogue dans une région souvent en proie aux tensions.


Historique et inspirante, l’action diplomatique de Djibouti, sous la direction du président Ismaïl Omar Guelleh, s’est affirmée comme un modèle de médiation et de coopération. Depuis l’accession au pouvoir du président Guelleh, Djibouti s’est affirmé comme un médiateur naturel et un contributeur de premier plan aux missions de paix sur le continent. Loin des jeux de puissance ou des ambitions expansionnistes, Djibouti porte une candidature désintéressée et sincère, au service de l’Afrique.


Porté par une détermination claire, Mahamoud Ali Youssouf ne se contente pas d’une posture. Il propose un véritable projet pour l’Union Africaine, articulé autour de priorités claires :

La paix et la sécurité, en renforçant les mécanismes de prévention et de résolution des conflits ;

L’intégration économique, avec une accélération des initiatives comme la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF), indispensable pour un développement inclusif ;

La lutte contre le changement climatique, avec un plaidoyer fort pour des financements adaptés aux besoins africains ;

L’inclusion des jeunes et des femmes, en faisant d’eux des acteurs centraux des politiques publiques ;

La réforme institutionnelle, en renforçant la transparence et la gouvernance au sein de la Commission.


Concret et méthodique, ce programme n’est pas une simple liste d’intentions. Il est soutenu par une méthode : une interaction permanente avec les États membres, une recherche systématique du consensus et une action résolue au service des citoyens africains.


Visionnaire et stratégique, Mahamoud Ali Youssouf représente une chance unique pour l’Union Africaine. Dans un monde en pleine recomposition, où le multilatéralisme est souvent remis en cause, l’Afrique doit se doter d’une Union capable de défendre ses intérêts, de relever ses défis et de saisir ses opportunités. La présidence de la Commission sera un poste clé dans cette transformation.


Enfin, Mahamoud Ali Youssouf, par son parcours, sa vision et son engagement, dépasse les frontières de Djibouti pour incarner l’ambition d’un continent résolument tourné vers l’avenir. L’élection ne sera pas un couronnement automatique, mais un choix lucide et stratégique. Les États membres auront à choisir non pas simplement un diplomate ou un gestionnaire, mais un leader. Et ce leader pourrait bien être celui que l’Afrique attend.

Le Président Guelleh définit les grandes lignes d’un plan ambitieux d’action dans les échanges djibouto-japonais

 Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a récemment reçu en audience M. Yano Tetsuro, Président de l’Association d’Amitié Japon-Djibouti, accompagné d’une importante délégation en visite de travail à Djibouti. Cette rencontre, tenue au Palais de la République, a été l’occasion pour le Chef de l’État djiboutien de tracer les contours d’un plan ambitieux destiné à dynamiser et redéfinir les relations bilatérales entre Djibouti et le Japon.



Le Président Guelleh a souligné que les domaines de l’énergie, de l’innovation technologique et du secteur privé constituaient désormais les piliers fondamentaux du développement de Djibouti. Il a appelé l’Association d’Amitié Japon-Djibouti à concentrer ses efforts sur la création de partenariats stratégiques entre les deux nations, mettant en avant l’importance de coopérer pour des bénéfices mutuels. L’objectif est de favoriser une collaboration fructueuse, tirant parti des atouts respectifs des deux pays.



L’Association d’Amitié Japon-Djibouti, fondée il y a un an à Tokyo, a pour vocation de renforcer les liens d’amitié et de solidarité entre les deux peuples. Elle s’est positionnée comme un acteur clé dans la conception et la mise en œuvre de projets communs, contribuant ainsi à l’expansion des échanges bilatéraux tant sur le plan qualitatif que quantitatif.


La réunion a également vu la participation de l’Ambassadeur du Japon à Djibouti, Son Excellence M. Keiichi Hara, ainsi que d’autres personnalités djiboutiennes de haut rang, dont l’Ambassadeur de la République de Djibouti auprès du Japon, Son Excellence Ibrahim Bileh Doualeh, le Secrétaire général de la Présidence, M. Mohamed Abdillahi Waïs, et le Directeur du département des Relations bilatérales du Ministère des Affaires étrangères, M. Mahdi Absieh Bouh.



Pour rappel, Les relations entre Djibouti et le Japon remontent à 1978, marquant ainsi plus de 40 ans de coopération diplomatique . Depuis, les deux pays ont renforcé leurs liens à travers divers projets de développement, notamment la construction de routes, de ponts et de ports . Le Japon a également joué un rôle crucial dans la lutte contre la piraterie dans la région . Cette collaboration s'est intensifiée avec la création de l'Ambassade du Japon à Djibouti en 2012 . Le Japon continue de soutenir Djibouti dans des projets d'infrastructures essentiels, contribuant ainsi au développement économique et social du pays . 



Enfin, cet engagement mutuel dans des secteurs stratégiques pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère de coopération entre Djibouti et le Japon, où innovation, échange de savoir-faire et développement durable seront au cœur des priorités. Le Président Guelleh, avec cette initiative, réaffirme sa vision d’un Djibouti tourné vers l’avenir et résolument engagé dans des partenariats internationaux à la fois ambitieux et constructifs.

mercredi 11 décembre 2024

MAY , leadership et innovation, pour une Afrique tourné vers avenir ambitieux



 Aujourd’hui , c’est avec une intensité palpable et une maîtrise stratégique indéniable que le ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale de la République de Djibouti, S.E. Mohamoud Ali Youssouf, continue de poser les jalons de sa candidature à la présidence de la Commission de l’Union Africaine (UA). Depuis Addis-Abeba, capitale diplomatique du continent, ce dernier s’impose comme le chef de file d’une Afrique ambitieuse et réformatrice, portée par un leadership djiboutien en pleine ascension.



Dans le cadre prestigieux de l’ambassade de Djibouti à Addis-Abeba, S.E. Mohamoud Ali Youssouf a orchestré une série de rencontres d’une ampleur inédite, réunissant les grands partenaires bilatéraux et multilatéraux de l’Union Africaine. L’assistance, qui ressemblait à un véritable « G20 africain élargi », a compté les représentants de puissances globales comme les États-Unis, la Chine, l’Union Européenne, ou encore la Russie, aux côtés des acteurs émergents tels que l’Inde, la Turquie ou le Brésil.


Accompagné d’une équipe comprenant S.E. Abdi M. Eybe, ambassadeur en Éthiopie, Mme Fathia Djama Oudine, conseillère du président de la république  , et S.E. Mohamed Idriss Farah et S.E. Guelleh Idriss Omar, ambassadeurs , notre candidat   a déployé son argumentaire, convaincant par son pragmatisme et sa vision résolument panafricaine.



S.E. Mohamoud Ali Youssouf ne se contente pas de surfer sur les promesses consensuelles de l’agenda 2063. Au contraire, il propose un renouvellement audacieux de la méthodologie : une refonte des mécanismes de gouvernance, le renforcement de la synergie entre les États membres et un investissement accru dans des secteurs stratégiques tels que la sécurité numérique, la transition énergétique et l’intelligence artificielle.



Mais c’est sur les terrains historiques de la paix et de la sécurité que le ministre-candidat a brillamment articulé son discours. Pour un continent trop souvent pris dans l’étau des conflits, Mohamoud Ali Youssouf plaide pour des approches plus inclusives, réconciliant innovation technologique et résilience institutionnelle.




Dans une démonstration de diplomatie subtile,  S.E. Mohamoud a également initié un dialogue inédit avec les ambassadeurs du Mali, du Burkina Faso et du Soudan , trois États suspendus de l’UA dans le sillage des crises politiques. Loin de céder à la polarisation, S.E. Mohamoud Ali Youssouf a opté pour une approche d’écoute constructive, explorant des solutions conformes aux principes de l’organisation tout en réaffirmant son attachement à une Afrique inclusive.


Outre les acteurs étatiques, le numéro un de la diplomatie djiboutienne a pris soin de rencontrer les représentants du personnel de la Commission de l’UA. Cet échange, jugé stratégique, lui a permis de recueillir les attentes et préoccupations de ceux qui font vivre l’institution au quotidien. Un geste qui traduit son engagement à placer l’humain au cœur de son mandat.



Sous la houlette de Mohamoud Ali Youssouf, Djibouti démontre une fois de plus sa capacité à transcender son poids démographique pour occuper une place centrale sur l’échiquier africain. Portée par un leadership clairvoyant et une diplomatie audacieuse, la candidature djiboutienne se positionne désormais comme un modèle d’équilibre entre modernité et ancrage dans les valeurs panafricaines.




Enfin, , pour Mohamoud Ali Youssouf , cette candidature est bien plus qu’une ambition ; c’est un pari sur l’avenir du continent, un avenir où chaque État, aussi modeste soit-il, a un rôle clé à jouer dans la construction de l’Afrique de demain.


Vers une autonomie financière accrue pour la Ville de Djibouti

 La récente mission d’experts en fiscalité et financement des collectivités territoriales marque une étape déterminante dans la quête d’une gouvernance locale plus efficace et transparente pour la capitale djiboutienne. En recevant les experts des cabinets ACL-Consulting (Sénégal) et Arreh & Deil (Djibouti), le Maire de la Ville de Djibouti, Said Daoud Mohamed, confirme son ambition de transformer profondément la gestion financière de la municipalité.



La restitution des travaux menés du 1er au 10 décembre 2024 illustre l’approche méthodique adoptée par la mairie. Des entretiens approfondis ont permis de recueillir des données essentielles pour établir un diagnostic précis de la situation financière actuelle. Cette démarche, réalisée en collaboration avec les acteurs locaux et centraux, jette les bases d’une stratégie claire pour améliorer l’exploitation des ressources fiscales de la municipalité.


L’indépendance financière des collectivités locales est un défi universel, mais particulièrement crucial dans des contextes comme celui de Djibouti, où les pressions démographiques et les attentes citoyennes augmentent. Cette mission, s’inscrivant dans le cadre du Projet d’appui à la gouvernance de la Ville de Djibouti (PROGOUV), vise non seulement à évaluer le potentiel fiscal de la capitale, mais aussi à accompagner la mairie dans la mise en œuvre d’un plan de mobilisation de ses ressources propres.



L’élaboration d’un budget prévisionnel pour 2025, une première historique, en est la preuve tangible. Ce document, qui sera bientôt soumis au conseil de la ville pour approbation, incarne une gestion modernisée et orientée vers des objectifs mesurables.



Or , le rôle clé joué par Expertise France et l’Agence française de développement (AFD) souligne l’importance de partenariats internationaux dans la réalisation de ces projets structurants. En s’appuyant sur des expertises externes, la mairie démontre sa volonté d’apprendre des meilleures pratiques mondiales tout en adaptant ces enseignements à ses réalités locales.


Un avenir prometteur pour la capitale

Cette dynamique ouvre la voie à un cercle vertueux pour la Ville de Djibouti. La mobilisation accrue des ressources propres permettra d’investir dans des services publics de qualité, répondant ainsi aux attentes des citoyens et consolidant leur confiance envers leurs institutions locales.



Par ailleurs, les  retombées potentielles de cette initiative pourraient être considérables pour la Ville de Djibouti et ses habitants. Une mobilisation efficace des ressources propres permettrait d’augmenter les revenus de la mairie, renforçant ainsi son autonomie financière et sa capacité à financer des projets prioritaires, tels que l’amélioration des infrastructures urbaines, le renforcement des services sociaux et le développement de nouveaux équipements publics. Par ailleurs, l’optimisation de la fiscalité locale et la mise en place de mécanismes de recouvrement plus performants contribueraient à instaurer une culture de bonne gouvernance, de transparence et de responsabilité, renforçant la confiance des citoyens envers leurs institutions. À long terme, ces efforts pourraient non seulement améliorer la qualité de vie des habitants, mais également attirer davantage d’investissements locaux et internationaux, faisant de la capitale un véritable moteur de développement économique pour l’ensemble du pays.


En fin de compte, cette démarche ambitieuse incarne une vision : celle d’une capitale capable de prendre en main son développement, en s’appuyant sur une gestion rigoureuse et transparente. Le chemin est tracé ; il appartient désormais à la mairie et à ses partenaires de maintenir cet élan pour transformer durablement la gouvernance locale et faire de la Ville de Djibouti un modèle dans la région.

Djibouti à la conquête de l’Union Africaine

 Depuis Addis-Abeba, siège emblématique de l’Union Africaine, Djibouti s’affirme comme un acteur stratégique et ambitieux de la diplomatie continentale. Sous la conduite de S.E.M Mahmoud Ali Youssouf, notre pays aspire à décrocher la présidence de la Commission de l’Union Africaine, un poste clé dans la construction de l’avenir de l’Afrique.



À quelques jours du débat prévu le 13 décembre 2024 dans l’iconique Multipurpose Hall du siège de l’Union Africaine, la délégation djiboutienne, épaulée en première ligne par notre ambassadeur à Addis-Abeba, S.E. Abdi Mohamoud Eybe, redouble d’efforts. L’objectif est clair : présenter non seulement la vision, mais aussi la crédibilité et l’engagement que représente notre candidat pour l’avenir de l’Afrique.


Le programme qui précède le débat illustre une campagne active et bien orchestrée. Ce soir, le dîner officiel avec les membres du COREP (Comité des Représentants Permanents) constitue une étape décisive. Ces diplomates, garants des intérêts de leurs pays, jouent un rôle clé dans les consultations et le choix final. C’est une opportunité en or pour S.E.M Mahmoud Ali Youssouf d’exposer sa vision pour une Union Africaine renforcée, unifiée et tournée vers l’action.



Demain, le 11 décembre, la rencontre avec les partenaires à l’Ambassade de Djibouti permettra de consolider des alliances stratégiques. Tandis que la rencontre du jeudi avec la presse locale et internationale offrira une plateforme pour partager une vision ambitieuse et bâtir un soutien public large. Une occasion de partager une vision ambitieuse et concrète pour l’Afrique, en mettant en avant des solutions adaptées aux défis du moment.

Ainsi , ces rencontres successives traduisent la stratégie de notre délégation : allier diplomatie de proximité, communication impactante et plaidoyer.


En effet , cette candidature ne se résume pas à une quête individuelle ou nationale. Elle incarne une vision collective pour une Union Africaine plus forte, unifiée et proactive. Les défis auxquels le continent fait face : sécurité, développement durable, intégration économique exigent un leadership clairvoyant et déterminé.


Djibouti arrive avec des atouts solides. Petit par sa taille mais grand par son rôle géopolitique, notre pays est depuis longtemps un modèle de stabilité et un hub régional stratégique. Ses initiatives en matière de paix, notamment dans la Corne de l’Afrique, témoignent de son engagement indéfectible envers les valeurs panafricaines.


Cette candidature est aussi une fierté nationale. Elle reflète notre désir de voir l’Afrique porter des solutions africaines aux problématiques africaines. Chaque citoyen djiboutien, où qu’il soit, peut contribuer à cet effort. Le soutien numérique, notamment sur les réseaux sociaux, est une arme puissante pour renforcer notre message et démontrer que Djibouti a toute la légitimité pour assumer ce rôle de premier plan.



Enfin, l’heure  est venue pour l’Afrique de choisir un leadership visionnaire, capable de guider le continent vers un avenir de prospérité et d’unité. Djibouti, avec son engagement sans faille et sa vision audacieuse, est prêt à relever ce défi. Ensemble, avec S.E.M Mahmoud Ali Youssouf en tête, nous pouvons bâtir une Union Africaine qui incarne les aspirations de tous les Africains.


Alors , Djibouti ne se contente pas de participer. Djibouti aspire à diriger, à transformer et à inspirer. Sur ce , l’Afrique est en quête de leadership visionnaire. Djibouti est prêt à répondre à cet appel.

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