samedi 14 juin 2025

À Tokyo, le Président de l’Assemblée nationale renforce les liens parlementaires nippo-djiboutiens

 Sous les ors discrets du protocole nippon et la chaleur sincère d’une amitié vieille de plus de deux décennies, le Président de l’Assemblée nationale de Djibouti, Son Excellence Dileita Mohamed Dileita, a entamé une visite officielle de cinq jours au Japon. Cette mission, qui s’inscrit dans le prolongement d’une invitation formelle adressée en décembre dernier par la Diète japonaise via l’Association d’amitié nippo-djiboutienne, se veut à la fois diplomatique, mémorielle et stratégique.



Une amitié ancienne tournée vers l’avenir


Dès son arrivée sur le sol japonais, le Président du Parlement, accompagné de SEM Ibrahim Bileh Doualeh, ambassadeur de la République de Djibouti à Tokyo, a été accueilli avec les honneurs dus à son rang. Une marque d’estime réaffirmée quelques heures plus tard lors d’une audience solennelle avec le Ministre japonais de la Défense, Son Excellence M. Nakatani. Point d’orgue de cette rencontre : la remise, par le gouvernement japonais, d’un certificat officiel de reconnaissance à Dileita Mohamed, saluant son engagement constant en faveur des forces d’auto-défense japonaises stationnées à Djibouti, et son rôle décisif dans l’installation en 2011 de la seule base militaire nipponne à l’étranger, située à Djibouti.


Visiblement ému, qualifié à plusieurs reprises par ses hôtes de « véritable ami du Japon », le Président Dileita a rappelé avec émotion avoir reçu, douze ans plus tôt, la plus haute distinction japonaise des mains de Sa Majesté l’Empereur. Une décoration qui scellait déjà un engagement personnel profond pour le rapprochement entre les deux nations.


Au-delà du symbole, les échanges ont porté sur les enjeux concrets de sécurité maritime dans la région de la Corne de l’Afrique. Les deux personnalités ont salué la solidité d’un partenariat stratégique articulé autour de la lutte contre la piraterie et la sécurisation des voies maritimes. Située à la croisée de la mer Rouge et du Golfe d’Aden, la base japonaise de Djibouti constitue un maillon essentiel du dispositif régional, agissant en synergie avec d’autres forces alliées pour assurer la libre circulation des cargos, pétroliers et navires commerciaux.


Le Président de l’Assemblée nationale a réaffirmé l’engagement de Djibouti en faveur de la paix et de la sécurité régionales, dans une zone constamment fragilisée par les conflits. En retour, le Japon a exprimé sa reconnaissance pour le rôle stabilisateur que joue Djibouti et pour l’accueil continu réservé à ses troupes.



Dialogue entre pairs et vision commune


Plus tôt dans la matinée, la délégation parlementaire djiboutienne a pris part à un petit-déjeuner de travail avec le groupe parlementaire d’amitié Djibouti-Japon, conduit par l’Honorable Onodera Itsunori, ancien ministre de la Défense. Ce moment d’échange a permis de revisiter les acquis de la coopération parlementaire bilatérale et d’envisager de nouveaux axes de collaboration.


Dans la même dynamique, la délégation a rencontré les membres de l’Association d’amitié nippo-djiboutienne, en présence de figures éminentes comme M. Arai Tatsua, ancien sénateur et expert réputé en matière de sécurité. Ces échanges ont consolidé une relation de confiance construite au fil des ans, entre parlementaires, diplomates et acteurs stratégiques des deux pays.


Aux côtés du Président Dileita figuraient l’Honorable Fatouma Mohamed Hamadou, présidente du groupe d’amitié parlementaire, et l’Honorable Idriss Ahmed Hared, tous deux membres de l’Assemblée nationale, ainsi que M. Hassan Mohamed, conseiller parlementaire.


La journée du 13 juin a également été rythmée par plusieurs visites institutionnelles. En tête, la découverte de la prestigieuse Bibliothèque nationale de la Diète, cœur documentaire du législatif japonais. Guidé par la Directrice générale Madame Kurata Keiko, le Président Dileita a pu observer les technologies de conservation, les archives législatives et les outils de recherche parlementaire mis à disposition des élus nippons. Un modèle dont le Parlement djiboutien pourrait s’inspirer pour moderniser ses propres infrastructures documentaires.


Autre moment fort : la visite solennelle de la salle plénière de la Diète nationale, orchestrée par le Secrétaire général de la Chambre des conseillers. Le Président djiboutien a exprimé son admiration pour l’architecture institutionnelle du Japon, la rigueur des débats et la transparence démocratique qui s’y exerce, estimant que l’expérience japonaise constitue « un repère inspirant » pour les jeunes démocraties parlementaires.


L’après-midi a été consacré à une rencontre de haut niveau avec Son Excellence SEKIGUCHI, Président de la Chambre des conseillers. Un dialogue franc et enrichi sur les défis de gouvernance parlementaire, les mécanismes d’évaluation législative et le rôle croissant des parlements dans la diplomatie multilatérale. Tous deux ont exprimé leur volonté de renforcer les échanges interparlementaires et d’inscrire leurs institutions dans une dynamique de coopération durable.


La visite s’est clôturée par l’échange de présents, dans une tradition nippone marquant le respect, la reconnaissance mutuelle et la continuité des relations.


Enfin, ce séjour de haut niveau, à la fois chargé de symboles et riche de perspectives concrètes, confirme l’ancrage de Djibouti comme partenaire stratégique du Japon en Afrique de l’Est. À travers cette visite, le Président de l’Assemblée nationale incarne la diplomatie parlementaire comme levier de coopération politique, sécuritaire et institutionnelle. À Tokyo, Djibouti n’est pas seulement un pays hôte de troupes : c’est un allié respecté, un interlocuteur stratégique, et désormais, une source d’inspiration législative.



La suite de la visite promet d’autres moments forts, notamment sur les plans économique et technologique, pour faire de cette relation d’amitié une alliance du XXIe siècle.




vendredi 13 juin 2025

Signature d’un accord de jumelage entre la Ville de Djibouti et la Ville de Yongzhou (Chine)

 


À l’issue de la 4ᵉ édition de l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, qui s’est tenue à Changsha, chef-lieu de la province du Hunan, la Ville de Djibouti a franchi une nouvelle étape dans sa stratégie de coopération internationale en scellant un accord de jumelage avec la Ville de Yongzhou. Cette initiative marque un tournant significatif dans les relations sino-djiboutiennes à l’échelle municipale.


La délégation , conduite par M. Othman Hamad, conseiller principal du Maire de Djibouti et membre du conseil municipal, était également composée de Mme Kifia Ahmed, élue communale. M. Othman Hamad a signé l’accord de jumelage au nom du Maire de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, auprès de M. Chen Ailin, Maire de Yongzhou, et de son adjoint, M. Xiao Yang.



Ce pacte d’amitié vise à renforcer la coopération décentralisée entre les deux municipalités, notamment dans les domaines de la gouvernance urbaine, du développement durable, des innovations territoriales, de la culture, et de l’échange d’expériences. Il s’inscrit dans la continuité du mémorandum d’entente signé à Hongzhou en avril 2023, à l’initiative du Maire de Djibouti, lors d’une mission officielle marquante.


La participation de la Ville de Djibouti à l’Exposition placée sous le thème « Chine et Afrique : ensemble vers la modernisation », a permis de donner une nouvelle impulsion aux partenariats municipaux africains. La Ville de Yongzhou a accueilli la délégation djiboutienne dans le cadre de l’exposition locale intitulée « Actions conjointes sino-africaines, en quête de modernisation », confirmant ainsi l’intérêt partagé pour une urbanisation inclusive, innovante et résiliente.


Au-delà des rencontres institutionnelles, le séjour de la délégation a été ponctué par des moments culturels et diplomatiques forts :

Visite du musée de Shaoshan, berceau de l’ancien président chinois Mao Zedong,

Croisière nocturne sur la rivière Xian,

Dîner officiel à Changsha, offert par le Maire de Yongzhou et son adjoint pour la clôture de l’exposition du pavillon commercial de la ville.


Par ailleurs, en marge de leur visite, les représentants djiboutiens ont été chaleureusement félicités par Mme Rasata Rafaravitafika, Ministre des Affaires étrangères de la République de Madagascar, pour l’élection de Djibouti à la présidence de la Commission africaine, confirmant le rayonnement diplomatique croissant de la capitale djiboutienne.



Enfin , ce  jumelage constitue un engagement concret en faveur d’une diplomatie des villes actives et connectées. Il confirme la volonté du Maire de Djibouti et de son équipe de faire de la coopération internationale un levier structurant pour l’avenir de la capitale. En consolidant ses relations avec des villes chinoises dynamiques comme Yongzhou, Djibouti-ville s’ancre dans une vision proactive de développement partagé et de solidarité urbaine.

 




À Changsha, la ville de Djibouti renforce ses liens avec la Chine dans le cadre du 4e Forum économique et commercial sino-africain


Ce mardi 10 juin, une délégation officielle de la mairie de Djibouti s’est envolée vers la province chinoise du Hunan, direction Changsha, théâtre de la 4e Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. Un rendez-vous stratégique qui, au-delà de la vitrine commerciale, s’impose comme un véritable carrefour diplomatique pour les relations sino-africaines. Et la ville de Djibouti entend bien y affirmer sa présence.


Composée de M. Othman Hamad Mohamed, conseiller principal du maire, et de Mme Kifia Ali Ahmed, conseillère municipale et membre active du conseil de Djibouti, cette délégation municipale agira au nom du premier Édile de la capitale, M. Saïd Daoud Mohamed. Leur mission est double : participer activement au forum, mais aussi sceller un nouveau partenariat stratégique avec la ville chinoise de Yongzhou.



Une coopération décentralisée en action


La participation de la ville de Djibouti à cette exposition, placée sous le thème « Actions conjointes sino-africaines, en quête de modernisation », s’inscrit dans une dynamique de coopération décentralisée initiée il y a près d’un an par le Maire de Djibouti. Ce dernier, en juillet 2023, avait conduit une importante délégation en Chine, posant les jalons d’un jumelage avec la municipalité de Yongzhou.


Aujourd’hui, cette promesse prend forme. En marge du forum, les émissaires djiboutiens rencontreront les hauts responsables de Yongzhou pour formaliser un accord de jumelage entre les deux villes. Un pacte d’amitié et de collaboration qui vise à mutualiser les expériences en matière de gouvernance urbaine, de développement durable et d’innovations territoriales.


Une diplomatie municipale proactive 


Le forum, qui se déroule du 12 au 15 juin à Changsha, rassemble une constellation impressionnante d’acteurs : plus de 28 000 participants sont attendus, issus de 48 pays africains, de 27 provinces et municipalités chinoises, ainsi que de 4 700 entreprises, institutions financières et organisations internationales. Autant dire que la présence de la ville de Djibouti dans ce cadre constitue une opportunité unique de visibilité et de réseautage à grande échelle.


L’envoi de cette délégation n’est pas anodin. Elle reflète la vision stratégique du Maire de Djibouti, soucieux de hisser sa ville parmi les capitales africaines les plus connectées à l’international. En mandant deux de ses collaborateurs les plus proches, le Maire hon. Saïd Daoud Mohamed montre son attachement à une gouvernance collective et à un leadership partagé, au service de l’intérêt urbain et diplomatique.


Il faut rappeler qu’en l’espace d’un an, depuis son élection à la présidence du conseil de Djibouti, le Maire a tissé des liens structurants avec trois grandes villes chinoises, dont Yongzhou, consolidant ainsi l’ancrage de Djibouti dans le réseau global des collectivités partenaires.


Une vision conforme aux orientations nationales


Ce dynamisme municipal s’inscrit parfaitement dans le sillage des orientations stratégiques du président de la République, S.E.M. Ismaïl Omar Guelleh, qui fait de la coopération internationale un levier central de développement. À l’échelle urbaine, le Maire de Djibouti décline cette ambition en actes concrets : coopération décentralisée, diplomatie des villes, et alliances structurantes au service d’un développement urbain durable, inclusif et innovant.



À Changsha, la capitale djiboutienne ne vient pas en spectatrice. Elle vient affirmer une ambition, nouer des alliances durables et inscrire son avenir dans un partenariat sino-africain qu’elle contribue, avec d’autres, à rendre plus équitable et plus tourné vers l’action.


  



FOCAC : le MAECI porte la voix de Djibouti à Changsha

 Sous les projecteurs diplomatiques de Changsha, au cœur de la province chinoise du Hunan, la voix de Djibouti a résonné avec force et clarté. Du 1er au 13 juin, la ville accueillait la Réunion ministérielle des coordinateurs chargés du suivi des engagements du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC). À cette occasion, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulkader Houssein Omar, a conduit la délégation djiboutienne avec une conviction stratégique affirmée.



Un cap africain dans le partenariat sino-africain


Co-présidée par le chef de la diplomatie chinoise, M. Wang Yi, et son homologue congolais, M. Jean-Claude Gakosso, cette session a été marquée par une double portée : celle de l’évaluation des progrès réalisés depuis le Sommet de Beijing de 2024, et celle d’un anniversaire symbolique ; les 25 ans du FOCAC, devenu en un quart de siècle un pilier de la diplomatie économique Sud-Sud.


Centrée sur la mise en œuvre du Plan d’action 2025-2027, la réunion a permis aux ministres africains et chinois d’échanger sur l’actualisation du cadre stratégique du partenariat. Il ne s’agissait pas uniquement de dresser un bilan technique, mais bien de projeter une vision géopolitique renouvelée dans un monde en recomposition.


Dans son allocution remarquée, le ministre Abdoulkader Houssein Omar a salué la constance de l’engagement chinois en faveur du développement du continent africain, et plus encore, la transformation qualitative du partenariat. « La Chine ne traite pas l’Afrique comme un marché, mais comme une alliée stratégique », a-t-il affirmé, soulignant l’évolution du regard porté sur le continent.


Positionnant Djibouti comme point d’ancrage des nouvelles routes numériques et logistiques, il a plaidé pour un élargissement de la coopération bilatérale à des secteurs-clés : connectivité interrégionale, cybersécurité, technologies vertes, gestion durable des ressources. « Notre ambition est de faire de Djibouti un carrefour entre Afrique, Asie et Moyen-Orient, au service d’un multilatéralisme renouvelé », a-t-il précisé.


En marge des travaux, la rencontre bilatérale entre M. Abdoulkader Houssein Omar et M. Wang Yi a permis de passer en revue plusieurs dossiers sensibles : soutien actif à la présidence djiboutienne de l’IGAD, coopération dans les forums multilatéraux, mais aussi positionnement commun sur les crises internationales.


Sur le conflit à Gaza, le ministre djiboutien n’a pas mâché ses mots : « Ce qui se passe est un génocide. L’Histoire jugera. Il est impératif de mettre fin aux souffrances des civils. » Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à l’établissement d’un corridor humanitaire permanent. M. Wang Yi, en écho, a dénoncé les « doubles standards » qui fragilisent la légitimité du droit international.


Convergence africaine à Changsha


Au fil des entretiens bilatéraux, notamment avec la ministre malgache des Affaires étrangères, Mme Rasata Rafaravavitafika, et son homologue sud-soudanais, M. Monday Simaya Kum, M. Abdoulkader Houssein Omar a poursuivi une démarche d’alignement africain sur des priorités concertées : intégration régionale, sécurité collective, valorisation des chaînes de valeur africaines.


Le point d’orgue de cette intense séquence diplomatique a été l’adoption de la Déclaration de Changsha, un texte structurant qui trace les contours du partenariat sino-africain pour les années à venir, autour de trois piliers : paix durable, développement endogène et gouvernance partagée.


Aux côtés du ministre, une équipe aguerrie a porté les couleurs de Djibouti dans les négociations : l’ambassadeur M. Abdallah Abdillahi Miguil, le conseiller principal du ministre M. Mohamed Idriss Farah, le sous-directeur de la Coopération internationale M. Mohamed Robleh Abdallah, le premier conseiller de l’ambassade M. Omar Idriss Farah, ainsi que M. Abdourazak Djama Ahmed, conseiller à la Direction du Protocole d’État.



À Changsha, Djibouti n’a pas seulement participé. Elle a proposé, dialogué, affirmé. Une diplomatie en mouvement, au service d’un État stratégiquement placé à la croisée des mondes, et désormais pleinement engagé dans la construction d’un nouvel équilibre global.

jeudi 12 juin 2025

À Djibouti, l’agrobusiness trace sa feuille de route vers 2030

 Durant trois jours, l’hôtel Ayla s’est transformé en carrefour stratégique où se sont mêlés ambition politique, expertise internationale et urgence climatique. Le Forum National sur l’Agrobusiness, tenu sous l’égide du Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed, a réuni autour d’une même table ministères clés, entrepreneurs, scientifiques et partenaires étrangers pour dessiner l’avenir agricole du pays.



Quatre filières, un cap : l’agriculture comme moteur de transformation


Intitulé « Innover, Investir, Transformer pour une Agriculture Durable et Résiliente », le forum a cristallisé les espoirs d’un pays en quête de souveraineté alimentaire et de croissance inclusive. Organisé par le Ministère de l’Agriculture en partenariat avec celui de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie, ce rendez-vous a marqué un tournant dans la stratégie nationale de développement.


Des experts de la Corne de l’Afrique, d’Europe, des États-Unis, de Turquie ou encore du Golfe ont partagé leurs expériences, posé un diagnostic partagé et proposé des solutions concrètes. Loin d’un simple échange académique, l’événement a joué le rôle d’un incubateur d’idées et de partenariats stratégiques.


En réponse à une triple pression ( démographique, climatique et économique ),  le gouvernement djiboutien fait le pari de l’agrobusiness comme levier de résilience. La stratégie repose sur la structuration de filières à fort potentiel :

Aquaculture et pêche côtière : Portée par des acteurs comme Red SEA Fish (Djibouti), Willing Hands (Norvège) ou encore Aquaculture Consultant Office (Égypte), cette filière est appelée à devenir un pilier de la diversification économique.

Culture du dattier : Avec l’appui de l’ICBA (Émirats arabes unis) et d’experts jordaniens, le palmier-dattier s’impose comme un vecteur de production adaptée aux conditions arides.

Élevage caprin : De Somali Genetics à JIGJIGA Export Slaughterhouse, en passant par ALABGRO, les initiatives visent à renforcer les chaînes de valeur locales et les débouchés à l’export.

Horticulture et agriculture hors-sol : Des startups innovantes venues du Kenya, des États-Unis ou de Turquie ont démontré que des techniques intelligentes, peu consommatrices en eau, sont déjà à portée de main.


Chaque groupe thématique a restitué ses recommandations en séance plénière, posant les jalons d’une Feuille de route nationale de l’agrobusiness, laquelle sera assortie d’un plan d’action budgétisé et présentée lors d’une table ronde internationale d’ici la fin de l’année.



Des engagements forts, une volonté d’action immédiate


Le Ministre de l’Agriculture, Mahamed Ahmed Awaleh, a martelé l’enjeu écologique de cette transformation. « Préserver nos écosystèmes marins, améliorer les méthodes de pêche durable, développer l’aquaculture côtière : ce sont autant de défis que nous devons relever avec lucidité et méthode. »


De son côté, le Ministre de l’Économie et des Finances, Ilyas Moussa Dawaleh, a recentré le débat sur l’opérationnalisation :


« Nous avons désormais les éléments techniques, le diagnostic et les partenaires. Il nous faut maintenant avancer rapidement vers la mise en œuvre. »


Un appel appuyé par le Premier ministre lui-même, qui a clôturé les travaux sur une note de responsabilité partagée :


« Ce forum constitue un tournant. La volonté politique, l’expertise locale et les partenariats internationaux sont les clés d’un futur agricole durable, résilient et prospère. »



Enfin, ce forum n’aura pas seulement servi à diagnostiquer les faiblesses : il a permis de projeter Djibouti dans une nouvelle ère agricole. Une ère où l’agriculture cesse d’être un secteur marginal pour devenir un pilier de la transformation économique, de la sécurité alimentaire et de la justice sociale.

Les jours à venir seront décisifs. Car si les idées ont germé à l’hôtel Ayla, c’est désormais sur le terrain qu’elles devront éclore.




À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...