mercredi 16 octobre 2024

Le Premier ministre reçoit une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD)

 

Le Premier ministre de Djibouti, Son Excellence Monsieur Abdoulkader Kamil Mohamed, a reçu à la Primature une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) conduite par Mme Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice exécutive de l’institution et vice-présidente chargée du développement régional et de l’intégration. La rencontre s’est tenue en présence de M. Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances, chargé de l’Industrialisation.



La délégation de la BAD, de retour d’une visite sur le terrain dans les régions d’Assamo et Ali Sabieh, a échangé avec les autorités djiboutiennes sur les priorités de développement du pays. L’accent a été mis sur le financement de projets communautaires visant à transformer ces régions en tenant compte de leurs spécificités locales.


Dans le cadre de la Vision 2035, Djibouti aspire à accélérer son développement régional et a sollicité le soutien de la BAD pour financer des activités stratégiques. Parmi les secteurs prioritaires figurent l’accès à l’eau potable, à l’électricité ainsi que la transition énergétique. Ces initiatives visent à améliorer la qualité de vie des populations rurales et à encourager une croissance inclusive dans les régions moins développées.


La Banque Africaine de Développement, en tant que partenaire clé de Djibouti, mène actuellement une étude approfondie pour identifier les besoins en financement afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, contribuant ainsi à l’essor de l’économie locale.



L’audience a également vu la participation de M. Ali Sillaye Abdallah, Chef de cabinet du Premier ministre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement djiboutien pour mobiliser des partenaires internationaux en vue de renforcer ses infrastructures et de dynamiser son développement économique.

Célébration de la Journée mondiale de l’alimentation à #Djibouti

 Le 16 octobre, chaque année, le monde entier se mobilise pour célébrer la Journée mondiale de l’alimentation, une initiative sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette date, choisie en mémoire de la fondation de la FAO en 1945, est l’occasion de sensibiliser les populations et les décideurs aux enjeux cruciaux de la pauvreté et de la faim. À Djibouti, la célébration de cette journée a revêtu un caractère tout particulier.



Sous le haut patronage de M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Élevage et des Ressources Halieutiques, un événement solennel a eu lieu à Dikhil. Cette cérémonie a rassemblé des figures éminentes du gouvernement, comme la préfète de Dikhil, le président du Conseil régional et des représentants de la FAO et du FIDA, ainsi qu’un large public composé d’habitants de la ville et des localités environnantes.



Cette année, le thème choisi, « Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs », résume parfaitement l’engagement collectif en faveur d’une sécurité alimentaire durable et équitable. Dans son discours d’ouverture, le ministre Awaleh a souligné que ce thème est en adéquation avec les priorités de Son Excellence, le Président Ismail Omar Guelleh, et s’inscrit dans la vision d’un développement harmonieux pour le pays. Il a affirmé que la Journée mondiale de l’alimentation représente une occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à réaliser les Objectifs de développement durable, en particulier l’ODD 2, qui vise à éradiquer la faim, garantir la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.



Cette journée n’est pas seulement une célébration symbolique ; elle appelle également à une action concrète. Les défis de la faim et de la malnutrition sont omniprésents à Djibouti, où des efforts constants sont nécessaires pour garantir que chaque citoyen ait accès à une nourriture suffisante et nutritive. En ce sens, les interventions du gouvernement et des partenaires internationaux comme la FAO et le FIDA sont essentielles. Elles doivent être soutenues par des politiques locales adaptées qui prennent en compte les réalités économiques et sociales du pays.




L’engagement de Djibouti envers la sécurité alimentaire doit être renforcé par des initiatives durables qui incluent non seulement des programmes d’aide alimentaire, mais également des stratégies visant à améliorer la productivité agricole et à renforcer les capacités des agriculteurs locaux. C’est à ce prix que nous pourrons espérer bâtir un avenir où le droit à l’alimentation est respecté et où chacun peut espérer vivre dignement.



Par ailleurs , les événements comme la Journée mondiale de l’alimentation jouent un rôle crucial dans la promotion des perspectives de développement durable, en sensibilisant les communautés et les décideurs aux enjeux de la sécurité alimentaire et de la nutrition. En réunissant divers acteurs, tels que les gouvernements, les ONG et les citoyens, ces célébrations créent un espace de dialogue et de réflexion sur les solutions possibles aux défis de la faim et de la pauvreté. Elles encouragent également l’adoption de pratiques agricoles durables et la mise en œuvre de politiques publiques favorables à la résilience des systèmes alimentaires. En galvanisant l’engagement collectif, de tels événements peuvent inspirer des actions concrètes, catalyser des partenariats et mobiliser des ressources, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment l’éradication de la faim et la promotion d’une agriculture responsable. En somme, ils servent de leviers pour transformer la prise de conscience en actions tangibles qui améliorent la qualité de vie des populations et assurent un avenir durable pour les générations futures.



Enfin , la Journée mondiale de l’alimentation à Djibouti est bien plus qu’une commémoration ; c’est un appel à l’action collective. La lutte contre la faim et la pauvreté exige un engagement soutenu et concerté de toutes les parties prenantes, et il est impératif que cette dynamique soit renforcée pour réaliser une sécurité alimentaire durable et équitable pour tous les Djiboutiens.

Djibouti , vers un hub financier régional - Enjeux et perspectives

 Dans notre rubrique “Décryptage”, nous allons passer en revue la réunion de ce matin consacrée au futur hub financier de Djibouti, en vous offrant un aperçu détaillé des enjeux, des objectifs et des retombées potentielles pour le pays. Ce projet ambitieux, qui vise à renforcer la position de Djibouti sur la scène économique régionale et internationale, s’inscrit dans une stratégie de long terme pour diversifier les sources de croissance et d’influence. Pour Djibouti, l’enjeu ne se limite pas seulement à devenir un centre financier, mais à gagner le combat gramscien de l’hégémonie intellectuelle et économique dans la région.


M. Ilyas Moussa Dawaleh , MEFI 

Le Kempiski palace a abrité ce matin , une réunion stratégique , sous la présidence du MEFI , M. Ilyas Moussa Dawaleh, une rencontre qui marque un tournant dans les ambitions du pays de s’imposer comme un centre financier régional. Cet événement s’inscrit dans la dynamique de la Vision Djibouti 2035, axée sur la diversification économique et la consolidation de l’influence internationale de Djibouti. Ainsi , sous  la houlette du Président Ismail Omar Guelleh, le pays se lance donc dans une course pour réaliser les objectifs de développement durable et répondre aux attentes de sa population tout en consolidant son rayonnement international. 



À ce titre, la rencontre a réuni des acteurs majeurs du secteur financier, dont des représentants de la Banque africaine de développement, des dirigeants bancaires et des investisseurs privés. L’objectif était clair : jeter les bases d’un écosystème financier robuste qui positionnera Djibouti comme un hub économique dans la Corne de l’Afrique. Une ambition louable, mais qui s’accompagne de nombreux défis.


Mme Amina Abdi, Urbanisme et Habitat 


Depuis plusieurs années, Djibouti dépend fortement de ses revenus portuaires et de la réexportation, principalement vers l’Éthiopie. Cependant, avec l’émergence de corridors économiques en Éthiopie et au Kenya, cette dépendance devient de plus en plus risquée. La réunion stratégique a donc permis d’explorer de nouvelles pistes pour diversifier l’économie nationale, avec un accent particulier sur des secteurs tels que l’industrie manufacturière, les télécommunications, la pêche et le tourisme.


Le Ministre IMD  a également mis en avant l’importance d’investir dans des infrastructures modernes et d’encourager l’innovation financière, soulignant ainsi le besoin urgent de renforcer le marché monétaire local. Ce positionnement pourrait non seulement permettre à Djibouti de sécuriser sa place dans l’économie régionale, mais également de répondre aux fluctuations des échanges commerciaux dans la région, tout en réduisant sa dépendance aux infrastructures portuaires.


Pour parvenir à ses fins, Djibouti doit s’attaquer à un autre défi de taille : la mise en place de réformes réglementaires efficaces. Le cadre juridique actuel, bien qu’en voie d’amélioration, doit encore se moderniser pour attirer davantage d’investissements étrangers tout en soutenant l’entrepreneuriat local. Une attention particulière a été accordée lors de cette réunion à la simplification des procédures administratives et à l’amélioration de l’accès aux financements, surtout pour les PME, souvent considérées comme des moteurs d’innovation et de croissance dans les économies émergentes.


Mme Ouloufa Abdo , Affaires sociales et solidarité 

En outre , des investissements significatifs dans les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information apparaissent comme une condition sine qua non pour lever les freins au développement du secteur privé. Malgré les progrès notables dans l’amélioration du climat des affaires, les coûts élevés de production et une capacité d’expansion limitée restent des obstacles majeurs à la compétitivité des entreprises djiboutiennes.


En effet , ce plan ambitieux de Djibouti, qui aspire à devenir un hub financier régional, s’inscrit dans une stratégie plus large, celle de renforcer la position géostratégique du pays dans la Corne de l’Afrique. En effet, au-delà des dimensions économiques, cette démarche est aussi un moyen pour Djibouti d’affirmer son rôle central dans le développement régional, en particulier vis-à-vis de ses voisins qui partagent les mêmes aspirations de diversification économique et de croissance. Toutefois, le succès de cette initiative dépendra de la capacité du gouvernement à naviguer à travers les réformes structurelles, à mobiliser des ressources financières adéquates et à maintenir une vision cohérente à long terme.



Par ailleurs, les retombées potentielles de la création d’un hub financier régional à Djibouti pourraient être considérables, tant sur le plan économique que géopolitique. En devenant un centre névralgique pour les services financiers, Djibouti attirerait des investissements étrangers massifs, renforçant ainsi ses réserves de devises et dynamisant son secteur privé. La création d’emplois qualifiés, le développement des infrastructures et l’innovation dans des secteurs comme la technologie financière en seraient des conséquences directes. De plus, ce hub renforcerait l’influence géopolitique de Djibouti, en consolidant son rôle de carrefour économique pour la Corne de l’Afrique, tout en diversifiant ses revenus au-delà de l’économie portuaire. Cela contribuerait aussi à améliorer la résilience du pays face aux fluctuations des échanges régionaux et aux transformations géoéconomiques en cours.

 


De plus , Le futur hub financier de Djibouti apportera une valeur ajoutée stratégique qui renforcera la position du pays sur plusieurs fronts. En Afrique de l’Est, il consolidera le rôle de Djibouti comme porte d’entrée des échanges commerciaux et services financiers pour les nations enclavées comme l’Éthiopie, tout en offrant une alternative aux centres financiers émergents comme Nairobi. Au niveau de la région MENA, Djibouti pourra capitaliser sur sa proximité géographique avec les États du Golfe pour attirer des capitaux en provenance du Moyen-Orient, tout en facilitant les flux financiers entre l’Afrique et l’Asie. Sur le plan continental, ce hub permettra à Djibouti de s’imposer comme un acteur clé dans l’intégration financière africaine, en particulier dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Cela renforcerait également sa capacité à devenir un pôle incontournable pour les transactions interrégionales et les investissements transfrontaliers, projetant Djibouti au rang de moteur de développement économique pour la région et au-delà.


Enfin, le projet ambitieux de Djibouti, visant à devenir un hub financier régional, s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de sa position géostratégique dans la Corne de l’Afrique. Ce n’est pas seulement une transformation économique, mais une véritable affirmation de son rôle central dans le développement régional, répondant aux aspirations de diversification économique et de croissance partagée avec ses voisins. Cette réunion, au-delà de ses annonces, représente une étape clé pour Djibouti dans la construction d’un avenir financier plus diversifié et résilient.


Si les défis sont nombreux, l’engagement manifesté lors de cet événement souligne la détermination du pays à devenir un acteur incontournable dans le paysage économique régional tout en consolidant son rôle géostratégique dans une région en pleine mutation.   Comme l’a affirmé maintes fois, le président Guelleh , “Le chemin vers le progrès est multiple et chaque société doit mener son propre combat pour concrétiser ses aspirations collectives.”

Sur ce , la route est encore longue, mais les fondations sont désormais posées.

mardi 15 octobre 2024

Un atelier clé pour la modernisation de l’environnement juridique en matière de finances publiques

 

La modernisation de l’environnement juridique et réglementaire national était au cœur des discussions lors de l'atelier de validation des textes juridiques organisé lundi dernier à l’Hôtel Ayla. Cet événement crucial, piloté par le Ministère du Budget, a réuni des acteurs clés du gouvernement et des experts nationaux et internationaux dans le but de valider des projets de lois et décrets destinés à renforcer la gouvernance publique.


SG du gouvernement M. Almis Med Abdillahi 

Présidé par le Secrétaire général du gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi, et le Ministre du Budget, M. Isman Ibrahim Robleh, l’atelier a rassemblé des représentants de diverses institutions, telles que la cour des comptes et le parlement, ainsi que des ministères sectoriels. Ensemble, ils ont examiné en profondeur les textes juridiques, dans le cadre de la réforme des finances publiques. Ce processus, visant à s’aligner sur les normes internationales, répond à un double objectif : moderniser la gestion budgétaire tout en garantissant que les nouveaux textes reflètent les besoins socio-économiques actuels du pays.


En effet, l’une des lignes directrices de cette réforme est l’amélioration de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Dans son intervention, le Secrétaire général du gouvernement a insisté sur la nécessité de renforcer la transparence en rendant les informations budgétaires accessibles à tous. « Il nous faut améliorer la transparence dans la gestion de nos finances publiques en rendant les informations claires et accessibles », a-t-il déclaré, ajoutant qu'une modernisation des procédures budgétaires s’impose pour les rendre plus simples et efficaces.


M. Isman Ibrahim, Ministre du Budget 

M. Almis  a également mis l’accent sur l’importance d’introduire des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité des programmes et des politiques publiques, assurant ainsi une allocation optimale des ressources. Ces mesures visent à garantir non seulement une meilleure gestion des fonds publics, mais aussi à encourager une plus grande discipline budgétaire.



De son côté, le Ministre du Budget, M. Isman Ibrahim Robleh, a souligné l’importance de cet atelier dans le cadre d’une vision plus large de transformation du système de gestion des finances publiques. « Cet atelier marque une étape importante dans notre volonté de garantir un cadre réglementaire propice au développement durable », a affirmé le ministre, avant d’ajouter que ces réformes s’inscrivent dans la vision du Président de la République, visant à mettre en place un budget axé sur les résultats. Ce changement radical a pour objectif d'assurer une meilleure protection des droits des citoyens et de favoriser une gouvernance plus transparente.


À la suite des interventions des officiels, les participants ont abordé des thématiques cruciales telles que la Loi organique relative aux lois de finances et ses prérequis. Ils ont également formulé des recommandations pour une législation plus inclusive et adaptée aux réalités socio-économiques de Djibouti.



Par ailleurs, les perspectives d'une telle initiative sont considérables pour l'avenir de Djibouti. La validation des textes juridiques relatifs à la réforme des finances publiques ouvre la voie à une gestion plus transparente, efficace et responsable des ressources de l'État. Cette modernisation renforcera la confiance des citoyens et des investisseurs dans les institutions publiques, en garantissant une meilleure allocation des ressources et une amélioration des services publics. En outre, en s'alignant sur les normes internationales, Djibouti pourra renforcer ses relations avec les partenaires économiques et financiers mondiaux, favorisant ainsi un climat propice aux investissements. Enfin, l'introduction d'indicateurs de performance permettra une évaluation continue des politiques publiques, assurant une gouvernance axée sur les résultats et soutenant les objectifs de développement durable à long terme.



Enfin , cet atelier marque un jalon dans le processus de réforme des finances publiques et témoigne de l’engagement des autorités à moderniser le cadre juridique et budgétaire du pays. Les textes validés seront soumis aux instances compétentes pour adoption finale, ouvrant la voie à une gestion des ressources publiques plus transparente et responsable, en phase avec les ambitions de développement durable de Djibouti.

lundi 14 octobre 2024

Première réunion de mise en œuvre du stationnement payant dans la ville de Djibouti

 Ce matin, le Maire de la ville de Djibouti, Monsieur Saïd Daoud Mohamed, a présidé une réunion cruciale consacrée à la mise en œuvre du stationnement payant, conformément à la loi n°75/AN/14/7ème L et au décret n°2015-260/PRE/MI. Bien que ce décret soit en vigueur depuis 2015, il n'avait pas été appliqué jusqu'à présent, soit presque dix ans après son adoption. Cette réunion marque donc une étape décisive dans l'application effective de ce cadre juridique, visant à mieux organiser le stationnement dans les zones urbaines les plus fréquentées.



La rencontre, qui s'est déroulée dans le cabinet du Maire, a réuni les principaux acteurs concernés par cette réforme, notamment les présidents des syndicats de taxis et de bus, ainsi que plusieurs cadres de la municipalité. Tous étaient mobilisés pour aborder les questions liées à la gestion du stationnement et du trafic.


Dans son allocution d'ouverture, le Maire de la ville de Djibouti a exprimé sa gratitude envers les participants pour leur engagement à travailler de concert sur ce projet. Il a ensuite souligné que la réunion visait à rappeler les dispositions essentielles des textes législatifs en vigueur, en vue de leur mise en œuvre effective. L'objectif principal est de réguler le stationnement dans le centre-ville afin de fluidifier la circulation et d'offrir un accès équitable aux places de stationnement pour tous les usagers.



Le Maire a également insisté sur l'importance d'une telle mesure pour répondre aux défis posés par la densité croissante du trafic, notamment dans les zones commerciales et administratives où les places de stationnement se font rares. Il a expliqué que cette initiative vise à désengorger les artères principales, tout en permettant aux citoyens de bénéficier d'un système de stationnement ordonné et équitable.


Cette réunion est la première d'une série qui marquera un travail main dans la main entre la Ville de Djibouti et sa population, afin d'assurer une gestion durable et collaborative du stationnement urbain.



Prenant la parole, le président du syndicat des taxis a salué l'initiative et souligné l'urgence d'une meilleure organisation du stationnement, un sujet qui préoccupe les chauffeurs de taxi au quotidien. Selon lui, la mise en œuvre de ces dispositions permettra non seulement de réduire les conflits liés au stationnement, mais aussi d'améliorer la qualité des services de transport dans la ville.


La réunion s'est achevée par un consensus sur la nécessité de continuer à travailler ensemble pour assurer une transition fluide vers un système de stationnement payant. Une photo de famille a été prise à la fin de la séance pour immortaliser cette première étape de la mise en œuvre.

Un partenariat stratégique pour la modernisation de l’administration municipale

 L’Hôtel de Ville a abrité ce matin, une  cérémonie marquant un tournant décisif pour la gestion municipale à Djibouti. La signature d’une convention stratégique entre la Mairie de Djibouti Ville et le Ministère du Travail, chargé de la formalisation administrative et de la protection sociale, symbolise un partenariat déterminant pour la modernisation de l’administration publique locale.



Représentées respectivement par M. Said Daoud, Maire de Djibouti Ville, et M. Mohamed Awaleh Dirir, Secrétaire Exécutif chargé de la réforme de l’administration au sein du Ministère du Travail, les deux institutions se sont engagées à collaborer pour améliorer la gouvernance de la capitale. Ce partenariat, soutenu par la participation des cadres de la mairie et du Secrétariat Exécutif pour la Réforme de l’Administration (SECRA), repose sur trois grands axes : la réforme administrative, le renforcement des textes juridiques, et la formation continue des employés.



L’un des objectifs majeurs de cette convention est de moderniser les processus internes de la mairie. À l’ère de la transformation digitale, les administrations publiques à travers le monde sont appelées à revoir leurs pratiques pour répondre aux exigences croissantes des citoyens en matière de transparence et d’efficacité. Djibouti n’échappe pas à cette dynamique. En réformant ses pratiques administratives, la mairie aspire à une meilleure gestion des ressources et à une optimisation des services publics.



M. Mohamed Awaleh Dirir a, à cet effet, souligné l'importance de cette démarche, estimant que la convention constitue « un jalon essentiel dans la mission de réforme administrative et de protection sociale ». L’administration municipale doit devenir un modèle d’efficacité, offrant des services plus accessibles, plus rapides, tout en se conformant aux standards de bonne gouvernance. 




Au-delà des réformes administratives, cette convention met également l'accent sur la mise à jour des textes juridiques qui régissent le fonctionnement de la mairie. Cela inclut une meilleure définition des statuts des employés municipaux ainsi que l’établissement d’un code de déontologie clair et respecté. Il s’agit là d’un autre axe stratégique visant à renforcer la confiance entre l’administration et les citoyens, en clarifiant les responsabilités des employés municipaux et en garantissant leur professionnalisme.



En renforçant le cadre légal, la mairie aspire à une administration plus stable, dans laquelle les droits et devoirs de chacun sont clairement établis. Cela permet également de poser les bases d’une gestion plus transparente, réduisant ainsi les risques de dérives ou de dysfonctionnements.



Cependant, une réforme administrative ne saurait être pleinement effective sans un investissement significatif dans les ressources humaines. En ce sens, M. Said Daoud a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités des employés de la mairie, par le biais de formations professionnelles continues. « La formation des employés est un pilier essentiel pour garantir un service public efficace et de qualité », a-t-il affirmé. Cette démarche s’inscrit dans une vision à long terme d’amélioration des compétences et de reconnaissance professionnelle, avec l’ambition de créer une administration qui réponde aux attentes croissantes des citoyens.


Cette vision s’aligne sur un enjeu central de la gouvernance publique à Djibouti : offrir des services de qualité tout en assurant des conditions de travail optimales pour les fonctionnaires. La mise en place de programmes de formation continue, associée à une gestion des ressources humaines plus efficace, permet non seulement de maintenir un haut niveau de compétence parmi les employés, mais aussi de valoriser leur rôle au sein de la communauté.


Ainsi , cette convention stratégique entre la Mairie de Djibouti et le Ministère du Travail illustre un engagement mutuel pour le progrès social et la modernisation de l’administration. Elle représente une étape cruciale dans la transformation de la gouvernance locale, avec une attention particulière portée sur la qualité des services publics et l’efficacité de l’administration. 


Le partenariat entre ces deux institutions montre que l’administration municipale est résolument tournée vers l’avenir, prête à relever les défis de la modernité, tout en demeurant attentive aux besoins des citoyens. L’enjeu est clair : créer un environnement administratif qui soit à la fois performant, inclusif et transparent, afin de répondre aux aspirations des habitants de Djibouti pour une société plus juste et équitable.



Par ailleurs, les retombées potentielles de cette convention entre la Mairie de Djibouti Ville et le Ministère du Travail sont multiples et stratégiques pour le développement de la ville. En modernisant les procédures administratives, elle promet une gestion plus efficiente et transparente, ce qui pourrait améliorer la qualité des services publics offerts aux citoyens, renforcer leur confiance envers les institutions locales, et réduire les délais de traitement des demandes. De plus, l'actualisation des cadres juridiques et le renforcement des capacités des employés municipaux devraient non seulement professionnaliser davantage la fonction publique locale, mais aussi contribuer à un climat de travail plus motivant et équitable. À terme, cette réforme pourrait positionner la mairie comme un modèle de gouvernance locale, contribuant ainsi à la stabilité sociale et à l’attractivité économique de Djibouti, tout en renforçant le bien-être et la protection sociale des fonctionnaires municipaux.


Au final, cette initiative ne se limite pas à une simple signature de convention, mais reflète une volonté politique forte de reformer et de moderniser les institutions publiques à Djibouti, au service du bien-être des citoyens et du développement durable du pays.

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