samedi 21 décembre 2024

Djibouti-France : un partenariat d’avenir

 Rarement une visite officielle aura condensé autant de symboles et d’enjeux stratégiques. En accueillant Emmanuel Macron, président de la République française, Ismail Omar Guelleh a donné une nouvelle impulsion aux relations historiques entre Djibouti et la France. Pendant deux jours, les deux chefs d’État ont orchestré une rencontre qui dépasse les salutations diplomatiques habituelles, redéfinissant un partenariat qui se veut à la fois stratégique, durable et visionnaire.



Le point de presse conjoint, tenu au Palais de la République, a été l’illustration éclatante de cette complicité. Les propos échangés résonnaient d’une profondeur rare, mettant en lumière des relations bilatérales forgées dans une histoire commune et une vision partagée. « Djibouti et la France entretiennent des relations séculaires et privilégiées, fondées sur une communauté de valeurs culturelle et linguistique », a rappelé le président Guelleh, soulignant la profondeur de ces liens, bien au-delà des contingences géopolitiques.


L’élément central de cette visite aura été le renouvellement du Traité de Défense, désormais prolongé pour 20 ans. Ce traité illustre la confiance mutuelle entre les deux nations, renforçant le rôle de Djibouti comme pilier de stabilité dans une région tourmentée. Mais, comme le souligne Macron, « ce partenariat va bien au-delà du militaire ».

En outre, la sécurité maritime dans le Bab el-Mandeb, corridor stratégique du commerce mondial, a été au cœur des échanges. Dans ce contexte, Djibouti a réaffirmé sa volonté de jouer un rôle de leader régional en matière de stabilisation. Les deux présidents ont également abordé des défis transnationaux comme la lutte contre le terrorisme, la piraterie et les flux migratoires.





Mais l’alliance franco-djiboutienne ne se limite pas à la géopolitique. Deux projets emblématiques viennent cristalliser cette dynamique : la construction d’un nouvel aéroport international à Djibouti et le lancement d’un partenariat ambitieux dans le domaine spatial. Ces initiatives traduisent une vision commune : inscrire le partenariat dans une logique de développement durable et d’innovation, renforçant les capacités de Djibouti à s’imposer comme un hub régional et mondial.

Au-delà des accords, les gestes symboliques ont ponctué cette visite. La décoration d’Emmanuel Macron au rang de « Haut Dignitaire dans l’Ordre de la Grande Étoile de Djibouti » illustre la solidité et la chaleur de cette relation. Ce n’est pas seulement un hommage à un allié, mais une manière de réaffirmer une ambition commune pour un avenir partagé.



Alors que le président français poursuit sa tournée vers Addis Abeba , une certitude s’impose : Djibouti et la France incarnent un modèle de coopération. Dans un monde fragmenté, ce partenariat transcende les intérêts immédiats pour proposer une vision ancrée dans la stabilité, la prospérité et l’innovation.

Enfin, Djibouti, par sa position stratégique, s’affirme comme un acteur incontournable. La France, en retour, trouve dans ce pays un partenaire visionnaire et résolument tourné vers l’avenir. Ensemble, ces deux nations continuent d’écrire une histoire qui, loin de s’achever, ne cesse de s’enrichir.

vendredi 20 décembre 2024

Rencontre au sommet , Guelleh et Macron face aux défis communs

 Le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a démontré une fois de plus son sens de l’accueil et sa vision stratégique en recevant, ce vendredi, le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, pour une visite officielle de 48 heures. Ce déplacement, d’une importance capitale, témoigne du désir des deux nations de consolider leurs relations historiques et de redéfinir les bases d’une coopération stratégique tournée vers l’avenir.



Un accueil solennel et symbolique

Dès son arrivée à l’aéroport international de Djibouti, le Président Macron a été accueilli avec tous les honneurs réservés aux hôtes de marque. Le protocole, exécuté avec une minutie exemplaire, reflète l’importance accordée à cette visite. L’audience préliminaire entre les deux Chefs d’État, dans le cadre prestigieux du Salon VIP de l’aéroport, a donné le ton : celui d’un dialogue franc et constructif, enraciné dans une relation d’amitié sincère et de partenariat stratégique.


Accompagné d’une délégation de haut rang, comprenant notamment le Ministre des Affaires étrangères, M. Jean-Noël Barrot, et le Ministre des Armées, M. Sébastien Lecorn, le Président Macron ne laisse aucun doute quant à l’ambition de ce voyage. La présence de personnalités telles que le Chef d’État-Major des Armées françaises, le Général Thierry Burkhard, illustre également l’importance des dimensions sécuritaires et militaires de cette coopération bilatérale.



Des discussions stratégiques au sommet

Au cœur de cette visite figure l’audience prévue samedi matin entre les deux Chefs d’État. Cet entretien, qui s’annonce décisif, sera consacré à la redéfinition des axes majeurs de la coopération franco-djiboutienne. Les deux présidents s’attacheront à explorer des projets d’envergure, alliant innovation, développement économique et sécurité.


L’échange en tête-à-tête sera suivi d’une réunion élargie aux délégations des deux pays. Ce format traduit une volonté commune de faire de cette visite un véritable tournant dans les relations bilatérales. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes visant à renforcer les partenariats dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’éducation, la santé, et la défense.


Au-delà des dossiers bilatéraux, la situation géopolitique de la région occupera une place centrale dans les discussions. Située au carrefour des routes maritimes stratégiques, Djibouti joue un rôle clé dans la sécurité de la mer Rouge et du détroit de Bab el-Mandeb. La montée des tensions dans cette zone, combinée à la crise au Soudan et à l’instabilité en Somalie, exige des réponses concertées et adaptées.


Or, la France, en tant qu’acteur majeur sur la scène internationale et partenaire historique de Djibouti, a un rôle à jouer dans la stabilisation de la région. Le dialogue entre les deux dirigeants s’inscrira donc dans une logique de coopération élargie pour faire face à ces défis complexes.



En effet, la visite du Président Macron est également l’occasion de célébrer des liens historiques, forgés par une proximité culturelle et linguistique unique. Cependant, cette relation séculaire ne se limite pas à la mémoire : elle se projette résolument vers l’avenir.


Le déjeuner officiel offert par le Président Guelleh, en l’honneur de son homologue français et de sa délégation, symbolisera cette amitié renouvelée et l’ambition commune de faire de la coopération franco-djiboutienne un modèle de partenariat moderne et équilibré.


En accueillant le Président Emmanuel Macron, Djibouti réaffirme son rôle de partenaire incontournable dans la région et sur la scène internationale. Cette visite, qui s’inscrit dans un contexte mondial marqué par des incertitudes croissantes, est une opportunité pour les deux nations de redéfinir leur relation en fonction des défis et des opportunités de l’époque. Plus qu’un événement diplomatique, elle représente une étape clé vers un partenariat plus fort et mieux adapté aux réalités contemporaines.

jeudi 19 décembre 2024

Djibouti accueille Emmanuel Macron pour une consolidation des relations diplomatiques

 L’arrivée demain d’Emmanuel Macron à Djibouti marque une étape cruciale dans les relations entre la France et la Corne de l’Afrique. Ce déplacement, entre symbolisme et pragmatisme, met en lumière l’enjeu stratégique que représente Djibouti dans une région sous tension, mais également les défis de réinvention auxquels Paris est confronté sur le continent africain.


Djibouti, petite nation au carrefour de l’Afrique, du Moyen-Orient et de l’Asie, joue depuis des décennies un rôle disproportionné par rapport à sa taille. Sa position au cœur des routes commerciales mondiales en fait un point d’ancrage incontournable pour toute puissance désireuse d’avoir un levier d’action sur cette région. Pour la France, Djibouti reste l’un des rares bastions où sa présence militaire, économique et diplomatique demeure incontestée, à l’heure où ses relations avec d’autres pays africains vacillent.



 En effet, la visite d’Emmanuel Macron à Djibouti débute par un hommage appuyé aux 1 500 militaires stationnés dans le pays. Ce rituel, mêlant convivialité et solennité, souligne l’importance stratégique de cette base militaire, à un moment où la France réorganise ses priorités en Afrique. Alors que Paris réduit sa présence militaire au Sahel après des déconvenues récentes, Djibouti se distingue comme le symbole d’une relation bilatérale stable et mutuellement avantageuse.


La base française de Djibouti, qui accueille le plus grand contingent militaire tricolore à l’étranger, reste la seule à échapper à la réduction générale de la présence française sur le continent. Ce choix reflète, selon l’Élysée, « l’excellence de la relation entre nos deux pays et la convergence de nos intérêts stratégiques ». Située face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, Djibouti contrôle le détroit de Bab-el-Mandeb, passage clé pour le commerce mondial entre l’Asie et l’Occident. En échange de ce partenariat, la France assure la police du ciel djiboutien, tandis que le renouvellement du loyer de la base a fait l’objet d’intenses négociations.


Cependant, au-delà des symboles et des honneurs militaires, les discussions avec le président Ismaïl Omar Guelleh seront le véritable temps fort de cette visite. À la tête de Djibouti depuis plus de deux décennies, le chef de l’État est une figure clé de la politique régionale, maîtrisant l’art de jongler avec les attentes des grandes puissances. Sous sa direction, Djibouti a su exploiter sa position géographique exceptionnelle pour attirer des investissements et accueillir des bases militaires étrangères, qu’il s’agisse de celles de la Chine, des États-Unis ou du Japon.


Pour rester un partenaire pertinent dans cet échiquier international, la France devra convaincre qu’elle offre plus qu’un héritage historique ou une coopération défensive : elle doit démontrer qu’elle s’inscrit dans une vision commune tournée vers le futur.


Parler de sécurité régionale, des conflits en Somalie ou au Soudan, c’est bien sûr aborder l’urgence. Mais pour Djibouti, l’enjeu va au-delà : il s’agit de renforcer les liens économiques et de s’assurer que la France contribue activement au développement des infrastructures et à la diversification de l’économie locale. Ainsi, Emmanuel Macron devra démontrer que Paris peut offrir une alternative viable, tout en respectant la souveraineté de ses partenaires.


En outre , cette visite s’inscrit dans une reconfiguration plus large de la stratégie africaine de la France. Depuis son arrivée au pouvoir, Emmanuel Macron a multiplié les gestes de rupture, visant à redéfinir les relations entre Paris et le continent sur la base d’un respect mutuel. Mais dans une région où d’autres puissances s’imposent par des investissements massifs ou des politiques pragmatiques, le défi pour la France est immense.


Pour Djibouti, l’enjeu est tout aussi crucial. Si le pays se félicite d’une stabilité relative dans une région souvent troublée, il reste exposé à des pressions extérieures et aux turbulences économiques. Maintenir un équilibre entre ses différents partenaires, tout en consolidant son rôle stratégique, est une priorité pour Ismaïl Omar Guelleh.


En fin de compte, cette visite est moins un aboutissement qu’un début : celui d’un dialogue renouvelé entre la France et Djibouti, avec en toile de fond les défis communs de la sécurité, du commerce et du développement. Les discussions à Djibouti, et plus tard en Éthiopie, dessineront les contours d’une nouvelle approche française dans la Corne de l’Afrique. Reste à savoir si ces ambitions seront à la hauteur des attentes locales et des réalités d’un monde dans une turbulence multidimensionnelle . 

L’UNESCO et la municipalité unis pour la préservation du patrimoine

 Le bureau feutré de la mairie de Djibouti a accueilli, ce mardi 19 décembre, une visite empreinte d’une solennité rare et porteuse de promesses. Autour de la table, M. Saïd Daoud Mohamed, maire de la capitale, a échangé avec une délégation de l’UNESCO, menée par Mme Idyl Moussa Iye, coordinatrice locale, et Mme Amélie Essessè, architecte DPLG et experte en patrimoine. Ce dialogue, qui s’inscrivait dans le cadre d’une visite de courtoisie, a jeté les bases d’une réflexion ambitieuse : conjuguer préservation du patrimoine architectural et développement urbain.



Djibouti, ville carrefour entre l’Afrique, l’Orient et l’Occident, regorge de trésors architecturaux, témoins silencieux de son histoire complexe et de sa richesse culturelle. Mais ces joyaux, menacés par l’érosion du temps et la pression d’une urbanisation galopante, nécessitent aujourd’hui une attention soutenue.


« Protéger notre patrimoine, c’est préserver l’âme de notre ville », a déclaré M. Saïd Daoud Mohamed. Le maire, dans un discours teinté de fierté et de pragmatisme, a détaillé les efforts entrepris par sa municipalité pour restaurer certains bâtiments emblématiques et réaménager les espaces publics. Il a aussi évoqué les projets en gestation : la réhabilitation des anciens quartiers coloniaux, la valorisation des souks historiques, ou encore la mise en place d’un musée dédié à la mémoire urbaine de Djibouti.


Face à lui, les représentantes de l’UNESCO ont fait preuve d’un engagement sans ambiguïté. Mme Idyl Moussa Iye a rappelé que « le patrimoine n’est pas qu’un legs du passé, mais un pilier de l’avenir. Il est essentiel d’en faire un moteur de développement économique et social ». Mme Amélie Essessè, quant à elle, a proposé des pistes concrètes : mise en place d’un inventaire exhaustif des édifices historiques, formations aux métiers de la conservation, et campagnes de sensibilisation pour impliquer les habitants dans ce chantier collectif.


Au-delà des mots, ce fut un dialogue constructif , où la Mairie  a su s’affirmer comme un acteur volontaire et ambitieux. Les deux parties ont convenu de renforcer leur collaboration, mêlant expertise internationale et savoir-faire local, pour bâtir une stratégie pérenne.



Enfin, cette rencontre, pourtant discrète, marque un tournant. À l’heure où tant de villes se débattent entre la modernisation et la perte de leur identité, Djibouti choisit de préserver ses racines. Dans les rues bordées de bâtisses aux façades défraîchies, l’écho de cette volonté commune résonne déjà comme une promesse : celle d’un avenir où passé et présent se donneraient la main.

Déplacement ministériel au Cap Vert dans le cadre de la campagne #UAC

Rencontre de la Ministre de la Femme et Famille de Djibouti, Madame Mouna Osman, avec le Président du Cap-Vert, Son Excellence José Maria Neves, pour Soutenir la Candidature de SEM Mahmoud Ali Youssouf à la Présidence de la Commission de l’Union Africaine


Dans le cadre des efforts déployés pour promouvoir la candidature de Son Excellence Monsieur Mahmoud Ali Youssouf au poste de Président de la Commission de l’Union Africaine, la Ministre de la Femme et de la Famille de Djibouti, Son Excellence Madame Mouna Osman Aden, a effectué une visite officielle de quarante-huit heures au Cap-Vert.



Le point culminant de cette mission diplomatique a été la rencontre, le 17 décembre 2024, entre Madame Mouna Osman Aden et Son Excellence José Maria Neves, Président de la République du Cap-Vert. Lors de cette audience, Madame Mouna Osman Aden, agissant en tant qu’émissaire spécial du Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, a transmis un message officiel réaffirmant l’engagement de Djibouti en faveur de la candidature de SEM Mahmoud Ali Youssouf à la présidence de l’Union Africaine, dont l’élection se tiendra en février 2025.


Les discussions ont mis en lumière les grandes lignes du programme du candidat djiboutien, axé sur le renforcement de l’intégration et de l’unité au sein de l’Union Africaine. SEM Mahmoud Ali Youssouf s’engage également à promouvoir une organisation continentale plus proactive face aux défis majeurs, notamment en matière de sécurité, de gouvernance et de développement durable. Ces priorités, jugées essentielles dans le contexte actuel, ont été particulièrement bien reçues par le Président José Maria Neves, qui a salué l’initiative et l’engagement de Djibouti en faveur d’un continent africain plus fort et plus uni.


Cette visite s’inscrit dans une série de démarches diplomatiques entreprises par Djibouti pour rallier le soutien des États membres de l’Union Africaine à la candidature de SEM Mahmoud Ali Youssouf. Elle témoigne également des relations cordiales et de la coopération fructueuse entre Djibouti et le Cap-Vert.



Le passage de Madame Mouna Osman Aden à Praia reflète l’importance stratégique accordée par Djibouti à ce processus électoral, tout en réaffirmant son engagement en faveur de la consolidation des idéaux panafricains au sein de l’Union Africaine. 

mercredi 18 décembre 2024

Djibouti et l’ère numérique des archives , Un tournant stratégique

 Éditorial 

Parler du patrimoine, c’est parler d’identité, de mémoire et de projection dans l’avenir. À Djibouti, l’ouverture de la Semaine Nationale du Patrimoine 2024 marque un jalon crucial dans la réflexion sur ces enjeux, à travers le lancement du colloque international EPAD’24, dédié à l’état et à la modernisation des archives nationales. Une démarche qui, au-delà des annonces et des panels, incarne une véritable stratégie de souveraineté culturelle et de développement.



Les archives sont bien plus qu’un amas de documents historiques. Elles constituent un trésor national, un outil de gouvernance et un levier pour l’éducation et la recherche. Toutefois, à Djibouti, comme dans de nombreux pays du Sud, elles ont souvent pâti d’un manque de moyens et d’une absence de vision stratégique. Entre dégradation matérielle, sous-effectif chronique et difficulté d’accès, leur potentiel est resté longtemps sous-exploité. Mais Djibouti a pris le taureau par les cornes depuis l’inauguration de la bibliothèque et archives nationales et la numérisation de ces archives . Cette citation tirée du discours du président de la république Son excellence Ismail Omar Guelleh de ce jour là reste un marqueur intemporel ” Ces archives demeureront des sources intarissables pour les chercheurs et les intellectuels mais constitueront également des niches d’informations et de témoignages pour les différentes générations » 


En ce sens, l’ambition affichée par la Ministre de la Jeunesse et de la Culture, Mme Hibo Moumin Assoweh, de numériser les archives nationales et de les rendre accessibles, résonne comme une nécessité impérieuse. À l’heure où le numérique redéfinit nos modes de vie, ce projet n’est pas un luxe mais une condition sine qua non pour sauvegarder notre mémoire collective tout en la mettant au service du progrès.


Comme l’a déclaré le Secrétaire Général du Gouvernement, M. Almis Mohamed Abdilahi, les archives ne sont pas qu’un outil d’historien. Elles sont un levier pour la gouvernance et le développement. L’État djiboutien, jeune mais ambitieux, s’est bâti sur une riche diversité historique et culturelle. De la tradition orale aux documents administratifs, des archives ferroviaires aux écrits sur l’indépendance, chaque fragment de notre histoire nourrit un sentiment d’appartenance et de continuité nationale.



Pour souligner le projet inédit réalisé par le Secrétariat général du gouvernement. 

M. Almis a dit que la préservation du patrimoine est une responsabilité collective qui dépasse le seul ministère de la Culture. Chacun, dans son domaine, doit contribuer à protéger notre héritage commun. Cela nécessite une sensibilisation accrue, l’engagement des administrations, et l’implication des citoyens, notamment des jeunes, à travers l’éducation et des projets collaboratifs pour valoriser l’histoire et la culture.


Dans une autre mesure, notre patrimoine , qu’il soit matériel ou immatériel, constitue le reflet vivant de notre identité et de notre histoire collective. Chaque élément, chargé de valeur historique et culturelle, est un témoignage précieux à préserver pour les générations futures. À l'ère du numérique, les efforts de numérisation, comme le transfert de 45 000 documents de la Présidence à la Bibliothèque Nationale, sont cruciaux pour la protection de notre héritage. La digitalisation, au-delà de la simple numérisation, soulève des questions sur la pérennité, la sécurité et la valorisation de nos archives. Le lancement de la nouvelle version de la plateforme eJO, qui donne accès en ligne à 125 ans d’histoire juridique et administrative, illustre cet engagement à garantir la transparence et à préserver notre mémoire collective. Cette initiative témoigne d'une volonté claire de rendre notre patrimoine accessible tout en assurant sa conservation pour les générations à venir.


Or, comment aspirer à un développement durable sans une connaissance approfondie de notre passé ? C’est précisément cette dynamique que l’EPAD’24 entend catalyser. Avec des interventions de haut niveau et des experts nationaux et internationaux, le colloque propose non seulement une évaluation exhaustive mais aussi des recommandations concrètes pour transformer nos défis en opportunités.


Numériser les archives nationales n’est pas qu’un acte technique ; c’est une démarche politique. Cela signifie garantir à chaque citoyen un accès équitable à sa mémoire collective, faciliter le travail des chercheurs et renforcer l’efficience des administrations. Mais au-delà, c’est une affirmation de souveraineté à l’ère de la globalisation.


Car, face au risque de voir notre histoire diluée ou réécrite sous des prismes extérieurs, la préservation de nos archives s’inscrit dans une logique de sécurisation de notre patrimoine et d’autonomisation intellectuelle. Le partenariat avec l’UNESCO, salué par Mme Jay Ralitera, vient ici rappeler que Djibouti n’est pas isolé dans cette quête, mais qu’il s’inscrit dans une dynamique continentale et mondiale.



Le colloque EPAD’24 ne doit pas être une fin en soi mais le point de départ d’un mouvement durable. Les panels d’experts, aussi riches et constructifs soient-ils, vont indéniablement déboucher sur des actions concrètes. Cela passera comme cela a été précisé ce matin par une mobilisation accrue des ressources, une formation renforcée des archivistes et un suivi rigoureux des engagements pris.


Enfin, les archives djiboutiennes sont le reflet de notre identité, mais elles peuvent aussi devenir un moteur de notre avenir. Si le numérique ouvre des horizons prometteurs, il impose également une vigilance sur la protection des données et sur l’équilibre entre accessibilité et confidentialité.


En plaçant les archives au cœur du développement, Djibouti prouve qu’il est possible de conjuguer tradition et modernité, mémoire et innovation. L’EPAD’24 n’est donc pas qu’un colloque : c’est une déclaration d’intention, un signal que notre pays veut se réapproprier son passé pour mieux façonner son avenir.

Sur ce , l’histoire est en marche. À nous de lui donner la mémoire qu’elle mérite.

Sous l’impulsion du Maire, Djibouti-ville trace la voie vers l’autonomie financière

 Dans un contexte marqué par des attentes croissantes en matière de gouvernance locale, la ville de Djibouti s’illustre par une initiative audacieuse, fruit de la vision et du leadership de son Maire, Monsieur Saïd Daoud Mohamed. Avec la mise en place d’un projet inédit, structurant et porteur d’avenir, la municipalité s’engage résolument sur la voie de l’autonomie financière, pilier essentiel d’une gestion moderne et durable.



Ce projet novateur, pensé et lancé par le Maire lui-même, témoigne d’une ambition claire : offrir aux collectivités locales les moyens d’assumer pleinement leurs responsabilités tout en répondant efficacement aux besoins des citoyens.


L’idée de doter Djibouti d’un budget 2025 taillé sur mesure est née d’une volonté de rompre avec la dépendance aux financements externes et bâtir une autonomie financière durable. En intégrant des partenaires de renom, tels que l’AFD, Expertise France et les cabinets ARREH&DEIL et ACL CONSULTING, Monsieur Saïd Daoud Mohamed a su rassembler autour de lui une expertise technique de haut niveau.



Mais au-delà des compétences mobilisées, cette initiative repose sur une philosophie de gestion inclusive et démocratique. Grâce à la création d’un service des recettes, au renforcement des moyens institutionnels et à l’octroi de budgets autonomes pour chaque commune, le Maire entend doter les échelons locaux d’une réelle capacité d’action.


En effet, cette démarche novatrice dépasse le simple cadre financier : elle redonne du pouvoir aux élus locaux et renforce la transparence dans la gestion des ressources publiques, tout en engageant les acteurs institutionnels dans une dynamique collective.



Ce projet est le fruit d’une vision de long terme, façonnée par le Maire et portée avec détermination par tous les présidents de communes et élus locaux. Les réunions des 17 et 18 décembre ont illustré la méthodologie mise en place : associer tous les acteurs, du niveau communal au niveau technique, dans un climat d’écoute, de coopération et de confiance.


En outre, le Maire ne s’est pas contenté de superviser le processus : il en a été l’architecte. En impliquant les présidents des trois communes dans les étapes cruciales de l’élaboration budgétaire, il a renforcé leur rôle et leur capacité d’action. Cette approche reflète une vision inclusive de la gouvernance, où chaque acteur devient un maillon essentiel de la transformation collective.


Grâce à cette initiative pionnière, la ville de Djibouti se positionne comme un modèle à suivre. L’autonomie financière, longtemps considérée comme un objectif ambitieux mais lointain, devient une réalité tangible. Ce projet dépasse les frontières locales : il incarne une leçon universelle sur la manière dont une collectivité, guidée par un leadership , peut se transformer et se réinventer.



Le Maire Saïd Daoud Mohamed a su allier pragmatisme et audace pour donner à Djibouti une trajectoire inédite. Ce n’est pas seulement un projet de budget : c’est une déclaration d’intention, celle d’une ville qui refuse de subir et choisit de maîtriser son avenir.


En engageant sa municipalité sur cette voie, le Maire offre à Djibouti bien plus qu’une autonomie financière. Il trace les contours d’une ville moderne, où chaque commune est dotée des moyens de répondre aux attentes de ses citoyens, où la transparence et l’efficacité deviennent des standards.



Enfin, le  projet d’autonomie financière ouvre la voie à des retombées significatives pour la ville de Djibouti. En dotant les communes de budgets de fonctionnement autonomes et d’outils modernisés de gestion des recettes, cette réforme permettra d’accroître l’efficacité des services publics, d’améliorer la transparence dans l’utilisation des ressources et de stimuler les investissements locaux. À terme, ces avancées favoriseront non seulement une gouvernance plus responsable, mais aussi une meilleure qualité de vie pour les habitants, grâce à des infrastructures mieux entretenues et des projets communautaires adaptés aux besoins réels. En devenant un modèle de gestion proactive, la ville de Djibouti pourrait également attirer de nouveaux partenaires et investisseurs, consolidant ainsi sa position comme moteur économique et institutionnel des différentes quartiers de la capitale  .



Sur ce , l’histoire retiendra cette étape comme celle où Djibouti, sous l’impulsion de son Maire, a cessé de rêver son avenir pour commencer à le construire avec ambition et lucidité.

À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

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