jeudi 13 juin 2024

TRANSNET CONTESTE LA MÉTHODOLOGIE DE L’INDICE DE PERFORMANCE DES PORTS À CONTENEURS DE LA B.M

 Dans la foulée des autorités portuaires de Djibouti , d’autres  commencent à contester le classement des ports à conteneurs . C’est le cas de Transnet, une société d'État sud-africaine de logistique du fret, qui a vivement critiqué l'indice de performance des ports de conteneurs (CPPI) 2023 de la Banque mondiale, accusant celui-ci de contenir des "erreurs factuelles". Selon Transnet, les ports sud-africains, notamment celui du Cap, qui figure en dernière position parmi les 405 ports évalués, ont été injustement classés en raison de données inexactes et d'une méthodologie contestable.



Dans un communiqué, Transnet a déclaré avoir déjà rencontré des représentants de la Banque mondiale pour exprimer ses préoccupations concernant les données utilisées dans l'indice. Ces données proviennent principalement du système d'identification automatique et des informations d'expédition de ligne, ce que Transnet considère comme des sources inadéquates pour mesurer la performance des ports de manière précise. La société a insisté sur la nécessité d'un "droit de réponse" pour corriger les informations avant la publication des futurs indices, afin de protéger sa réputation.


Critiques de la méthodologie de la Banque mondiale


Transnet a critiqué la méthodologie du CPPI, qui repose largement sur la durée du séjour d'un navire dans un port comme principal indicateur de performance. Selon l'entreprise, cette approche est simpliste et ne reflète pas les réalités complexes de la gestion portuaire. "En entrant dans un port, un navire est desservi par de nombreux acteurs avant le chargement et le déchargement réels de la cargaison, et ces services contribuent à la durée de son séjour", explique Transnet. Par conséquent, la mesure du séjour d'un navire ne prend pas en compte le débit et d'autres facteurs cruciaux.


Efforts de redressement et défis persistants


Malgré les critiques, Transnet reconnaît les "défis dans les ports" sud-africains et souligne les interventions en cours dans le cadre de son plan de reprise pour améliorer les performances portuaires. L'année dernière, les ports ont été gravement touchés par des conditions météorologiques défavorables et des défaillances d'équipement, notamment au terminal à conteneurs de Durban (DCT) Pier 2 et au terminal de conteneurs du Cap. Ces incidents ont provoqué des retards importants, contribuant aux mauvais résultats dans l'indice CPPI.


Transnet a fixé un objectif ambitieux de traiter 4,4 millions d'unités équivalentes de vingt pieds (TEU) en 2024/25, après en avoir traité 4,18 millions l'année précédente. Toutefois, l'absence de mise à jour sur la participation du secteur privé dans les ports, y compris DCT Pier 2, soulève des questions. La sélection par Transnet d'un partenaire international pour une gestion conjointe de ce terminal est actuellement contestée en justice par le rival AP Moller-Maersk.



En conclusion , la contestation de Transnet concernant l'indice CPPI de la Banque mondiale met en lumière les tensions entre les mesures de performance standardisées et les réalités opérationnelles locales. Si les efforts de redressement de Transnet montrent une volonté d'amélioration, la société doit également naviguer à travers des défis internes et externes pour redresser la situation de ses ports. La collaboration accrue avec la Banque mondiale et la prise en compte des spécificités locales pourraient être cruciales pour assurer une évaluation plus juste et améliorer la performance des ports sud-africains dans les futurs classements.

2EME PARTIE :L'arbre de Guelileh, entre fixation des frontières et découpage territorial


 

L’UPF-DJIBOUTI ORGANISE LA 2 ÉDITION DU CONCOURS DE NOUVELLES

 


L'Union de la Presse Francophone de Djibouti (UPF-Djibouti), en collaboration avec l'Institut Français de Djibouti (IFD), a organisé aujourd'hui la deuxième édition de la cérémonie de remise des prix du concours de nouvelles à l'IFD. Ce concours littéraire annuel rassemble des jeunes de 18 à 25 ans, visant à promouvoir l'écriture et la lecture du français à travers des œuvres courtes. Il offre également une plateforme pour découvrir de nouveaux talents et permettre aux passionnés de littérature de se révéler.



La cérémonie a vu la participation de nombreuses personnalités, dont le Conseiller de coopération et d'action culturelle et directeur de l'IFD, M. Éric Chevreul, le Président de l'UPF-Djibouti, M. Kenedid Ibrahim Houssein, la responsable du bureau du livre à l'IFD, Mme Chloé Cellier, l'écrivain et nouvelliste Idriss Youssouf Elmi, le blogueur et membre du jury Moustapha Djama Mohamoud, ainsi que plusieurs professionnels de la presse écrite et audiovisuelle et des invités du monde de l'éducation et de la culture.



Dans son discours, M. Kenedid Ibrahim Houssein a souligné l'importance de ce concours comme une occasion pour les jeunes écrivains de faire entendre leur voix et de partager leur passion pour l'écriture. "Vous avez tous pris le temps et l'effort de soumettre vos œuvres, et cela mérite d'être célébré," a-t-il déclaré, soulignant également l'importance de maintenir des bonnes pratiques d'écriture à une époque où les nouvelles technologies bouleversent le langage.


M. Éric Chevreul a félicité l'UPF pour l'organisation réussie de cette deuxième édition, rendant hommage aux membres du jury et aux lauréats pour leur talent exceptionnel. 


Les trois premiers du concours, parmi une dizaine de participants, ont reçu des récompenses composées d’ordinateurs portables. La première place a été attribuée à Mlle Faiza Mahamoud Abdi pour sa nouvelle "Les méandres de la folie". Cette histoire, écrite à la première personne, explore les conséquences dévastatrices de la perte d'un être cher et la spirale obsessionnelle du protagoniste pour la mort.



La deuxième place est revenue à M. Ahmed Moussa Hassan, connu sous le pseudonyme d'Ahmed Eagle, pour sa nouvelle "Les illusions perdues". Cette fiction se déroule dans une Tadjourah futuriste, en 2041, où la modernisation rapide de la ville cache un sombre fléau de drogue, symbolisé par le personnage menaçant de Hamadou.



Enfin, la troisième place a été remportée par M. Merito Dabaleh avec sa nouvelle "On lui aurait donné le bon Dieu sans confession". Cette histoire décrit la vie paisible et routinière d'un quartier de Ras-Beine, bouleversée par la révélation choquante de la véritable nature d'un homme respecté et admiré.


Au fil des ans, le concours de nouvelles de l'UPF est devenu un rendez-vous annuel incontournable pour les jeunes amoureux des lettres, leur offrant une précieuse opportunité de partager leur passion pour l'écriture avec le public.

L’IGAD ORGANISE LA 17 e RÉUNION DU C.D DE LA PLATEFORME IDDRSI

 


Le 17e comité directeur de la plate-forme IDDRSI a tenu à Mombasa une réunion de deux jours, améliorant considérablement la résilience dans les terres arides et semi-arides (ASAL) de la région de l'IGAD. S'appuyant sur les idées de la 16e réunion à Entebbe, en Ouganda, le comité a abordé la prochaine phase des efforts collectifs.

Le 17e comité directeur de la plate-forme IDDRSI a été officié par S.E. Dr. Workneh Gebeyehu, le secrétaire exécutif de l'IGAD, et l'honorable. Kello Harsama, secrétaire principal du Département d'État de l'ASAL, de l'EAC et du développement régional de la République du Kenya, et président du comité directeur de la plate-forme IDDRSI. H.E. M. Mohamed Abdi Ware, secrétaire exécutif adjoint de l'IGAD, a présidé la réunion de deux jours.




S'exprimant lors de la séance d'ouverture, le secrétaire exécutif, S.E. Dr. Workneh Gebeyehu a souligné le rôle essentiel de l'initiative dans la lutte contre le changement climatique et les catastrophes naturelles. Il a déclaré : "Depuis 2011, l'IDDRSI a mobilisé des ressources substantielles, avec plus de 90 % alloués aux projets des États membres, principalement dans les terres arides et semi-arides. Cette réalisation démontre notre engagement collectif à lutter contre le changement climatique et les catastrophes naturelles. Alors que nous nous réunissons ici aujourd'hui, nous nous offrons une occasion unique de poursuivre nos efforts pour renforcer et renforcer la résilience, assurer le développement durable et assurer un avenir prospère pour notre région. Continuons à travailler ensemble avec une vigueur et une détermination renouvelées pour atteindre nos objectifs communs. »

Hon. Kello Harsama, secrétaire principal du département d'État des ASAL, de l'EAC et du développement régional de la République du Kenya, a noté dans son remarque : "Les extrêmes météorologiques que nous avons connus dans la région dans un passé récent montrent que le changement climatique est ici avec nous et que nous devons, en tant que région, faire quelque chose à la fois pour atténuer et nous adapter au changement climatique. C'est un indicateur clair que nous devons revoir continuellement nos stratégies dans le but de nous appuyer sur les bonnes pratiques et même de changer complètement les approches ou les stratégies. »

La réunion a réuni les principales parties prenantes des États membres de l'IGAD, des partenaires au développement et des experts pour examiner les progrès et élaborer une stratégie sur l'amélioration de la résilience contre la sécheresse et d'autres chocs climatiques dans la région.

Les terres arides et semi-arides, qui couvrent 70 % de la masse terrestre totale de la région de l'IGAD (5,2 millions de kilomètres carrés), sont confrontées à de nombreux défis, tels que des sécheresses récurrentes, des inondations, des invasions de criquets du désert, des conflits, des infrastructures médiocres et des chocs du marché. Ces adversités ont un impact significatif sur la sécurité alimentaire et la stabilité économique parmi les communautés ASAL.

L'IGAD Drought Disaster Resilience and Sustainability Initiative (IDDRSI) a été lancée en 2011 en réponse à ces défis. Les fonctions de base de la plate-forme comprennent l'orientation en matière d'élaboration de politiques, la mobilisation des ressources, le renforcement des capacités, la gestion des connaissances et la promotion d'approches participatives fondées sur des données probantes pour renforcer la résilience. La stratégie de 15 ans, qui s'étend de 2013 à 2027, vise à renforcer la résilience des communautés ASAL grâce à une approche multisectorielle. La phase 2 de cette stratégie, qui s'éteit de septembre 2019 à août 2024, est sur le point d'être achevée.

Examen à mi-parcours (MTR) de la phase 2 de l'IDDRSI

Le MTR de la phase 2 de l'IDDRSI approchait de sa conclusion et a été abordé lors de la 17e réunion du comité directeur de la plate-forme IDDRSI. L'examen a évalué la mise en œuvre de la deuxième phase de la stratégie de l'IDDRSI (2019-2024), a évalué les progrès, identifié les pratiques réussies et les domaines à améliorer et a abordé les défis émergents dans la Corne de l'Afrique.

Le MTR a suivi les normes OCDE-CAD et comprenait des évaluations de la pertinence, de la cohérence, de l'efficacité, de l'efficience, de la durabilité, de l'impact et des considérations de genre. Une approche participative a été adoptée, impliquant des examens de bureau des documents de l'IDDRSI et des entretiens avec les parties prenantes pour garantir des informations complètes et des recommandations exploitables.

Objectifs de la 17e réunion du comité directeur de la plate-forme IDDRSI

  • Examiner les progrès : La réunion a évalué l'avancement des projets de résilience, y compris les initiatives phares telles que le projet de renforcement de la résilience pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Corne de l'Afrique (BREFONS), le projet du système alimentaire et le projet de renforcement de la coordination et de la mise en œuvre de l'IDDRSI (SCII).
  • Défis évalués : La réunion a évalué le rapport MTR de la phase 2 de l'IDDRSI, en se concentrant sur les défis auxquels sont confrontées les communautés ASAL, tels que les impacts du changement climatique, les conflits et les déplacements, et a exploré des stratégies pour résoudre ces problèmes de manière efficace.
  • Discuter du financement : La réunion a exploré les sources d'investissements dans la résilience pour financer la troisième phase de l'IDDRSI et au-delà.

Le Secrétariat de l'IGAD, par l'intermédiaire de la Division de la planification, de la coordination et du partenariat/Unité de coordination de la plate-forme IDDRSI, a présenté un rapport sur l'avancement de la mise en œuvre des projets régionaux et les recommandations des réunions précédentes. Les mises à jour des États membres de l'IGAD et des partenaires au développement ont également été discutées.


Crédit photo : IGAD 

INSALUBRITÉ URBAINE, RÉVÉLATEUR DE NOTRE MODE DE VIE ?

 


Lorsque vous pénétrez dans le domicile de quelqu’un et que vous trouvez sa maison sale, quelle serait votre première impression ? Probablement pas des plus flatteuses. Cette personne perdra immédiatement en considération à vos yeux, et peut-être même davantage. Ce sentiment de dégoût, c'est exactement ce qu’un étranger ressentirait en voyant nos rues et nos quartiers, envahis par les immondices.



Des ordures à chaque coin de rue, des flaques d’eau boueuses et malodorantes, des bouteilles en plastique, des cartons, des détritus de khat : voilà le spectacle désolant de nos espaces publics. Les cailloux et le sol poussiéreux sont devenus invisibles sous l’amoncellement des déchets, résultat de notre incivisme combiné à l’insuffisance des services publics.


Comment espérer atteindre un développement durable si nous sommes incapables de maintenir la propreté de notre environnement immédiat ? Si un peuple  baisse les bras face à l’insalubrité, comment peuvent-ils aspirer à quelque chose de plus grand ? Le contraste est saisissant lorsque nous voyageons à l’étranger et découvrons des espaces publics impeccables, alors que chez nous, nous vivons gaiement dans les ordures.


Imaginez Djibouti ville concourant pour le classement des villes où il fait bon vivre. Nous serions la risée du monde. Nos plages sont mortes depuis longtemps à cause de l’eutrophisation, le littoral est pollué, et les aires marines sont malmenées . La banlieue de la capitale est envahie par les sachets plastiques qui ornent même les arbres, transformant le paysage en une grotesque caricature de sapin de Noël.


Dans les quartiers populaires, le spectacle est tout aussi désolant. Les écoles, les mosquées, les centres de développement communautaire et les dispensaires sont traités comme des dépotoirs. Ces lieux, où nos enfants apprennent, où nous prions, où nous nous soignons, sont devenus des symboles de notre désinvolture face à la propreté. Il est temps de nous poser des questions sur notre avenir et celui de notre ville.


Peut-on un jour espérer vivre dans une ville propre ? Oui, mais pour cela, il faut commencer par réformer notre système de gestion urbaine. Le système hérité de l’époque coloniale, qui fonctionnait jusque dans les années 70, n’est plus adapté à une ville devenue plus grande et plus peuplée. Il est impératif de dresser un diagnostic de et réfléchir à un nouveau système de gestion adapté à la Djibouti ville actuelle. Un colloque, des assises, peu importe le format de réflexion, 

Ne nous contentons pas de constater l’insalubrité. Agissons pour que nos rues, nos quartiers, nos espaces publics, deviennent le reflet de notre fierté et de notre aspiration à un meilleur avenir. Djibouti mérite de briller, et cela commence par un engagement collectif pour la propreté et la gestion efficace de notre environnement.

Sur ce , il faut sauver Djibouti ville des nomades citadinisés que nous sommes.

mercredi 12 juin 2024

VERS UNE COOPÉRATION JURIDIQUE ET NUMÉRIQUE RENFORCÉE ENTRE DJIBOUTI ET LE MAROC

 



Le lundi 10 juin, le Secrétaire général du gouvernement marocain, M. Mohamed Hajoui, a accueilli une délégation djiboutienne conduite par M. Almis Mohmed Abdillahi, Secrétaire général du gouvernement et président de la Commission nationale des marchés publics (CNMP) . Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une visite officielle de deux jours, visant à renforcer la coopération bilatérale et à partager des pratiques exemplaires en matière juridique et numérique.



Les deux responsables ont profité de cette occasion pour souligner les liens d'amitié et de fraternité qui unissent le Maroc et Djibouti. Selon le communiqué du Secrétariat général du gouvernement (SGG), cette visite vise principalement à échanger sur les bonnes pratiques juridiques, en particulier sur la dématérialisation de la fabrique du droit. 


Ainsi, la délégation djiboutienne a pu s'imprégner de l'expérience marocaine en matière de modernisation des méthodes de production normative. Le SGG a mis en avant son engagement dans la transition numérique avec des projets ambitieux, dont la solution numérique OPEN. Ce projet vise à numériser le processus d'élaboration et de suivi des textes législatifs et réglementaires, reflétant une volonté claire de modernisation et d'efficacité.



En outre, la diffusion et l'accès au droit ont également été au cœur des discussions. La Direction de l'imprimerie officielle du Maroc a présenté ses initiatives de numérisation du Bulletin officiel du Royaume et sa mise en ligne, un projet qui ambitionne de rendre les informations légales plus accessibles au public, au-delà de la simple modernisation technique.


Sur le plan de la gouvernance de la commande publique, les échanges ont permis aux responsables djiboutiens de découvrir le modèle marocain, caractérisé par les principes de transparence et de libre concurrence, consolidés par la Commission nationale de la commande publique (CNCP). Inspirés par ces pratiques, les membres de la délégation ont manifesté leur intérêt pour les appliquer dans leur propre pays.


En finale de cette visite d'étude, les deux parties se sont félicitées de la qualité des échanges et ont exprimé leur volonté conjointe de renforcer la coopération bilatérale. Ce rapprochement promet de bénéficier aux deux nations, en favorisant un échange de savoir-faire et en consolidant une alliance stratégique fondée sur la transparence, l'efficacité et l'innovation.

Le relais de l’indépendance partie 1

 

Un documentaire inédit qui retrace le parcours de l’indépendance de la République de Djibouti à travers une série d’émissions dans le cadre  d’une collaboration de la CNC et la RTD .

 



Appel à la solidarité du Maire de Djibouti-ville suite à l’incendie tragique survenu au Quartier 5

   Dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 juin, un incendie d’une rare violence a ravagé treize habitations abritant dix-neuf ménages, au ...