samedi 8 mars 2025

Ismaïl Omar Guelleh : “La femme djiboutienne, pilier de notre nation”

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, a rendu dans un communiqué un hommage appuyé aux Djiboutiennes, saluant leur rôle fondamental dans la construction du pays et réaffirmant son engagement en faveur d’une société plus égalitaire.


Dans une déclaration empreinte de reconnaissance et de vision politique, le Chef de l’État a tenu à rappeler que les femmes de Djibouti ont, de tout temps, été à l’avant-garde des combats essentiels de la nation. “Si nos compatriotes femmes ont été des figures de proue dans la lutte pour notre indépendance, elles n’ont cessé, depuis, de contribuer avec courage et abnégation au développement de notre pays”, a-t-il souligné.



Loin d’être un simple communiqué de circonstance, la déclaration présidentielle s’inscrit dans une continuité : celle d’une politique volontariste visant à renforcer la place des femmes dans les sphères décisionnelles. “Nous sommes d’autant plus disposés à concéder davantage de postes à responsabilité à nos compatriotes femmes qu’elles font montre d’une plus grande rigueur professionnelle et d’une aptitude plus fournie en termes de reddition de comptes et de culture de résultats”, a observé le Président Guelleh.


En effet, cette reconnaissance n’est pas anodine. Elle s’appuie sur des avancées tangibles : la présence croissante des femmes dans les hautes fonctions de l’État, leur engagement dans l’entrepreneuriat et leur implication de plus en plus marquée dans les rouages économiques du pays. Autant d’acquis que le Chef de l’État entend consolider.


Dans cet hommage aux forces vives féminines du pays, le Président Guelleh n’a pas manqué d’avoir une pensée pour celle qui incarne, à ses côtés, cette lutte pour l’égalité des droits : la Première Dame, Kadra Mahamoud Haïd. “Je ne saurais omettre d’avoir aujourd’hui une pensée pour la figure de proue de notre paysage public féminin, la Présidente de l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD), pour son engagement précieux, constant et indéfectible”, a-t-il déclaré.

Sous son impulsion, l’UNFD a multiplié les initiatives en faveur de l’autonomisation des femmes, de leur accès à l’éducation et de leur protection contre toutes formes de violences et de discriminations.



Au-delà des célébrations, le Président a rappelé un principe fondamental : la réussite nationale repose sur la complémentarité des hommes et des femmes. “Puisse la femme djiboutienne accéder à davantage de paliers de bien-être, de bonheur et de prospérité aux fins d’une plus grande quiétude, stabilité et sérénité dans nos foyers et notre société”, a-t-il imploré.


En filigrane, un message clair : l’unité et la cohésion nationale, si chères à Djibouti, ne peuvent être atteintes sans une pleine reconnaissance du rôle des femmes dans la société. En ce 8 mars, c’est donc bien plus qu’un hommage que le Chef de l’État a rendu aux Djiboutiennes. C’est une promesse : celle d’un avenir où elles occuperont la place qui leur revient. 

Le Président Guelleh reçoit les Ambassadeurs des Pays arabes et de Türkiye

 

Le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a reçu ce samedi soir, à sa Résidence privée d’Haramous, Dar Al-Goud, les Ambassadeurs des Pays arabes et de Türkiye accrédités auprès de Djibouti.


Cette rencontre, placée sous le signe de la fraternité et du partage, a permis aux diplomates de transmettre au Chef de l’État et au peuple djiboutien les vœux de leurs dirigeants à l’occasion du mois béni du Ramadan. À travers la voix du Doyen du Corps diplomatique, l’Ambassadeur du Yémen, Son Excellence Abdallah Al-Soukoutri, ils ont exprimé leurs souhaits de paix et de prospérité pour Djibouti.



Le Président Guelleh, en retour, a adressé ses meilleurs vœux de santé et de bonheur aux dirigeants musulmans ainsi que des vœux de progrès et de développement aux peuples frères. Il a également formulé l’espoir de voir les missions diplomatiques de ses hôtes couronnées de succès.


Avant cette audience officielle, le Chef de l’État et les Ambassadeurs présents ont accompli ensemble les prières du Icha et du Tarawih, un moment de recueillement qui témoigne des liens profonds entre Djibouti et les nations représentées.



Parmi les diplomates ayant pris part à cette rencontre figuraient les Ambassadeurs du Yémen, de l’Arabie saoudite, du Qatar, de l’Égypte, de l’Algérie, du Maroc, du Soudan, de la Palestine et de Türkiye.


Enfin, cet échange reflète la proximité entre Djibouti et ces pays, unis par des relations historiques et une communauté de valeurs, renforçant ainsi les liens diplomatiques et de coopération entre leurs peuples.

Wang Yi dévoile les grandes orientations de la diplomatie chinoise lors d’une conférence de presse d’envergure

 Dans une salle comble réunissant journalistes et diplomates, Wang Yi, ministre des Affaires étrangères de la Chine et membre du Bureau politique du Parti communiste chinois, a pris la parole ce vendredi pour détailler les priorités stratégiques de la politique extérieure chinoise. Face à un auditoire international, il a esquissé une vision ambitieuse : celle d’une Chine résolument engagée en faveur d’un monde multipolaire, inclusif et fondé sur le respect mutuel.


Dès les premiers instants, Wang Yi a réaffirmé l’attachement de Pékin au multilatéralisme. « Le monde n’a pas besoin d’un ordre dicté par une seule puissance, mais d’un système international juste, où chaque pays, qu’il soit grand ou petit, puisse faire entendre sa voix », a-t-il déclaré avec fermeté. Il a également plaidé pour une réforme en profondeur des institutions internationales, notamment l’ONU, afin qu’elles reflètent mieux les réalités géopolitiques du XXIe siècle.

Le ministre a insisté sur le principe de non-ingérence, un message qui résonne comme une critique implicite des politiques occidentales. « La Chine ne dicte pas aux autres nations la voie à suivre et attend en retour le même respect », a-t-il martelé, mettant en avant une approche diplomatique fondée sur la souveraineté et la réciprocité.




Les échanges avec les États-Unis ont occupé une place centrale lors de cette conférence. Wang Yi a dénoncé les « restrictions technologiques injustifiées » imposées par Washington, tout en soulignant l’importance du dialogue, notamment sur les questions climatiques. « En tant que premières puissances économiques mondiales, nous avons la responsabilité d’éviter la confrontation et de travailler ensemble pour le bien de tous », a-t-il affirmé.


Évoquant la Russie, le ministre a décrit le partenariat sino-russe comme une « force stabilisatrice » face à l’expansion de l’OTAN, tout en mettant en avant les collaborations énergétiques qui renforcent les liens entre les deux pays.


Concernant l’Union européenne, il a appelé les dirigeants du Vieux Continent à adopter une posture d’« autonomie stratégique », indépendante des influences américaines. Il a également exprimé le souhait de voir les relations sino-européennes se renforcer, notamment dans les domaines du commerce et des nouvelles technologies.


Wang Yi a également mis en avant la place centrale des nations du Sud dans la politique étrangère chinoise. « La Chine restera toujours le partenaire privilégié des pays en développement », a-t-il assuré, rappelant les nombreuses annulations de dettes et les investissements massifs réalisés à travers l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie (BRI).


Dans cette optique, il a annoncé la création d’un Fonds vert pour la BRI, destiné à financer des projets de transition énergétique dans les économies émergentes. « Nous voulons prouver que développement économique et préservation de l’environnement peuvent aller de pair », a-t-il expliqué.


Sur les questions régionales, le ministre a adopté un ton sans équivoque. Abordant la question de Taïwan, il a insisté sur l’inéluctabilité de l’unification et mis en garde contre toute tentative séparatiste. « La Chine ne tolérera aucune ingérence extérieure dans ses affaires intérieures », a-t-il averti.


Concernant la Mer de Chine méridionale, il a rejeté les critiques internationales, affirmant que Pékin privilégie le dialogue avec les pays de l’ASEAN pour résoudre les différends maritimes. « Les interventions extérieures ne font qu’exacerber les tensions », a-t-il affirmé.


Sur le volet environnemental, Wang Yi a réitéré l’engagement de la Chine à atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, tout en plaidant pour une approche différenciée selon le niveau de développement des pays.


 Lors de la session de questions-réponses, Wang Yi a été interrogé sur des sujets sensibles, notamment les droits de l’homme au Xinjiang. Il a balayé les accusations occidentales, les qualifiant de « pure désinformation », et justifié les politiques mises en place par la nécessité de lutter contre le terrorisme et d’assurer la stabilité.


Sur les tensions en Asie-Pacifique, il a défendu les manœuvres militaires chinoises comme étant « exclusivement défensives », tout en appelant à une désescalade des provocations extérieures.



Enfin, concernant les préoccupations sur l’endettement des pays africains, il a assuré que les prêts chinois étaient transparents et adaptés aux besoins des nations concernées. « Nos partenariats reposent sur des bases solides, mutuellement bénéfiques et respectueuses des réalités locales », a-t-il précisé.


 

En conclusion, Wang Yi a dépeint la Chine comme une puissance incontournable sur la scène internationale, prête à jouer un rôle de médiateur dans les conflits mondiaux. « Nous croyons en un monde où la coopération l’emporte sur l’affrontement, et où le dialogue remplace les sanctions », a-t-il déclaré sous les applaudissements.


Alors que la Chine poursuit son ascension en tant qu’acteur clé des relations internationales, cette conférence de presse a offert un aperçu clair de sa stratégie : afficher une fermeté inébranlable sur ses intérêts fondamentaux tout en renforçant son influence par le biais d’une diplomatie économique et pragmatique.

mardi 4 mars 2025

Sommet du Caire , le Président Guelleh a affirmé son engagement résolu en faveur d’une Palestine libre et souveraine

Ce mardi, en Égypte, le Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a pris part à un sommet extraordinaire de la Ligue des États arabes consacré à l’avenir de la bande de Gaza. Cette enclave palestinienne, meurtrie par un conflit de quinze mois opposant l’État d’Israël au mouvement de libération palestinien Hamas, est aujourd’hui au cœur des préoccupations du monde arabe.


Réunion d’urgence convoquée en signe de rejet collectif de toute tentative d’expulsion de la population de Gaza, ce sommet s’est imposé comme une étape historique dans la définition des limites de l’acceptable et du tolérable pour l’organisation panarabe. Son caractère exceptionnel a été d’autant plus souligné par la présence du Président Guelleh, qui, pour la première fois, a quitté Djibouti en début de Ramadan afin de répondre à l’appel de cette cause cruciale. En temps normal, ce mois sacré est pour lui un moment de recueillement, consacré à la lecture du Saint Coran et aux actes de dévotion recommandés par l’Islam. Cette participation témoigne ainsi de l’importance qu’il accorde à cet événement et à son enjeu fondamental.



Dans cette optique , le sommet du Caire s’est distingué par une intensité sans précédent dans le discours et la détermination des nations arabes à défendre la sacralité des territoires palestiniens. Face à ces enjeux majeurs, la question d’un plan de reconstruction pour Gaza a été reléguée au second plan, bien que son importance ne soit pas remise en cause. Ce projet, initié par l’Égypte, repose sur deux principes fondamentaux : le refus absolu de l’expulsion des habitants de Gaza et la mise en place d’un programme de reconstruction, financé par des bailleurs internationaux.


La participation du Président Ismail Omar Guelleh à cette rencontre a été marquée par une intervention forte et sans ambiguïté. Dès l’ouverture de son allocution, il a réaffirmé son adhésion totale aux objectifs du sommet : préserver l’intégrité territoriale de la Palestine et rejeter toute tentative d’exode forcé des Palestiniens.

« Nous n’accepterons en aucun cas l’expulsion des Palestiniens de leur terre sacrée. L’agression doit cesser et la justice doit prévaloir », a déclaré avec fermeté le Chef de l’État djiboutien.


Il a ensuite exhorté le monde arabe à faire de ce sommet un tournant décisif dans la mobilisation pour les droits inaliénables du peuple palestinien. « Ce sommet n’est pas simplement une réunion exceptionnelle, c’est une déclaration de notre engagement collectif pour la cause palestinienne », a-t-il souligné, appelant les pays arabes à maintenir une vigilance constante tant que la Palestine ne retrouvera pas sa pleine souveraineté.

« Il ne saurait y avoir de paix véritable tant qu’un État palestinien libre et indépendant n’aura pas vu le jour, avec Jérusalem Al-Quds pour capitale », a-t-il martelé, réaffirmant ainsi l’engagement indéfectible de Djibouti envers cette cause historique.


Le Président Guelleh a également mis en avant le courage et la résilience du peuple palestinien, insistant sur la nécessité d’un soutien maximal et effectif à sa lutte. « L’endurance de la Palestine est devenue un symbole éternel de bravoure et de sacrifice. Nous devons être à la hauteur de notre responsabilité en cette heure cruciale », a-t-il déclaré avec solennité.

À Djibouti, a-t-il poursuivi, « dirigeants et peuple restent unis derrière la cause palestinienne, comme ils l’ont toujours été ». Il a réaffirmé que le drapeau de la Palestine continuerait de flotter haut dans le ciel djiboutien et que chaque citoyen djiboutien resterait solidaire des aspirations légitimes du peuple palestinien à la liberté et à la dignité.



Dans un élan d’espoir et de détermination, le Président a conclu en exhortant la diplomatie arabe à faire de ce sommet un tournant dans l’histoire :

« Que ce sommet marque le début d’une nouvelle ère dans notre action collective. Que notre sincérité dans le soutien à la cause palestinienne soit indéfectible. Que Dieu Tout-Puissant accorde victoire et libération à la Palestine. »


À travers cette intervention, Djibouti a, une fois de plus, affirmé son engagement résolu en faveur d’une Palestine libre et souveraine, inscrivant son soutien dans l’histoire et dans la conscience des peuples arabes et musulmans. 

Le Rassemblement Populaire pour le Progrès , 46 ans d’engagement au service de la Nation

Le 4 mars 2025, le Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) souffle ses 46 bougies. Cette date symbolique nous invite à célébrer les nombreuses étapes franchies par notre pays et à revisiter les profondes transformations accomplies au fil des années. Cet anniversaire est d’autant plus marquant qu’il coïncide avec l’élection de M. Mohamoud Ali Youssouf, secrétaire général adjoint du RPP, à la présidence de la Commission de l’Union Africaine, un poste qu’il a brillamment remporté en février dernier. Ce succès témoigne de la diplomatie audacieuse et multilatérale initiée par le Président de la République, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, qui permet à Djibouti de se positionner comme un acteur  incontournable sur la scène internationale.





Cet anniversaire est l’occasion de revenir sur l’histoire du RPP. En 2024, à l’occasion de son 45ᵉ anniversaire, j’avais rédigé un livret retraçant cette histoire par décennies, dans une forme concise, dans l’attente d’un ouvrage plus détaillé que je prévois de publier en 2025, inshallah. Ce livret visait à mettre en lumière les grandes étapes du rôle du RPP dans la construction d’un Djibouti uni, moderne et prospère. Aujourd’hui, alors que nous célébrons cet héritage, il est évident que les aspirations du peuple djiboutien restent le fil conducteur de notre marche.


46 ans. Ce n’est pas seulement l’âge d’un parti politique, c’est l’histoire d’un pays qui s’est construit à travers les épreuves et les succès, porté par une vision, des convictions et une résilience inébranlable. Ce 4 mars 2025, le Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP) célèbre son 46ᵉ anniversaire, l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur son parcours, son rôle central dans la consolidation de l’État djiboutien et les perspectives qui s’ouvrent à lui.


Dans l’effervescence post-indépendance, Djibouti devait se doter d’un socle politique solide, capable de fédérer une société aux identités plurielles et de relever le défi de la construction nationale. Le RPP, fondé sous l’impulsion du Président Hassan Gouled Aptidon, naît avec une mission claire : préserver l’unité nationale et bâtir un État fort.

Dans une région marquée par l’instabilité, le jeune parti se positionne dès le départ comme un rempart contre la fragmentation et un catalyseur de développement. Il érige les valeurs de cohésion, égalité et solidarité en principes directeurs de l’action publique. Une décennie décisive où les fondations de la République sont consolidées, posant les bases d’un État moderne et stable.


Les années 1990 marquent un tournant. L’instauration du multipartisme en 1992 ouvre une nouvelle ère politique. Le RPP, loin de se scléroser, s’adapte et réaffirme son rôle central dans la vie politique nationale. L’accord de paix de 1997 avec le FRUD, pierre angulaire de la réconciliation nationale, témoigne de cette capacité à fédérer et à évoluer. L’Union pour la Majorité Présidentielle (UMP) voit le jour, consolidant l’ancrage du RPP dans un paysage politique en mutation.

Puis vient 1999, année charnière avec l’élection du Président Ismaïl Omar Guelleh (IOG). Sous son leadership, le RPP amorce une modernisation structurelle et programmatique : il devient le moteur d’un Djibouti en pleine mutation économique, engagé dans une stratégie d’ouverture et de transformation.


Le XXIᵉ siècle est celui des grands chantiers. La vision du RPP dépasse le cadre strictement politique pour embrasser une mission plus vaste : celle de façonner l’avenir économique et social du pays.

Les États généraux de l’éducation, la réforme du système de santé, la transformation des infrastructures et l’essor du pays en hub logistique et énergétique en témoignent. Djibouti devient un acteur régional clé, grâce à des choix stratégiques audacieux :

L’expansion des infrastructures portuaires et ferroviaires, avec la modernisation du port de Djibouti et la ligne Addis-Abeba-Djibouti.

Le développement des énergies renouvelables, avec une ambition affirmée d’indépendance énergétique.

Une diplomatie proactive, positionnant le pays comme un carrefour stratégique incontournable.

Au fil des décennies, le RPP s’impose comme un pilier de stabilité, garantissant une trajectoire de progrès tout en consolidant les acquis démocratiques et sociaux.



Mais un parti politique ne se nourrit pas seulement de son passé. Il se définit par sa capacité à anticiper, à se renouveler, à répondre aux attentes d’une société en mutation. C’est dans cet esprit que le RPP engage depuis 2020 une profonde réforme interne. L’ère numérique et l’évolution des mentalités imposent de nouvelles dynamiques :

Renforcement de la communication digitale pour un dialogue direct avec la population.

Encouragement à la participation des jeunes et des femmes, gage d’un renouvellement nécessaire.

Consultations citoyennes et débats ouverts, pour une gouvernance plus inclusive.

Alors que le cinquantenaire approche, le RPP doit répondre aux défis du développement durable, de l’emploi des jeunes, de la diversification économique et du renforcement de la cohésion sociale. Autant d’enjeux qui exigent audace, pragmatisme et capacité d’adaptation.



Enfin, le RPP n’est pas qu’un parti historique : il est l’architecte d’une nation en mouvement. Il incarne une continuité, mais aussi une capacité à se réinventer. Son histoire est celle de Djibouti, avec ses luttes, ses victoires et ses ambitions toujours renouvelées.


À l’heure de ce 46ᵉ anniversaire, le message est clair : le RPP est plus que jamais un acteur central du destin djiboutien. Avec un héritage riche et un cap affirmé, il continue d’accompagner la nation vers un avenir marqué par la stabilité, l’innovation et la prospérité partagée.


Avançons ensemble, forts de notre passé, ambitieux pour notre futur.



dimanche 2 mars 2025

Sommet extraordinaire de la Ligue arabe sur la cause palestinienne

 L’Égypte s’apprête à accueillir un sommet arabe extraordinaire consacré à l’évolution de la cause palestinienne. Prévu initialement pour le 27 février, l’événement se tiendra finalement au Caire le 4 mars 2025. Ce report a été décidé afin de garantir une meilleure coordination entre les États membres et d’assurer des préparatifs optimaux, en concertation avec l’ensemble des nations arabes.



Cette nouvelle date a été fixée après des échanges approfondis avec le Royaume de Bahreïn, qui assure actuellement la présidence du Conseil de la Ligue arabe. L’objectif est de garantir une participation élargie et une organisation sans faille pour cette rencontre d’importance capitale. Ce réajustement permet également de rassembler, sur une même plateforme, l’ensemble des acteurs impliqués dans la défense de la Cause palestinienne, dans un esprit de solidarité et de cohésion à l’échelle régionale.

Le sommet se veut un espace privilégié de dialogue et d’analyse des défis persistants liés à la situation palestinienne. En réunissant des dirigeants politiques et des personnalités influentes du monde arabe, il vise à relancer les discussions et à identifier de nouvelles voies pour renforcer l’unité régionale. La participation du président de la République , Son Excellence Ismail Omar Guelleh, confère une dimension hautement symbolique à cette rencontre, témoignant de l’engagement indéfectible des dirigeants arabes en faveur d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien.


Bien plus qu’un simple rendez-vous diplomatique, ce sommet constitue une opportunité majeure pour réaffirmer les engagements des États arabes et définir des stratégies concertées en soutien à la Cause palestinienne. Les discussions devraient couvrir un large éventail de thématiques, allant des initiatives humanitaires aux actions politiques concrètes, dans le but de renforcer la position palestinienne sur la scène internationale. L’organisation de ce sommet à une nouvelle date est perçue comme une avancée significative, particulièrement dans un contexte géopolitique en constante mutation.


En accueillant cet événement d’envergure, l’Égypte réaffirme son rôle central au sein du monde arabe et sa volonté de contribuer activement à la résolution des grandes crises régionales. Alors que les préparatifs s’intensifient, les regards se tournent vers Le Caire, dans l’attente des résultats de ces échanges qui pourraient bien dessiner un nouvel horizon pour la Cause palestinienne et la diplomatie arabe.

vendredi 28 février 2025

Le Président Guelleh adresse ses meilleurs vœux à ses compatriotes à l’occasion du Ramadan

 À l’aube du mois sacré de Ramadan, le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a adressé ses vœux les plus sincères à ses compatriotes, appelant à un mois de dévotion, de prières et de solidarité. Dans une allocution empreinte de solennité et de spiritualité, le Chef de l’État a exprimé ses « chaleureuses félicitations » à toutes les Djiboutiennes et tous les Djiboutiens, souhaitant que ce Ramadan soit une période de « purification, de pardon et de rapprochement avec Dieu Tout-Puissant ».


« Puisse Dieu accorder Sa Grâce et Sa Lumière à notre société, afin que nous vivions pleinement les vertus les plus profondes du Ramadan, mois de jeûne, de Coran, d’invocation et de supplication à Allah », a déclaré le Président Guelleh. Il a également souligné l’importance de l’éthique du jeûne, qui ne se limite pas à l’abstinence de nourriture et de boisson, mais qui incite également à la réflexion, à la compassion et au renforcement des liens communautaires.


S.E Ismail Omar Guelleh , president de la république 

Le Président a profité de cette occasion pour évoquer les récents succès diplomatiques de Djibouti, notamment l’élection du Ministre des Affaires étrangères, Son Excellence Mahamoud Ali Youssouf, à la Présidence de la Commission de l’Union africaine. « Cette distinction honorifique témoigne de la réputation croissante de notre pays sur la scène régionale, continentale et internationale », s’est réjoui le Chef de l’État, tout en rendant hommage au ministre pour son « empreinte indélébile » dans l’histoire diplomatique de Djibouti.


Dans son allocution, le Président Guelleh a également abordé la situation préoccupante au Soudan, où un conflit sanglant continue de faire des ravages. « Nous sommes profondément attristés par les souffrances du peuple soudanais, confronté à une crise humanitaire sans précédent », a-t-il déclaré, appelant la communauté internationale à « redoubler d’efforts » pour soutenir ce pays frère. Il a réaffirmé l’attachement de Djibouti aux principes de souveraineté, d’unité et de non-ingérence dans les affaires intérieures du Soudan.


Enfin, le Président Guelleh a exprimé son soutien indéfectible au peuple palestinien, qu’il a qualifié de « modèle de courage et de persévérance face à l’oppression ». « Nous élevons nos prières vers le ciel, invoquant Allah Tout-Puissant pour qu’il vienne en aide à nos frères et sœurs en Palestine », a-t-il imploré, exprimant sa conviction que le peuple palestinien retrouvera un jour sa souveraineté pleine et entière sur sa terre ancestrale.


À travers cette allocution, le Président Guelleh a une fois de plus démontré son engagement envers les valeurs de paix, de solidarité et de justice, tout en appelant ses compatriotes à vivre ce mois de Ramadan dans l’esprit de partage et de dévotion qui le caractérise. 


À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...