mardi 22 avril 2025

Djibouti et l’International Development Association renforcent leur coopération pour un développement durable et prospère

 Une réunion de haut niveau s’est tenue ce matin entre le Ministre de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie de Djibouti, M. Ilyas Moussa Dawaleh, et M. Akihiko Nishio, Vice-président de l’International Development Association (IDA), marquant une étape importante dans le renforcement de la coopération pour le développement durable de Djibouti. Les échanges fructueux ont permis d’aborder les priorités stratégiques du pays dans le cadre du programme IDA21, en mettant l’accent sur la croissance inclusive, la stabilité régionale et la résilience économique.  



Les discussions ont souligné le rôle central de Djibouti en tant que plaque tournante du commerce et de la connectivité entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. Grâce à ses ports modernes et ses infrastructures logistiques de premier plan, Djibouti contribue activement à l’intégration économique régionale et au renforcement des échanges intercontinentaux. Les participants ont salué les efforts du gouvernement djiboutien pour transformer cette position géographique avantageuse en un levier de développement durable, en harmonie avec les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.  


En effet, la question des flux migratoires, qu’ils soient liés à l’instabilité régionale ou aux effets du changement climatique, a été au cœur des débats. Djibouti, en tant que pays d’accueil et de transit, fait face à des défis majeurs en matière de gestion des ressources et des infrastructures. Les deux parties ont convenu de la nécessité d’une approche multilatérale, associant les institutions internationales et les partenaires régionaux, pour apporter des réponses durables et humaines à cette problématique complexe.  


Le potentiel du programme IDA21 a été largement examiné, notamment à travers l’enveloppe dédiée aux contextes fragiles (FCV) et la nouvelle fenêtre de financement GROW, conçue pour stimuler les investissements dans les secteurs clés. Ces mécanismes offrent des opportunités prometteuses pour accompagner Djibouti dans ses projets de diversification économique, de modernisation des infrastructures et de transition énergétique.  

La réunion a également permis d’évoquer les mesures prises par Djibouti pour optimiser sa gestion de la dette publique tout en attirant des investissements stratégiques. Les représentants de l’IDA ont réaffirmé leur soutien aux réformes structurelles engagées par le gouvernement, visant à renforcer la transparence fiscale et à créer un environnement propice aux partenariats public-privé.  

  

En conclusion des travaux, les deux parties ont exprimé leur engagement à poursuivre une coopération étroite, fondée sur une vision partagée du développement durable. M. Dawaleh a réitéré la gratitude de Djibouti envers l’IDA pour son accompagnement constant, tandis que M. Nishio a salué les progrès accomplis par le pays et réaffirmé la détermination de l’institution à soutenir ses ambitions de croissance inclusive.  



Enfin , cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne de la politique étrangère de Djibouti, résolument tournée vers le multilatéralisme et la recherche de solutions innovantes pour bâtir un avenir prospère, au bénéfice de son peuple et de toute la région.  


 


Al Sissi à Djibouti , des retrouvailles stratégiques

 Analyse géopolitique 


Ce mercredi, le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi entamera une visite officielle à Djibouti, la seconde en moins de cinq ans, après celle, historique, du 27 mai 2021. Un déplacement qui, au-delà du protocole, révèle une lecture plus profonde de l’évolution des rapports de force en Afrique de l’Est et dans la région arabe.


Du côté djiboutien, le président Ismaïl Omar Guelleh s’était rendu au Caire en février 2022 pour une visite de 48 heures. Des échanges réguliers entre les deux chefs d’État, ponctués par les sommets de la Ligue arabe, traduisent un dialogue stratégique qui s’intensifie.



Contrairement aux dirigeants somalien et éthiopien ( voisins directs de Djibouti ) dont les fréquents passages relèvent de la proximité géographique et de l’interdépendance, la récurrence de la présence égyptienne à Djibouti relève, elle, d’une dynamique géopolitique plus large. Car si la Corne de l’Afrique est une zone de turbulences, elle est aussi devenue un espace de recomposition stratégique. Et Djibouti, par sa stabilité et sa diplomatie proactive, y joue un rôle de plus en plus central.


En moins de deux décennies, Djibouti est passé d’un carrefour logistique à un acteur diplomatique. En sa qualité de président de l’IGAD et de la Commission de l’Union africaine, la diplomatie djiboutienne s’est imposée comme une voix écoutée dans les arènes africaines et arabes. Son positionnement sur les grands dossiers régionaux (Somalie , Soudan, Gaza, Bab el-Mandeb, Est du Congo, Sud Soudan ) en témoigne. Dans chacun de ces foyers de crise, Djibouti ne se contente plus d’observer. Il agit, propose, arbitre.


La dernière initiative égyptienne sur Gaza, présentée lors du sommet extraordinaire de la Ligue arabe, a reçu le soutien immédiat de Djibouti. Un geste qui réaffirme une ligne constante : celle d’un engagement ferme et assumé en faveur de la cause palestinienne, avec un soutien humanitaire actif et un objectif intangible : un État palestinien souverain avec Jérusalem pour capitale.


La venue du président Al Sissi n’est donc ni anecdotique ni purement diplomatique. Elle s’inscrit dans une volonté partagée d’ancrer la relation djibouto-égyptienne dans la durée. L’agenda de cette visite est explicite : entretiens bilatéraux, réunions élargies aux délégations, probablement une signature d’accords dans des domaines stratégiques  


Dans un contexte où les équilibres régionaux sont en pleine mutation, la Mer Rouge est devenue l’épicentre d’un jeu d’influences multiples : turques, iraniennes, émiraties, occidentales. Entre le Canal de Suez et les ports djiboutiens, la sécurité des corridors maritimes est un enjeu partagé. C’est là que l’alliance djibouto-égyptienne prend tout son sens.

En outre, la relation entre les deux pays ne repose pas uniquement sur une convergence d’intérêts. Elle s’appuie aussi sur une proximité culturelle et historique, sur une lecture stratégique commune d’une région mouvante. C’est cette continuité que traduit la visite d’Al Sissi : la transformation d’un lien cordial en un partenariat stratégique, fondé sur la confiance et la complémentarité.


En accueillant le président égyptien, le président  Guelleh envoie un signal clair : Djibouti, par sa stabilité, sa constance diplomatique et son rôle de médiateur, est devenu un acteur de référence dans la région. Non plus un simple point sur la carte, mais une plateforme d’influence, au cœur des recompositions africaines, arabes et maritimes.


 

lundi 21 avril 2025

Actions urbaines : Coordination Mairie de Djibouti / ADR pour la réhabilitation des axes routiers

 Dans le cadre de son engagement continu en faveur de l’amélioration des infrastructures urbaines, la Mairie de la Ville de Djibouti, en étroite collaboration avec l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR), intensifie ses efforts pour la réhabilitation et le désensablement des principaux axes routiers de la capitale. 



Depuis le début du mois d’avril, les équipes techniques de l’ADR et les agents municipaux travaillent sans relâche afin de fluidifier la circulation, en particulier aux heures de pointe, et répondre ainsi aux attentes légitimes des automobilistes et des usagers de la route. Ces interventions ciblées visent à :  


- Désensabler les chaussées pour réduire les risques d’accidents et améliorer la sécurité routière.  

- Réparer les nids-de-poule et les portions dégradées afin d’assurer un trafic plus fluide.  

- Optimiser la signalisation et le marquage au sol pour une meilleure organisation de la circulation.  


Cette synergie entre la Mairie de Djibouti et l’ADR témoigne de la volonté commune des autorités locales et nationales d’offrir aux citoyens un cadre de vie plus agréable et des infrastructures de qualité. Les travaux, menés avec diligence, s’inscrivent dans une vision globale d’urbanisme durable et de mobilité améliorée. 

Les usagers sont invités à faire preuve de patience et de prudence pendant la durée des interventions, tout en étant assurés que ces actions contribueront à un réseau routier plus performant et sécurisé. 



Par ailleurs, la collaboration entre la Mairie de Djibouti et l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR) produit un impact positif immédiat et tangible sur la vie quotidienne des citoyens. En unissant leurs efforts pour réhabiliter et désensabler les axes routiers stratégiques, les deux institutions améliorent significativement la fluidité du trafic, réduisent les risques d’accidents et optimisent les temps de déplacement, particulièrement aux heures de pointe. Cette synergie d’actions renforce non seulement la sécurité routière, mais aussi la qualité de vie des usagers, tout en démontrant l’efficacité d’une coordination institutionnelle au service de l’intérêt général. Ces travaux s’inscrivent dans une vision durable, contribuant à moderniser les infrastructures de la capitale et à préparer un avenir urbain plus résilient et mieux organisé. 


Enfin , la Mairie de Djibouti et l’ADR réaffirment leur engagement à poursuivre ces efforts pour le bien-être de la population et l’efficacité des déplacements urbains


Ensemble, construisons une ville plus connectée et plus sûre !

Le Président Guelleh, rend hommage au Pape François

 Le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a exprimé, par un message publié sur son compte X (Twitter)  officiel, sa profonde tristesse suite au décès du Pape François. Dans un hommage empreint d’émotion et de respect, le Chef de l’État a salué la mémoire d’une figure spirituelle majeure dont l’engagement humaniste a marqué le monde.  



« En s’éteignant, le Pape François laisse à l’humanité bien plus qu’un héritage spirituel : il lègue l’empreinte d’un homme de justice, d’humanisme et de fraternité », a écrit le Président Guelleh. «Son pontificat a éveillé les consciences, rapproché les cultures et élevé la paix au rang de devoir universel. »


Par ces mots, le Président djiboutien a tenu à souligner l’impact profond du Saint-Père, dont le message de tolérance, de dialogue interreligieux et de solidarité avec les plus vulnérables a résonné bien au-delà des frontières de l’Église catholique. Le Pape François, par son appel constant à la justice sociale et à la protection de la planète, restera une source d’inspiration pour les générations futures.  


La République de Djibouti, fidèle à ses valeurs de paix et de coexistence harmonieuse entre les peuples, s’associe au deuil de la communauté catholique mondiale et rend hommage à un guide spirituel dont la voix a porté l’espoir d’un monde plus fraternel.  


 

La 3ᵉ édition du Salon du Livre de Djibouti célèbre la force des mots et du patrimoine culturel

 Sous un ciel radieux, la Bibliothèque et Archives nationales de Djibouti a ouvert ses portes ce matin pour accueillir la 3 édition du Salon du Livre, un événement culturel majeur qui rassemble écrivains, éditeurs et amoureux de la littérature autour d’un objectif commun : célébrer le patrimoine culturel et promouvoir le savoir.  



Placé sous le thème « Le patrimoine culturel en général, le patrimoine oral et théâtral en particulier », ce salon, organisé par l’Agence nationale pour la promotion de la culture sous l’égide du Ministère de la Jeunesse et de la Culture, a une fois de plus démontré l’engagement de Djibouti en faveur de la préservation de son identité culturelle et de la promotion de la lecture comme vecteur d’émancipation.  


Dès les premières heures, l’ambiance était à la fête. Plus d’une dizaine d’exposants, parmi lesquels des maisons d’édition renommées comme Discorama et Francolin, ont dévoilé leurs dernières publications, mettant en avant des œuvres qui reflètent la diversité culturelle de Djibouti et de la région.  

La cérémonie d’ouverture a été honorée par la présence de plusieurs hautes personnalités, dont Dr Hibo Moumin Assoweh, ministre de la Jeunesse et de la Culture , et Dr Nabil Mohamed, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Dans son allocution, la ministre a souligné « l’importance de la transmission du savoir à travers les générations et le rôle central du livre dans la construction d’une société éclairée ». 


Cette édition a mis en lumière l’héritage oral et théâtral djiboutien , un pan souvent méconnu mais essentiel de la culture nationale. Des discussions animées par des universitaires et des artistes ont permis d’explorer comment les traditions orales, les contes et les pièces de théâtre influencent la création littéraire contemporaine.  

« Notre patrimoine oral est une source inépuisable d’inspiration. Le salon offre une plateforme pour le sauvegarder et le faire connaître aux jeunes générations », a déclaré un éditeur local présent sur place.  

Au-delà des livres, l’événement a également été marqué par des gestes forts de solidarité. De nombreux participants ont arboré le keffieh palestinien , symbole de soutien à la cause palestinienne. La présence de l’ambassadeur de l’État de Palestine à Djibouti a rappelé que la culture est aussi un moyen de rassembler les peuples autour des valeurs de justice et de paix.  



Par ailleurs, ce type d’événement offre des retombées multiples, tant sur le plan culturel qu’économique et éducatif. En favorisant l’accès au livre et à la lecture , le salon contribue à renforcer l’éducation et l’ouverture d’esprit, notamment chez les jeunes. Sur le plan économique, il dynamise la filière du livre locale , soutenant auteurs, éditeurs et libraires, tout en attirant des visiteurs régionaux. Culturellement, il permet de sauvegarder et promouvoir le patrimoine oral et littéraire djiboutien , renforçant ainsi l’identité nationale. Enfin, par son volet solidaire et diplomatique, il sert de pont entre les cultures, illustrant le rôle de la littérature comme outil de dialogue et de paix. Ces retombées font du Salon du Livre bien plus qu’un simple événement : un investissement durable pour l’avenir de Djibouti.


La clôture de cette première journée a été marquée par un cortège d’auteurs djiboutiens , venus saluer l’engouement du public. Des séances de dédicaces, des lectures poétiques et des ateliers pour enfants ont animé les allées du salon, créant une atmosphère à la fois festive et intellectuelle.  



Alors que le soleil se couchait sur Djibouti, une certitude s’imposait : ce salon, bien plus qu’une simple foire aux livres, est devenu un rendez-vous incontournable pour célébrer la culture, la mémoire collective et les liens fraternels entre les nations. 


Au CERD, le théâtre somali renaît sous la plume d’une chercheuse

 Ce dimanche matin, le Centre d’Étude et de Recherche de Djibouti (CERD) a vibré au rythme d’une cérémonie culturelle marquante : le lancement officiel de la publication de trois pièces classiques du théâtre somali, transcrites et traduites par la chercheuse Fatouma Mahamoud Hadji Ali. Un événement qui célèbre à la fois la richesse du patrimoine oral somali et le travail minutieux d’une universitaire passionnée.  



Dès 9h30, sous les regards émus d’un public composé d’intellectuels, d’artistes et d’amoureux de la culture, la cérémonie s’est ouverte avec les allocutions des autorités. La ministre de la Jeunesse et de la Culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, a salué le « travail titanesque » de Dr Fatouma, soulignant l’importance de préserver ce patrimoine menacé par l’oubli. « Dans nos traditions nomades, le théâtre et la poésie ne sont pas de simples divertissements, mais les gardiens de notre mémoire collective », a-t-elle déclaré, rappelant la dimension profondément sociale de ces arts.  


Le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Nabil Mohamed Ahmed, a ensuite pris la parole, mettant en avant la portée éducative de cette publication. « Ces textes, désormais accessibles aux élèves et étudiants, sont un pont entre les générations », a-t-il affirmé, tout en soulignant les thèmes universels qu’ils abordent : la condition féminine, l’identité culturelle et les défis de la modernité.  

Au cœur de l’événement, l’intervention de Dr Fatouma Mahamoud Hadji Ali a captivé l’assistance. Avec humilité et ferveur, elle a rendu hommage à deux figures emblématiques du théâtre somali, Hassan Elmi Dirié et Ibrahim Souleiman « Gadhle », dont les œuvres, mêlant humour et profondeur, ont marqué des décennies de création artistique. « Ces pièces ne sont pas de vieux textes poussiéreux, mais des miroirs de notre société, toujours d’actualité », a-t-elle expliqué.  


Son travail ne se limite pas à une simple traduction : il restitue la musicalité de la langue somalie, conçue pour être chantée, jouée et transmise. « Mon rêve est que ces pièces reviennent sur scène, portées par la jeunesse, en somali et en français », a-t-elle confié, un vœu qui semble déjà en voie de réalisation.  En effet, la ministre de la Culture a annoncé que la troupe Jeunes Talents répétait actuellement Le Pari des Trois ( Sadex baa isku faantay ) , une pièce philosophique où passé et présent s’entrelacent. Une manière de redonner vie à ces textes, non comme des reliques, mais comme des œuvres vivantes.  


 Après les discours, la cérémonie s’est poursuivie par une séance de dédicaces chaleureuse, où chercheurs, artistes et étudiants ont échangé avec Dr Fatouma, partageant souvenirs et projets. Autour d’un café, les conversations ont témoigné d’une fierté collective : celle de voir une partie de l’héritage culturel somali sauvé de l’oubli.  



Ce matin-là, au CERD, les mots anciens ont retrouvé une nouvelle jeunesse. Entre les pages des livres fraîchement imprimés, dans les murmures des vers restitués, c’est toute une tradition qui se réveille, prête à inspirer les générations futures.  



Une soirée en hommage à Oum Kalthoum scelle l’amitié culturelle entre Djibouti et l’Égypte

 À l’issue d’un concert exceptionnel célébrant l’héritage intemporel d’Oum Kalthoum, la troupe égyptienne a été reçue ce dimanche par la ministre djiboutienne de la Jeunesse et de la Culture, Dr Hibo Moumin Assoweh, marquant ainsi une nouvelle étape dans le renforcement des liens artistiques entre les deux nations.  



La rencontre, empreinte de cordialité et d’ambitions communes, s’est tenue en présence de l’ambassadeur d’Égypte à Djibouti, M. Khaled Elshazly, ainsi que des musiciens et responsables culturels égyptiens. La ministre, visiblement émue par la performance de la veille ( qualifiée d’« astrale » ) , a salué la magie d’une musique capable de transcender les frontières et d’unir les peuples.  


La soirée musicale, organisée dans un lieu emblématique de Djibouti, a vu résonner les mélodies intemporelles de la légendaire Oum Kalthoum, interprétées avec une maîtrise qui a captivé l’auditoire. « Ce concert restera gravé dans les mémoires comme un moment de grâce et de partage », a déclaré l’ambassadeur Elshazly, soulignant l’engouement du public djiboutien pour la musique arabe classique.  

S.E  Hibo Moumin Assoweh a pour sa part souligné l’importance de tels échanges pour l’enrichissement mutuel des cultures. « La musique d’Oum Kalthoum est un patrimoine universel, et sa réinterprétation par des artistes égyptiens talentueux nous rappelle combien l’art peut être un pont entre nos civilisations », a-t-elle affirmé.  


Les discussions ont également porté sur des projets concrets visant à approfondir la coopération culturelle entre Djibouti et l’Égypte. Parmi les pistes évoquées : la signature prochaine d’un accord bilatéral, l’accueil d’une troupe théâtrale égyptienne à Djibouti, et la mise en place de programmes de formation pour les jeunes artistes djiboutiens dans les institutions égyptiennes.  


« Nous croyons fermement que la jeunesse djiboutienne a beaucoup à gagner d’une immersion dans le riche terreau culturel égyptien », a indiqué la ministre, évoquant des perspectives d’échanges éducatifs et artistiques.  



Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de rapprochement entre les pays africains et arabes, où la culture sert de levier à la diplomatie et à la compréhension mutuelle. Comme l’a rappelé la ministre Hibo Moumin Assoweh : « Quand les notes de musique s’élèvent, les différences s’effacent, et il ne reste que l’émotion partagée. »  


Une émotion qui, à en juger par le succès de ce concert et les promesses de collaboration futures, ne manquera pas de se répéter prochainement.  


À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...