samedi 19 octobre 2024

Opération Zéro Déchet , la Mairie de Djibouti en marche pour une ville durable

 


Aujourd’hui, Djibouti-ville  a été témoin d’une mobilisation impressionnante dans le cadre d’une nouvelle étape de son engagement pour l’économie bleue et la préservation de l’environnement. À la tête de cette initiative, le Premier Édile de la Ville de Djibouti, Monsieur Said Daoud Mohamed, a donné le coup d’envoi d’une opération ambitieuse intitulée “Zéro Déchet” sur la plage Siesta. Cette journée a vu la participation du Colonel Waiss, chef des Garde-côtes Djiboutiennes, qui a dirigé un contingent de 600 hommes et femmes en appui à cette campagne.


M. Said Daoud , Maire de Djibouti ville et Colonel Wais , commandant en chef des Gardes Côtes 

Ce déploiement de forces s’inscrit dans une stratégie plus large visant à protéger l’environnement et à embellir la capitale. Le colonel Waiss a déclaré que la Garde-côtes se tenait fermement aux côtés du Maire dans ce qu’il a qualifié de « guerre contre les déchets ». Cet engagement traduit une volonté de faire de la préservation de l’environnement une priorité absolue.



Cette journée de nettoyage n’a pas seulement impliqué les Garde-côtes. En effet, plusieurs institutions clés du pays se sont également jointes à l’effort collectif, parmi lesquelles la Direction des Services Techniques de la Mairie, l’Armée Nationale, l’Agence Djiboutienne de Développement (ADR), ainsi que des organisations régionales et internationales comme l’IGAD et l’ONEAD. La participation de ces entités, en réponse à l’appel du Maire, envoie un signal fort : celui d’un engagement commun et résolu pour rendre la ville de Djibouti plus propre et plus agréable à vivre.



Le soutien massif de ces institutions reflète l’importance accordée par les autorités à la lutte contre les déchets et au renforcement de la protection de l’environnement. Il s’agit d’un enjeu central dans le projet de transformation urbaine et environnementale de la capitale, qui est en pleine mutation.


En effet, l’opération Zéro Déchet n’est pas une initiative ponctuelle. Le Maire a affirmé que cette campagne se poursuivra tous les samedis, soulignant qu’elle s’inscrit dans une vision à long terme pour la ville. L’objectif est de faire de Djibouti une ville durable, où la propreté et l’environnement sont des priorités constantes. Ce n’est pas la première fois que la Mairie organise ce type d’opération, et chaque nouvelle édition est un pas de plus vers la réalisation de cette vision.



Monsieur Said Daoud Mohamed a réitéré son engagement à veiller à la propreté de la capitale et à l’embellissement des espaces publics. Il a exprimé sa gratitude envers toutes les institutions et citoyens qui ont contribué à cette journée de nettoyage, réaffirmant que la réussite à long terme du projet Zéro Déchet dépendra de la mobilisation continue de la société civile et des pouvoirs publics.


En outre, l’initiative du Maire de Djibouti met en lumière l’importance de la collaboration entre les institutions publiques et la population. Cette opération incarne la force d’une telle coopération, où chaque acteur, qu’il soit institutionnel ou citoyen, a un rôle essentiel à jouer pour concrétiser une économie durable. Il s’agit là d’un exemple tangible de la manière dont une ville peut s’unir pour protéger ses écosystèmes et promouvoir une meilleure qualité de vie pour ses habitants.



Au-delà de la simple gestion des déchets, cette démarche s’inscrit dans un projet plus vaste visant à instaurer une économie respectueuse de l’environnement, en lien avec les objectifs de l’économie bleue, où les ressources marines sont protégées et valorisées de manière durable. Cette initiative contribue ainsi à poser les bases d’une Djibouti plus résiliente, plus verte et plus accueillante.



Par ailleurs , les retombées potentielles de ce type d’initiative sont multiples et significatives pour la ville de Djibouti. D’abord, sur le plan environnemental, l’opération Zéro Déchet peut contribuer à la réduction des déchets plastiques et autres polluants qui menacent les écosystèmes marins et côtiers, améliorant ainsi la qualité des plages et de l’environnement urbain. Sur le plan économique, une ville plus propre et plus attractive pourrait stimuler le tourisme et attirer davantage d’investissements, notamment dans les secteurs liés à l’économie bleue et à l’écotourisme. Par ailleurs, ces actions renforcent la cohésion sociale en impliquant diverses institutions et citoyens dans un effort collectif, promouvant ainsi une culture de responsabilité environnementale. À long terme, cette dynamique pourrait également influencer les politiques publiques, en encourageant la mise en place de mesures durables, comme des infrastructures de gestion des déchets plus efficaces et des campagnes de sensibilisation continue.



Enfin, l’opération Zéro Déchet de la Mairie de Djibouti ne se limite pas à une action symbolique : elle représente une dynamique durable qui, à long terme, pourrait transformer la capitale en un modèle de ville éco-responsable, à la pointe de la lutte pour la protection de l’environnement dans la région.

jeudi 17 octobre 2024

Rencontre inédite entre le Maire de Djibouti et l’association Global Djibouti Diaspora



 L’hôtel de ville a abrité ce matin une réunion du Maire de la Ville de Djibouti avec le comité exécutif de l’association Global Djibouti Diaspora, en présence de l’ambassadeur Guelleh Idriss Omar. L’objectif de cette rencontre était de discuter de la contribution de la diaspora au développement de la capitale .



M. Said Daoud , le  Maire a chaleureusement accueilli les représentants de la diaspora, soulignant l’importance d’une participation active et constructive de celle-ci pour le progrès national. “Bien que la décentralisation ait tardé à s’implanter dans notre pays par rapport à d’autres nations africaines, la ville de Djibouti travaille à combler ce retard, et nous serons aux côtés des diasporas pour les soutenir dans leurs initiatives”, a-t-il affirmé.



Dans le cadre des discussions, le Maire a évoqué son ambition de transformer Djibouti en une ville propre, insistant sur le projet phare “ZERO DÉCHET”. “Je me bats pour que ce projet aboutisse”, a-t-il déclaré avec conviction. Il a également souligné l’importance de l’unité nationale et la nécessité de lutter contre le tribalisme, qu’il considère comme un frein au développement : “Le tribalisme nous détruit, il faut lutter contre cela.”


Le président du comité exécutif de l’association Global Djibouti Diaspora a, quant à lui, exprimé la gratitude des diasporas pour l’accueil du Maire et a salué les efforts déjà déployés, notamment avec le projet “ZERO DÉCHET”, une initiative qui fait la fierté des Djiboutiens de l’étranger. Il a également mentionné le projet “I LOVE DJIBOUTI”, porté par la diaspora, qui vise à renforcer l’image de Djibouti à travers le monde tout en promouvant la propreté et l’embellissement de la ville.



Dans ses propos de conclusion, le Maire a rappelé l’importance de faciliter l’accès des diasporas aux démarches administratives lorsqu’elles souhaitent contribuer avec des idées novatrices. “Tant que je serai à la tête de cette ville, la diaspora n’aura pas à s’inquiéter, car je mets en œuvre les directives du Président de la République, El Hadj Ismaïl Omar Guelleh”, a-t-il ajouté. En guise de soutien concret, il a annoncé la mise à disposition d’un bureau au sein de l’hôtel de ville pour l’association Global Djibouti Diaspora.



En outre , il a insisté sur la nécessité de sensibiliser la population aux bienfaits de la propreté pour la réussite du projet “ZERO DÉCHET”, et a exprimé sa volonté de renforcer la coopération avec la diaspora. Il a proposé d’organiser des réunions régulières pour examiner les actions futures à entreprendre pour améliorer la ville de Djibouti.



Ce genre d’initiative, qui renforce la collaboration entre les autorités locales et la diaspora, offre des perspectives majeures pour le développement socio-économique de Djibouti. En intégrant la diaspora, souvent dotée de compétences et d’expériences internationales, dans des projets comme “ZERO DÉCHET”, la ville peut bénéficier d’un transfert de savoir-faire, d’expertises et de ressources. Cela pourrait non seulement accélérer la modernisation urbaine, mais aussi encourager la mise en place de pratiques innovantes dans des secteurs comme la gestion des déchets, les énergies renouvelables et les technologies vertes. De plus, le soutien de la diaspora à des initiatives locales favorise un sentiment d’appartenance et de solidarité, essentiel pour stimuler le patriotisme et l’unité nationale. À long terme, ces partenariats pourraient renforcer la résilience économique de Djibouti, attirer des investissements étrangers et stimuler l’entrepreneuriat, contribuant ainsi à un développement durable et inclusif.


Enfin , cette rencontre marque une nouvelle étape dans le partenariat entre la Ville de Djibouti et ses diasporas, tous unis par une ambition commune : celle d’une capitale moderne, propre et inclusive.

mercredi 16 octobre 2024

Le Premier ministre reçoit une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD)

 

Le Premier ministre de Djibouti, Son Excellence Monsieur Abdoulkader Kamil Mohamed, a reçu à la Primature une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) conduite par Mme Marie-Laure Akin-Olugbade, directrice exécutive de l’institution et vice-présidente chargée du développement régional et de l’intégration. La rencontre s’est tenue en présence de M. Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances, chargé de l’Industrialisation.



La délégation de la BAD, de retour d’une visite sur le terrain dans les régions d’Assamo et Ali Sabieh, a échangé avec les autorités djiboutiennes sur les priorités de développement du pays. L’accent a été mis sur le financement de projets communautaires visant à transformer ces régions en tenant compte de leurs spécificités locales.


Dans le cadre de la Vision 2035, Djibouti aspire à accélérer son développement régional et a sollicité le soutien de la BAD pour financer des activités stratégiques. Parmi les secteurs prioritaires figurent l’accès à l’eau potable, à l’électricité ainsi que la transition énergétique. Ces initiatives visent à améliorer la qualité de vie des populations rurales et à encourager une croissance inclusive dans les régions moins développées.


La Banque Africaine de Développement, en tant que partenaire clé de Djibouti, mène actuellement une étude approfondie pour identifier les besoins en financement afin de soutenir les jeunes entrepreneurs, contribuant ainsi à l’essor de l’économie locale.



L’audience a également vu la participation de M. Ali Sillaye Abdallah, Chef de cabinet du Premier ministre. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement djiboutien pour mobiliser des partenaires internationaux en vue de renforcer ses infrastructures et de dynamiser son développement économique.

Célébration de la Journée mondiale de l’alimentation à #Djibouti

 Le 16 octobre, chaque année, le monde entier se mobilise pour célébrer la Journée mondiale de l’alimentation, une initiative sous l’égide de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette date, choisie en mémoire de la fondation de la FAO en 1945, est l’occasion de sensibiliser les populations et les décideurs aux enjeux cruciaux de la pauvreté et de la faim. À Djibouti, la célébration de cette journée a revêtu un caractère tout particulier.



Sous le haut patronage de M. Mohamed Ahmed Awaleh, Ministre de l’Agriculture, de l’Eau, de la Pêche, de l’Élevage et des Ressources Halieutiques, un événement solennel a eu lieu à Dikhil. Cette cérémonie a rassemblé des figures éminentes du gouvernement, comme la préfète de Dikhil, le président du Conseil régional et des représentants de la FAO et du FIDA, ainsi qu’un large public composé d’habitants de la ville et des localités environnantes.



Cette année, le thème choisi, « Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleurs », résume parfaitement l’engagement collectif en faveur d’une sécurité alimentaire durable et équitable. Dans son discours d’ouverture, le ministre Awaleh a souligné que ce thème est en adéquation avec les priorités de Son Excellence, le Président Ismail Omar Guelleh, et s’inscrit dans la vision d’un développement harmonieux pour le pays. Il a affirmé que la Journée mondiale de l’alimentation représente une occasion pour le gouvernement de réaffirmer son engagement à réaliser les Objectifs de développement durable, en particulier l’ODD 2, qui vise à éradiquer la faim, garantir la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.



Cette journée n’est pas seulement une célébration symbolique ; elle appelle également à une action concrète. Les défis de la faim et de la malnutrition sont omniprésents à Djibouti, où des efforts constants sont nécessaires pour garantir que chaque citoyen ait accès à une nourriture suffisante et nutritive. En ce sens, les interventions du gouvernement et des partenaires internationaux comme la FAO et le FIDA sont essentielles. Elles doivent être soutenues par des politiques locales adaptées qui prennent en compte les réalités économiques et sociales du pays.




L’engagement de Djibouti envers la sécurité alimentaire doit être renforcé par des initiatives durables qui incluent non seulement des programmes d’aide alimentaire, mais également des stratégies visant à améliorer la productivité agricole et à renforcer les capacités des agriculteurs locaux. C’est à ce prix que nous pourrons espérer bâtir un avenir où le droit à l’alimentation est respecté et où chacun peut espérer vivre dignement.



Par ailleurs , les événements comme la Journée mondiale de l’alimentation jouent un rôle crucial dans la promotion des perspectives de développement durable, en sensibilisant les communautés et les décideurs aux enjeux de la sécurité alimentaire et de la nutrition. En réunissant divers acteurs, tels que les gouvernements, les ONG et les citoyens, ces célébrations créent un espace de dialogue et de réflexion sur les solutions possibles aux défis de la faim et de la pauvreté. Elles encouragent également l’adoption de pratiques agricoles durables et la mise en œuvre de politiques publiques favorables à la résilience des systèmes alimentaires. En galvanisant l’engagement collectif, de tels événements peuvent inspirer des actions concrètes, catalyser des partenariats et mobiliser des ressources, contribuant ainsi à la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment l’éradication de la faim et la promotion d’une agriculture responsable. En somme, ils servent de leviers pour transformer la prise de conscience en actions tangibles qui améliorent la qualité de vie des populations et assurent un avenir durable pour les générations futures.



Enfin , la Journée mondiale de l’alimentation à Djibouti est bien plus qu’une commémoration ; c’est un appel à l’action collective. La lutte contre la faim et la pauvreté exige un engagement soutenu et concerté de toutes les parties prenantes, et il est impératif que cette dynamique soit renforcée pour réaliser une sécurité alimentaire durable et équitable pour tous les Djiboutiens.

Djibouti , vers un hub financier régional - Enjeux et perspectives

 Dans notre rubrique “Décryptage”, nous allons passer en revue la réunion de ce matin consacrée au futur hub financier de Djibouti, en vous offrant un aperçu détaillé des enjeux, des objectifs et des retombées potentielles pour le pays. Ce projet ambitieux, qui vise à renforcer la position de Djibouti sur la scène économique régionale et internationale, s’inscrit dans une stratégie de long terme pour diversifier les sources de croissance et d’influence. Pour Djibouti, l’enjeu ne se limite pas seulement à devenir un centre financier, mais à gagner le combat gramscien de l’hégémonie intellectuelle et économique dans la région.


M. Ilyas Moussa Dawaleh , MEFI 

Le Kempiski palace a abrité ce matin , une réunion stratégique , sous la présidence du MEFI , M. Ilyas Moussa Dawaleh, une rencontre qui marque un tournant dans les ambitions du pays de s’imposer comme un centre financier régional. Cet événement s’inscrit dans la dynamique de la Vision Djibouti 2035, axée sur la diversification économique et la consolidation de l’influence internationale de Djibouti. Ainsi , sous  la houlette du Président Ismail Omar Guelleh, le pays se lance donc dans une course pour réaliser les objectifs de développement durable et répondre aux attentes de sa population tout en consolidant son rayonnement international. 



À ce titre, la rencontre a réuni des acteurs majeurs du secteur financier, dont des représentants de la Banque africaine de développement, des dirigeants bancaires et des investisseurs privés. L’objectif était clair : jeter les bases d’un écosystème financier robuste qui positionnera Djibouti comme un hub économique dans la Corne de l’Afrique. Une ambition louable, mais qui s’accompagne de nombreux défis.


Mme Amina Abdi, Urbanisme et Habitat 


Depuis plusieurs années, Djibouti dépend fortement de ses revenus portuaires et de la réexportation, principalement vers l’Éthiopie. Cependant, avec l’émergence de corridors économiques en Éthiopie et au Kenya, cette dépendance devient de plus en plus risquée. La réunion stratégique a donc permis d’explorer de nouvelles pistes pour diversifier l’économie nationale, avec un accent particulier sur des secteurs tels que l’industrie manufacturière, les télécommunications, la pêche et le tourisme.


Le Ministre IMD  a également mis en avant l’importance d’investir dans des infrastructures modernes et d’encourager l’innovation financière, soulignant ainsi le besoin urgent de renforcer le marché monétaire local. Ce positionnement pourrait non seulement permettre à Djibouti de sécuriser sa place dans l’économie régionale, mais également de répondre aux fluctuations des échanges commerciaux dans la région, tout en réduisant sa dépendance aux infrastructures portuaires.


Pour parvenir à ses fins, Djibouti doit s’attaquer à un autre défi de taille : la mise en place de réformes réglementaires efficaces. Le cadre juridique actuel, bien qu’en voie d’amélioration, doit encore se moderniser pour attirer davantage d’investissements étrangers tout en soutenant l’entrepreneuriat local. Une attention particulière a été accordée lors de cette réunion à la simplification des procédures administratives et à l’amélioration de l’accès aux financements, surtout pour les PME, souvent considérées comme des moteurs d’innovation et de croissance dans les économies émergentes.


Mme Ouloufa Abdo , Affaires sociales et solidarité 

En outre , des investissements significatifs dans les secteurs de l’énergie et des technologies de l’information apparaissent comme une condition sine qua non pour lever les freins au développement du secteur privé. Malgré les progrès notables dans l’amélioration du climat des affaires, les coûts élevés de production et une capacité d’expansion limitée restent des obstacles majeurs à la compétitivité des entreprises djiboutiennes.


En effet , ce plan ambitieux de Djibouti, qui aspire à devenir un hub financier régional, s’inscrit dans une stratégie plus large, celle de renforcer la position géostratégique du pays dans la Corne de l’Afrique. En effet, au-delà des dimensions économiques, cette démarche est aussi un moyen pour Djibouti d’affirmer son rôle central dans le développement régional, en particulier vis-à-vis de ses voisins qui partagent les mêmes aspirations de diversification économique et de croissance. Toutefois, le succès de cette initiative dépendra de la capacité du gouvernement à naviguer à travers les réformes structurelles, à mobiliser des ressources financières adéquates et à maintenir une vision cohérente à long terme.



Par ailleurs, les retombées potentielles de la création d’un hub financier régional à Djibouti pourraient être considérables, tant sur le plan économique que géopolitique. En devenant un centre névralgique pour les services financiers, Djibouti attirerait des investissements étrangers massifs, renforçant ainsi ses réserves de devises et dynamisant son secteur privé. La création d’emplois qualifiés, le développement des infrastructures et l’innovation dans des secteurs comme la technologie financière en seraient des conséquences directes. De plus, ce hub renforcerait l’influence géopolitique de Djibouti, en consolidant son rôle de carrefour économique pour la Corne de l’Afrique, tout en diversifiant ses revenus au-delà de l’économie portuaire. Cela contribuerait aussi à améliorer la résilience du pays face aux fluctuations des échanges régionaux et aux transformations géoéconomiques en cours.

 


De plus , Le futur hub financier de Djibouti apportera une valeur ajoutée stratégique qui renforcera la position du pays sur plusieurs fronts. En Afrique de l’Est, il consolidera le rôle de Djibouti comme porte d’entrée des échanges commerciaux et services financiers pour les nations enclavées comme l’Éthiopie, tout en offrant une alternative aux centres financiers émergents comme Nairobi. Au niveau de la région MENA, Djibouti pourra capitaliser sur sa proximité géographique avec les États du Golfe pour attirer des capitaux en provenance du Moyen-Orient, tout en facilitant les flux financiers entre l’Afrique et l’Asie. Sur le plan continental, ce hub permettra à Djibouti de s’imposer comme un acteur clé dans l’intégration financière africaine, en particulier dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Cela renforcerait également sa capacité à devenir un pôle incontournable pour les transactions interrégionales et les investissements transfrontaliers, projetant Djibouti au rang de moteur de développement économique pour la région et au-delà.


Enfin, le projet ambitieux de Djibouti, visant à devenir un hub financier régional, s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de sa position géostratégique dans la Corne de l’Afrique. Ce n’est pas seulement une transformation économique, mais une véritable affirmation de son rôle central dans le développement régional, répondant aux aspirations de diversification économique et de croissance partagée avec ses voisins. Cette réunion, au-delà de ses annonces, représente une étape clé pour Djibouti dans la construction d’un avenir financier plus diversifié et résilient.


Si les défis sont nombreux, l’engagement manifesté lors de cet événement souligne la détermination du pays à devenir un acteur incontournable dans le paysage économique régional tout en consolidant son rôle géostratégique dans une région en pleine mutation.   Comme l’a affirmé maintes fois, le président Guelleh , “Le chemin vers le progrès est multiple et chaque société doit mener son propre combat pour concrétiser ses aspirations collectives.”

Sur ce , la route est encore longue, mais les fondations sont désormais posées.

mardi 15 octobre 2024

Un atelier clé pour la modernisation de l’environnement juridique en matière de finances publiques

 

La modernisation de l’environnement juridique et réglementaire national était au cœur des discussions lors de l'atelier de validation des textes juridiques organisé lundi dernier à l’Hôtel Ayla. Cet événement crucial, piloté par le Ministère du Budget, a réuni des acteurs clés du gouvernement et des experts nationaux et internationaux dans le but de valider des projets de lois et décrets destinés à renforcer la gouvernance publique.


SG du gouvernement M. Almis Med Abdillahi 

Présidé par le Secrétaire général du gouvernement, M. Almis Mohamed Abdillahi, et le Ministre du Budget, M. Isman Ibrahim Robleh, l’atelier a rassemblé des représentants de diverses institutions, telles que la cour des comptes et le parlement, ainsi que des ministères sectoriels. Ensemble, ils ont examiné en profondeur les textes juridiques, dans le cadre de la réforme des finances publiques. Ce processus, visant à s’aligner sur les normes internationales, répond à un double objectif : moderniser la gestion budgétaire tout en garantissant que les nouveaux textes reflètent les besoins socio-économiques actuels du pays.


En effet, l’une des lignes directrices de cette réforme est l’amélioration de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des finances publiques. Dans son intervention, le Secrétaire général du gouvernement a insisté sur la nécessité de renforcer la transparence en rendant les informations budgétaires accessibles à tous. « Il nous faut améliorer la transparence dans la gestion de nos finances publiques en rendant les informations claires et accessibles », a-t-il déclaré, ajoutant qu'une modernisation des procédures budgétaires s’impose pour les rendre plus simples et efficaces.


M. Isman Ibrahim, Ministre du Budget 

M. Almis  a également mis l’accent sur l’importance d’introduire des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité des programmes et des politiques publiques, assurant ainsi une allocation optimale des ressources. Ces mesures visent à garantir non seulement une meilleure gestion des fonds publics, mais aussi à encourager une plus grande discipline budgétaire.



De son côté, le Ministre du Budget, M. Isman Ibrahim Robleh, a souligné l’importance de cet atelier dans le cadre d’une vision plus large de transformation du système de gestion des finances publiques. « Cet atelier marque une étape importante dans notre volonté de garantir un cadre réglementaire propice au développement durable », a affirmé le ministre, avant d’ajouter que ces réformes s’inscrivent dans la vision du Président de la République, visant à mettre en place un budget axé sur les résultats. Ce changement radical a pour objectif d'assurer une meilleure protection des droits des citoyens et de favoriser une gouvernance plus transparente.


À la suite des interventions des officiels, les participants ont abordé des thématiques cruciales telles que la Loi organique relative aux lois de finances et ses prérequis. Ils ont également formulé des recommandations pour une législation plus inclusive et adaptée aux réalités socio-économiques de Djibouti.



Par ailleurs, les perspectives d'une telle initiative sont considérables pour l'avenir de Djibouti. La validation des textes juridiques relatifs à la réforme des finances publiques ouvre la voie à une gestion plus transparente, efficace et responsable des ressources de l'État. Cette modernisation renforcera la confiance des citoyens et des investisseurs dans les institutions publiques, en garantissant une meilleure allocation des ressources et une amélioration des services publics. En outre, en s'alignant sur les normes internationales, Djibouti pourra renforcer ses relations avec les partenaires économiques et financiers mondiaux, favorisant ainsi un climat propice aux investissements. Enfin, l'introduction d'indicateurs de performance permettra une évaluation continue des politiques publiques, assurant une gouvernance axée sur les résultats et soutenant les objectifs de développement durable à long terme.



Enfin , cet atelier marque un jalon dans le processus de réforme des finances publiques et témoigne de l’engagement des autorités à moderniser le cadre juridique et budgétaire du pays. Les textes validés seront soumis aux instances compétentes pour adoption finale, ouvrant la voie à une gestion des ressources publiques plus transparente et responsable, en phase avec les ambitions de développement durable de Djibouti.

lundi 14 octobre 2024

Première réunion de mise en œuvre du stationnement payant dans la ville de Djibouti

 Ce matin, le Maire de la ville de Djibouti, Monsieur Saïd Daoud Mohamed, a présidé une réunion cruciale consacrée à la mise en œuvre du stationnement payant, conformément à la loi n°75/AN/14/7ème L et au décret n°2015-260/PRE/MI. Bien que ce décret soit en vigueur depuis 2015, il n'avait pas été appliqué jusqu'à présent, soit presque dix ans après son adoption. Cette réunion marque donc une étape décisive dans l'application effective de ce cadre juridique, visant à mieux organiser le stationnement dans les zones urbaines les plus fréquentées.



La rencontre, qui s'est déroulée dans le cabinet du Maire, a réuni les principaux acteurs concernés par cette réforme, notamment les présidents des syndicats de taxis et de bus, ainsi que plusieurs cadres de la municipalité. Tous étaient mobilisés pour aborder les questions liées à la gestion du stationnement et du trafic.


Dans son allocution d'ouverture, le Maire de la ville de Djibouti a exprimé sa gratitude envers les participants pour leur engagement à travailler de concert sur ce projet. Il a ensuite souligné que la réunion visait à rappeler les dispositions essentielles des textes législatifs en vigueur, en vue de leur mise en œuvre effective. L'objectif principal est de réguler le stationnement dans le centre-ville afin de fluidifier la circulation et d'offrir un accès équitable aux places de stationnement pour tous les usagers.



Le Maire a également insisté sur l'importance d'une telle mesure pour répondre aux défis posés par la densité croissante du trafic, notamment dans les zones commerciales et administratives où les places de stationnement se font rares. Il a expliqué que cette initiative vise à désengorger les artères principales, tout en permettant aux citoyens de bénéficier d'un système de stationnement ordonné et équitable.


Cette réunion est la première d'une série qui marquera un travail main dans la main entre la Ville de Djibouti et sa population, afin d'assurer une gestion durable et collaborative du stationnement urbain.



Prenant la parole, le président du syndicat des taxis a salué l'initiative et souligné l'urgence d'une meilleure organisation du stationnement, un sujet qui préoccupe les chauffeurs de taxi au quotidien. Selon lui, la mise en œuvre de ces dispositions permettra non seulement de réduire les conflits liés au stationnement, mais aussi d'améliorer la qualité des services de transport dans la ville.


La réunion s'est achevée par un consensus sur la nécessité de continuer à travailler ensemble pour assurer une transition fluide vers un système de stationnement payant. Une photo de famille a été prise à la fin de la séance pour immortaliser cette première étape de la mise en œuvre.

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