vendredi 27 juin 2025

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

 À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicitations en provenance des quatre coins du monde continuent de parvenir au Palais présidentiel, témoignant de l’estime et du respect dont jouit notre pays sur la scène internationale. Présidents, monarques, dirigeants d’organisations régionales et internationales, ainsi que d’éminentes personnalités de renom adressent, à travers ces messages, leurs vœux de paix, de stabilité et de prospérité au Peuple djiboutien et à son Chef d’État, Son Excellence Ismail Omar Guelleh.





Parmi les messages les plus notables figure celui du Gardien des Deux Lieux Saints, Sa Majesté Salman Bin Abdoulaziz Al-Saoud, Roi du Royaume d’Arabie saoudite, qui a exprimé ses « chaleureuses félicitations » au Président de la République, saluant dans la même foulée les « liens fraternels et solidaires » qui unissent Djibouti et le Royaume saoudien. Il a également réaffirmé sa volonté de renforcer les relations bilatérales dans un esprit de coopération mutuelle.


Le Prince Héritier et Premier Ministre du Royaume, Son Altesse Royale Mohammad Bin Salman, a également pris part à cette séquence diplomatique en transmettant un message analogue, empreint de respect et d’amitié, à l’endroit du Chef de l’État djiboutien et de l’ensemble de la Nation.


Même tonalité dans la missive adressée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI du Royaume du Maroc, qui a tenu à marquer cette date symbolique par des mots d’amitié et d’estime. « Nous nous réjouissons du raffermissement continu des liens de coopération et de solidarité entre nos deux nations », a écrit le Souverain chérifien, saluant le rôle de Djibouti dans le renforcement de la coopération Sud-Sud.


Dans une déclaration à la tonalité fraternelle, le Président de la République Populaire de Chine, Son Excellence Xi Jinping, a lui aussi joint sa voix à celle des dirigeants internationaux. Dans son télégramme, le Président chinois a salué les « résultats positifs » obtenus par Djibouti dans le domaine du développement, soulignant que ces avancées sont le fruit du « leadership éclairé » du Président Guelleh.

Il a tenu à rappeler que la coopération sino-djiboutienne a franchi une nouvelle étape en septembre 2024 avec l’établissement d’un partenariat stratégique global, une reconnaissance mutuelle d’intérêts partagés et d’un destin commun à construire.

« Je tiens à exprimer mes vœux sincères de prospérité et de stabilité au Peuple ami de Djibouti, tout en réaffirmant ma volonté de hisser encore davantage le niveau des relations bilatérales entre nos deux pays », a écrit le Président Xi Jinping.


Sur le plan multilatéral, la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, a également fait parvenir un message de félicitations à l’occasion de cette célébration nationale.

Dans son message, elle a salué la diversité linguistique et culturelle de la République de Djibouti, la qualifiant de « membre important et dynamique de la grande famille francophone ». Elle a également réitéré son engagement à renforcer les liens entre l’OIF et Djibouti dans les domaines de la langue, de l’éducation, et de la coopération culturelle.


En effet, ces multiples messages convergent vers un même constat : Djibouti, par sa stabilité politique, sa position stratégique et sa diplomatie équilibrée, continue d’attirer la reconnaissance et la confiance des grandes capitales du monde. À travers ces gestes symboliques, les dirigeants étrangers reconnaissent non seulement l’importance géopolitique de Djibouti, mais aussi les progrès réalisés par le pays dans divers domaines de la gouvernance, de l’économie et du développement social.


Enfin, ces marques d’amitié, exprimées avec chaleur et insistance, viennent rappeler que l’indépendance n’est pas seulement un héritage, mais un levier pour l’avenir. À chaque nouvel anniversaire, Djibouti réaffirme son engagement à demeurer un acteur souverain, stable et fiable au sein du concert des nations.

Djibouti réaffirme son engagement en faveur d’une souveraineté pleine et entière, souligne le Président Guelleh

 À l’occasion du 48ème anniversaire de l’Indépendance nationale, le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a prononcé un discours solennel réaffirmant l’attachement indéfectible du pays à sa souveraineté, à l’unité nationale et à la résilience face aux défis mondiaux.  

Célébrée sous le signe de la cohésion et de la fierté patriotique, cette journée historique a débuté par un grandiose défilé militaire, symbole de la force et de la détermination des forces armées et de sécurité djiboutiennes. Sous l’autorité directe du Président Guelleh, cette parade a mis en lumière les avancées technologiques et opérationnelles de Djibouti en matière de défense, avec la présentation d’un arsenal moderne, incluant des équipements aériens de pointe.  



Dans son allocution, le Chef de l’État a souligné l’importance pour Djibouti de consolider son autonomie économique et stratégique dans un contexte international marqué par l’incertitude. « Les crises climatiques, migratoires et sécuritaires exigent une réponse unie et innovante », a-t-il déclaré, appelant à une diversification économique pour affronter les chocs externes.  

Le Président Guelleh a insisté sur la nécessité de préserver le modèle social djiboutien, tout en saluant la résilience du peuple face aux adversités. «Notre nation doit puiser dans ses propres ressources pour bâtir une souveraineté inclusive et compétitive », a-t-il affirmé, rappelant que l’innovation et la solidarité nationale restent les piliers du développement.  


Le discours présidentiel a également rendu hommage aux martyrs de l’indépendance, «ces héros qui ont sacrifié leur vie pour libérer Djibouti du joug colonial ». Le Président a salué le dévouement continu des forces de sécurité et de tous les citoyens œuvrant pour l’unité nationale.  


Sur le plan international, Djibouti a réitéré son soutien aux nations sœurs en proie à des conflits, notamment le Soudan et la Palestine. « Nous condamnons fermement les violences au Soudan et soutenons une solution pacifique », a déclaré le Président Guelleh, réaffirmant l’engagement diplomatique de Djibouti en faveur de la réconciliation. Concernant la Palestine, il a exigé «un règlement définitif fondé sur la solution à deux États, conformément aux résolutions de l’ONU », dénonçant avec vigueur «les exactions à Gaza ». 


Les festivités, marquées par une ferveur populaire, ont rassemblé des milliers de citoyens venus de toutes les régions du pays, ainsi que les hautes autorités gouvernementales et parlementaires. La Première Dame, Mme Kadra Mahamoud Haid, figure emblématique de l’émancipation féminine et de la cohésion sociale, était également présente, incarnant les valeurs progressistes de la nation.  


Enfin , cette journée a une fois de plus démontré l’attachement du peuple djiboutien à son indépendance, à sa stabilité et à sa vocation de paix, sous la conduite éclairée du Président Guelleh. Djibouti, fort de ses traditions et tourné vers l’avenir, continue d’incarner un modèle de résilience et de solidarité en Afrique et dans le monde.


















  













 

jeudi 26 juin 2025

LA NUIT DU DESTIN

 Je partage avec vous cet article de témoignage sur le 26 juin 1977 que j’ai précédemment publié dans le magazine Vision . Bonne lecture ! 


Dans ce récit , on va plonger  dans les souvenirs d'une nuit inoubliable, la plus longue de notre histoire . 

C’est à dire la nuit du 26 au 27 juin 1977 qui reste gravée dans la mémoire collective comme le symbole de l'indépendance chèrement acquise. 

C’était un moment d’alchimie où  on s'apprêtait à écrire un nouveau chapitre de  notre histoire, celui de  notre souveraineté. Après deux tentatives infructueuses en 1958 et 1967, notre pays fête en cette soirée pas comme les autres, le droit de décider dorénavant de son propre destin. 

Par ailleurs,  en  cette année là , peu  d'observateurs prévoyaient un avenir autre que sombre pour nous à l'époque. Les médias de l'Hexagone alimentaient ces doutes. Par exemple, dans son numéro de mai 1977, Jeune Afrique titrait "Des lendemains incertains", tandis que Le Monde s'interrogeait ouvertement sur la viabilité de "la colonie la moins attrayante de la France". Fort heureusement, ce genre de discours néocolonialiste n’avait aucun écho dans un peuple célébrant la fin d’une ère . 



Plus tard, le président de la République, Ismail Omar Guelleh, a répondu à ces doutes avec une pointe d'ironie, déclarant : "Un pays si désertique que même le chacal faisait son testament avant de le traverser", lors de l'inauguration du Mémorial du barrage de Balbala ,le 26 juin 2022. Une façon de leur rappeler que nous avons réussi le challenge de pérenniser l’existence de notre république. 

Mais revenons à cette nuit historique, à travers le témoignage d'une extase populaire et des heures qui l'ont précédée.


Des cris , des larmes de joie……


Le nuit du 26 au 27 juin 1977 , les festivités avaient durées jusqu'aux premières lueurs de l'aube de cette nuit mémorable . Or, une marée humaine se déversait de toutes les directions, convergeant vers un terrain vague entre la station Ali Gouray et Arhiba, un espace presque vide à l'époque, un terrain vague où les jeunes des quartiers avoisinants jouaient le football . 

Vers 20 heures, mes trois amis et moi  ,  emportés par une foule en constante augmentation depuis notre départ de l'avenue 13, on se retrouve sur la route d’Arta ( Gouled actuellement) . 

En rejoignant la foule venant des quartiers 1, 3, 4 et du centre-ville  , nous étions animés par la curiosité  dans  cette atmosphère populaire enflammée, hors du commun. Le  mot "Gobanimo" était sur toutes les lèvres, et nous répétitions en chœur même si nous ne comprenions pas encore pleinement sa signification.


Cette nuit-là, une effervescence palpable flottait dans l'air alors que les Djiboutiens, venant de tous horizons, se rassemblaient pour célébrer  une liberté nouvellement acquise. Les rues adjacentes étaient remplies d'une foule joyeuse, unie par l'espoir d'un avenir meilleur. Enfin, après de cent trente années de domination coloniale française, Djibouti obtenait son indépendance. Les Djiboutiens, longtemps opprimés, pouvaient enfin revendiquer leur identité . C'était un moment historique, symbolisé par l'acte solennel de hisser le drapeau national pour la première fois.


Arrivée au terrain vague noir de monde, vêtu d'une chemise et d'un short, je m'aventure à travers la foule. Les danses folkloriques sont dispersées ici et là : wile wile, sadexlay, malabo, botor... toutes les danses somaliennes, afar et arabes de Djibouti sont représentées. Avec mes amis d’enfance,  nous  slalomons au milieu de cette ruche humaine,  s’arrêtant un instant à admirer un groupe vêtu de tenues africaines et produisant des cliquetis avec leurs pieds. J'apprendrai plus tard qu'ils venaient du sud de la Somalie. 

Plus loin,  sur  une estrade , le groupe Gaan maan offre un spectacle en alternance avec la troupe Waberi venue de Somalie pour participer aux festivités. Une énergie débordante emportait la masse populaire , plongeant chacun dans une transe au fil des heures et des mélodies . 

Au centre, un carré est aménagé pour hisser le drapeau à minuit. Bien que l'emplacement actuel du drapeau soit différent, à l'époque, c'était vers le centre de l'actuel marché Ryad. Hommes, femmes et enfants se déplacent dans toutes les directions, applaudissant les nombreux groupes de danses folkloriques qui ont établi leurs quartiers éphémères sur ce terrain vague pour une soirée. Les jeunes se rassemblent près de la scène musicale, où chanteurs et chanteuses interprètent des morceaux composés spécialement pour cette occasion.


Dans cette nuit empreinte de symboles, le drapeau de Djibouti s'élève majestueusement vers les cieux étoilés à minuit. Les officiels debout dans la carrée d’honneur sous les regards émerveillés des citoyens se fixent sur ce témoin silencieux de leur lutte pour la liberté. Un petit couac dû au stress de l’instant est vite corrigé. En effet, l’officier  chargé de hisser le drapeau l’a effectué à l’envers dans un premier temps puis il corrige son geste en recommençant l’action. L’hymne national est chantée, j’ai perdu la suite des actions car un mouvement de foule me bascule en arrière. C’est à partir de mes années de collège que j’ai bien saisi l’importance le drapeau incarne la résilience d'un peuple, sa volonté de se libérer des chaînes de la colonisation et de forger son propre destin. C'est un symbole puissant qui résonne encore aujourd'hui, rappelant à tous la valeur de la liberté et l'importance de préserver notre souveraineté.

 Ostensiblement  , les couleurs nationales, le bleu, le vert et le blanc, flottent avec grâce, portant les aspirations et les espoirs de tout un peuple. Les larmes de joie coulent sur les visages des jeunes et des anciens, témoignant de l'importance de cet événement.


L’effervescence de l’après midi au siège du LPAI


Nous étions bercés par  au son  du “ Gobanimo “ qui résonnait en nous alors que nous flânions les après-midis à l'ombre du bâtiment qui abritait la LPAI. Par chance, le siège se trouvait dans notre quartier, ce qui nous plaçait aux premières loges des activités politiques qui atteignaient leur apogée en ce mois de juin. Pendant que nous savourions les plaisirs estivaux de nos vacances d'écoliers, le quartier s'animait de l'effervescence de l'indépendance. 


Habituellement, les après-midis , on allait à la plage Siesta ou faisions voler des cerf-volants fabriqués par nous même en se mettant l’espace entre les rues de l’avenue 13 ou encore jouions aux billes sous l’ombre du siège du LPAI. Chaque jeu avait était pratiqué durant petite période . Agé presque de dix ans , j’étais très adroit avec ma gauche en gagnant souvent tous les jeux d’adresse : Billes , toupie, etc..


En outre, ce fameux après-midi du 26 juin 1977, le siège central du LPAI était en ébullition, devenant le point de convergence de tous les mouvements indépendantistes. Le bâtiment, situé à l’avenue 13 (actuelle Cheikh Houmed), était un immeuble d'un étage, peint d'une chaume blanche, toujours grouillant de monde. Je me souviens que mon père avait fermé ce jour là sa boutique sise sur la Rue des Mouches et étant membre du comité de la section LPAI de Q1/2 sise à avenue également, n’était même pas venu prendre son déjeuner à midi . 


Par ailleurs, Hassan Gouled et Ahmed Dini, ces deux figures emblématiques, étaient les chefs  d'orchestre de cette agitation constante au siège central de la LPAI, devenu le point névralgique de la mobilisation des Djiboutiens. Au fil des heures, une atmosphère enthousiasmante imprégnait les lieux. Je me souviens que mon père avait fermé ce jour là sa boutique sise sur la Rue des Mouches et étant membre du comité de la section LPAI de Q1/2 sise à avenue également, n’était même pas venu prendre son déjeuner à midi . 


Après l'appel à la prière du Maghrib, des cohortes de personnes quittaient l'endroit en formant des groupes compacts, et petit à petit, les environs du siège se vidaient. La journée de mobilisation touchait à sa fin, mais l'excitation et l'espoir étaient encore palpables. Tout le monde s’est dirigé vers la place “ Houriya ” qui accueillait les activités de la nuit la plus longue. 


Enfin, cette nuit restera à jamais gravée dans notre mémoire collective, témoignant de notre histoire et de notre identité en tant que nation indépendante.

Aujourd'hui, en repensant à ces jours passés, je ressens à nouveau cette vague d'émotions et de fierté qui a accompagné la naissance de notre nation. Ces souvenirs nous rappellent l'importance de notre engagement envers la liberté et la souveraineté.

Que ces souvenirs perdurent et inspirent les générations post -indépendance à préserver et à célébrer notre indépendance, en se souvenant des efforts et des sacrifices de ceux qui ont lutté pour notre liberté.

Bref, de cette nuit historique, il est essentiel de se rappeler le courage et la détermination dont ont fait preuve les Djiboutiens pour obtenir leur indépendance.





L’édile de la capitale convié par le CEMGA à une cérémonie de grande standing au CCO

 


Le camp Cheikh Osman a abrité hier soir une cérémonie de haut standing sous la houlette du  le Chef d’état-major général des armées, le général Zakaria Cheikh Ibrahim. 

Après avoir parcouru les régions de l’intérieur, c’est dans la capitale que le mythique groupe Harbi a posé ses instruments pour la dernière étape de sa caravane musicale dédiée au 48e anniversaire de l’indépendance nationale. Une soirée vibrante et solennelle, marquée par la participation distinguée du Maire de la Ville de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, et placée sous le haut patronage de l’état-major général des armées.



Organisée dans l’enceinte du camp militaire Cheikh Osman, cette cérémonie culturelle et militaire a réuni les principaux corps constituant les Forces Armées Djiboutiennes : la Garde Républicaine, la Garde-Côte, la Police Nationale, la Gendarmerie et la Protection Civile. L’invitation du Maire, par le Chef d’état-major général des armées, le général Zakaria Cheikh Ibrahim, a été saluée par un accueil officiel à la hauteur de l’événement, renforçant les liens entre les institutions civiles et militaires à l’aube de la fête nationale.


La soirée s’est ouverte dans un climat de recueillement, avec la lecture d’un verset coranique en guise de préambule spirituel. Puis, le groupe Harbi a pris la scène avec son répertoire emblématique, mêlant chants patriotiques, sketches historiques et hommages vibrants aux martyrs de la nation. Une performance qui a su mêler mémoire et modernité, et rappeler l’ancrage populaire du combat pour la liberté.

Le moment le plus solennel est survenu avec la levée des couleurs et l’interprétation de la Fatiha en mémoire des martyrs tombés pour l’indépendance. Un instant d’unité nationale où l’hymne et la prière se sont unis pour magnifier la souveraineté retrouvée de la République de Djibouti.


Dans une brève allocution, le Maire Said Daoud Mohamed a exprimé sa reconnaissance à l’endroit du général Zakaria Cheikh Ibrahim pour l’invitation et l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Il a salué “la loyauté et la bravoure dont le Chef d’état-major général des armées fait preuve au service de la modernisation et du développement de nos Forces Armées Djiboutiennes.”

À l’issue de la cérémonie, l’édile a également adressé ses vœux de succès aux FAD, appelées à défiler, comme le veut la tradition, le 27 juin lors de la grande parade militaire sur le Boulevard du 27 Juin, événement phare des festivités nationales.

“Vive nos FAD, et joyeuse fête nationale à tout le peuple djiboutien !” a-t-il conclu, dans un message empreint de fierté et d’unité.



Enfin , ce rendez-vous au camp Cheikh Osman a permis de sceller l’unité entre les forces de défense et les représentants civils, à travers une célébration artistique à la fois ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir. À quelques heures de la date anniversaire, l’émotion collective est palpable et le ton est donné : le 48e anniversaire de l’indépendance sera célébré avec honneur, mémoire et fierté nationale.








Djibouti et le Tchad renforcent leurs relations diplomatiques

 L'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Djibouti auprès de la République Fédérale Démocratique d'Éthiopie, Représentant Permanent auprès de l'Union Africaine (UA) et de la Commission Économique pour l'Afrique (CEA), Son Excellence M. Abdi Mahamoud Eybe, a présenté ce mercredi ses lettres de créance au Président de la République du Tchad et Chef de l'État, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. Cette cérémonie marque une étape historique, M. Eybe devenant ainsi le premier Ambassadeur de Djibouti accrédité au Tchad, avec résidence à Addis-Abeba.  



Lors de cette audience solennelle, l'Ambassadeur Abdi Mahamoud Eybe a transmis au Président tchadien les salutations chaleureuses de son homologue djiboutien, Son Excellence M. Ismail Omar Guelleh, ainsi que ses vœux les plus sincères pour la paix et la prospérité du peuple tchadien. Il a également exprimé la gratitude du gouvernement djiboutien pour le soutien précieux apporté par le Tchad à l'élection de l'ancien ministre des Affaires étrangères de Djibouti, M. Mahmoud Ali Youssouf, à la présidence de la Commission de l'Union Africaine le 15 février dernier.  

Cette élection, saluée comme un succès diplomatique pour Djibouti et pour l'Afrique, illustre la solidarité entre les deux nations et leur engagement commun en faveur de l'intégration continentale.  


Le Président Mahamat Idriss Déby Itno a chaleureusement accueilli le nouvel Ambassadeur, le félicitant pour sa nomination et lui souhaitant plein succès dans sa mission. Le chef de l'État tchadien a profité de cette occasion pour demander à M. Eybe de transmettre à son tour ses salutations et son amitié au Président Ismail Omar Guelleh, réaffirmant ainsi les liens fraternels qui unissent les deux pays.  


Cette nomination s'inscrit dans une dynamique de renforcement des relations diplomatiques et économiques entre Djibouti et le Tchad, deux acteurs clés de la stabilité et du développement dans leurs régions respectives. La coopération entre les deux nations, notamment dans les domaines du commerce, des infrastructures et de la sécurité, devrait s'intensifier dans les mois à venir, conformément aux objectifs de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine.  


En outre, les échanges entre les deux dirigeants ont également porté sur les défis continentaux, notamment la paix, la sécurité et l'intégration économique. Djibouti et le Tchad partagent une vision commune pour une Afrique unie et prospère, renforcée par leur engagement au sein de l'UA et d'autres instances régionales.  

Enfin, cette  nouvelle étape dans les relations bilatérales témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur partenariat stratégique, au service de leurs peuples et du continent tout entier. 



 

mercredi 25 juin 2025

Le Président Guelleh accueille six nouveaux ambassadeurs accrédités à #Djibouti

 


Dans le cérémonial républicain sobre et solennel qui entoure les grands rendez-vous de la diplomatie, le Palais présidentiel a prêté son décor ce mercredi matin à la remise des Lettres de créance de six nouveaux ambassadeurs accrédités auprès de la République de Djibouti.


Le Chef de l’État, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, a ainsi reçu tour à tour les émissaires de l’Afrique du Sud, de la République Démocratique du Congo, de l’Irak, de l’Iran, de l’Australie et du Bangladesh, tous mandatés par leurs gouvernements respectifs pour représenter leurs nations sur le sol djiboutien. Il s’agit de :

S.E. Mme Monceba Losi, Ambassadrice de la République d’Afrique du Sud,

S.E. M. Jean Ngandu Ilunga, Ambassadeur de la République Démocratique du Congo,

S.E. M. Kahtan Taha Khalaf, Ambassadeur de la République d’Irak,

S.E. M. Ali Akbar Rezaei, Ambassadeur de la République Islamique d’Iran,

S.E. M. Peter Hunter, Ambassadeur du Commonwealth d’Australie,

S.E. M. Delwar Hossain, Ambassadeur de la République Populaire du Bangladesh.



Portés par des discours empreints de courtoisie diplomatique et d’aspirations partagées, les six diplomates ( tous non-résidents) ont exprimé une volonté commune : faire de leurs mandats à Djibouti une opportunité de renforcement stratégique des relations bilatérales. Leurs interventions ont reflété un respect manifeste envers notre pays, perçu de plus en plus comme un acteur crédible, stable et incontournable sur la scène régionale et internationale.


Prenant la parole à l’issue de la cérémonie protocolaire, l’ambassadrice sud-africaine, Mme Monceba Losi, a salué la constance des relations entre Pretoria et Djibouti, tissées depuis 1996. « Nous souhaitons explorer davantage la coopération économique, le commerce et le tourisme, tout en consolidant notre partenariat dans le domaine stratégique des télécommunications sous-marines », a-t-elle déclaré, insistant sur l’intérêt particulier de son pays pour les infrastructures de connectivité numérique entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe.


Même tonalité de convergence chez son homologue congolais, M. Jean Ngandu Ilunga, qui a souligné le souhait de la République Démocratique du Congo de bâtir une coopération multisectorielle avec Djibouti, tout en valorisant l’expérience reconnue du pays dans les domaines maritime et portuaire. « Nos deux nations gagneraient à mutualiser leurs forces au service d’un développement partagé », a-t-il affirmé, en écho à la politique de coopération Sud-Sud prônée par les deux Chefs d’État.


De son côté, M. Kahtan Taha Khalaf, ambassadeur de la République d’Irak, a mis en avant les « liens fraternels » entre Bagdad et Djibouti, en exprimant sa volonté de les renforcer dans des domaines aussi variés que la formation, la culture ou les échanges économiques.

Plus offensif dans les perspectives sectorielles, le diplomate iranien, M. Ali Akbar Rezaei, a évoqué des axes de collaboration précis : investissements conjoints dans le transit maritime, développement du tourisme médical, échanges techniques et soutien au secteur logistique.


Quant à l’ambassadeur australien, M. Peter Hunter, il a fait état de la disponibilité de son pays à collaborer dans les secteurs sensibles de la sécurité maritime, de la production d’énergie renouvelable et de la lutte contre le changement climatique. « Djibouti est une plateforme stratégique. Nous souhaitons établir des partenariats durables et équilibrés », a-t-il insisté.

Enfin, le représentant du Bangladesh, M. Delwar Hossain, a mis l’accent sur les valeurs communes entre les deux pays, affirmant que Dacca souhaite intensifier sa coopération avec Djibouti, notamment dans l’éducation, le commerce et les investissements.


En clôture de cette matinée diplomatique, le Président Ismaïl Omar Guelleh a salué, dans une brève allocution, la présence des nouveaux ambassadeurs. Il leur a souhaité la bienvenue et les a assurés de son soutien personnel, ainsi que de celui du Gouvernement et du peuple djiboutien, pour mener à bien leurs missions.

Par ce geste de haute portée symbolique et politique, le Chef de l’État a une fois de plus réaffirmé la position de Djibouti comme un carrefour d’ouverture et de dialogue, ancré dans une diplomatie active, respectueuse des souverainetés et résolument tournée vers les partenariats utiles.


Au-delà du rituel diplomatique, cette série d’accréditations traduit une dynamique d’internationalisation croissante de Djibouti, désormais perçu comme un interlocuteur incontournable pour des pays aux profils variés. Les ambitions portées par ces nouveaux ambassadeurs témoignent d’un monde où la coopération ne se limite plus aux sphères classiques, mais embrasse les enjeux d’infrastructure, de connectivité, d’éducation, d’énergie et de sécurité.


L’avenir dira quelles promesses tiendront ces lettres signées entre les États, mais une chose est certaine : Djibouti, par sa stabilité et son positionnement géostratégique, continue de séduire les chancelleries du monde.







A.

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...