jeudi 5 juin 2025

CNIPLC et société civile , une alliance contre la corruption

 


Dans un élan de coopération renforcée pour lutter contre la corruption, la Commission Nationale pour la Prévention et la Lutte contre la Corruption (CNIPLC) a signé ce mercredi des protocoles d’accord avec plusieurs organisations de la société civile. Cette cérémonie solennelle, tenue en présence de hauts responsables et de représentants d’ONG, marque une étape décisive dans la mobilisation collective contre ce fléau qui entrave le développement national.  



Un engagement commun pour la transparence et l’intégrité


Parmi les signataires figuraient des acteurs majeurs de la société civile, dont le Conseil National de la Société Civile, l’ONG Bender Djedid, l’association Mouvement de la Jeunesse Une et Indivisible, et l’ONG Paix et Lait. Ces partenariats stratégiques visent à consolider les efforts de prévention, à promouvoir la transparence et à encourager une participation citoyenne active dans la lutte contre la corruption.  


Dans son allocution inaugurale, la présidente de la CNIPLC, Mme Badria Zakaria Cheikh Ibrahim, a souligné l’importance de cette collaboration. « La corruption est un phénomène insidieux qui sape les fondements de notre économie, décourage les investissements et affaiblit la confiance dans nos institutions », a-t-elle déclaré. Elle a rappelé que la loi 103, cadre juridique de référence, encourage explicitement l’implication de la société civile dans ce combat, à travers des actions de sensibilisation, d’éducation et de plaidoyer.  


Mme Badria a insisté sur le rôle crucial des organisations civiles, qualifiées de « relais essentiels entre la population et les institutions ». « Il serait illusoire de croire que la CNIPLC puisse, à elle seule, venir à bout de ce mal qui infiltre toutes les sphères de la société. La mobilisation de tous est indispensable », a-t-elle affirmé.  


Les protocoles signés définissent plusieurs axes de collaboration, notamment :  

- Le renforcement des mécanismes de prévention et de détection des actes de corruption ;  

- La promotion de la bonne gouvernance et de la transparence dans les administrations publiques ;  

- Le développement de campagnes d’éducation et de sensibilisation auprès des citoyens, en particulier des jeunes ;  

- L’encouragement des signalements et la protection des lanceurs d’alerte.  


En clôturant la cérémonie, la présidente de la CNIPLC a appelé à une mise en œuvre rigoureuse des engagements pris. « Les signatures ne sont qu’un début. C’est par des actions concrètes, une éducation continue et une vigilance collective que nous parviendrons à instaurer une culture de l’intégrité »,  a-t-elle martelé.  


Un moment symbolique et porteur d’espoir


La cérémonie s’est achevée par une photo officielle rassemblant tous les participants, immortalisant cet engagement commun. Ce moment fort symbolise la détermination partagée des institutions et de la société civile à unir leurs forces pour un avenir plus juste et plus transparent.  



Enfin , cette initiative s’inscrit dans la droite ligne des orientations stratégiques du gouvernement, qui place la lutte contre la corruption au cœur de ses priorités pour garantir un développement durable et équitable. Avec ces nouveaux partenariats, la CNIPLC et la société civile envoient un message clair : la corruption n’a pas sa place dans la société, et son éradication est l’affaire de tous.  

 



mercredi 4 juin 2025

Rencontre constructive entre la Mairie et les élus de Balbala pour renforcer l’unité et la bonne gouvernance

 


Le Maire de la ville de Djibouti, M. Said Daoud, a reçu ce mercredi 4 juin 2025 une délégation du conseil communal de Balbala, marquant une nouvelle étape de coopération et de fraternité entre les institutions locales.  


Conduite par le vice-président de la commune de Balbala, M. Souleiman Ali Souleiman, cette visite de courtoisie intervient à l’approche de deux célébrations majeures : l’Aïd El-Adha et la Fête nationale de Djibouti, prévue dans trois semaines. Les échanges ont principalement porté sur les préparatifs de ces événements, notamment les opérations de salubrité publique menées par la Mairie pour assurer un cadre festif digne et accueillant.  



Saisissant cette occasion, le premier magistrat de la ville a souligné l’importance de la cohésion nationale et des principes républicains. “Seul l’amour de la Patrie et du drapeau doit nous unir et nous animer dans nos missions", a déclaré M. Said Daoud, réaffirmant son engagement en faveur d’une gouvernance exemplaire au service des populations.  

Il a également salué les directives du Rassemblement Populaire pour le Progrès (RPP), parti au pouvoir, dont les orientations, sous le leadership éclairé du Président Ismail Omar Guelleh, continuent de répondre aux aspirations du peuple djiboutien.  


En effet, cette  rencontre, empreinte de cordialité et de mutualité, illustre la synergie entre les différentes collectivités territoriales, unies pour le développement harmonieux de la nation. Les élus de Balbala ont exprimé leur volonté de travailler main dans la main avec la Mairie centrale, afin de relever ensemble les défis urbains et sociaux.  



Alors que Djibouti s’apprête à célébrer ses traditions religieuses et son indépendance, cette audience témoigne de la vitalité des institutions locales et de leur attachement indéfectible à l’intérêt général.  


 






Le Président Guelleh fixe les 3 piliers d’une gestion publique transparente et performante.

 


 En une cérémonie riche en symboles et en engagements, notre pays a célébré hier la première édition de la Journée Nationale de la Bonne Gouvernance , un événement désormais inscrit à l’agenda républicain. Cette initiative, inédite dans l’histoire de la nation, témoigne de la ferme volonté des plus hautes autorités d’ancrer davantage les principes de transparence, de redevabilité et d’efficacité dans la gestion des affaires publiques.  


Une réforme nécessaire dans un monde en mutation 


Placée sous le haut patronage du Président de la République, Son Excellence Ismail Omar Guelleh , cette journée a rassemblé près de 400 hauts responsables de l’administration publique, dont des directeurs généraux, secrétaires généraux et autres grands commis de l’État. Dans son discours inaugural, le Chef de l’État a souligné l’impérieuse nécessité d’adapter les institutions nationales aux défis d’un monde marqué par des crises multiformes et une compétition économique accrue. 

« Dans un monde en proie à des crises imprévisibles et violentes, chaque nation doit renforcer la résilience de son modèle économique et social » , a déclaré le Président Guelleh. Il s’est félicité de la résilience dont a fait preuve Djibouti, notamment grâce au rôle stabilisateur des entreprises publiques, qui ont servi tantôt d’amortisseur face aux chocs externes, tantôt de levier pour la croissance nationale.  


S.E.M Ismail Omar Guelleh, President de la R.D.D 

Le Président a ensuite détaillé les trois piliers fondamentaux sur lesquels reposera désormais la réforme de la gouvernance publique :  

1. L’efficacité et la performance : « Une ressource humaine hautement compétente, dont l’expérience et la formation constituent une plus-value pour la compétitivité de nos entreprises publiques. »

2. La transparence et la redevabilité : « Chaque franc public investi doit être traçable. C’est une question d’intégrité, mais aussi de crédibilité vis-à-vis de nos concitoyens. »

3. La perception des entreprises publiques comme un patrimoine commun : « Ce que nous entreprenons aujourd’hui, nous le faisons aussi pour les générations futures. »


Le Chef de l’État a également insisté sur l’importance des nouvelles technologies, notamment le numérique et l’Intelligence Artificielle , pour moderniser l’administration et améliorer la qualité des services publics. « La réforme que nous ambitionnons n’est rien d’autre qu’une modernisation de nos entreprises pour les rendre plus adaptées aux enjeux d’aujourd’hui et de demain » , a-t-il affirmé.  

Pour concrétiser cette vision, un cadre officiel d’actions sera mis en place, sous la forme d’une charte engageante qui liera les services publics à des objectifs précis, avec une obligation de résultats devant la Nation.  



Un signal fort aux investisseurs 


Au-delà de l’aspect institutionnel, cette journée a également mis en lumière le rôle clé de la bonne gouvernance dans l’amélioration du climat des affaires et l’attraction des investisseurs étrangers. En garantissant intégrité financière et transparence , Djibouti renforce son attractivité économique et se positionne comme un hub incontournable pour un développement durable et inclusif. 

 

Par ailleurs , cette initiative historique devrait engendrer des retombées majeures pour Djibouti, tant sur le plan institutionnel qu'économique. En ancrant les principes de transparence, de redevabilité et d'efficacité dans la gestion publique, elle renforcera la confiance des citoyens envers leurs institutions tout en attirant davantage d'investisseurs étrangers , sensibles à un climat des affaires assaini. La modernisation des entreprises publiques, couplée à l'intégration des nouvelles technologies, devrait booster la productivité et réduire les gaspillages, libérant ainsi des ressources pour des projets de développement prioritaires. À plus long terme, cette réforme pourrait faire de Djibouti un modèle régional de bonne gouvernance , consolidant son statut de hub économique stratégique en Afrique de l'Est. Enfin, en responsabilisant les acteurs publics via une charte engageante , cette journée marque le début d'une culture de résultats bénéfique pour les générations futures.



Enfin , cette première édition, marquée par des échanges fructueux et des engagements concrets, ouvre ainsi une nouvelle ère pour la gouvernance publique à Djibouti. Elle confirme la détermination des autorités à bâtir un État moderne, performant et soucieux de l’intérêt général.  


 


mardi 3 juin 2025

La fonction publique est-elle enfin en marche vers l’excellence ?

 

Le gouvernement  a engagé une réforme ambitieuse de la fonction publique, visant à moderniser son administration et à renforcer l'efficacité des services de l'État. Adoptée mardi en conseil des ministres, cette réforme marque une étape clé dans la refonte du système de gestion des ressources humaines, avec pour objectif de promouvoir la transparence, l'équité et la performance.  


Pilotée par le ministère du Travail, de la Formalisation et de la Protection sociale sous la houlette de Son Excellence Omar Abdi Said, cette révision du Statut général des fonctionnaires introduit des mécanismes innovants pour dynamiser les carrières et améliorer la qualité du service public.  

"Cette réforme incarne la volonté du gouvernement de bâtir une fonction publique professionnelle, méritocratique et tournée vers l'excellence", a souligné Abdoulkader Houssein Omar, porte-parole par intérim du gouvernement, lors d'un point de presse.  

Le nouveau dispositif repose sur deux piliers :  

- L'avancement d'échelon , combinant ancienneté et mérite ;  

- L'avancement de classe , soumis à des critères stricts et à une sélection rigoureuse.  


           Son Excellence Omar Abdi Said


Ainsi, cette dualité permet d'encourager à la fois la progression continue et la reconnaissance des compétences, rompant avec les anciens systèmes souvent perçus comme figés.  


Autre innovation majeure : l'instauration d'un entretien annuel d'évaluation , assorti d'une notation sur 5 points, et d'un entretien de carrière après cinq ans de service. Ces outils permettront d'identifier les besoins en formation, d'ajuster les parcours professionnels et de mieux valoriser les performances individuelles.  

 En complément, un second décret a été adopté pour réformer le système de rémunération et d'avantages sociaux des fonctionnaires. Ce texte, qui remplace un règlement datant de 1983, établit un cadre unifié et transparent, garantissant l'égalité de traitement et une meilleure prise en compte de la performance.  


En effet, cette réforme marque une rupture symbolique avec des décennies de gestion administrative traditionnelle. En abrogeant le décret de 1983, le gouvernement entend tourner la page des anciennes pratiques pour construire une fonction publique moderne, capable de répondre aux défis économiques et sociaux du pays.  


Avec cette réforme, Djibouti affirme sa volonté de renforcer la qualité de son administration et d'offrir à ses fonctionnaires des perspectives de carrière plus dynamiques. Une avancée majeure pour un État déterminé à se doter d’une gouvernance performante et tournée vers l’avenir.  


lundi 2 juin 2025

Le Président Guelleh reçoit le PM somalien pour des discussions fraternelles et stratégiques

 Le Chef de l’État, Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, a accordé ce lundi, en fin de matinée, une audience au Premier Ministre de la République Fédérale de Somalie, M. Hamza Abdi Barre, au Palais de la République. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite officielle de 72 heures que le haut responsable somalien effectue à Djibouti depuis dimanche, une visite placée sous les auspices du renforcement des relations fraternelles et de la coopération bilatérale entre les deux nations.  


Président Guelleh et PM Hamza 

Dès les premiers échanges, les deux dirigeants ont passé en revue l’état des relations de coopération et de solidarité unissant Djibouti et la Somalie, deux pays liés par une histoire commune, une proximité géographique et des affinités culturelles et linguistiques profondes. Le Président Guelleh et le Premier Ministre Barre ont salué les progrès accomplis dans divers domaines de partenariat, tout en réaffirmant leur volonté commune d’approfondir ces liens au bénéfice de leurs peuples.  

Les discussions se sont ensuite orientées vers les moyens concrets par lesquels Djibouti, sous la conduite éclairée de Son Excellence Ismaïl Omar Guelleh, peut accompagner la Somalie dans ses efforts légitimes pour consolider la paix et la stabilité sur son territoire. La République de Djibouti, reconnue pour son engagement indéfectible en faveur de la sécurité et du développement de la Corne de l’Afrique, a réitéré son soutien multiforme aux autorités somaliennes dans leur quête de stabilité durable et de relèvement économique.  


Le Premier Ministre Hamza Abdi Barre, qui était accompagné du Principal Conseiller à la Primature somalienne, M. Abdourahman Moustapha, a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux réservé par les autorités djiboutiennes et a salué le rôle clé de Djibouti dans la promotion de la coopération régionale.  



Enfin , cette rencontre témoigne une fois de plus de la dynamique positive des relations entre Djibouti et la Somalie, deux pays déterminés à œuvrer ensemble pour un avenir de prospérité partagée et de paix durable dans la région.  

📸: Service presse de la présidence 

 


dimanche 1 juin 2025

UNFD, clôture de la session 2024–2025 de l’enseignement professionnel

 Ce jeudi 29 mai 2025, l’Union Nationale des Femmes Djiboutiennes (UNFD) a célébré avec fierté la clôture de la session 2024–2025 de son programme d’enseignement professionnel, organisé dans son centre de formation. Placée sous la présidence de la Secrétaire Générale de l’UNFD, Mme Fatouma Moussa, cette cérémonie solennelle a réuni des personnalités engagées, des formatrices dévouées, ainsi que les apprenantes et leurs familles, témoignant du succès de cette initiative en faveur de l’émancipation économique des femmes.  



Un pas de plus vers l’autonomisation des femmes djiboutiennes


Durant cette session, les participantes ont bénéficié d’un enseignement pratique et qualifiant dans des métiers porteurs tels que la couture, la broderie, la cuisine et la coiffure. Ces formations, dispensées par des expertes pédagogiques, visent à doter les femmes djiboutiennes de compétences techniques solides, facilitant ainsi leur insertion socio-économique et leur participation active au développement national.  


Mme Leila Saleh Ibrahim, Directrice de l’Enseignement Professionnel et Trésorière de l’UNFD, a salué les efforts des formatrices et la détermination des apprenantes, soulignant que « cette formation est bien plus qu’un apprentissage technique : c’est un outil d’autonomie, de confiance en soi et de contribution à la prospérité collective ».  


Dans son allocution, Mme Fatouma Moussa a réaffirmé la mission de l’UNFD : « Offrir aux femmes les moyens de leur indépendance économique grâce à l’éducation et à l’entrepreneuriat. » Elle a rappelé que l’enseignement professionnel constitue un pilier essentiel de la stratégie nationale pour l’égalité des chances et la lutte contre la pauvreté.  

Grâce à ces programmes, de nombreuses diplômées ont déjà lancé leurs propres micro-entreprises, devenant ainsi des actrices clés de l’économie locale tout en inspirant les futures générations.  


Enfin, la  cérémonie s’est achevée par la remise des attestations aux apprenantes, marquant la reconnaissance officielle de leurs efforts. Des démonstrations de leurs réalisations ( vêtements cousus, plats traditionnels revisités et coiffures artistiques ) ont été exposées, illustrant la qualité de leur formation.  


                   Mme Fatouma Moussa,SG de l’UNFD 

Fidèle à sa vision progressiste, l’UNFD continue de promouvoir l’éducation professionnelle comme levier d’émancipation, conformément aux orientations du gouvernement djiboutien et des Objectifs de Développement Durable (ODD). Cette session s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des capacités féminines, garantissant un avenir meilleur pour toutes les Djiboutiennes.  


#UNFD #AutonomisationDesFemmes #FormationProfessionnelle #Développement #Djibouti

📸: UNFD 






Djibouti-ville et Shanghai établissent un Mémorandum pour renforcer la coopération décentralisée

 Dans une démarche visant à approfondir les relations sino-djiboutiennes et à promouvoir une coopération décentralisée mutuellement bénéfique, les villes de Shanghai et de Djibouti ont signé ce dimanche un Mémorandum d’Échanges Amicaux , scellant ainsi un partenariat stratégique axé sur le développement économique, l’innovation urbaine et la résilience climatique.  



Ce mémorandum, signé entre le Bureau des Affaires Étrangères du Gouvernement Populaire Municipal de Shanghai et la Direction des Relations Extérieures de Djibouti-ville , s’inscrit dans l’esprit du Communiqué Conjoint sur l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Il établit un mécanisme d’échanges structuré, fondé sur trois piliers essentiels :  


1. Un programme annuel d’échanges basé sur les priorités économiques et sociales des deux villes, élaboré dans un esprit d’égalité et de bénéfices partagés.  

2. Une coopération multi sectorielle englobant l’investissement, le commerce transfrontalier, les infrastructures portuaires, l’éducation, l’amélioration urbaine et le transfert de technologies.  

3. Des consultations régulières entre responsables désignés pour garantir la mise en œuvre efficace des projets communs.  

D’une validité initiale de dix ans, ce partenariat prévoit un renouvellement automatique en l’absence de résiliation six mois avant son terme, témoignant de la volonté des deux parties d’ancrer cette collaboration dans la durée.  



À ce propos, ce rapprochement stratégique renforce les liens entre deux hubs économiques majeurs : Djibouti , plaque tournante logistique en Afrique de l’Est, et Shanghai , locomotive technologique et financière de l’Asie. Il s’inscrit également dans la dynamique des Relations Chine-Afrique , marquées par des partenariats concrets alignés sur les Nouvelles Routes de la Soie. 

"Ce mémorandum reflète notre engagement commun en faveur d’un développement durable et résilient, tout en consolidant l’amitié traditionnelle entre nos deux nations", ont souligné les signataires.  


Parallèlement à cet accord, une délégation djiboutienne, conduite par le maire de Djibouti-ville, a été reçue à Shanghai par les autorités locales, notamment par le Directeur du Centre de météorologie et de prévention des risques naturels. Cette visite a permis aux représentants djiboutiens de découvrir l’expertise shanghaïenne en matière de gestion des catastrophes naturelles, saluée pour son approche innovante et son efficacité.  


Lors d’un dîner de travail, les discussions ont porté sur la formalisation prochaine d’un Mémorandum d’Entente (MOU) dédié à la prévention des risques climatiques et à l’adaptation environnementale. Les deux villes ont exprimé leur volonté de mutualiser leurs savoir-faire, notamment via des programmes de formation et le partage de technologies.  


En effet , ces  initiatives illustrent la montée en puissance des coopérations décentralisées entre la Chine et l’Afrique, fondées sur le pragmatisme et la recherche de solutions concrètes aux défis globaux. En associant développement économique et résilience climatique, Shanghai et Djibouti-ville ouvrent la voie à un partenariat modèle, au service de leurs populations et de la stabilité régionale.  



Alors que le monde fait face à des enjeux interconnectés, ce rapprochement sino-djiboutien démontre une fois de plus que la coopération Sud-Sud, ancrée dans le respect mutuel et les intérêts partagés, constitue un levier essentiel pour bâtir un avenir plus prospère et plus sûr.  


À Washington, Djibouti célèbre son indépendance et renforce son alliance avec les États-Unis

  Une commémoration empreinte de gravité, d’amitié et de diplomatie économique À deux pas de la Maison Blanche, dans l’écrin    de l’hôtel W...