mercredi 30 octobre 2024

Audience du président de l’Assemblée Nationale à Villa Somalia

 En ce début de matinée ensoleillée à Mogadiscio, la Villa Somalia a été le théâtre d’une rencontre des plus symboliques entre deux figures majeures de la Corne de l’Afrique. Son Excellence Monsieur Hassan Sheick Mohamoud, Président de la République Fédérale de Somalie, a reçu en audience le Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti, Son Excellence Monsieur Dileita Mohamed Dileita. Ce dernier, en visite officielle à l’invitation de son homologue somalien, est venu porter un message chargé de diplomatie et de fraternité.



Le Président Dileita, porteur d’un message spécial de Son Excellence El Haj Ismaël Omar Guelleh, a ainsi été mandaté pour formaliser la candidature de Djibouti au poste prestigieux de Président de la Commission de l’Union Africaine. Une démarche stratégique, assurément, car le candidat désigné, Monsieur Mahmoud Ali Youssouf, actuel Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, est perçu par de nombreux observateurs comme une figure unificatrice et expérimentée, prête à assumer cette mission de haut niveau en 2025.


Dans une atmosphère empreinte de cordialité et de respect, le Président Dileita a ouvert son intervention en remerciant chaleureusement les autorités somaliennes pour l’accueil sincère et chaleureux reçu sur cette terre qu’il qualifie de « deuxième pays ». Ces mots d’amitié ont préparé le terrain à une discussion franche sur les attentes de Djibouti quant au soutien fraternel de la Somalie pour cette candidature, symbole d’une volonté partagée de voir la région progresser et s’unir.


Au-delà de cette demande stratégique, les échanges ont couvert un spectre plus large. Les deux dirigeants ont ainsi évoqué les enjeux régionaux, abordant les défis sécuritaires, économiques et sociaux auxquels leurs peuples sont confrontés. Ils ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération multiforme qui lie leurs deux nations, faisant écho à un avenir commun, stable et prospère.



La délégation accompagnant le Président Dileita, composée de membres éminents du parlement djiboutien, de l’Ambassadeur de la République de Djibouti en Somalie, Son Excellence Monsieur Mohamed Ibrahim Youssouf, et du Secrétaire général du parlement, a également témoigné de l’importance de cet entretien. Un moment fort pour la diplomatie djiboutienne, cette audience réaffirme les liens indéfectibles qui unissent Djibouti et la Somalie et marque une étape décisive dans le chemin vers l’élection de 2025 à l’Union Africaine.

La coopération institutionnelle : Une exigence réaffirmée par le Maire de Djibouti

 


La Mairie de la capitale a abrité ce matin 

la réunion de la Commission des Permis de Construire Ordinaire (PCO) sous la présidence du Maire de la Ville de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed. Ce rendez-vous, théoriquement conçu pour coordonner et fluidifier l’examen des demandes de permis de construire, a pris une tournure révélatrice d’un certain dysfonctionnement institutionnel.



Créée en vertu de l’Arrêté n°2007-0647/PR/MHUEAT, la commission est une instance réunissant des institutions essentielles à la gestion urbaine. Or, la Direction de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et de l’Habitat (DATUH) brille une fois de plus par son absence. Depuis la réactivation de cette commission le 26 septembre dernier, cette absence répétée prend l’allure d’un boycott, plaçant ainsi la DATUH en marge des exigences institutionnelles. Pourtant, la mission de cette direction est centrale : en qualité de secrétaire de séance, elle a la responsabilité de préparer les dossiers, dont l’analyse partagée est indispensable à une prise de décision concertée.


Face à cette inertie, M. Saïd Daoud Mohamed n’a pas mâché ses mots. La coopération totale entre les institutions, a-t-il affirmé, est non seulement un impératif pour garantir un service public de qualité, mais aussi un devoir envers les citoyens. Rappelant que « personne n’est au-dessus de la loi », le Maire a insisté sur la nécessité d’une gestion collective, en conformité avec les régulations en vigueur, condition sine qua non de l’efficacité administrative.



Le Maire a exprimé une frustration palpable : ce blocage institutionnel ralentit l’avancement des dossiers de PCO, impactant directement les habitants de la capitale, privés des services essentiels. Cette situation met en lumière un paradoxe : alors que les procédures devraient fluidifier l’urbanisme et répondre aux attentes citoyennes, l’absence d’une direction clé crée un goulot d’étranglement. Dans un élan déterminé, la Mairie envisage désormais de saisir les autorités compétentes pour s’assurer que chacun remplisse ses obligations et que l’esprit de la loi prévale.


En effet , le Maire de Djibouti, M. Saïd Daoud Mohamed, exprime avec force ses volontés de voir une administration efficace, rigoureuse et totalement engagée dans le service aux citoyens. Son objectif principal est de garantir que chaque institution remplisse pleinement ses responsabilités, en respectant les règles établies pour une gestion transparente et structurée de la ville. Pour le Maire, la coopération interinstitutionnelle est une condition essentielle afin de bâtir une capitale moderne, où les processus administratifs, comme ceux des permis de construire, sont fluides et orientés vers les besoins réels de la population. En rappelant que personne n’est au-dessus de la loi, il réaffirme son engagement à renforcer le cadre institutionnel et à agir auprès des autorités compétentes pour que chaque acteur public honore ses obligations. Le Maire aspire ainsi à une administration exemplaire, en phase avec les attentes des habitants et prête à répondre aux défis de développement urbain de Djibouti.


Enfin, cette séance de la Commission des PCO, au-delà de l’enjeu technique, devient ainsi le théâtre d’une question de principe : celle de l’engagement institutionnel. À travers cette intervention, M. Saïd Daoud Mohamed réaffirme sa volonté d’instaurer une gouvernance transparente et coordonnée, condition essentielle pour que Djibouti réponde aux défis de son développement urbain et administratif.

Le Maire en première ligne au chevet des sinistrés lors de l’incendie ravageur au quartier 2

 Un incendie dévastateur a éclaté ce matin dans le Quartier 2, près du centre CDC Hadji Dideh, réduisant en cendres plusieurs habitations. La fumée noire a envahi le quartier alors que les pompiers, avec un courage indéfectible, luttaient contre la progression rapide des flammes, empêchant de justesse leur propagation vers d’autres maisons voisines.



Le Maire de la ville, Monsieur Said Daoud Mohamed, s’est rendu sur les lieux dès l’annonce du sinistre. Sa première action a été de superviser les opérations de secours, organisant en urgence l’intervention de ses équipes pour évaluer l’ampleur des dégâts. À ses côtés, les sinistrés, dévastés, racontent la perte de leurs biens, de leurs meubles et de leurs souvenirs, tandis que le Maire écoute, compatissant, et exprime son soutien indéfectible.


Monsieur Said Daoud Mohamed a immédiatement interpellé les services des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, appelant à une aide urgente pour les familles touchées. La destruction est immense : les bâtisses, les effets personnels, tout a été englouti par les flammes, ne laissant derrière que des débris et un quartier marqué par le drame.



En tant que président du comité de coordination chargé de la gestion de la ville, le Maire a également sollicité l’intervention de l’OVD pour engager des opérations de nettoyage et de déblaiement des débris, visant à redonner au quartier son visage d’avant.



Les opérations de secours et de nettoyage se poursuivent dans ce quartier emblématique de la capitale. La Mairie appelle, enfin, toute la population à une vigilance accrue face aux risques d’incendie et rappelle l’importance des mesures de prévention pour éviter de nouveaux drames.



mardi 29 octobre 2024

Visite officielle du Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti en Somalie : Un renforcement des liens historiques

 Le Président de l’Assemblée Nationale de Djibouti, M. Dileita Mohamed Dileita, a entamé aujourd’hui une visite officielle en République Fédérale de Somalie. Arrivé à Mogadiscio, la capitale, M. Dileita est accompagné d’une importante délégation composée de représentants du peuple djiboutien. Cette visite marque une étape significative dans le renforcement des relations bilatérales entre Djibouti et la Somalie, deux nations aux liens historiques et fraternels.



À son arrivée, M. Dileita a reçu un accueil chaleureux de la part de son homologue somalien, M. Aden Mahamad Nur, ainsi que de plusieurs parlementaires somaliens. Une foule enthousiaste, rassemblée des quatre coins de Mogadiscio, s’était également mobilisée pour saluer l’arrivée de la délégation djiboutienne, témoignage de l’amitié profonde qui lie les deux peuples.


Cette visite de travail vise à intensifier la coopération parlementaire entre Djibouti et la Somalie dans des domaines variés, notamment la gouvernance, la sécurité et le développement économique. Les deux parties entendent échanger sur les meilleures pratiques pour répondre aux défis communs et explorer les opportunités de partenariat pour le bien-être de leurs populations respectives.



Pour rappel, Djibouti et la Somalie entretiennent des relations fraternelles fondées sur des liens historiques, culturels et linguistiques profonds qui unissent leurs peuples. Ces deux nations de la Corne de l’Afrique partagent une proximité géographique et des valeurs communes, favorisant une coopération étroite dans divers domaines, notamment la sécurité, l’économie et l’éducation. Depuis des décennies, Djibouti et la Somalie se soutiennent mutuellement dans les moments de défis et de prospérité, avec un engagement constant pour la paix et la stabilité régionales. Ces liens fraternels sont renforcés par des échanges fréquents et des projets de coopération qui témoignent de la volonté des deux pays de construire un avenir commun fondé sur la solidarité et le développement partagé.



En marge des rencontres officielles, des discussions seront également engagées pour renforcer la collaboration sur les questions régionales, avec pour ambition de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région de la Corne de l’Afrique.

Semaine Nationale de la Cybersécurité : Un rempart virtuel pour la Nation

 La 3ème édition de la Semaine Nationale de la Cybersécurité se poursuit en grande pompe en entamant son troisième jour , au Sheraton Djibouti Hôtel. Sous le patronage de l’ANSIE (Agence Nationale des Systèmes d’Information de l’État), cette semaine de réflexion et de formation s’attaque aux grands enjeux du monde digital contemporain.



Pour cette édition, la cybersécurité ne se limite plus à un jargon de spécialistes. Elle s’impose comme un enjeu de souveraineté nationale et de protection collective. Parmi les thèmes abordés : crypto-monnaie, blockchain, cybermenaces, et un atelier de simulation d’attaque de ransomware. À Djibouti, cette cyber-exposition ne pourrait être plus d’actualité, dans un contexte où chaque connexion devient un potentiel terrain d’affrontement.


L’ANSIE ne lésine pas sur les moyens et convie des experts de premier plan, des voix d’ici et d’ailleurs, pour dessiner les contours de la sécurité numérique. Chaque intervention, chaque table ronde élargit la vision, construit un pont entre secteur public, secteur privé et société civile. Plus qu’une simple série de conférences, c’est une mise en alerte collective : l’ennemi invisible, le cyber-pirate, rôde dans chaque octet.



Cette semaine est aussi l’occasion de rappeler que la cybersécurité n’est plus l’apanage des professionnels. Avec l’évolution des technologies et l’escalade des menaces, chaque citoyen, chaque entreprise doit jouer un rôle dans la construction de ce rempart invisible mais vital.

Enfin, comme l’avait souligné le SG du gouvernement M. Almis Mohamed Abdillahi lors du lancement de cette semaine “ Il nous faut enfin comprendre que la cybersécurité repose sur une coopération nationale et internationale renforcée. Nous ne pouvons pas relever seuls, dans notre coin, les défis complexes et évolutifs du cyberespace. Il est essentiel de mobiliser tous les acteurs au niveau national – institutions publiques, secteur privé, société civile – pour créer davantage de synergie afin de consolider notre résilience collective face aux cybermenaces. Cette collaboration nationale plus que nécessaire doit pouvoir s’appuyer également sur une coopération internationale plus soutenue, car les cyberattaques ne connaissent pas de frontières. »


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Crédit photo : Djib live 

lundi 28 octobre 2024

Cybersécurité : Quand la pédagogie rencontre l’engagement citoyen

 Pour sa troisième édition, la Semaine Nationale de la Cybersécurité, orchestrée avec brio par l’ANSIE, s’offre une seconde journée riche en initiatives et en échanges. En un savant mélange de pédagogie et de prévention, l’événement rassemble les acteurs majeurs du numérique autour d’une mission commune : armer notre jeunesse et nos institutions face aux périls du monde digital.



Tout a commencé par la présentation d’un kit pédagogique, pivot central de cette journée. Au cœur de ce dispositif, le livret “Licence Internet” se dresse comme un guide indispensable pour les jeunes. Pensé comme un manuel de navigation en ligne, ce livret sensibilise sur l’art et la manière de protéger sa vie privée et d’adopter un comportement responsable dans les arcanes du Web. Parce que l’ère numérique est aussi l’ère de l’attention volée, ce guide se veut un rempart contre les pièges qui guettent chaque internaute en herbe.


Puis, la scène a été laissée aux collégiens de Boulaos. Par des sketches teintés d’humour et des poèmes récités avec verve, les élèves ont su captiver leur auditoire et donner vie aux bonnes pratiques d’Internet. Ce format léger et créatif est bien plus qu’une pause divertissante : il transforme les préceptes sérieux en instants mémorables et ludiques. Une manière subtile d’ancrer les messages dans les esprits, sans jamais tomber dans la leçon moralisatrice.


La journée s’est ensuite achevée sur une réflexion stratégique : comment faire résonner le message du livret auprès du plus grand nombre ? Comment diffuser ces principes vitaux au-delà des murs des écoles ? La question est posée, et les réponses viendront peut-être des échanges nourris de cette semaine.


Car l’ANSIE ne s’arrête pas là. En faisant appel à des experts nationaux et internationaux, elle ouvre des conférences, ateliers et tables rondes où se croisent et s’entremêlent les idées. Ici, la cyber-sécurité n’est plus une affaire de spécialistes mais un sujet de société, une prise de conscience collective où chaque institution, chaque citoyen a un rôle à jouer. Pour les représentants des forces de l’ordre, des institutions, et des entreprises, l’enjeu est clair : acquérir les réflexes qui sauveront demain. Quant aux acteurs du secteur numérique, cette semaine est l’occasion d’un partage, d’une vitrine où chacun expose innovations et visions d’avenir.



Au terme de cette journée, des recommandations précieuses ont été formulées, consolidant l’arsenal national contre les cyberattaques et les menaces numériques. Une étape de plus vers un futur numérique plus sûr, où les jeunes ne sont pas seulement connectés, mais éclairés.


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dimanche 27 octobre 2024

Vers un cyberespace sécurisé : Djibouti lance sa 3e Semaine Nationale de la Cybersécurité

  Ce matin à l’hôtel Sheraton, le lancement de la 3e édition de la Semaine Nationale de la Cybersécurité a résonné comme une déclaration d’intention, voire d’engagement collectif pour une nation qui, bien que petite en taille, se veut stratégiquement préparée à affronter les défis numériques. Présidé par M. Almis Mohamed Abdillahi, Secrétaire Général du gouvernement, cet événement réunit des figures essentielles du numérique, notamment M. Moustapha Mohamed Ismaïl, Directeur Général de l’ANSIE, et la Représentante Résidente du PNUD, illustrant un front uni face aux menaces émergentes du cyberespace.


SG du gouvernement M. Almis Mohamed Abdillahi 

M. Moustapha Mohamed Ismaïl, Directeur Général de l’ANSIE, a indiqué que « La cybersécurité est désormais un enjeu de souveraineté nationale, et il est impératif de protéger nos infrastructures critiques contre des cyberattaques toujours plus fréquentes et sophistiquées. À travers des initiatives comme cette Semaine de la Cybersécurité, nous mobilisons toutes les énergies nécessaires pour renforcer la résilience numérique de notre pays. »


Le discours de M. Almis Mohamed Abdillahi, alliant sobriété et fermeté, a fait écho aux transformations numériques rapides et irréversibles qui touchent toutes les strates de la société djiboutienne. « Le numérique, pilier de notre quotidien, est devenu bien plus qu’un outil. C’est une composante de notre souveraineté nationale », a-t-il rappelé. Cependant, cette avancée ne va pas sans ses revers. Multiplication des cyberattaques, fragilité des données personnelles et vulnérabilité des institutions publiques… les risques sont omniprésents.



M. Almis  a mis en lumière cette dualité de la révolution numérique : des services en ligne qui simplifient nos vies d’un côté, mais des menaces invisibles de l’autre. “La protection de notre cyberespace n’est plus une option, c’est une nécessité”, a-t-il martelé, appelant à une vigilance collective où chaque acteur — des parents aux éducateurs, des institutions aux citoyens — doit jouer son rôle.


La stratégie nationale présentée repose sur trois axes : la résilience des infrastructures, la sensibilisation citoyenne et la coopération internationale. En établissant un CERT (Centre de réponse aux incidents cybernétiques) en septembre, Djibouti a déjà pris une première mesure décisive. Mais comme l’a souligné M.  Almis, ce ne sont pas les actions isolées qui vaincront les menaces globales, mais une synergie entre les secteurs public et privé, une coalition nécessaire pour un cyberespace sécurisé.



Le cyberespace, par sa nature même, transcende les frontières nationales. Pour faire face à des cyberattaques sophistiquées, les alliances deviennent vitales. Djibouti s’appuie ainsi sur des partenariats comme celui avec le Global Cybersecurity Forum, renforçant une solidarité régionale et mondiale. Ce réseau d’alliance facilite l’harmonisation des cadres juridiques, l’échange d’informations critiques et le partage de bonnes pratiques, des mesures cruciales dans une bataille où chaque seconde compte.


« La cybersécurité est un enjeu de souveraineté », a affirmé M.Almis , le SG du gouvernement , rappelant que cette responsabilité ne revient plus seulement aux experts. Dans un monde où tout est interconnecté, sécuriser l’espace numérique devient une exigence pour préserver notre stabilité et notre confiance collective. Djibouti, au carrefour stratégique de l’Afrique de l’Est, ne peut se permettre de négliger la sécurisation de son cyberespace.



Cette édition de la Semaine de la Cybersécurité est marquée par un programme ambitieux : conférences, ateliers, discussions. Il s’agit non seulement d’informer mais aussi de poser les bases d’une société où chaque citoyen pourrait naviguer en ligne en toute sérénité, conscient et préparé aux dangers du numérique.



Au fond, il ne s’agit pas uniquement de technologies ou de réseaux. C’est un combat pour bâtir un socle de confiance et de résilience, un espace numérique où les Djiboutiens peuvent vivre, travailler et communiquer sans crainte. En engageant toutes les forces vives du pays, Djibouti trace sa voie : celle d’un futur numérique à la fois pragmatique, ambitieux et sécurisé.

samedi 26 octobre 2024

Djibouti et les réformes des finances publiques : entre ambitions et défis

 La délégation djiboutienne, dirigée par M. Ilyas M. Dawaleh , ministre de l’économie et des Finances, chargé de l’industrie , a récemment participé à un panel de haut niveau sur les finances publiques, organisé par une institution bancaire de premier plan. Cette rencontre, réunissant des experts de la Banque mondiale et des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) tels que l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Union européenne (UE), a permis de poser un regard croisé sur les réformes engagées et les défis en matière de gouvernance budgétaire dans les pays en développement.



D’entrée de jeu, le ministre des Finances de Djibouti M. Ilyas Moussa Dawaleh a insisté sur l’importance de ces réformes pour le gouvernement djiboutien. La démarche n’est pas qu’une simple ambition technique ; elle reflète un choix politique de modernisation et de transparence, appuyé par une stratégie de gouvernance exigeante et structurée. Dans un contexte régional où la gestion des finances publiques devient cruciale pour répondre aux défis socio-économiques, Djibouti se veut exemplaire en matière de responsabilité budgétaire et de rigueur dans ses engagements financiers.



Le ministre du Budget M. Isman Ibrahim a ensuite détaillé le parcours de Djibouti depuis l’évaluation de ses finances publiques à travers l’outil PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability) en 2022. Ce diagnostic a été décisif pour établir un plan d’action ciblé, et poser les jalons d’une stratégie de réformes à moyen terme. Ce plan de réforme, appuyé par des engagements financiers


des PTF, marque une étape cruciale dans l’organisation des finances publiques djiboutiennes. Le ministre a souligné que, malgré les engagements déjà obtenus, il restait indispensable de trouver des financements complémentaires pour assurer la pleine réalisation de cette stratégie ambitieuse.


L’expérience du Congo, présentée par le président de son comité de pilotage du PEFA, a enrichi les échanges. Le parcours congolais, également soumis à l’exercice rigoureux de l’évaluation PEFA, a permis de mettre en lumière les défis de mise en œuvre et les bonnes pratiques dans l’adoption de réformes adaptées aux réalités locales. Un partage d’expérience apprécié par la délégation djiboutienne, qui a pu mesurer à quel point la réussite de ces réformes repose sur la persévérance et l’alignement des partenaires nationaux et internationaux.



Le représentant du secrétariat du PEFA a, pour sa part, insisté sur l’importance de la rigueur dans la mise en œuvre des réformes des finances publiques. Au-delà des principes théoriques, il a souligné que la réussite de ces réformes dépend d’une application concrète et constante, soutenue par des pratiques adaptées aux contextes spécifiques des pays. Les échanges ont permis de rappeler que l’évaluation PEFA n’est qu’un point de départ : elle doit être suivie par une volonté politique et un suivi rigoureux pour transformer le diagnostic en réels progrès.


La délégation djiboutienne a, ainsi, pris la mesure des implications et des engagements que requiert cette entreprise de réformes ambitieuse. Cette rencontre marque une étape importante pour Djibouti, où la volonté de transformation s’appuie désormais sur une vision concertée, enrichie des leçons tirées de l’expérience d’autres nations et des conseils avisés des partenaires techniques et financiers.

La Mairie de Djibouti intensifie sa campagne “Plages de Djibouti : Zéro Déchet”

 

Chronique environnement 

Ce Samedi matin  , malgré la pluie , la ville de Djibouti voit ses plages animées en l’occurrence Siesta et Héron non pas par des baigneurs mais par une armée de volontaires et de professionnels engagés dans un combat singulier : celui de rendre aux rivages leur éclat. C’est la troisième semaine consécutive que la Mairie de Djibouti orchestre, avec une ambition presque militante, sa campagne de nettoyage dans le cadre du programme “Plages de Djibouti : Zéro Déchet”.


À la tête de cette opération, M. Saïd Daoud Mohamed, Maire de Djibouti, un homme aussi inflexible sur ses principes écologiques que passionné par l’avenir de son environnement. Il incarne cette vision d’un Djibouti propre, vert et durable, où chaque plage retrouve la vitalité et la propreté de ses origines . Cette  action de la mairie s’inscrit dans la vision du Président de la République S.E Ismaïl Omar Guelleh dans le cadre de la politique de la ville et du développement de ses atouts . Dans cette optique , le Maire entend bien transformer les habitudes et sensibiliser, au-delà des actions ponctuelles, toute une population à l’importance de l’économie bleue.


Maire de la capitale M. Said Daoud et colonel Waiss,chef d’état major des Gardes Côtes 

Autour de lui, des acteurs divers et mobilisés. Les garde-côtes, dirigés par le Colonel Waiss, veillent à la bonne exécution des opérations, une contribution cruciale aux côtés des équipes techniques de la Mairie. De son côté, l’Agence Djiboutienne des Routes (ADR) a mis à disposition des engins spécialisés pour soutenir les opérations.



Quant à M. Mohamed Ahmed Egueh, deuxième Maire adjoint, il supervise avec une rigueur admirable cette campagne, investissant son énergie et son soutien permanent pour assurer que l’objectif “Zéro Déchet” ne reste pas un slogan, mais devienne une réalité.


À leurs côtés, Mme Saida Zain Ahmed, architecte de formation, orchestre avec brio la coordination des différentes opérations. Elle incarne ce regard expert qui s’attache aux détails sans jamais perdre de vue l’objectif d’ensemble. Grâce à son engagement et celui des autres acteurs, ce projet “Plages de Djibouti : Zéro Déchet” prend une dimension de grande ampleur.



Mais plus qu’une campagne de nettoyage, cette initiative est une invitation lancée aux citoyens de Djibouti. Dans un appel à une prise de conscience collective, la Mairie exhorte les habitants, les associations et toutes les bonnes volontés à rejoindre cette aventure pour une capitale digne de son époque, où la propreté et la prospérité marchent main dans la main.


Par ailleurs, l’initiative “Plages de Djibouti : Zéro Déchet” ne se limite pas à un simple effort de nettoyage, mais s’inscrit dans une démarche de transformation durable des mentalités et des comportements. La Mairie espère insuffler une véritable culture environnementale, où chaque citoyen se sent responsable de la propreté et de la protection de son cadre de vie. Ce projet s’étend bien au-delà des plages ; il touche les consciences, rappelant à tous que chaque geste compte. En intégrant cette dynamique collective, les Djiboutiens participent non seulement à embellir leur capitale, mais aussi à poser les bases d’un futur où l’écologie devient une priorité. Pour le Maire Saïd Daoud Mohamed, ce programme est le prélude à une série d’initiatives qui visent à redessiner Djibouti en ville modèle de l’Afrique de l’Est, alliant modernité et respect de l’environnement.



En perspective, l’impact de l’initiative “Plages de Djibouti : Zéro Déchet” sur l’économie bleue se manifeste déjà par des perspectives prometteuses pour la ville et ses habitants. En nettoyant et en entretenant les plages, la Mairie de Djibouti attire non seulement les résidents locaux, mais stimule aussi l’intérêt touristique, essentiel pour diversifier l’économie de la capitale. Un littoral propre et préservé devient une invitation pour les visiteurs et les investisseurs à découvrir les richesses marines et côtières de Djibouti, renforçant ainsi les activités économiques liées à la mer, comme le tourisme nautique. En contribuant à un environnement sain et attrayant, cette campagne de nettoyage est un pilier essentiel pour renforcer l’économie bleue et positionner Djibouti comme une destination durable et prospère.



En fin de compte, l’initiative “Plages de Djibouti : Zéro Déchet” dépasse la simple ambition d’offrir des plages propres. Elle est le symbole d’une transformation profonde et collective, portée par une vision de Djibouti en tant que capitale moderne, verte et exemplaire pour la région. Ce programme, sous l’impulsion d’un Maire assidu et de partenaires engagés, redonne un sens de fierté aux habitants et trace un chemin vers un avenir où environnement et développement s’accordent harmonieusement. Et si l’on rêve d’une capitale dont les plages attirent les regards du monde entier, il est certain qu’avec une telle détermination, Djibouti est déjà en route pour devenir ce modèle inspirant.

Les messages de félicitations affluent de toutes parts pour saluer l’anniversaire de l’Indépendance de #Djibouti

  À l’occasion du 48e anniversaire de l’accession de la République de Djibouti à la souveraineté internationale, les télégrammes de félicita...