lundi 30 septembre 2024

Séance ordinaire du Conseil de la Mairie de Djibouti : Priorités municipales pour le développement de la capitale

 


Ce matin, la Mairie de Djibouti a tenu sa séance ordinaire du Conseil, marquée par des échanges constructifs sur la gestion municipale et le développement de la ville. La réunion a débuté par une série de formalités, dont la lecture du Saint Coran, l'hymne national, et les salutations du Maire, Son Excellence M. SAID DAOUD MOHAMED, qui a remercié les participants pour leur engagement.


M. Said Daoud , Maire de Djibouti-ville 

Dans son discours d’ouverture, le Maire a mis en avant l’importance des équipements et des formations pour les agents municipaux dans le cadre de la modernisation du système municipal. Il a également annoncé des projets d’embellissement, notamment la plantation d’arbres dans plusieurs quartiers. En conclusion, il a abordé la bonne santé du Président de la République, El Hadj ISMAIL OMAR GUELLEH, et dénoncé les rumeurs malveillantes circulant sur les réseaux sociaux.



L'un des points saillants de la réunion fut l’intervention de la Maire adjointe, qui a rappelé l’importance de ces rencontres pour la gestion municipale. Elle a présenté plusieurs projets visant à améliorer la propreté urbaine et la régulation des déversements d’eau, tout en insistant sur l'application stricte des lois.



Les discussions ont également porté sur des questions d’organigramme, avec la réorganisation des services municipaux pour une plus grande efficacité. Le Conseil a voté sur plusieurs textes importants, parmi lesquels l’arrêté relatif à la tarification des occupations du domaine public et un texte modifiant les règles sur les dépôts sauvages et le déversement des eaux usées.



Voici les principaux textes votés et approuvés à l’unanimité :


1. Arrêté sur la tarification des occupations du domaine public

   Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Révision de la gestion et de la tarification des espaces publics et des marchés.


2. Révision de l’organigramme de la Mairie

Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Amélioration de l'efficacité des services municipaux par la création de nouvelles missions administratives.


3. Projets prioritaires de la Mairie

   Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Approbation de projets tels que la création d’une brigade de salubrité, la réhabilitation de la bibliothèque municipale, et l'aménagement de la plage de Siesta.


4. Arrêté N° 055 sur la règlementation des dépôts sauvages

   Statut : Adopté à l’unanimité  

   Description : Renforcement des normes de propreté et lutte contre les dépôts sauvages à Djibouti-Ville.



Sous la direction de M. SAID DAOUD MOHAMED, la Mairie de Djibouti poursuit sa mission de développement durable et de gestion municipale transparente. Comme l’a souligné le Maire : « Ensemble, nous pouvons bâtir une ville plus propre, plus ordonnée et plus sûre pour le bien-être de notre communauté. »

 

Pour rappel, les  missions de la Mairie de Djibouti s’articulent autour de la gestion efficace et durable de la ville, en veillant à améliorer la qualité de vie des citoyens. Parmi ses principales responsabilités figurent l’aménagement urbain, la régulation des espaces publics, la gestion des services municipaux, et la préservation de l’environnement. La Mairie est également chargée de garantir la propreté de la ville à travers la mise en place de politiques de salubrité, telles que la gestion des déchets et la lutte contre les dépôts sauvages. Elle joue un rôle clé dans la planification et la réalisation de projets d’infrastructures, notamment en matière de transport, d’espaces verts, et de loisirs. De plus, elle s’engage à promouvoir le développement économique local en facilitant les échanges avec les acteurs privés et en soutenant des initiatives qui visent à attirer les investissements. En tant qu’institution de proximité, la Mairie de Djibouti a pour mission de servir les intérêts de la population en favorisant un cadre de vie inclusif, moderne et respectueux des besoins des citoyens. Et l’actuel Maire de la capitale M. Said a exhorté les membres du conseil de Djibouti qu’il est indéniable d’atteindre les objectifs fixés dans les délais impartis de ce mandat coûte que coûte. 


En perspective , les retombées potentielles des décisions prises lors de cette séance ordinaire du Conseil de la Mairie de Djibouti sont prometteuses pour l’avenir de la ville. L’adoption de l’arrêté sur la tarification des occupations du domaine public, ainsi que la réorganisation de l’organigramme municipal, devraient permettre une gestion plus efficiente des ressources et une meilleure régulation des espaces publics. Les projets prioritaires, tels que la création d’une brigade de salubrité et l’aménagement de la plage de Siesta, auront un impact direct sur la qualité de vie des habitants, en renforçant la propreté urbaine et en offrant de nouveaux espaces de loisirs. Par ailleurs, les mesures prises pour lutter contre les dépôts sauvages et les déversements d’eaux usées contribueront à assainir l’environnement et à améliorer l’image de la ville, attirant potentiellement des investissements et favorisant un développement durable. Ces initiatives témoignent d’une volonté de modernisation et d’amélioration continue de la capitale, avec des bénéfices tangibles pour l’ensemble des citoyens.


Enfin , la  séance s’est conclue sur une note positive, avec un consensus général autour des projets prioritaires et des initiatives d'embellissement de la ville. Le Maire a clôturé la réunion en saluant les efforts de tous et en réaffirmant l’engagement de la Mairie à offrir un cadre de vie agréable aux citoyens.

dimanche 29 septembre 2024

Le sommet Afrique-France 2026 , un tournant vers un multilatéralisme inclusif à Nairobi


Le prochain sommet Afrique-France se tiendra à Nairobi au cours du premier trimestre 2026, marquant une première depuis 1973, car l'événement ne se déroulera ni en France ni dans un pays d'Afrique francophone. Cette annonce a été faite le mercredi 25 septembre par le président français Emmanuel Macron et son homologue kényan William Ruto, lors de leur rencontre à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.



Cet événement revêt une importance particulière, car il reflète l’élargissement des relations de la France avec l’ensemble des 54 pays du continent africain, et non plus seulement avec ses partenaires francophones traditionnels. Certains y voient également une illustration du recul de l’influence française dans ses anciennes colonies, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où des régimes militaires hostiles à Paris ont pris le pouvoir à la suite de coups d’État depuis 2020.


Ce sommet marque un retour à un format classique, avec la participation de chefs d’État et de gouvernement, le dernier sommet de ce type ayant eu lieu à Bamako en 2017 sous la présidence de François Hollande. En 2021, Emmanuel Macron avait opté pour un format inédit à Montpellier, réunissant des représentants des sociétés civiles africaines plutôt que des dirigeants, dans un effort de « renouveler » les relations France-Afrique, ce qui avait suscité des mécontentements chez certains leaders africains.


Selon l’Élysée, le sommet de 2026, organisé pendant la présidence française du G7, visera à promouvoir un « multilatéralisme inclusif » et abordera des solutions aux défis climatiques, environnementaux, et à la réforme de l’architecture financière internationale. Macron et Ruto, déjà réunis à plusieurs reprises, sont notamment partisans d'une taxe climatique internationale sur les émissions de carbone.


En plus des chefs d’État, le sommet rassemblera également des représentants de la société civile et du secteur privé africains. Tous les dirigeants du continent, y compris ceux de l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger), seront invités pour garantir une participation la plus large possible. 

Le Président Guelleh de retour à Djibouti après un déplacement privé en France


Le Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, est rentré ce dimanche 29 septembre 2024 en début de soirée après un séjour privé de quelques jours en France.



Ce retour marque la fin de son agenda personnel, un signe fort de sa volonté de se concentrer pleinement sur les affaires de l'État. Le Président Guelleh entend désormais mobiliser toute son énergie pour faire face aux défis majeurs auxquels la nation est confrontée.


Avec ce retour, le Chef de l'État réaffirme son engagement à guider le pays à travers les enjeux cruciaux de développement, de sécurité, et de stabilité, en veillant à répondre aux aspirations du peuple djiboutien. 

IOG , un leadership stratégique et visionnaire

 La Corne de l'Afrique est un théâtre de tensions géopolitiques, où les grandes puissances rivalisent d'influence. Cependant, les nations en développement, comme Djibouti, savent tirer leur épingle du jeu en fonction de leurs propres intérêts stratégiques. Djibouti occupe une place de choix, attirant des investissements massifs et des partenariats militaires. Ce positionnement favorable n’est pas dû au hasard, mais au leadership avisé du président Ismaïl Omar Guelleh (IOG). Depuis son arrivée au pouvoir en 1999, il a jeté les bases de l’émergence du pays en concentrant ses efforts sur le développement des infrastructures, un socle fondamental pour assurer une croissance économique durable.



IOG n'est pas un novice sur la scène politique. Son parcours est celui d’un politicien chevronné, écouté et respecté aussi bien au niveau régional qu’international. Sa capacité à naviguer dans les eaux troubles de la géopolitique lui a permis de mener à bien des négociations complexes, notamment les accords d’Ab’a et la conférence de réconciliation d’Arta. Sous sa direction, Djibouti s’est forgé une réputation de stabilité et de partenaire de confiance dans une région souvent marquée par des troubles.


En effet, le charisme d'IOG ne se limite pas à ses talents diplomatiques. Sur le plan intérieur, il jouit d'une popularité inégalée. De la capitale aux régions les plus reculées, le président est perçu comme un homme proche de ses concitoyens, attentif à leurs préoccupations. Sa proximité avec le peuple se traduit par des dialogues ouverts et inclusifs, comme en témoignent ses tournées dans les différentes régions du pays. IOG sait écouter et répondre aux doléances de toutes les couches sociales, qu'il s'agisse des jeunes, des femmes ou des sages des villages.


Pour IOG, le capital humain est la richesse la plus précieuse de Djibouti. Conscient que la jeunesse constitue la majorité de la population, il œuvre à leur donner les moyens de relever les défis de demain, notamment dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). La transformation de Djibouti en un hub multidimensionnel, tant sur le plan portuaire que technologique, est au cœur de sa vision. À travers des initiatives de formation et de soutien à l’entrepreneuriat, le gouvernement vise à créer une génération de jeunes entrepreneurs, innovateurs et créateurs de start-ups, capables de dynamiser l’économie nationale.


Au-delà des réalisations tangibles, la force d’IOG réside dans sa capacité à maintenir une cohésion nationale en période de crises. Durant la pandémie de COVID-19, il a su gérer la situation avec une approche mesurée, évitant le recours à des mesures extrêmes comme le couvre-feu, tout en appelant ses concitoyens à la responsabilité. Sous sa direction, Djibouti a su éviter les débordements observés dans d'autres pays, et l'unité nationale a joué un rôle clé dans la gestion efficace de la crise.


En somme, Ismaïl Omar Guelleh reste une figure centrale dans l'histoire contemporaine de Djibouti. Son leadership visionnaire et son engagement envers le développement du pays en font un dirigeant profondément respecté, aussi bien par son peuple que par la communauté internationale. Ses efforts constants pour assurer la stabilité, promouvoir l'innovation et renforcer la cohésion sociale montrent qu'il pense non seulement à la prochaine élection, mais surtout aux générations futures.


À travers son parcours et ses réalisations, IOG s’impose comme un homme d'État dévoué à son pays et à ses compatriotes. Sous sa direction, Djibouti continue de prospérer malgré les défis géopolitiques et économiques, grâce à une vision claire, un leadership fort et une connexion profonde avec le peuple djiboutien.

samedi 28 septembre 2024

Un nouveau souffle pour la commission des permis de construire à Djibouti-ville

 Le maire  de la ville de Djibouti, M. Said Daoud Mohamed, a présidé , le 26 septembre dernier, la première réunion de la Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) dans le cadre de sa première mandature. Cette réunion, tenue dans les locaux de l’hôtel de ville, marque un tournant décisif dans la gestion des permis de construire, un sujet de préoccupation majeur pour de nombreux citoyens djiboutiens. En effet, face aux plaintes récurrentes concernant la lenteur du traitement des dossiers au niveau de la Direction de l'Habitat, le maire a entrepris de réformer en profondeur ce processus, dans un objectif d'efficacité et de transparence.


M.Said Daoud , Maire de Djibouti-ville 

Le dossier des permis de construire est depuis longtemps une épine dans le pied de l’administration municipale. De nombreux administrés ont exprimé leur mécontentement quant aux délais parfois exorbitants pour obtenir leurs autorisations, exacerbés par la complexité bureaucratique et la rétention de documents. Cette frustration a attiré l'attention du maire, qui a promis de s'attaquer à ce problème dès son entrée en fonction. La réunion du 26 septembre s’inscrit donc dans une volonté d’action concrète visant à moderniser et fluidifier la gestion des demandes de permis.


Au cœur de cette réforme se trouve l'arrêté n°0647 signé en 2007 par le Président de la République, qui institue les règles de fonctionnement de la Commission des Permis de Construire Ordinaire. Bien que ce texte soit en vigueur depuis plus de quinze ans, son application a souffert de nombreux dysfonctionnements. En réactivant cet arrêté, le maire entend donner une nouvelle impulsion à cette commission en redynamisant son rôle et en garantissant une prise de décision plus rapide.


Ainsi , cette  réunion a rassemblé la majorité des membres de la commission, à l’exception notable de la Direction de l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme et de l'Habitat (DATUH) et de Djibouti Telecom, deux acteurs essentiels dans le développement urbain du pays. Leur absence pourrait soulever des interrogations sur leur niveau d’engagement dans cette réforme cruciale. Néanmoins, les discussions autour de sujets adjacents tels que la gestion des incendies, les bâtiments en péril ou encore les lotissements de Nagad, ont permis de poser les bases d'une collaboration plus harmonieuse et efficace entre les membres présents.


En outre, la décision collective de réactiver l’arrêté présidentiel témoigne d'une volonté claire de réformer le secteur des permis de construire à Djibouti. L'annonce de la tenue d'une première réunion technique le 2 octobre prochain laisse entrevoir des avancées rapides et des solutions concrètes. Cette approche proactive s’inscrit dans une logique de service public plus accessible, plus réactif et plus proche des besoins des citoyens.


Le maire, M. Said Daoud Mohamed, a rappelé avec force la nécessité de « servir avec efficacité et célérité les administrés sans réticence ni retard aucun ». Cette déclaration reflète non seulement un engagement personnel fort, mais aussi une réponse aux attentes grandissantes d’une population en quête de transparence et d'efficacité dans la gestion des affaires publiques.


En effet, la réactivation de la Commission des Permis de Construire Ordinaire est un pas important vers la modernisation des infrastructures urbaines de Djibouti. Une gestion plus rapide et plus transparente des permis permettra non seulement de désengorger l'administration, mais aussi de stimuler l’investissement dans le secteur immobilier, crucial pour le développement économique de la capitale.


Cependant, des défis subsistent, notamment la nécessité d’impliquer tous les acteurs concernés, comme la DATUH, dans ce processus de réforme. La réussite de cette initiative dépendra en grande partie de la capacité de la municipalité à fédérer ces différents partenaires autour d’un objectif commun : rendre le développement urbain plus fluide, plus inclusif et plus durable.


Par ailleurs, les retombées potentielles de cette action pourraient être significatives pour le développement urbain de Djibouti. En améliorant la procédure de traitement des permis de construire, la municipalité pourrait non seulement désengorger l’administration, mais aussi stimuler l’investissement dans le secteur immobilier. Cela encouragerait la construction de nouveaux logements, infrastructures et projets commerciaux, contribuant ainsi à la croissance économique et à la modernisation de la ville. De plus, la réduction des délais et l’augmentation de la transparence dans les procédures renforceront la confiance des citoyens et des investisseurs dans l'administration publique, tout en offrant une réponse efficace aux frustrations des administrés. Ces réformes pourraient également avoir un impact positif sur la planification urbaine à long terme, en favorisant une gestion plus harmonieuse des espaces et des ressources urbaines.


Enfin, la  réunion du 26 septembre marque une étape décisive dans la gestion des permis de construire à Djibouti. En réactivant l’arrêté présidentiel de 2007, le maire de la ville envoie un signal fort aux administrés : celui d'une administration plus réactive et plus au service de la population. Si les intentions sont louables, la mise en œuvre de ces réformes devra être suivie avec attention, afin de garantir une transformation durable et pérenne du système des permis de construire. La première réunion technique du 2 octobre sera un test clé pour évaluer la capacité de la municipalité à traduire ces intentions en actions concrètes.

vendredi 27 septembre 2024

🔔La rhétorique politique , parlons-en !

  Dans la petite chronique du jour, nous allons nous pencher sur la rhétorique politique, devenue le discours dominant de notre époque. L’idée de ce billet m’est venue en écoutant plusieurs discours lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Le génocide en cours à Gaza et le traitement inégal entre la Palestine et l’Ukraine en sont des exemples concrets, bien que certains puissent les juger illégitimes 😭.



Rassurez-vous, notre sous-région n’est pas en reste. Nous avons aussi nos spécialistes de la rhétorique politique, et parfois, c’est même pire 😂.

En effet, la politique, malheureusement, génère aussi ses propres déchets : des paroles vides de sens et des promesses éphémères qui s'évaporent comme des feuilles mortes emportées par le vent. C’est ce qu’on appelle la réthorique politique dans sa pire version 😎. 


Imaginez un politicien déversant un flot d'objets disparates, symbolisant cette accumulation de discours creux. Les mots, privés de leur essence, s'amoncellent sans jamais laisser de trace tangible. Ces discours, souvent empreints de grandiloquence, finissent par perdre toute crédibilité, laissant les citoyens désabusés et sceptiques face à des engagements qui ne se concrétisent jamais. Ainsi, la rhétorique politique devient une sorte de pollution verbale, où les phrases, bien que soigneusement construites, ne servent qu'à masquer l'absence de véritables actions.


Pendant ce temps, au pied du podium, la tâche ardue de nettoyage revient aux citoyens. Cette femme, balayant les restes du discours, symbolise la société qui, silencieusement, doit réparer et ramasser les fragments laissés par la rhétorique politique. Elle incarne une métaphore puissante du cycle incessant où l’action concrète est souvent reléguée aux marges de la société, tandis que les leaders s’enlisent dans des déclarations sans portée. 


Par ailleurs, je me demande à quoi sert l’ONU, vu ce qui se passe à Gaza, au Soudan, au Liban, en RDC, et j’en passe. Les conflits et crises humanitaires persistent, laissant beaucoup de gens se demander si l'ONU est vraiment efficace dans sa mission de maintenir la paix et la sécurité internationales.

jeudi 26 septembre 2024

La campagne diplomatique en marche !



  La campagne diplomatique de la République  de Djibouti pour la candidature du Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale M. Mahmoud Ali Youssouf pour le poste de président de la commission de l’union africaine se poursuit sans discontinuer 



Dans cette dynamique, la  Ministre des Affaires Sociales et des Solidarités  S.E Madame Ouloufa Ismail Abdo, Envoyé Spécial du Président de la République S.E Monsieur Ismail Omar Guelleh s’est rendu à l’île Maurice pour une visite de quarante huit heures 

Au cours de son séjour à Port Louis Mme la Ministre a été reçue le Mercredi 25 septembre 2024 par le Premier Ministre et chef du gouvernement de la République de Maurice, S.E.M. Pravind Jugnauth

 Lors de sa rencontre avec S.E.M. Pravind Jugnauth, S.E.M. Ouloufa Ismail Abdo a transmis un message du Président de la République, Son Excellence Monsieur Ismail Omar Guelleh adressé à son homologue mauricien.

 


Au cours de cet échange S.EM. Pravind Jugnauth et S.E.M. Ouloufa Ismail Abdo ont échangé longuement sur une variété de sujets d’intérêt communs ainsi que les voies et moyens de renforcer davantage les relations bilatérales et le potentiel réel pour développer davantage la coopération entre les deux pays 

 

Port Louis, Maurice, le 26 Septembre 2024

Halbeeg qaran iyo hoggan hufan , wa astaanta madaxweyne Geelle

 Hogaamiyaha wanaagsan waxaa lagu yaqaanaa inuu leeyahay aragti fog, faham dheeri ah, awood uu ku xalliyo dhibaatooyinka, iyo bisayl siyaasadeed. Madaxweyne Ismaaciil Cumar Geelle, hoggaamintiisu waxay si qoto dheer u saameysay halbeegga qaran ee Jamhuuriyadda Jabuuti, isagoo horseeday horumar weyn oo ku baahsan dalka oo dhan iyo meelo ka baxsanba.



Hogaaminta Madaxweyne Geelle waxay saameyn muuqata ku yeelatay qaabka iyo xushmadda ay Jabuuti ku leedahay gobolka Geeska Afrika iyo ururrada caalamiga ah. Sababtaas awgeed, waxaa dalka Jabuuti si weyn loogu tixgaliyaa aduunka dacalladiisa. "Hogaamintu waa awooda lagu hirgeliyo himilo dhab ah," ayuu yidhi madaxweyne Geelle, iyadoo higsi cad iyo siyaasado hufan ay astaan u noqdeen maamulka uu ku hoggaaminayo dalka.


Madaxweyne Geelle wuxuu marar badan muujiyay bisayl siyaasadeed iyo haldoor hoggaamineed, isaga oo hirgelinaya qorshayaal horumarineed oo la jaan qaadaya hadafyada Qaramada Midoobay, gaar ahaan kuwa la xiriira tayada waxbarashada, kobcinta dhaqaalaha, horumarinta xirfadaha casriga ah, iyo dagaalka ka dhanka ah saboolnimada. 


Marka dib loo eego 20-kii sano ee la soo dhaafay, horumarka iyo dadaalka madaxweynaha waa mid laga dareemi karo dalka oo dhan, magaalo iyo miyi ba. Jabuuti waxay qaaday tallaabooyin waaweyn oo ay ku gaadheyso himiladeeda sanadka 2035, haddii dadaalladaas si joogto ah loo sii wado.


Maamulka dowladeed ee Madaxweyne Geelle waxaa lagu saleeyaa dhowr dhinac oo muhiim ah, sida horumarinta dhaqaalaha iyo tayeynta bulshada. Maamulkiisa hufan ayaa abaal-marin weyn kaga helay shacbiga Jabuuti, isagoo noqday siyaasi aad ugu xeel dheer arrimaha bulshada, hogaaminta wanaagsan, iyo ilaalinta danta guud ee qaranka.


Waxaa xusid mudan doorka weyn ee Madaxweyne Geelle uu ku lahaa dib u dhiska dowladdii dhexe ee Soomaaliya, iyo kaalinta siyaasadeed ee uu ka qaatay xoojinta nabadda gobolka Geeska Afrika, gaar ahaan Soomaaliya. Madaxweyne Geelle waa siyaasi rug-caddaaya ah oo si weyn uga qayb qaatay dadaallada nabadeynta, isaga oo si joogto ah u taagnaa taageerida nabadda iyo horumarinta xiriirka dowladaha deriska ah iyo guud ahaan gobolka.


Waxaa kale oo aan la dafiri karin doorkiisa ku aaddan kobcinta xiriirka caalamiga ah iyo diblomaasiyadda, taas oo horseeday in Jabuuti noqoto wadan muhiim ah oo kaalin muuqata ka qaata arrimaha siyaasadda iyo nabadda Qaaradda Afrika. Madaxweyne Geelle ayaa mar kale ku caddeeyay inuu yahay hoggaamiye bisil, oo u taagan nabadda iyo horumarka, taas oo astaan u noqotay hogaankiisa.


Madaxweyne Geelle, wax kastaba ha noqotee, wuxuu leeyahay xirfad iyo bisayl siyaasadeed oo ka dhigaya hoggaamiye ku suntan halbeegga qaran ee horumarka iyo xasilloonida dalka Jabuuti iyo gobolkaba. 

Le lancement de ouvelle version de l'application D-Money, une avancée stratégique pour le numérique

 


Aujourd'hui marque une étape clé dans le développement des services numériques à Djibouti avec le lancement officiel de la nouvelle version de l'application D-Money par Djibouti Télécom. Ce lancement, orchestré lors d'une cérémonie au Bawadi Mall, souligne l'ambition du pays de s'aligner sur les tendances mondiales en matière de transactions financières numériques. En effet, le déploiement de cette application, optimisée pour répondre aux besoins des utilisateurs modernes, représente bien plus qu'une simple mise à jour technologique. Il s'agit d'une stratégie réfléchie visant à transformer l'écosystème digital de Djibouti, tout en élargissant l'accès aux services financiers pour l'ensemble de la population.



Sous la présidence du Ministre de la Communication, chargé des Postes et des Télécommunications, M. Radwan Abdillahi Bahdon, et en présence du ministre du travail M. Omar Said , de M. Kassim Mahamoud Wais, Directeur par intérim de Djibouti Télécom, et Mme Hibo Mahamoud Abdillahi, Directrice de D-Money, cette cérémonie a attiré une large audience, témoignant de l'importance croissante du numérique dans le quotidien des Djiboutiens. 



L'initiative de Djibouti Télécom s'inscrit dans une vision plus large de transformation numérique à Djibouti, un axe prioritaire pour le développement socio-économique du pays. Alors que les nations avancées intègrent les technologies financières dans leurs infrastructures économiques, Djibouti vise à réduire la fracture numérique en offrant à ses citoyens un accès simplifié aux services financiers via D-Money. 



Cette démarche répond également à une exigence de sécurité croissante dans le domaine des transactions numériques. Avec des fonctionnalités avancées garantissant une protection maximale, D-Money offre une solution qui combine technologie de pointe et convivialité. En cela, Djibouti Télécom se positionne en leader du secteur numérique dans la région, jouant un rôle pionnier en matière de transformation technologique.


En effet , l’une des grandes forces de D-Money réside dans son accessibilité. En prenant en compte les retours des utilisateurs et en optimisant l'expérience pour les smartphones, Djibouti Télécom et sa filiale D-Money aspirent à démocratiser l'accès aux services financiers. L'enjeu ici est d'assurer une inclusion financière plus large, permettant aux Djiboutiens, y compris ceux qui n'ont pas de compte bancaire, de participer activement à l'économie numérique. Cette inclusion est un levier crucial pour réduire les inégalités économiques, en facilitant l'accès aux services financiers même pour les segments les plus vulnérables de la population.



Le lancement de D-Money revêt également une importance stratégique pour l'économie locale. En favorisant des transactions numériques plus fluides et plus sécurisées, cette application pourrait stimuler le commerce en ligne, encourager l'entrepreneuriat et soutenir les petites et moyennes entreprises (PME), souvent limitées par des infrastructures financières insuffisantes. De plus, l'adoption massive de cette technologie pourrait permettre à Djibouti d'attirer des investisseurs internationaux, intéressés par un environnement numérique stable et sécurisé.


En outre , les retombées potentielles du lancement de la nouvelle application D-Money pourraient être considérables, tant sur le plan économique que social. En facilitant l'accès aux services financiers numériques, l'application pourrait accroître l'inclusion financière en permettant à une plus grande partie de la population, notamment les non-bancarisés, d'effectuer des transactions en toute sécurité. Cela pourrait, à terme, stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises, dynamiser le commerce en ligne et renforcer l'économie locale. Par ailleurs, l'essor des paiements numériques pourrait attirer davantage d'investissements étrangers, rassurés par l'infrastructure numérique moderne de Djibouti. Sur le plan social, D-Money pourrait réduire les inégalités d'accès aux services financiers et contribuer à l'émancipation économique des populations rurales et des femmes, en leur offrant un outil simple et accessible pour gérer leurs finances. En outre, l'intégration croissante de la population dans l'économie numérique pourrait également favoriser une plus grande connectivité et une participation accrue à l'économie formelle.


Enfin , le lancement de la nouvelle version de D-Money illustre un engagement fort de Djibouti dans la voie de la transformation numérique. Ce projet, qui répond aux exigences croissantes des utilisateurs tout en assurant une sécurité optimale, n'est pas seulement une prouesse technologique. Il incarne une vision de développement durable, centrée sur l'inclusion financière, l'amélioration des infrastructures numériques et la stimulation de l'économie nationale. Alors que Djibouti continue de se positionner comme un acteur majeur dans le secteur numérique en Afrique de l'Est, D-Money pourrait bien être le fer de lance de cette ambition.

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...