mardi 20 août 2024

Mahmoud Ali Youssouf en Ouganda pour renforcer sa candidature à l’Union Africaine

 Dans le cadre de sa campagne pour l'élection au poste de Président de la Commission de l'Union Africaine, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Mahmoud Ali Youssouf, poursuit activement sa tournée continentale. Ce mardi 20 août 2024, il a effectué une visite stratégique à Kampala, la capitale de l'Ouganda, où il a été chaleureusement accueilli par Son Excellence Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République de l’Ouganda. Après l’étape de Nairobi , il est arrivé à Kampala dans son action politique consistant à présenter son projet politique pour la commission de l’UA et par la même occasion, obtenir le soutien de principe auprès des dirigeants africains au fil de ces différentes tournées dans les capitales du continent. En ce moment, il met l’accent plus les pays anglophones d’Est en Ouest jusqu’à l’Afrique australe. 

 



Cette rencontre s'inscrit dans un contexte diplomatique crucial pour la candidature du ministre Mahmoud Ali Youssouf. Après les salutations d’usage, le ministre djiboutien a remis un message spécial du Président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, à son homologue ougandais. Il a profité de cette occasion pour transmettre les salutations fraternelles de la nation djiboutienne et féliciter le Président Museveni pour l’élection de l’Ouganda en tant que siège de l'Agence Humanitaire Africaine (AHA). Il a également salué le rôle déterminant que l’Ouganda continue de jouer au sein du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPSUA), notamment après la réélection éclatante de son mandat en février 2024.


Reconnaissant les défis que pose la concurrence régionale pour ce poste, le ministre, appuyé par le Président Guelleh, redouble d'efforts pour obtenir un soutien pan-africain, même auprès des nations qui présentent également des candidats. Il a réitéré, durant cette rencontre, sa volonté de collaborer étroitement avec le Président Museveni en cas de succès lors de l'élection, en vue de promouvoir des réformes significatives au sein de l'Union Africaine et de renforcer la coopération régionale.



La réunion s'est déroulée dans une atmosphère marquée par une grande cordialité, reflet de la solide amitié et de la coopération historique entre Djibouti et l'Ouganda. Le ministre Mahmoud Ali Youssouf était accompagné pour cette mission diplomatique de Son Excellence Monsieur Abdi Mahmoud Eybe, Ambassadeur de la République de Djibouti en Éthiopie et Représentant Permanent auprès de l'Union Africaine.

N’oublions pas qu’il est reste un favori incontestable dans ce course à la présidence de la commission de l’union africaine de par sa carrière de diplomate et sa très bonne connaissance des rouages de l'organisation panafricaine. Un atout majeur par rapport aux autres concurrents. 


Fort du soutien indéfectible du Président Guelleh, Mahmoud Ali Youssouf aborde chaque étape de sa campagne avec une détermination et un optimisme renouvelés, visant à rassembler un large consensus autour de sa candidature pour la présidence de la Commission de l'Union Africaine.

lundi 19 août 2024

Chronique djiboutienne :

 

Réflexion sur l’évolution du débat public

Dans cette chronique, je rends hommage à tous ces amis qui ont quitté Facebook ou ont simplement cessé de s'exprimer à cause du climat ambiant et de bien d'autres facteurs. En le faisant, je me pose la question : les réseaux sociaux sont-ils vraiment le reflet de la société ? Bien que certains le prétendent, je nourris des doutes, notamment face à certains comportements observés en ligne. Néanmoins, concentrons-nous sur un exemple précis : l'évolution de Facebook à Djibouti depuis 2010.



Entre 2010 et 2016, les réflexions des utilisateurs djiboutiens, tant locaux que de la diaspora, suscitaient de longs débats dans les commentaires, des échanges sains et pertinents en lien avec le sujet abordé. C'était une période où les idées circulaient librement, où le raisonnement était au cœur des discussions. Cependant, depuis 2016, avec la démocratisation des smartphones, l'amélioration de la connexion internet, et d'autres facteurs, les échanges sont devenus de plus en plus difficiles. On ne débat plus des idées, on attaque celui qui les exprime. Le repli identitaire, alimenté par certains activistes en mal d'arguments, soutenus par des réseaux financés par des politiciens opportunistes, a pris le dessus.


Si l'on se fie aux réseaux sociaux, il semble que notre société se dégrade, et la culture du débat en souffre gravement. Dans un contexte où la masse devient de plus en plus manipulable, la capacité d'une société à échanger librement et sans préjugés est en danger. Le recul et l’esprit critique ne sont pas à la portée de tous. Ici, c’est la défaillance des médias, qui n’ont pas su jouer leur rôle d’éducateurs de la société. Mais ils ne sont pas les seuls responsables. Les intellectuels ont également leur part de responsabilité.


Une société incapable de débattre sans recourir à des attaques personnelles, ou qui juge toute opinion à travers le prisme de l'appartenance ethnique ou clanique, est une société vouée à la faillite intellectuelle, expression chère à Ali Moussa Iye.


Certains, par commodité, attribuent cet état de fait au régime en place, affirmant que le parti au pouvoir, le RPP, aurait sciemment entretenu cette division pour des raisons politiques, sans jamais apporter de preuves. Le RPP n’est que le bouc émissaire. Mais c'est une erreur. Une société divisée ne sert les intérêts de personne, et ce ne sont ni les opposants ni la société civile qui me contrediront. Nous nous accuserons mutuellement, car nous manquons de courage pour affronter la réalité et sauver notre société des influences internes et externes qui la menacent.


Revenons à ces amis qui ont quitté les réseaux sociaux. Ils ont préféré se retirer plutôt que de se faire insulter par des individus qui, faute d'arguments, jugent, insultent, calomnient ou diffament ceux qui tentent d’apporter des réflexions à une communauté qui peine à échanger sérieusement, civiquement et citoyennement. À ce rythme, même l'humour ne nous réunit plus, comme si nous étions devenus des sociétés parallèles. L'absence des langues somali et afar dans le système éducatif aggrave encore la situation. Le somali, l'afar et l'arabe, autrefois sources de notre pluralité et de notre richesse, risquent de devenir notre handicap si nous continuons à pratiquer la politique de l'autruche.


Djiboutiennement vôtre !

Focus sur la vision IOG

 


Tirer parti de nos atouts pour stimuler les investissements


Dans notre décryptage du jour, la Chronique de l’Est revient sur une large interview du président Guelleh publiée par le magazine Africa Business . Cet entretien révèle la vision stratégique du président Guelleh pour Djibouti. En voici les grandes lignes. 

En capitalisant sur les atouts uniques du pays, il espère non seulement maintenir la stabilité, mais aussi stimuler les investissements et poursuivre le développement économique pour un avenir prospère. 





Le président de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, est reconnu pour son habileté en tant qu'opérateur et stratège sur la scène internationale. Réélu à quatre reprises depuis son accession au pouvoir en 1999, il a su maintenir une stabilité remarquable dans une région souvent troublée. En équilibrant habilement les intérêts des superpuissances sans compromettre l'indépendance de son pays, Guelleh a supervisé un progrès économique continu, exploitant la position géographique stratégique de Djibouti et développant ses infrastructures portuaires et industries auxiliaires. Aujourd'hui, il prépare Djibouti à passer au niveau supérieur. Dans cette interview exclusive, Guelleh explique comment il y est parvenu et partage sa vision pour l'avenir.



Une stabilité dans un environnement volatile


Djibouti se distingue par sa stabilité, malgré son emplacement au cœur d'une région en proie à des conflits. Le président Guelleh insiste sur l'importance de la stabilité, de la cohésion sociale et de la tolérance, mais reconnaît aussi que son pays évolue dans un environnement dynamique et imprévisible.


> "Notre histoire nous a rendus résilients et capables de nous défendre," souligne Guelleh. "Nous avons toujours adopté une politique étrangère proactive, basée sur le dialogue, la modération, et l'innovation. Cela nous permet de maintenir un équilibre face aux crises régionales tout en préservant notre ambition de développement."


Guelleh réaffirme l'engagement de Djibouti envers la coopération régionale et internationale en matière de sécurité, en particulier à travers des organisations telles que l'IGAD, l'Union africaine et les Nations Unies.


Un équilibre délicat entre les grandes puissances


Djibouti est l'un des rares pays au monde à accueillir à la fois des bases militaires américaines et chinoises. Face aux critiques concernant les relations de l'Afrique avec la Chine, notamment en matière de dette et d'infrastructures, Guelleh défend la souveraineté de Djibouti et ses choix stratégiques.


> "Nous entretenons des relations diplomatiques équilibrées avec tous nos partenaires, en veillant à ce que ces relations soient mutuellement bénéfiques," affirme-t-il.


Guelleh souligne l'importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des finances publiques et des partenariats internationaux. Il voit les investissements étrangers, notamment chinois, comme une opportunité de renforcer les infrastructures du pays, tout en veillant à ce qu'ils respectent les normes environnementales et sociales.


Renégociations des accords militaires


La présence de plusieurs bases militaires internationales sur le sol djiboutien est un atout stratégique, mais Guelleh estime qu'il est temps de revoir les accords qui encadrent ces présences.


> "Il est légitime de renégocier les accords existants pour qu'ils soient équilibrés et mutuellement bénéfiques," déclare-t-il.


Guelleh précise que Djibouti mène actuellement des négociations avec la France pour redéfinir les termes de leur coopération militaire, tout en mettant en avant les avantages non financiers que ces partenariats apportent au pays.


Vision 2035 : Une route claire vers le développement


Depuis deux décennies, Djibouti a enregistré des progrès notables sur le plan économique et social. Le pays a vu son PIB multiplié par cinq depuis 2000, tandis que l'indice de développement humain a augmenté de 41 % entre 2000 et 2019. Cependant, la pandémie de Covid-19 et les tensions géopolitiques ont souligné la nécessité pour Djibouti de diversifier son économie.


> "Nous capitalisons sur nos avantages compétitifs, tels que notre stabilité politique, la qualité de nos ports, et nos infrastructures numériques, pour renforcer notre position en tant que pôle commercial régional," explique Guelleh.


Encourager le secteur privé


Le président reconnaît que l'État a joué un rôle prépondérant dans l'économie du pays, mais il insiste sur la nécessité de promouvoir le secteur privé comme moteur principal d'une croissance durable. Pour cela, Djibouti s'emploie à supprimer les obstacles à la croissance, tels que les barrières réglementaires et les coûts énergétiques élevés.


Un Fonds souverain pour l'avenir


Inspiré par le modèle singapourien, Djibouti a créé son propre fonds souverain en 2020. Selon Guelleh, ce fonds est crucial pour attirer des capitaux publics et privés dans des secteurs stratégiques tels que les infrastructures durables, le tourisme, et les technologies vertes.


> "Notre Vision stratégique 2035 vise à consolider notre rôle de hub portuaire et numérique, tout en diversifiant notre économie et en promouvant une prospérité inclusive," déclare-t-il.


Renforcer l'intégration régionale


Djibouti joue un rôle clé dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en facilitant le transit des marchandises et en investissant dans des infrastructures logistiques. Guelleh voit dans cette zone un levier essentiel pour stimuler la croissance économique et le développement durable sur le continent.


Présidence de l'IGAD en 2024 : Un leadership déterminé


En tant que président de l'IGAD en 2024, Djibouti s'engage à promouvoir la paix et la sécurité dans la région. Guelleh souligne l'importance de renforcer la capacité de l'IGAD à répondre aux défis régionaux, notamment à travers des réformes institutionnelles et la construction d'un nouveau siège pour l'organisation.


> "Nous sommes déterminés à surmonter les défis avec ambition, réalisme et mesure," conclut Guelleh.

dimanche 11 août 2024

Le président Guelleh assiste à la cérémonie de prestation de serment de Paul Kagamé à Kigali

 Ce dimanche après-midi, le président de la République de Djibouti, Son Excellence Ismail Omar Guelleh, a honoré de sa présence la cérémonie de prestation de serment du président rwandais réélu, Paul Kagamé. Cet événement marquant s'est déroulé au Stade Amahoro, la plus grande infrastructure du pays, située dans la capitale, Kigali.



La cérémonie d'investiture a été ponctuée par un discours significatif du Président Kagamé, qui a réaffirmé son engagement à maintenir le développement comme priorité absolue de son mandat. Kagamé a souligné sa détermination à poursuivre les efforts pour propulser le Rwanda vers de nouveaux sommets économiques et sociaux, témoignant de son dévouement inébranlable à l'égard du bien-être de son pays.



En effet, le gouvernement rwandais a orchestré une série de symboliques fortes lors de cette cérémonie, mettant en lumière l'unité et la cohésion nationale du peuple rwandais. Parmi les moments forts, on compte une parade militaire impressionnante, des performances de chants et danses traditionnels, ainsi qu'une exposition culturelle riche, incluant des vêtements traditionnels qui reflétaient l'héritage culturel du Rwanda.



L'importante participation populaire à cette cérémonie a conféré à l'événement une dimension festive, tout en démontrant la légitimité politique du pres Kagamé. En effet, la présence massive des Rwandais a illustré leur soutien continu au leadership en place et leur attachement à la paix et à la solidarité nationale.



Trente ans après le génocide, le Rwanda se présente aujourd'hui comme un modèle de réconciliation nationale, non seulement en Afrique mais aussi à l'échelle mondiale. Le pays est reconnu pour sa capacité à surmonter les divisions internes et à instaurer une paix durable, fondée sur des valeurs de patriotisme, de fraternité et de concorde.


Outre le chef de l’État djiboutien, de nombreux autres chefs d'État et de gouvernement africains ont assisté à l'investiture, parmi lesquels la présidente éthiopienne Sahle-Work Zewde, le président somalien Hassan Cheick Mahamoud, le Président kenyan William Ruto, le Président sud-soudanais Salva Kiir, la Présidente tanzanienne Samia Suluhu, et bien d'autres. Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki, a également honoré de sa présence cette cérémonie.


Le president Guelleh, arrivé à Kigali dans la matinée, a été accueilli par le Premier Ministre rwandais, Dr Edouard Ngirente. Lors de ce déplacement, le Chef de l'État djiboutien était accompagné d'une délégation de haut niveau, comprenant notamment Son Excellence Monsieur Abdi Mahamoud Aybeh, Ambassadeur de Djibouti auprès de l'Éthiopie et du Rwanda, ainsi que Représentant permanent auprès de l'Union africaine.


La participation du président Guelleh à cet événement témoigne des relations fraternelles et de coopération solide entre Djibouti et le Rwanda, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

mercredi 7 août 2024

Participation de Djibouti à la cinquième session du CTS-SDLE-5

 

Le Ministre du Travail chargé de la Formalisation et de la Protection Sociale, SEM Omar Abdi Saïd, accompagné d'une délégation tripartite, a récemment pris part à la cinquième session ordinaire de la réunion du Comité Technique Spécialisé sur le Développement Social, le Travail et l'Emploi (CTS-SDLE-5) à Addis-Abeba, en Éthiopie. Cette délégation incluait des représentants du gouvernement, comme l'Ambassadeur de Djibouti en Éthiopie, SEM Abdi Mahamoud Haybe, des hauts cadres du ministère du Travail, ainsi que des représentants des employeurs et des syndicats de travailleurs djiboutiens.



Organisée par la Commission de l'Union Africaine, cette réunion avait pour thème "Promouvoir les écosystèmes de l'économie sociale et solidaire". Ce thème met en lumière l'importance cruciale de l'économie sociale et solidaire (ESS) comme levier pour un développement inclusif et durable. L'ESS se distingue par sa capacité à générer des emplois décents, réduire les inégalités et renforcer la cohésion sociale, des objectifs alignés avec les priorités de développement de nombreux pays africains, y compris Djibouti.


La réunion ministérielle de la cinquième session ordinaire du CTS-SDLE-5 a été précédée par des réunions d'experts, tenues du 29 au 31 juillet. La délégation tripartite de Djibouti a activement participé aux discussions et ateliers, apportant des contributions précieuses et enrichissantes. Leur implication a été un témoignage de l'engagement de Djibouti à promouvoir un développement social et économique inclusif et durable. La présence de hauts responsables et de représentants des travailleurs et des employeurs a permis de présenter une perspective équilibrée et intégrée, favorisant ainsi des discussions constructives.


Par ailleurs, cette participation à la cinquième session ordinaire du CTS-SDLE-5 pourrait engendrer plusieurs retombées positives pour le pays. En premier lieu, l’engagement actif dans les discussions et ateliers sur l’économie sociale et solidaire (ESS) permettrait à Djibouti de bénéficier des meilleures pratiques et des innovations partagées par d’autres nations africaines. Cela pourrait stimuler la création d’emplois décents et réduire les inégalités, contribuant ainsi à un développement plus inclusif et durable. De plus, le renforcement des collaborations régionales pourrait attirer des investissements et des partenariats internationaux, dynamisant les secteurs économiques clés du pays. Enfin, l’accent mis sur l’ESS pourrait renforcer la cohésion sociale et la résilience des communautés locales, en favorisant des initiatives économiques communautaires et en augmentant la participation des groupes marginalisés dans l’économie nationale.


Au terme de la réunion, un consensus a émergé sur la nécessité de renforcer les efforts concertés et la collaboration entre les pays africains pour créer des écosystèmes de l'économie sociale et solidaire robustes et inclusifs. Cela contribue non seulement au développement durable du continent, mais aussi à la réalisation des objectifs de développement économique et social de chaque nation. La participation active de Djibouti à cette réunion démontre son engagement à jouer un rôle clé dans cette dynamique continentale, et à tirer parti des opportunités offertes par l'économie sociale et solidaire pour un avenir prospère et équitable.

mardi 6 août 2024

Activités estivales du SES , un tremplin pour la cohésion sociale et le développement des sports

 Le Secrétaire d’État chargé des Sports, S.E. Hassan Mohamed Kamil, a depuis quelques années mis en place des tournois d’été sur tout le territoire en partenariat avec des associations ou à travers la direction chargée de ce genre d’activités. Ces tournois d’été embrassent presque toutes les disciplines sportives pratiquées au pays en fonction des régions. Outre la détection de talents, ces activités estivales se focalisent sur plusieurs objectifs.



Tout d'abord, elles visent à promouvoir la pratique sportive parmi les jeunes et les moins jeunes, encourageant ainsi un mode de vie sain et actif. En parallèle, ces tournois contribuent à renforcer la cohésion sociale en rassemblant des participants de divers horizons autour de passions communes. Par ailleurs, ils offrent une opportunité de valoriser et de dynamiser les infrastructures locales, tout en stimulant l’économie des régions hôtes grâce à l'afflux de visiteurs et de supporters. Également, ces tournois d’été ne se contentent pas de célébrer le sport ; ils sont également un vecteur de développement communautaire et d'intégration sociale, permettant à chacun de s'épanouir à travers les valeurs sportives de respect, de solidarité et de fair-play.



Ces tournois ne sont qu’une partie des activités estivales organisées par le ministère des Sports. Cette année, la chasse aux trésors est la nouvelle activité qui se déroule dans les îles Moucha. Ce jeu est devenu l’attraction incontournable de cet été au niveau télévisuel où les compétitions sont diffusées, obtenant l’engagement de toute la jeunesse.



En ce mois d’août, à la clôture de certaines activités de l’été, revenons sur quelques événements marquants de la capitale à Obock, en passant par les régions d’Ali Sabieh et Tadjourah, entre autres.



Sous un ciel clément, les compétitions à Ali Sabieh ont débuté avec une intensité remarquable, attirant une foule compacte. De nombreuses personnalités ont honoré l'événement de leur présence, notamment le Secrétaire d’État chargé des Sports, S.E. Hassan Mohamed Kamil, le préfet de la région, M. Abdoulmalik Banoita, et d'autres acteurs clés des régions concernées. Les compétitions ont montré un niveau de performance élevé, notamment en athlétisme et en volley-ball, où les athlètes d'Ali Sabieh ont confirmé leur suprématie.



Dans un autre volet, la sous-direction du centre de formation sportive du Day a organisé une journée omnisports, offrant des activités variées telles que le football, la pétanque et l'athlétisme. Cet événement a rassemblé des équipes de plusieurs localités voisines, visant à promouvoir le sport dans les communautés locales et à offrir un cadre d'épanouissement pour les jeunes vacanciers. La journée a été marquée par la performance exceptionnelle de l'équipe du Day, qui s'est illustrée dans plusieurs disciplines, remportant la première place dans la course de 5 km et triomphant en football lors d'une finale serrée contre l'équipe de Randa. La pétanque a vu la victoire de l'équipe de la Garde Républicaine, tandis que FAD a pris sa revanche en athlétisme.



Pour sa part, le quartier de Wahle-daba a ensuite été animé par un tournoi de football vibrant, marquant l'entrée dans la phase finale du tournoi. Sous la supervision du comité mandaté par le SES, dirigé par M. Hassan Kako Mohamed et M. Ibrahim Hassan Ibrahim, les organisateurs ont constaté une organisation impeccable et un engouement indéniable de la population.



Quant à Obock, le SES, en partenariat avec la fédération Djiboutienne de natation, a organisé la 4ème édition du triathlon nord-nord, rassemblant des jeunes talents des régions de Tadjourah et Obock. La compétition comprenait des épreuves de natation, de cyclisme et de course à pied. Les 10 meilleurs athlètes ont été récompensés lors d’une cérémonie devant la préfecture d'Obock.



En parallèle, l’association XOG OGAAL a ensuite lancé des activités sportives et estivales à Balbala, maintenant entrées dans la phase éliminatoire. L’événement a eu lieu en présence du Directeur Général Adjoint de l'ANPS, M. Ahmed Ali, et d'autres personnalités importantes.


Tandis que la localité de Holl-holl a vibré au rythme de la finale de football marquant la clôture des activités sportives estivales. La rencontre, opposant les deux meilleures équipes de la localité, s'est déroulée devant un parterre d'invités de marque et de personnalités influentes.



Alors que l’association Espace Vert de Riptaleh a magnifiquement clôturé les activités sportives de l'été avec une finale de football opposant les villages d'Ewali et de Dorra. L'équipe d'Ewali s'est imposée avec brio, remportant la victoire sur le score de 2-0.



Enfin, la ville d'Obock a clôturé les festivités sportives d'été avec une série d'événements au complexe sportif d'Obock. Outre le football, l'événement a également mis en lumière d'autres disciplines sportives telles que le volley-ball et le handball féminin. Le directeur des Régions du SES, M. Omar Hassan Abdillahi, a salué l’engagement des sportifs et des organisateurs.


Pour rappel, les activités estivales organisées par le Secrétariat d’État chargé des Sports ont eu des retombées significatives sur le plan social et économique. En encourageant la participation massive de jeunes et moins jeunes, ces événements ont renforcé la cohésion sociale en rassemblant des communautés autour de passions communes. Ils ont également permis de détecter et de valoriser de nouveaux talents sportifs, offrant ainsi des opportunités de développement personnel et professionnel aux participants. La promotion des valeurs de respect, de solidarité et de fair-play a contribué à créer un environnement plus harmonieux et inclusif, où chaque individu peut s’épanouir à travers le sport.


Les partenariats du SES avec les associations ont permis de mobiliser des ressources et de mettre en place une organisation logistique efficace, garantissant la réussite de ces activités. En somme, ces initiatives ont non seulement enrichi le tissu social de la nation, mais ont également apporté des avantages économiques tangibles, consolidant ainsi le rôle central du sport dans le développement global du pays. Ces événements illustrent la richesse et la diversité des activités estivales organisées par le Secrétariat d’État chargé des Sports, démontrant l'importance du sport pour le développement communautaire et l'intégration sociale à travers tout le pays.

lundi 5 août 2024

Incendie maîtrisé dans un entrepôt de la zone franche de Djibouti

 Aujourd'hui à 14h, un incendie s'est déclaré au sein d'un entrepôt de la zone franche de Djibouti (DDP FZCO), située sur la route de Venise. Heureusement, nous ne déplorons aucune perte humaine. Seules des conséquences matérielles mineures ont été observées, touchant quelques conteneurs.



Grâce à l'intervention rapide des pompiers de l'Autorité des Ports et des Zones Franches de Djibouti, ainsi que du service de la Protection Civile, l'incendie a été maîtrisé à temps, évitant ainsi des dommages plus graves.



Une enquête est en cours pour déterminer l'origine de cet incendie selon le communiqué des autorités portuaires publié dans X. La zone franche, équipée d'un système de surveillance CCTV, mettra à disposition ses enregistrements pour soutenir l'investigation.


Cet incident rappelle l'importance des mesures de sécurité et de prévention des incendies dans les zones industrielles. Les autorités compétentes continueront à renforcer ces dispositifs pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

Enfin, l’autorité portuaire promet plus de détails dans les jours à venir inshallah . 

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